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A chance to start again
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#7192 : A chance to start again
Mer 29 Juil - 14:00

A chance to start again
ft. Diana & Louis


« Carpe Diem »
Le courage est une chose que peu de gens peuvent définir. Le courage de sauter d'un avion pour le plaisir, entrer dans un immeuble en flammes, aller arrêter des criminels qui vendent de la drogue, ce genre de choses, vous savez? Alors pourquoi est-ce que je sens que ces simples pas hors de mon sanctuaire des derniers mois, le temps que cesse la traque de mon nom d'origine cesse d'être la une de l'actualité, demande plus de courage que je sentais en avoir? Ce délicat équilibre des forces et demandant atrocement de moi, mine de rien mais je ne pouvais pas vivre terrée dans un trou à attendre la fin de ma vie! Mais le simple fait de le faire me terrorise bien plus que l'idée de trouver un nid de vipères sous mon lit car le danger est bien plus réel. Le monde est hostile mais il n'a pas arrêté de tourner pour autant. Je vous épargne les jours que j'ai été devant la porte de ce monde externe avant de retourner sous mes draps dans un effort de me rassembler. Ma vie a été détruite et on m'en offre une nouvelle, une chance de refaire ce que je veux. Je ne veux pas laisser voir ma peur, mes doutes à ceux qui m'ont prit sous leur aile et aidée dans ma nouvelle vie aux États-Unis.

Katyusha avait fait les démarches, une nouvelle identité pour moi et des notes qui étaient similaires à celles que j'avais et l'idée de ce fait, du montant qu'elle a dut dépenser, les faveurs qu'elle a dut récolter est ce qui fait que je sors de ma tanière. Mes cheveux ont encore la teinte blonde mais les pointes ont été soigneusement rougies mais tournaient maintenant au rose, tombant sur mon dos en cascades. Une petite chemise sur mes épaules dérobe la camisole à bretelles minces aux regards sans retirer mes atouts à toute vue et un jean moulant mes jambes est la tenue que je porte pour quitter mon domicile et errer dans le monde hostile. Mon anglais avait prit du mieux, de cela je suis certaine mais il reste encore beaucoup de chemin pour paraître américaine... Ce qui n'est pas pour me déplaire. Les hommes sont souvent bien naïf dans le fait qu'une personne qui ne parle anglais est exotique et ce garanti une source de nourriture enviable. Cependant, je me dirige avec la tombée du soir et début de la nuit vers le quartier de Tremé après une joyeuse mésaventure avec le service d'autobus. Le campus de Dillard University est gigantesque et... Je n'ai jamais eue le meilleur sens des directions. Le mieux était donc de regarder, l'université offrant des cours de jours comme de nuit et j'avais optée pour les seconds qui offraient moins d'autres étudiants... et me préparerait davantage à la réalité du travail qui débuterait dans ces heures impies.

J'observais donc les lieux, paisibles, alors que les gens allaient et venaient de leurs cours, un visage de plus dans la foule... mais j'étais perdue. Je voulais aller donner le contenu de mon sac et m'inscrire aux cours mais je luttais contre le sentiment d'anxiété, cette petite voix me hurlant de fuir cet endroit trop populé... La crise n'était plus très loin.

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Louis Rosenbach
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Louis Rosenbach
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#7217 : Re: A chance to start again
Dim 2 Aoû - 9:59
A chance to start again
Après quelques semaines à m’installer, à prendre connaissance de mon emploi, à retrouver mon père et rencontrer ma plus jeune sœur… Je m’étais enfin décidé à prendre les renseignements pour la fac de médecine. Seulement des renseignements, bien entendu. Je n’étais pas encore prêt à prendre tout le temps qui m’était disponible pour réussir mes études. Le restaurant débutait, je devais encore construire ma vie, peut-être même racheter un second établissement afin d’assurer mes finances. Après tout les études n’étaient-elles pas gratuites. Surtout dans ce pays. J’en regrettais presque l’Angleterre à certains moments. Enfin ! La nuit venait de tomber lorsque je montai derrière le volant et démarrai. Il ne me fallait « que » quarante minutes pour rejoindre l’université à Tremé, une peccadille dans la vie d’un vampire, il allait sans dire.
Respectant le code de la route, il me fallut en fin de compte cinquante minutes, bouchon oblige, avant de me stationner sur le parking de l’université. Soupirant, je secouai la tête, me rendant compte qu’une fois encore, je fonçai tête bêche sans réellement penser aux tenants et aboutissants. Peut-être, ainsi, aurais-je dû prendre un rendez-vous avant de me rendre à l’université de nuit… D’un autre côté, je n’avais pas non plus l’intention d’ennuyer la moindre personne avec mes questions, d’autant que j’étais parfaitement convaincu que beaucoup de mes questions pouvaient être résolues seules ou avec des prospectus.
Une chose n’était néanmoins pas prévue… Là, dans le parking, je grimaçai quelque peu. C’était… Gigantesque. Les campus américains étaient réellement des villes dans les villes, autant dire que sans savoir où j’allais, cela n’allait certainement pas être une partie de plaisir. Rapidement, sans me démonter, je sortis mon portable, un Galaxy Tab35, nouveau téléphone maniable et pliable qui pouvait se transformer en tablette… Exactement ce qu’il me fallait. Une recherche, et je tombai sur le plan de l’université.

- Donc… Soufflai-je en commençant à marcher. A droite, là… Je virai à droite, puis à gauche… Et là je devrais…

Je ne devrais rien car je fonçai droit sur un obstacle. Et quel obstacle… C’était plus vraisemblablement une jeune humaine que je venais de bousculer. A terre, je mis quelques secondes avant de me relever, secouant la tête. Un coup d’œil sur mon portable dont l’écran était brisé et je revins à la réalité pour lever les yeux vers la blonde et me précipiter vers elle.

- Miss ! Je m’excuse ! Vraiment ! Je suis d’une maladresse ! Pardonnez-moi ! J’étais perdu dans le plan de l’université et je ne vous ai pas vu ! Vous n’avez pas eu de mal ? Tout va bien ?

Secouant la tête, je rangeai mon portable. Tant pis pour son état, ce n’était que du matériel remplaçable. Le plus important était ainsi de réparer ma bêtise.

- Je suis vraiment désolé ! Où alliez-vous ? Je peux vous y conduire ? Peut-être devrais-je vous emmener à l’infirmerie ? Reprenant mon portable dans l’espoir de trouver l’infirmerie je fronçai les sourcils. Enfin si je la retrouve sur ce plan…

Soupirant de nouveau, j’époussetai malgré tout ma veste de costume en observant la jeune fille, l’air malgré tout inquiet.

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#7247 : Re: A chance to start again
Mar 4 Aoû - 13:48

A chance to start again
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« I keep on falling... »
La foule bougeait, les gens quittaient leurs cours ou allaient faire je ne sais quelle fête, le temps était encore à circuler autour de moi mais je me retrouvais dans un état près de la stase, luttant pour contenir la panique montante en mon sein, la peur et la crainte, la méfiance. Tant de choses que je devais combattre maintenant que j'étais plus qu'une simple humaine dotée d'une intuition quand un danger vient vers moi. Tout ceci, ce monde, était hostile... Et c'est cette pensée qui me permet de respirer de nouveau alors que mes épaules se détendent. Les gens continuent d'aller et venir mais un lent sourire me vient aux lèvres alors que je considère le fait: Je suis une femme, je suis humaine, je suis succube et peu importe ce que les Mawus sont (s'ils existent réellement). Le monde est hostile et je ne peux pas rester enfermée le reste de ma vie qui serait, indubitablement, raccourcie si je ne me lançais pas un peu dans ce monde. Non, le monde est hostile et, comme tous, je peux le rendre un peu meilleur, un pas à la fois.

C'était dans cette optique que j'étais alors que je bouge avec prudence, détachant mes pieds du sol et m'avançant d'un pas, ou du moins c'était ce que j'aurais fait si on ne m'avait pas percutée. Déséquilibrée de base, je ne POUSSE PAS un cri (bon, un petit) alors que le sol s'élève à ma rencontre et que je brise ma chute de mes mains. Le choc est déplaisant mais pas douloureux à proprement parler et, pour une fois, je maudis mon pouvoir de ne pas m'avertir quand on allait me percuter de la sorte. Je me tourne sur les fesses et rabat rapidement ma jupe... Ou du moins je fais le geste avant que je réalise que ce n'est pas ce que je porte, ajoutant à mon comble de honte de la soirée. Je suis franchement saturée et en prime je vois, un peu plus loin au sol un de ces nouveaux téléphones digne d'une série de science fiction des années 1990... Pas que je regarde cela (j'aime bien Doctor Who...). Enfin, mes yeux se posent sur mon aggresseur qui n'est aggressif... que dans ses excuses qui sont sans doutes la partie la plus plate de lui.

Un sacré spécimen masculin que voilà devant moi qui se fond en excuses avec un accent sincèrement à craquer, des cheveux qui, dans la pénombre, paraissent bruns mais quelque chose me disait que ce n'était pas véritablement la couleur qui lui allait le mieux, le teint pâle.. Ah, un roux, c'est clair que sa peau brule avant de bronzer et la couleur serait appropriée, une barbe soignée... Tout le contraire de ce que j'attendais de rencontrer dans une université américaine comme présentée dans les films! Ou peut-être est-il enseignant? Si c'est le cas, j'aurai à...

Non. Non, non et non, reprends-toi sacré nom de dieu. Ce n'est pas parce que c'est une de tes premières interactions avec un homme qui n'est pas payé par Tatie que je dois me prétendre amoureuse mais l'homme avait un charme certain. J'écoute ce qu'il dit et comprend alors pourquoi l'incident a eu lieu... Ce qui ne m'empêche pas d'ajouter, dans une tentative d'humour qui ne cache pas mon accent du vieux monde.

"Ce fonctionne souvent, de foncer dans les femmes distraites pour leur parler?"

Une tentative d'humour qu'une partie de moi regrette, mine de rien le téléphone de l'homme était détruit, l'écran éclaté et je tends la main pour le prendre avec prudence comme s'il s'agissait d'une bombe à désamorcer mais je suis battue de vitesse, mes doigts frôiant ceux de l'homme alors que je relève mesyeux bleus vers le visage inquiet de l'homme. L'humour n'était sans doutes pas la marche à suivre.

"je vais bien, je vous rassure et je suis aussi fautive. Je viens ici pour m'inscrire aux cours de soins infirmiers et j'essayais de trouver sans carte moi-même le bâtiment administratif."

"S'il avait été galant, il m'aurait tendue la main en lieu de se concentrer sur son appareil ou de lisser son costume... qui le met franchement en bonne valeur." Je repousse cette pensée presque parasite avant de passer les jambes sous moi et me redresse avec soin, usant le moins possible mes mains avant de venir essuyer celles-ci sur mon pantalon... et déclenchant un pan de douleur qui me fait sous-vocaliser une plainte de douleur et regarder mon poignet droit. Pas de sang ni rien mais l'élan avait été clair: j'étais mal tombée mais je ne voulais pas en rajouter sur le plat de ce malheureux auquel j'offre un sourire que je veux rassurant et charmant, dosant un peu de ma propre énergie marinée d'incube pour assurer qu'il écoute mes mots... Ou du moins c'est ce que je tente de faire.

"Vous auriez, sur votre plan plutôt, la direction du régistrariat? Je sais que j'arrive tard mais j'ai espoir de me joindre à la cohorte de l'année."

Aussi bien profiter de ce que l'on m'offre, non? Et je sais que mon poignet n'est pas cassé, la douleur aurait été différente sans doutes mais je prend tout de même soin de garder celle-ci un peu écartée de mon corps pour ne pas toucher quoi que ce soit.
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Louis Rosenbach
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Louis Rosenbach
Eveilleur
#7288 : Re: A chance to start again
Ven 7 Aoû - 20:02
A chance to start again
Il me fallut un moment pour comprendre ce que me disait la jeune fille. Foncer dans les femmes distraites pour leur parler… Je… La lumière se fit et je secouai la tête, levant les mains, l’air visiblement gêné.

- Non, non miss ! Ne… Jamais je…

Lumière bis. Elle plaisantait. Elle plaisantait et j’étais vraisemblablement en train de me ridiculiser. Grimaçant contre moi-même, je secouai de nouveau la tête, légèrement soupirant. Mieux valait ne rien rajouter à cela, au risque de m’enfoncer davantage.
Ses doigts frôlèrent les miennes tandis que je prenais mon téléphone en main. Les yeux bleus de la jeune fille dans mes émeraudes, je toussais, gêné de tant de proximité. A vrai dire, c’était bien là l’une des choses avec lesquelles j’avais le plus de mal : le contact physique. Depuis feu ma femme, mais surtout par timidité et éducation, je m’étais refusé à toucher les femmes, et étant moi-même peut être trop peu avenant, peu de femmes semblaient vouloir aller vers moi, ce qui ne m’avait pas aidé à combattre cela. A bien y réfléchir… je ne touchais d’ailleurs pas non plus les hommes. Outre le fait que je n’étais pas attiré par eux, évidemment, mais d’un point de vue amical… Non. Une poignée de main et cela suffisait largement.

Elle allait bien. Du moins était-ce ce qu’elle me disait. Mais pourquoi douterais-je de sa parole ? Esquissant un très léger sourire, j’hochai alors la tête.

- Je viens prendre des renseignements pour les cours de médecine, je suppose que nous devons aller au même end…

Elle n’allait pas bien. En témoignait la plainte presque muette que je venais d’entendre. Fronçant les sourcils, j’observai son poignet avant de retourner à son visage souriant. Un visage qui avait d’ailleurs un quelque chose de… Je secouai imperceptiblement la tête. Allons. Je ne devais pas me laisser distraire par ma condition d’homme. Il y avait plus urgent à faire.

- Je ne pense pas qu’il soit trop tard pour vous joindre à la cohorte, dis-je alors. Mais avant toute chose, je vous emmène à l’infirmerie, Miss. Soufflai-je. Il est hors de question de vous laisser avec un membre douloureux.

Attrapant de nouveau mon portable, je positionnai ma main derrière son dos, sans même la toucher, arborant un sourire en l’observant, l’invitant à m’emboîter le pas.

- Bien… L’infirmerie devrait être… Par là.

Sans vraiment lui laisser le choix, j’avançai à travers le campus en direction de ce qui était indiqué comme infirmerie. Le silence s’installa quelque peu. Un silence que je trouvai gênant, ce qui allait parfaitement avec mon sentiment : j’étais tout à fait gêné d’avoir été aussi idiot.

- Je… Je toussai. Je suis vraiment désolé Miss. J’espère qu’il y aura encore du monde à cette heure-ci…

Oui d’ailleurs… Je l’observai attentivement. Elle était humaine, relativement chaude pour une humaine, mais elle n’était ni vampire, ni lycan. Ne restait donc plus qu’un seul choix. Alors… Que diable faisait-elle là à cette heure ? Fronçant les sourcils de curiosité, je jetai un coup d’œil au plan pour avancer de nouveau.

- Excusez ma curiosité mais… Vous désirez suivre les cours de nuit ? J’imaginais les personnes telles que vous préféré l’éclat du jour à la lueur de la lune. Soufflai-je.

En quelques mots, je venais d’admettre que je n’étais pas humain. Du moins si elle savait lire entre les lignes. Un risque ? Sûrement. Mais après tout, je ne craignais que peu les chasseurs. Encore moins une jeune femme telle que cette jeune personne.

- Oh heu… Excusez-moi. Louis Rosenbach. Miss. Et… Sortant une carte de visite de mon portefeuille, je la lui tendis. Il est peut-être plus « agréable » de savoir qui est l’idiot qui vous a renversé. Et si jamais vous aviez des frais… Ce que je n’espère pas, bien sûr ! Surtout prévenez moi, je paierais pour tout.

C’était la moindre des choses, évidemment. Même si, évidemment, j’espérais qu’elle n’ait rien de mal.
Mais déjà, nous arrivions à l’infirmerie. Toquant doucement, j’entrouvris la porte. Personne. Bien… Doucement, précautionneusement, même, je fis avancer la jeune femme jusqu’à une table d’auscultation.

- Attendez-moi là. Soufflai-je. Je fais faire le tour des locaux.

Chose dite, chose faite, je la quittai alors pour m’aventurer dans les quelques pièces attenantes à celle où nous étions arrivés. Nulle âme ne se trouvait présente dans les lieux. Revenant auprès de la blessée, je lui offris un léger sourire désolé.

- Je vous propose d’attendre quelques minutes. Si la porte était ouverte, je suppose que c’est qu’une personne du corps médical est présente… Je secouai alors la tête. Bien entendu j’attend ici. Enfin… Si vous le désirez, je ne souhaite pas m’imposer. Bien au contraire. J’ai déjà causé bien assez de tort aujourd’hui…

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#7343 : Re: A chance to start again
Mar 11 Aoû - 13:54

A chance to start again
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« Such a quiet night »
Le jeune homme semble capter mon humour et je ne peux réprimer entièrement mon petit gloussement de le voir creuser un peu plus profondément le trou dans lequel il est en train de tomber, ses doigts frais se retirant rapidement de me toucher et me donnant un frisson alors que je filtre un peu moins les dangers autour de moi pour me concentrer sur lui, observant les emeraudes qu'il a en guise d'yeux. Dangereux... Oui, un peu plus que les humains typiques mais pas au point d'être un psychopathe comme celui que j'avais permise à Tatie d'éliminer de son entourage. Non, quelque chose d'autre mais... Il n'est pas un danger pour moi dans l'immédiat et je glousse de nouveau alors que je me lève, cachant très bien ma douleur et mon inconfort de mon poignet blessé ou, du moins, je croyais que je l'avais bien gardée.

"Je parie que ce pourrait fonctionner pour vous, monsieur." Des mots dit avec une pointe d'humour alors que je regarde et me penche pour prendre mon petit sac que j'ai échappée dans ma chute avant de me reprendre et tendre l'autre main. Il faudra que je sois prudente pour ne pas aggraver ma blessure, mine de rien, le plus tôt je pourrai mettre de la glace, le mieux je serai. Une attelle peut-être pour reposer le muscle... L'homme parle et je souris alors que mon regard s'illumine de l'idée d'avoir un tel homme dans mes cours. Mon sourire fait pleine surface mais se fige alors que l'homme s'interrompt une nouvelle fois en me regardant de la tête aux pieds avec une attitude détachée... Qui me déplait comme me plait, pour dire vrai. Je suis une femme, oui, et une succube mais je ne sens pas le regard prédateur des hommes de sa part, du moins pas ouvertement et c'était avec détachement que je le vois regarder mon poignet et comprend qu'il a remarqué que j'avais fait quelques mouvements pour me préserver.

L'homme parle des cours et je crois un instant qu'il est trop poli pour relever mon mensonge mais mon visage s'embrase un peu alors qu'il déclare avec le calme d'une personne habituée que nous allons à l'infirmerie. J'ouvre la bouche pour protester mais la referme alors que je détourne le regard. Puis la main de l'homme se passe derrière moi et je crois un moment qu'il va me toucher mais il n'en fait rien alors que je regarde un instant puis l'homme qui sourit. Encardée par le bras de l'homme qui semble ne vouloir me toucher, je sens une gène et une honte que je ne peux véritablement expliquer... Ou en fait si, facile. Je suis habituée que l'on tente de me toucher et l'homme respecte mon espace. Nous marchons avec calme dans les couloirs de plus en plus déserts de l'université, les cours débutant sans doutes ou les gens partant à autre chose lorsqu'il me parle de nouveau. J'observe l'homme avec un sourire vaguement timide, tentant de me contrôler de mon envie de le faire craquer pour moi en utilisant de mon plein "charme". Certains pensent qu'une succube est facile mais le fait est que l'homme, par sa douceur, prévenance et galanterie est sur une liste de gens que je serais récalcitante à croquer.

"Vous ne contrôlez pas le monde, ni le lever du jour ni la tombée de la nuit, les gens vont et viennent, c'est la vie."

Je lui offre un sourire que je veux rassurant alors que nous arrivons près de l'infirmerie lorsqu'il me pose une question bien étrange, alors que je le regarde en coin. La curiosité de cet homme était bien étrange... Avais-je fait quelque chose qu'il ne fallait pas? Pas que je sache... Je prend un instant pour réfléchir à la question mais décide d'aller pour une jolie demie-vérité...

"J'ai optée pour les cours de nuits car je n'aime pas être entourée de trop de gens, ce me rend nerveuse et j'aurais peine à me concentrer sur mes leçons. Et puis je dors mieux le jour, la nuit est si sereine..."

Un petit détournement de conversation alors que je lui offre un magnifique sourire avec une minuscule dose d'hormones de succube pour le distraire. Une pratique que je ne maîtrise pas du tout pour dire vrai mais un effort bien minime de tenter de changer le sujet.

"Et vous?"

Mais nous arrivons à infirmerie avant qu'il puisse me répondre et l'homme s'éclipse, disant aller faire la tournée des locaux. Une bonne idée mais l'endroit semble bien désert aussi je fouille un brin dans les bureaux jusqu'à trouver ce que je cherchais: un sac chimique de refroidissement. Avec un geste maladroit je craque le produit et le glisse dans un petit linge pour le presser sur mon poignet douloureux. Si c'était cassé, la simple pression m'aurait fait des nausées alors je sais que ce n'est le cas bien que je vois bien que le poignet est en passe de s'assombrir. Je songe bien que mon "chevalier servant" est parti dieu seul sait où, une image de l'homme sur un cheval blanc parti chercher une équipe ambulancière me fait glousser doucement alors que la porte s'ouvre et que je me tourne pour faire face au roux de nouveau.

Des plates excuses de la sa part, un échec qui me donne envie de le taquiner un peu pour calmer le jeu. "Un tel échec est impardonnable, comment osez-vous revenir vers moi sans une équipe de chirurgiens?" Mais cette fois je lui tire la langue dans un effort d'accélérer le fait qu'il capte que je plaisante. Attendre... Je le regarde et me recule pour aller prendre place sur une civière, m'asseyant avec les pieds pendant près du sol sans le toucher pleinement. "Je ne serais pas opposée à rester avec vous, monsieur Rosenbach. Je suis Diana Frost, enchantée... Enfin, j'aurais aimée vous rencontrer autrement qu'en une visite à l'infirmerie mais ce n'est pas si important."

Je ne suis pas blessée, mine de rien et il est galant, cet homme. Je ne connais pas le nom de famille et sourit avec douceur.

"Votre nom n'est pas typique d'ici... Rosenbach, de quelle origine est-ce? Et vous vous inscrivez pour la cohorte de première session?" Je pose la question avant de bouger avec prudence, dégageant un peu de place et tape de ma main valide la place près de moi avant de remettre la compresse froide sur mon poignet.
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Louis Rosenbach
Eveilleur
#7481 : Re: A chance to start again
Mar 18 Aoû - 19:41
A chance to start again
- Je suis néanmoins censé contrôler mes pas, ce qui ne m’a pas empêché de vous renverser. Dis-je alors dans un léger sourire qui se voulait amusé.

J’acquiesçai doucement à ses dires tandis que je l’observais. Une bien jolie jeune femme, il allait sans dire. Peut-être avais-je eu de la chance, après tout, de tomber sur elle… Qui plus est semblait-elle de bonne compagnie… Je secouai doucement la tête. Allons donc. Il fallait que je me reprenne. Je l’emmenais à l’infirmerie et non en rendez-vous galant. « Et vous ? » J’arquais un sourcil. Moi ? Que devais-je répondre ? De quoi parlions-nous ? Quelques instants de silence le temps de remettre mes idées en place et j’esquissai un léger sourire. Nous étions déjà arrivés. Je répondrais donc à sa question plus tard.
En attendant, j’étais parti explorer l’infirmerie en quête d’un personnel soignant pour le pauvre poignet de la jeune fille. Exploration qui fut rapidement avortée, force m’avait été de constater qu’il n’y avait pour ainsi dire… Personne. Revenant ainsi, penaud, j’annonçai le résultat de ma quête à la jeune humaine qui m’offrit une réflexion des plus amusante. Pour preuve, je me mis à rire, secouant la tête, l’air amusé.

- Je m’excuse, Miss. Dis-je alors. Je vous aurais ramené le meilleur chirurgien du pays si j’avais pu, mais ce dernier n’était pas encore assez bon pour s’occuper de vous.

Un sourire amusé et voilà qu’elle se présentait enfin. Diana Frost, donc. Très joli prénom. Qui lui allait parfaitement bien, il allait sans dire.

- Voyons le bon côté des choses, Miss Frost. C’est au moins une rencontre des plus originale. Une anecdote que nous pourrons raconter à nos proches… J’observai son poignet. Tout du moins une fois que vous serez guérie et que ce mauvais moment sera passé, il va sans dire.

M’installant, comme « demandé » par la jeune femme, près d’elle, j’esquissai un nouveau sourire, secouant négativement la tête.

- Pour tout vous avouer, repris-je. Je ne viens que pour prendre quelques renseignements. Mon père étant médecin, j’ai toujours voulu savoir ce qu’il faisait mais n’en ai jamais eu le courage. Maintenant que je suis propriétaire d’un seul restaurant, je me dis que j’aurais, un jour peut-être, plus de temps pour moi. Pour ce qui est de mon nom…

Je soupirai quelque peu. Non. Je n’étais pas d’ici. Je venais même de très loin. D’un pays qui, aujourd’hui, alors que j’avais retrouvé ma famille, me manquait particulièrement. Un pays que je ne reverrais sûrement jamais ou tout du moins à de rares occasions.

- Mon nom n’indique que bien peu mon origine pour tout avouer. Je suis anglais. Ou, pour être plus exact, d’origine écossaise par mon père, allemande par ma mère et de naissance galloise. Un mix bien éloigné de la Nouvelle-Orléans, il va sans dire. Vous excuserez d’ailleurs mon accent, je sais qu’il n’est pas des plus agréables pour les américains, l’on m’a bien trop souvent fait la réflexion quant à ce dernier.

Je l’observai alors de nouveau. Elle, d’ailleurs, n’était pas non plus, à ce que je pouvais imaginer, originaire de Nouvelle-Orléans. Son accent, même, ne me disait rien. Je doutais même l’avoir déjà entendu un jour…

- Puis-je à mon tour vous demander votre origine Miss ? Votre accent, je dois avouer qu’il ne me dit rien.

A peine avait-elle eu le temps de répondre qu’un bruit lointain de porte attira mon attention, peut être trop faible pour une humaine, mais synonyme de personnel pour moi. Esquissant un sourire, je m’excusai alors auprès de la blonde pour rejoindre l’origine du bruit et revenir avec une infirmière quelques instants plus tard.

- Madame, voici notre blessée. Dis-je alors, souriant. J’espère que vous trouverez quelque chose pour la soulager, je vous avoue m’en vouloir terriblement. D’ailleurs, Diana. Dis-je en me tournant vers l’humaine. Je n’y ai pas pensé, mais, voudriez-vous que je vous ramène une fois votre inscription faite ? Je ne veux pas vous imaginer avec un poignet abimé dans un tramway ou un bus, cela pourrait être trop dangereux.

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#7484 : Re: A chance to start again
Mer 19 Aoû - 13:55

A chance to start again
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« Where is the love?»
Monsieur Rosenbach semblait avoir été pris dans les brumes d'une confusion momentanée alors que je lui avais demandé, par mon "et vous?" pourquoi un tel homme était ici de nuit mais quelques hypothèses me venaient en tête. Peut-être était-il vampire, peut-être avait-il une haine pour le soleil, peut-être avait-il à rester à la maison le jour pour s'occuper de ses enfants pour que sa femme travaille et que le soir venu il sortait pour des cours ou autres et, dans le pire, peut-être était-il ici pour trouver des jeunes femmes naïves et absentes de méfiance pour pouvoir les kidnapper en les conduisant dans une infirmerie déserte! Bon, je sais que ce dernier n'est pas le point réel sans quoi j'aurais eue ce sentiment de plonger dans un gouffre propre de mon talent et donc je sais que, sur certaines choses du moins, je peux lui accorder ma confiance. Et ses yeux sont magnifiques et je n'y ai vue la moindre trace de malice, de méchanceté mais surtout une inquiétude bien réelle.

Entretemps, l'homme était parti et revenu, mon humour semblait avoir touché le sien et il éclate de rire, je ne peux réprimer un sourire empli d'une malice enfantine d'entendre ce son. L'homme était charmant, mine de rien... Il ne semblait pas stupide, loin de là et il n'est pas une piètre compagnie. L'homme était beau et l'emballage contenait un petit quelque chose de plaisant au contraire des hommes laids qui ne me désirent que pour mon corps mais me traitent comme une princesse ou ces hommes beaux mais vides que j'ai vue et mangée depuis ma venue en la terre des fiers et libres. Cela dit, je souris encore alors que je prends un air que je veux arrogant et froid mais qui ne masque pas l'humour de mes yeux.

"Impardonnable, inconcevable! Votre échec est noté et sera à payer avant la fin de ce jour, soyez heureux que votre tête ne roule de cet affront clair de ma royauté!"

j'allais faire le mouvement pour mimer la décapitation... De ma main blessée. Je pince les lèvres et la remet sur ma cuisse pour presser la compresse dessus avec une petite grimace mais point de jurons. L'homme enchaine par la suite avec l'originalité de la rencontre et elle sourit malgré la douleur qu'elle vient de s'infliger par sa sottise et sa tête en l'air. Il fallait éviter de regarder dans les yeux l'homme, elle pourrait s'y perdre..

"Oh oui, je suis entièrement d'accord. "Tatie, j'ai rencontré un homme charmant, il m'a envoyé au sol et je me suis foulée le poignet, je suis en amour!"" Le trait était d'humour mais bon, la chose n'était à exclure et mine de rien, effectivement, c'était là quelque chose de bien ridicule... Mais je reprend avec un sourire. "Je suis tête en l'air, cela dit, et je sais que vous avez brisé votre téléphone, monsieur Rosenbach. Mon poignet guérira mais votre appareil coûte les yeux de la tête, je ne suis pas dupe de ce fait."

La raison de sa présence est bien logique, mine de rien et je souris. Un fils à papa donc... Mais propriétaire d'un resto? Voilà qui est tout de même notable, mine de rien et je souris avec plaisir. L'homme était intéressant, mine de rien.

"Peut-être devrai-je venir voir ce que vos cuistots savent faire, monsieur Rosenbach, un jour."

J'écoute alors avec attention le récit de l'homme qui me parle de ses origines... De façon on ne peut plus détaillé. C'est étonnant d'en connaître autant sur les origines, mine de rien et... J'adore son accent, pour dire vrai. Le mien était presque disparu par les pratiques mais je ne parlais pas non plus comme une américaine de mon âge, de cela je suis très au courant. Puis le retour du bâton... Je souris, un peu pénaude.

"Je ne connais pas toutes mes origines mais je sais que mes parents descendent d'Europe. Quelque part en Ukraine il me semble." Je mens, mon coeur bat un peu plus vite de ce fait mais j'espère qu'il n'en remarquera rien... Allons, quelles sont les chances qu'il entende la petite palpitation de mon coeur? Je me détourne de ma propre crainte alors qu'une femme entre dans la pièce. J'allais ouvrir la bouche mais le vampire me prend de court et je ferme donc les dents et laisse la femme m'inspecter. Les mouvements sont douloureux et elle me félicite de ma rapidité d'avoir trouvé les paquets de compresses glacées et me fera un pansement minimaliste. C'était tout simplement de garder au repos, pour la peine et rien de plus si la douleur ne s'estompait. Ce sera donc trois aspirines pour la succube et 50$ si je veux un billet pour être excusé de mes cours. Ah, être si désenchantée de son métier... Où donc allait la volonté d'aider son suivant?

Rapidement la femme nous met, moi et mon "cavalier", hors de la clinique et ferme à clé, indiquant un peu plus la mauvaise foi de la femme alors que je tire la langue d'un air de gamine avant de regarder l'homme. Un sourire alors que je porte ma main (valide, cette fois) à mon front comme une dame dans un de ces drames d'époque.

"Ah, où serais-je donc sans vous, mon preux cavalier, car je ne suis qu'une fragile femme dans un monde de rustres..." Mais je me reprends avec un peu d'humour, toujours, car c'était bien plus facile de rire de la situation que d'en tourner au drame. "Ce serait avec plaisir, monsieur Rosenbach, j'accepte votre offre. Vous êtes de bonne compagnie bien que je suis déçue. J'aurais aimé vous voir dans mes cours mais qui sait, peut-être vais-je un jour travailler avec votre père. Enseigne-t-il ici?"

Pas de véritable tentative de chantage où on pourrait en voir, une naïveté de la chose car je ne sais rien de l'homme et souris avec plaisir d'avoir pu parler avec quelqu'un de l'extérieur du réseau de support que j'avais à la Nouvelle-Orléans.
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#7558 : Re: A chance to start again
Sam 22 Aoû - 1:07
A chance to start again
Une main sur le cœur et je pris un air des plus désolé. M’inclinant même devant la jeune femme en retenant un rire franc.

- Milady ! Dis-je de manière chevaleresque. Veuillez excuser mon abominable erreur ! Je me met à votre disposition pour réparer cet affreux malentendu !

Mon sourire fut néanmoins rapidement remplacé par un air plus inquiet tandis-que la jeune femme me prouvait une fois de plus la douleur qu’elle pouvait ressentir à son poignet. La pauvre… Et tout cela par ma faute. La culpabilité me reprenant, je fus pour autant rapidement sortit de mes pensées tandis que la jeune femme reprenait parole non sans que j’ai tenté de dédramatiser la situation. Riant doucement à sa remarque, je secouai la tête.

- Miss. Si je savais qu’une foulure valait amour, je ne me serais jamais excusé ! Répondis-je avec humour. Mais j’espère néanmoins que votre « Tatie » ne m’en voudra pas de vous avoir blessé. Croyez bien que mon Père me tuerait pour ce que je viens de vous faire, jurant tous les Dieux qu’il n’est pas possible qu’il puisse avoir une fils aussi maladroit et idiot pour espérer capter l’attention d’une demoiselle grâce à une blessure !

J’exagérais bien sûr, connaissant mon Père, il serait très certainement surtout aux petits soins de la jeune femme. Et… Je n’étais certainement pas du genre à blesser pour attirer l’attention. Au contraire même. D’autant que je ne l’avais réellement pas remarqué lorsque je lui avais foncé dedans… Ce qui était le comble ! Ou plus rassurant aussi : au moins ne l’avais-je pas fait exprès. Je secouai néanmoins la tête à sa prochaine réflexion. Mon téléphone. Oh ce n’était pas le plus embêtant à mon sens. Une victime collatérale de ma bêtise, oui, mais ce n’était pas grave.

- Rassurez-vous. Un portable se change. J’irais en boutique demain soir. Et j’en achèterais un nouveau. J’ai seulement été surpris de l’impact et mon idiot de cerveau à réagit sur ce qu’il tenait en main : mon portable. Je m’excuse, d’ailleurs, de ne pas avoir réagit à votre présence plus tôt. Dis-je plus sérieusement.

J’hochai alors la tête, esquissant un sourire chaleureux. La voir au restaurant ? Avec plaisir, et même plus !

- Je vous offrirais le repas, soyez en certaine, Miss. Pour me faire pardonner de tout cela.

Puis vint alors le moment des origines. J’étais fier de chacune de mes origines, et cela malgré ma nationalité aujourd’hui américaine, et je le faisais ressentir à chaque mot. L’Angleterre était et resterait ma patrie, et jamais je ne pourrais la renier, pour sûr. Je fronçai très légèrement, néanmoins, les sourcils à sa réponse. Son cœur. Pourquoi battait-il plus rapidement à ses mots ? Cachait-elle une chose ? Était-elle soudainement stressée par quelque chose d’extérieur ? Rapidement, mon regard fit le tour de la pièce. Rien n’avait bougé. Aucune raison, donc, pour qu’elle fût effrayée par une chose… Alors… J’allais répondre m’enquérir de cela lorsque la femme arriva. A défaut d’être douce et agréable, au moins avait-elle fait du « bon » travail, quoique cela n’était rien. Je retins néanmoins un soupir prononcé lorsque la jeune femme et moi-même fûmes mis à la porte de ce qui devait, normalement, être un lieu de repos.

- Hé bien, commentais-je en souriant tandis que Diana tirait la langue. L’on peut dire qu’elle n’a pas mangé assez de carotte dans son enfance au vu de son amabilité !

Me mettant à rire, je ne pus m’empêcher de continuer aux mots de la blonde. Au moins ne manquait-elle ni d’humour ni de jeu d’actrice !

- Sûrement nous croiserons nous dans le campus, Miss. Repris-je en souriant. Et je ferais, de plus, un bien piètre infirmier. Vous travaillez beaucoup trop… Je préfère me reposer sur vous et, comme tout bon médecin, en faire le moins possible. Un nouveau rire et je secouai alors la tête pour répondre à sa question. Non, mon père est médecin à l’hôpital. A moins que ce dernier m’ait caché sa vocation d’enseignement. Je ne le connais plus vraiment, avouai-je, cela ne m’étonnerait donc pas réellement.

Esquissant un sourire, je levai la main devant moi pour l’inviter à marcher à mes côtés, sans, toujours, la toucher ne serait-ce que d’un petit iota.

- Peut-être devrions-nous nous rendre jusqu’au secrétariat pour votre inscription, Miss Frost. Continuai-je. Et je vous promets de vous protéger contre les rustres qui peuplent ces rues !

Une allusion directe à ses propres mots quelques instants auparavant.

- J’espère que je ne vous ai pas fait vous blesser à votre main directrice, dis-je alors que je prenais la direction indiquée par mon portable. Je sais que signer de sa main secondaire peut être particulièrement compliquée.

Comment le savais-je ? Oh. Vieille anecdote de mon temps à l’armée, lorsque je m’étais malencontreusement fracturé le poignet avant de partir en permission pour me marier… La signature des actes de mariage avait été légèrement… Compliqué, dirons-nous.

- Peut-être… J’hésitai soudain tandis que je lui ouvrais la porte du secrétariat. Peut-être accepteriez-vous de boire un verre après toute cette mésaventure et avant que je vous raccompagne ? J’aimerais réellement me faire pardonner de tout cela. Dis-je alors, bien peu sûr de moi.

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#7614 : Re: A chance to start again
Mer 26 Aoû - 14:07

A chance to start again
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« I keep on falling... »
Le moins que l'on puisse dire est qu'au moins, à défaut d'être attentif à ce qui se passe autour de lui, l'homme présente une capacité de rire et de ne pas trop se prendre au sérieux qui me plait énormément. Un homme charmant à l'humour prononcée et qui ne semble pas être trop coincé, une denrée rare et peu contemporaine, tristement. Je le regarde faire le pitre pour moi avec une pointe de plaisir, bien que je remarque qu'il note lorsque mon poignet me torture soudain d'avoir été mobilisé. Je déteste ma propre faiblesse mais je note aussi que pour quelqu'un qui n'est pas doué en médecine, il semble être très conscient de mon corps et de ce que je ressens.

La mention de tatie semble le faire se moquer mais je ne peux réprimer moi-même un petit gloussement de ce qui attendrait le malheureux qui me blesse volontairement. Je secoue la tête doucement de cette demande de l'homme et le regarde, les yeux rieurs.

[color=#cc33cc]"Tatie n'est guère douce et une personne à ne pas mettre de mauvaise humeur. Mais bon, c'est un truc qui est difficile à vivre d'avoir une fille comme moi dans sa vie, elle va sans doutes éventuellement investir dans un fusil pour chasser les hommes aux valeurs morales incertaines."

Je ne peux retenir un petit sourire de l'image de la vampire ancienne qui se met à chasser les hommes alors que je n'ai le choix de coucher... Ce qui, mine de rien, m'attriste. j'aurais bien aimée voir la scène mais je refuse de me laisser abattre et sourit à l'homme.

"Elle est protectrice et c'est ma tatie, la seule famille qu'il me reste, mine de rien." Je préfère cependant ne pas trop m'attarder sur la vampire et rebondit plutôt sur le fait du père de l'homme qui me fait face, tentant de masquer la douleur de ce que je venais de dire.

"Votre père semble être d'une autre époque! Mais c'était un accident, guère plus et je suis aussi fautive, mine de rien. Le moindre que je puisse faire est payer la moitié de l'appareil." Je tente de paraître catégorique mais force est d'admettre que mes propres moyens sont des plus limités sur quoi que ce soit et un tel appareil était une frivolité que je n'avais pas songée me permettre. Peut-être tatie serait-elle capable de me donner un peu de travail, qui sait. L'homme par contre semble ravi de l'idée de me voir et c'est là un velours quant ne pas paraître comme une détraquée ou que sais-je. Mais avant que je puisse véritablement reprendre, l'infirmière vient... et va. Proprement congédiée, je glousse de l'analyse de Louis quant à son manque de dieu seul sait quoi mais je secoue doucement la tête.

"Il faut comprendre que le domaine des soins laisse souvent les gens désillusionnés, épuisés et bien davantage encore. Le métier au plus haut taux de suicide dans les Amériques que celui-ci. Je n'excuse pas qu'elle ait été vive mais elle a sans doutes quelque chose qui l'a rongée et rendue si amère. Le manque de sommeil, un ami blessé, trop d'étudiants venant pour tenter d'avoir une dose de médicaments opiacés, que sais-je..." Oui, je défends la femme et c'est peut-être idiot. Peut-être est-elle simplement mal baisée et qu'elle ne sait se détendre mais je préfère penser que c'est une mauvaise journée. De nouveau cependant, ma réplique semble l'avoir amusé et je souris de ce son, le rire de l'homme est plaisant...

Le père de Louis était donc un médecin, un de ces hommes si puissants sur leurs chevaux alors que le travail de l'infirmière est de tout faire pour eux. Je me mords la lèvre pour ne rien dire cependant car il y a des bons médecins comme de piètres infimiers. J'hoche la tête de l'analyse de l'homme de nous revoir est plutôt bonne et je vais le suivre volontiers bien que je tique sur quelque chose dans ce que dit l'homme.

"S'il vous plait, Diana suffira, monsieur Rosenbach. Et non, ma main n'est pas directrice aussi je sais écrire et, mine de rien, dans l'ère informatique, l'intention de la signature est plus souvent précieuse que la signature même. Un truc illisible... C'est là bien quelque chose d'un médecin."

Je souris alors que j'entre mais m'arrête pour faire face à l'homme alors qu'il me propose d'aller prendre un verre. Je le regarde, un peu surprise et bouche-bée avant de glousser doucement. "Je pensais que ce n'était un complot pour me rencontrer mais il semble que ce soit véritablement votre intention première, n'est-ce pas?" Je tente de faire de cela une accusation sérieuse avant de pouffer de rire et aller vers la secrétaire qui semble amère. Travailler de nuit ne lui sied sans doutes pas et je demande les formulaires à remplir pour mon inscription, donnant mon nom et laissant celle-ci chercher dans ses dossiers alors que je regarde Louis par-dessus mon épaule. Un bel homme qui s'est laissé envouter sans le charme succube... Je souris.

"Ce serait volontiers accepté. Je n'avais rien de prévue pour le reste de la soirée et de la nuit. Elle est encore jeune, mine de rien."

La secrétaire revient et je passe mes papiers... Les notes sont très semblables à mes réels résultats de mon ancienne école et je vais donc signer le tout avant de revenir vers l'homme et lui offre un sourire puis mon bras valide comme une dame offrant son bras à un preux cavalier.
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#7627 : Re: A chance to start again
Jeu 27 Aoû - 14:25
A chance to start again
Je levai les mains comme un signe d’apaisement en riant.

- Alors je n’ai rien à craindre, sans vouloir me jeter la moindre fleur, je doute avoir quelconque valeur immorale. Du moins je l’espère, je fais attention au fait d’être un citoyen et un homme exemplaire sur tout rapport.

A l’exclusion de quelques dérapages, bien sûr, et du fait que je n’appréciais pas que l’on me marche sur les pieds… Mais cela était après tout normal et inhérent à toute personne normalement constituée, n’est-ce pas ?

- Elle semble protectrice. Dis-je alors en souriant plus doucement. C’est un bien, profitez-en. J’ai mis de très longues années à retrouver ma famille, je ne sais trop ce que cela fait de se retrouver seul.

Un aveu qui, aujourd’hui, n’était plus vraiment difficile à faire tant le bonheur d’avoir retrouvé les miens m’étreignait.

- Quant à mon père… Je me mis de nouveau à rire. C’est le moins que l’on puisse dire. Il ne s’adapte toujours pas aux mœurs actuelles. Le pauvre homme. Mais je vous interdis de m’offrir le moindre sou pour mon téléphone. Cet accident est uniquement de mon fait. J’étais perdu dans mes pensées et je vous ai bousculé. Vous n’y êtes absolument pour rien.

Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire attendrit tandis qu’elle défendait la femme, aussi infecte eut-elle été. Une jeune femme des plus agréables et surtout des plus douces avec les gens qui l’entouraient, quel qu’ils fussent. C’en était bien rare, aujourd’hui, là où l’individualité avait pris le pas sur l’esprit d’entreprise. Là où les gens ne cherchaient plus aucune excuse à leur prochain, ne se concentrant que sur leur défaut. Oh, bien sûr, je ne disais pas que je faisais exception, pour preuve, je n’avais même pas cherché à tenter d’excuser le comportement de l’infirmière.

- Bien, Diana. Dis-je, mais à la condition que vous me tutoyiez. Je sais que je suis sûrement bien plus âgé mais… J’ai réellement l’impression d’être un grand père lorsqu’une jeune fille me vouvoie.

Je devais avouer qu’à cet instant, l’hôpital se moquait largement de la charité car j’étais bien incapable ou avec grande difficulté, de tutoyer les autres. Faute à mon éducation assez sévère de ce côté-ci, très certainement. Une éducation dont je n’avais pas su m’affranchir malgré les années passant.
Hochant la tête, j’acquiesçai à ses dires.

- Il est vrai que nous signons de moins en moins. Une perte, si vous voulez mon avis. J’appréciais le temps où nous pouvions écrire librement sans passer par des machines particulièrement impersonnelle.

La porte poussée, je toussotai, me grattant la nuque l’air gêné. Même si elle ne semble pas sérieuse, il est vrai que cette demande peut parfaitement être vue de la sorte même si ce n’était pas l’intention première… Et puis… Quel homme blesserait une femme pour attirer son attention ? C’était une chose totalement contreproductive !
J’esquissai néanmoins un sourire ravi tandis que la jeune femme acceptait mon invitation.

- Bien jeune, effectivement et heureusement. Dis-je pour toute réponse tandis que la secrétaire revenait.

En profitant pour lui poser toutes les questions que j’avais sur les cours, les modalités d’entrées, les horaires et jusqu’aux examens, prenant soigneusement note de toutes les réponses, alors que la jeune fille signait les papiers j’esquissai un nouveau sourire vers cette dernière, saluant la secrétaire et la remerciant pour son temps avant poser la main valide de la jeune femme sur mon bras.

- Que diriez-vous d’un café jazz ? Demandai-je en me dirigeant vers ma voiture.  Nous pourrions discuter sans trop de musique et… Ils ont des pailles pour les cocktails, cela vous servira je pense. Je peux, sinon, vous proposer…

Je secouai la tête. Evitons le restaurant. Trop sérieux, ce n’était pas là un rendez-vous galant, seulement un verre pour continuer une discussion agréable d’autant que… Je ne pouvais pas manger la nourriture humaine. Exit, donc, les invitations habituelles. Lui ouvrant la porte de la voiture, donnant sur un intérieur des plus épurés, je montai alors côté conducteur.

- Donnez moi votre choix ou même une adresse, et je vous y conduirais sans hésiter, Diana. Dis-je en souriant.

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#7639 : Re: A chance to start again
Ven 28 Aoû - 13:45

A chance to start again
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Pouvoir plaisanter, jouer d'un flirt léger, savourer la conversation et la bonne compagnie alors que je contemple l'homme qui semble déterminé, pour le moment, d'être un chevalier servant et ce sans que je déploie le charme de ma nature, c'était un atout que je ne peux pas nier. Parlant de nier et niaise, je sais que je suis sotte d'avoir ces idées d'un homme romantique jouant le prince charmant qui vient me sauver de dieu seul sait ce qui kidnappe des succubes, cette idée d'un homme qui me courtise non pas dans l'espoir de voir la couleur de mes sous-vêtements ni de la peau dessous mais bien parce qu'il m'apprécie est un brin de mon rêve que j'aimerais avoir vue accomplie avant la fin de ma vie... Qui est en fait maintenant d'une durée indéterminée dans le temps. Louis se met à vanter ses mérites et le fait de ne point être un être dénudé de scrupules, un fait qui est observable depuis le début de notre interraction mais qui lui vaudra de ma part un sourire rayonnant. Ah, les hommes... Je ne peux plus vivre sans eux. Au sens primaire de la chose, maintenant. Miséricorde...

Je souris alors qu'il se met à l'analyse de Tatie Katyusha (Elle commence à se faire à ce surnom) et tente de ne pas laisser le nuage revenir alors qu'il me parle de sa famille. D'une main douce, je viens prendre la sienne dans un effort de le réconforter... Et suis stupéfaite de la fraicheur de ses doigts une nouvelle fois. Il ne faisait en rien froid pourtant alors... Soit l'homme avait une piètre circulation sanguine et était sur le point de devoir faire amputer ses doigts ou... La pensée me frappe et la raison de la présence nocturne de l'homme prend tout son sens. *T'as du bol, tu sors enfin et tombes sur un vampire... Au moins il ne semble pas un mauvais bougre et ça explique pourquoi il est si gallant... Il doit être vieux.* Et tout vampire ne veut pas forcément plonger en moi une quelconque part de leur anatomie mais cela.. Je ne laisse pas cela dérailler ce que je voulais dire alors que mon coeur se met à battre plus rapidement. Un réflexe de proie que je ne suis consciente d'avoir.

"Une famille est précieuse, oui, mais les liens que nous faisons font que nous en avons plus d'une à la fin."

Un peu de romantisme contre le cynisme du monde entier, le fait est que les gens peuvent être d'une famille par le courant d'être, de pensées. Je relache avec douceur les doigts mais mon sens ne semble pas indiquer un danger plus grand pour moi, l'estomac me restant bien en place alors que je lui souris. Un père... Je crois que j'en avais un mais il ne l'était pas réellement alors je ne relève pas les blagues que je pourrais faire sur un homme père d'un vampire... Mais ce soulevait aussi la question et je regarde, songeuse, Louis sans poser de questions bien que mon intérêt est théorique... Cependant, je me renfrogne un peu de son refus de me laisser l'aider à payer pour ma bourde de ne pas l'avoir vu ni même avoir senti le danger. Trop de concentration de ne pas me laisser submerger par les choses qui m'entourent.

Le vampire, car je suis presque certaine qu'il en est un (calme-toi, coeur) m'appelle par mon prénom et je me sens me détendre un brin de ceci alors qu'il me donne la permission de tutoyer, un droit que je vois comme une victoire contre la volonté du vampire. Le sourire me revient alors que je suis tentée de le toucher, de trouver son pouls, de faire des tests. Je n'ai jamais... Enfin, il est dit que les vampires ne peuvent nourrir un succube mais ce ne retire pas la curiosité professionnelle que j'ai et donc...

"Si c'est ce qu'il te faut pour te faire plaisir."

Difficile de continuer sur la lancée de la signature, dieu sait quel âge avait réellement Louis Rosenbach.. Une recherche sera sans doutes à faire alors que je me dirige pour poser les mille et une questions à la pauvre travaillante du secrétariat avant de signer, faire faire une copie que je prends dans une enveloppe. J'ai entendu mon cavalier dire quelque chose mais je n'écoutais pas réellement, consciente du regard qu'il garde sur moi... Je me sens même en rougir alors que je reviens vers lui et sourit. L'offre de sortie est un plaisir et je m'avance donc vers lui, inclinant la tête de sa question avant de hocher doucement la tête, consciente que la lumière va jouer de mes boucles et jouant un brin de ce nouveau "muscle" par une petite bouffée succube.

"Ce serait un plaisir. J'adore toute musique, pour dire vrai, mais pouvoir discuter est toujours plus plaisant."

Le vmapire allait proposer autre chose et je ne peux réprimer un petit sourire. "Si c'était d'aller chez toi ou chez moi, il faudra attendre plus tard je crois." Je lui tire la langue et l'escorte jusqu'à une soucoupe volante, ou du moins ce que je trouve y ressembler par la voiture sport dernier cri. Mes yeux s'ouvrent bien en grand de trouver ce truc et ne peux me retenir d'en faire le tour avant de revenir au vampire, lui offrant un sourire. "Tu as bon goût mais ce doit avoir couté bien plus cher que le téléphone..." Je secoue la tête, me sentant un peu idiote mais pas pleinement. J'avais notée mentalement le numéro de la plaque de la voiture s'il advenait que les choses devaient mal tourner et je monte dans la voiture, au mépris des leçons que mes parents m'ont donné jadis, avec un homme inconnu. Je teste alors qu'il est en train de contourner que la porte peut s'ouvrir, que ce ne soit une prison et hoche la tête, refermant de mon mieux avant de faire face à Louis qui s'installe coté pilote.

La proposition de me conduire où je veux me fait rougir un peu de la pensée première qui me traverse, foutues hormones et foutue succube en moi alors que je glousse doucement. Mon chevalier sur un acier destrier, au final.

"Tu parlais d'un café jazz, ce serait un bon point de départ." Une formule assez choisie alors que je m'attache et m'installe confortablement, laissant entrevoir à l'homme la possibilité de davantage ce soir... Un jeu que je vais devoir maîtriser avec le temps mais une pensée qui me fait sourire aussi, rêveuse. L'éternité...
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#7833 : Re: A chance to start again
Mar 8 Sep - 0:16
A chance to start again
Son contact me surpris alors. Arquant un sourcil, je baissai les yeux vers la main posée sur la mienne. Esquissant un sourire quelque peu gêné, je ne la repris néanmoins pas, de peur de la vexer, ce qui était bien la dernière chose que je souhaitais, il allait sans dire. Sans un mot, j’acquiesçai à ses paroles. Diana avait tout à fait raison quant à cela. Nous créions notre propre famille, nos familles, même, devrais-je dire en plagiant ses paroles. Le fait est que je n’avais jamais su construire d’autres familles que celle qui m’avait été donnée par le Seigneur dès ma naissance. Trop accès à les retrouver, à comprendre le pourquoi du comment sur ce qui avait pu nous arriver, je ne m’étais jamais réellement reconstruit dans ma vie, mais peut-être, et à juste titre, était-ce le moment de cela, après tout. Je les avais retrouvés, du moins avais-je trouvé un père ainsi qu’une nouvelle sœur, ne remplaçant, certes, pas la première, mais me permettant d’avoir une vraie famille. Alors… Oui. Peut-être était-ce le moment de me concentrer sur moi et moi seul.

- Cela me fait plaisir, Répondis-je alors quant au tutoiement demandé et même si cela allait certainement m’obliger à bien des reprises.

Les papiers enfin signés et les informations données, je l’invitai alors, contre toute attente, à poursuivre la soirée ailleurs. Un sourire. Elle acceptait. Parfait, voilà que la discussion allait pouvoir perdurer dans le temps, car de la discussion cette jeune fille semblait en avoir et c’était là bien un chose agréable. Je m’étouffai néanmoins lorsqu’elle plaisanta sur le fait de l’inviter dans l’un ou l’autre de nos domiciles. Secouant la tête, je levai les mains.

- Non… Non… Je n’oserais jamais une telle demande ! Enfin. Nous ne nous connaissons pas. Ce serait réellement indécent et…

Et je m’enfonçais. Elle plaisantait. Et je m’enfonçais de nouveau dans les méandres des explications vaseuses et idiotes. Cette fois, nul doute, elle allait bien rapidement remarquer que je n’étais pas homme adepte de la drague ou même… Un homme moderne. Oh je faisais bien des efforts pour tenter de rectifier cela ! J’essayais, chaque jour, de me pousser à discuter avec une femme. Même cette invitation me coûtait, en réalité, beaucoup d’énergie. Je n’en avais pas l’habitude, enfin… Je n’en avais plus l’habitude. Alors imaginer aller chez une femme même ou l’inviter chez moi… Non. Non c’était tout bonnement impossible. J’avais bien trop de respect pour cela.

Voiture ouverte, je l’invitai à prendre place dedans avant de contourner le véhicule et prendre place derrière le volant. Doucement, je me mis à rire.

- A vrai dire, c’est la seule chose réellement de valeur que j’ai. Un cadeau de moi à moi-même lorsque j’ai emménagé à la Nouvelle-Orléans. Une grande partie de mes économie y est passée, il faut bien que je l’avoue. Mais cela me fait plaisir.

Le café jazz fut alors choisi et j’hochai la tête en guise d’acceptation. Une chance, le café n’était pas des plus loin, le trajet ne dura donc pas longtemps et, concentré sur la route, je ne parlais que trop peu. Enfin, me stationnant, je soupirai.

- Excuse-moi, je peux paraître bien loin d’être bavard. M’amusai-je en sortant pour venir lui ouvrir la portière. Tu peux laisser tes documents ici, je te ramènerais directement chez toi si tu en as envie. Cela t’évitera, comme je le disais, le bus. Enfin… Je secouai la tête. Je ne dis pas ça pour m’inviter chez toi, que cela soit clair.

Poussant la porte du café, je la fis passer devant moi en direction d’une table dans un coin un peu plus tranquille du café. C’était, à vrai dire, la table la plus éloignée des autres, un petit coin tranquille dans une ville mouvante à souhait, cachée entre deux palmiers typiques de Louisiane et un demi mur.

- Que veux-tu donc boire ? M’enquis-je. Commande ce que tu veux. Je te l’offre, pour m’excuser de cet accident, bien sûr.

Commandes passées, j’esquissai alors un sourire en l’observant. Une chose était certaine. Diana était une très belle femme. Je ne pouvais le nier, et je devais avouer que cela me paraissait quelque peu étrange de me retrouver là, avec elle. Enfin avec une femme, somme toute… Etrange mais bien loin d’être désagréable.

- Donc… Commençai-je sans savoir vraiment pas quoi commencer. Tu… Tu as un petit ami ? Que je sache si un homme risque de vouloir me tuer pour avoir invité sa compagne à boire un verre, tentai-je de m’amuser. Fronçant les sourcils, je secouai néanmoins la tête. Enfin ce n’est pas une question pour te draguer attention…

Oui. C’était là bien une chose que je craignais : que l’on me prenne pour plus « pervers » que je ne l’étais, comme un dragueur invétéré…

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#7950 : Re: A chance to start again
Lun 14 Sep - 14:23

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« It started out with a kiss, how did it end up like this? »
Je peux facilement remarquer que l'homme, dont je commence à douter de la véritable nature, ne semble pas être récalcitant aux contacts, aux propos que je tiens et ce me fait sourire d'autant plus alors que je lui fais de jolis yeux de biche. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que peu importe ce que je ferai, je n'aurai pas la moindre parcelle de nourriture de lui, comme si mon succube refusait de croquer dans ce qui en est. Les recherches que j'avais lue ont mentionnées deux cas qu'un succube ne peut se gaver et le fait de trouver l'homme ici, le soir et sa peau fraiche est un bon indicateur de ce qui en est. Pourtant je ne vois pas le mal d'un flirt innocent, non? Et puis, c'est avec sa permission que je peux cesser d'être aussi formelle avec lui, ce qui visiblement lui fait plaisir et à moi aussi, mine de rien. Je sortais rarement et toute rencontre qui ne me laissait pas avec le sentiment d'une chute du 20e étage dans l'estomac était la bienvenue. Oh, je ne dis pas que l'homme qui me fait face, le vampire qui me fait face ne peut être dangereux mais il est clair que je ne suis pas en danger immédiat.

De nouveau, le pauvre tombe dans le piège facile de l'humour que je lui présente, je vois bien qu'il est troublé par la possibilité de passer du temps avec moi derrière huis clos. Ce qui me laisse la possiblité bien claire de rajouter un clou alors qu'il réalise qu'il se creuse son propre trou. "Et quoi donc, Louis? Je ne suis donc pas assez belle? Trop jeune? Ou peut-être est-ce quelque chose contre les blondes?" Va-t-il vraiment tomber de nouveau dans un piège? Je continue de lui faire les yeux tristes de biche en prime, rajoutant au pauvre avec un petit effort de relâcher un peu de ces phéromones... Un exercice délicat, mine de rien, qui a tendance de m'attirer des ennuis mais je doute que le charmant vampire qui me fait face décide de sauter sur moi pour me ravager ici devant témoins, n'est-ce pas? Le voyage se fait donc dans la bonne humeur et je caresse avec le bout des doigts le panneau de bord du coté passager, inclinant na tête avec un sourire pour le pauvre.

"Tu sais ce qu'ils disent à propos des hommes qui ont de belles voitures hors de prix, n'est-ce pas? Est-ce que le propriétaire d'un restaurant tente de compenser pour quelque chose?" Il est si plaisant de l'embêter que je ne peux m'en empêcher, le vampire si prompt à tomber dans le panneau que je tends alors que nous allons vers le café. Je suis sincèrement ravie de la tournure des événements, regardant la ville défiler par la fenêtre, rêveuse... Je suis ravie, pour dire vrai, le silence ne me trouble pas tant que je ne sens qu'il est inconfortable et... Je me sentais à l'aise avec lui. Lorsque nous nous stationnons, je détache ma ceinture avant qu'il ne reprenne la parole, des propos qui peuvent paraître sensés mais qui ne sont que des excuses. Je pourrais l'embêter encore mais je sens que, cette fois, ce serait bien cruel.

"Tu n'as rien fait de mal, Louis. Tu es concentré sur la route et sans doutes as-tu tes propres soucis, tes propres choses que tu ne peux ou veux parler et je vais respecter cela. C'est la moindre des choses, on ne se connaît que peu." Ses propos de me ramener à la maison me fait sourire, mais il tend en prime la perche, comment ne pas le battre! "J'ose bien espérer que tu ne t'inviteras chez-moi, c'est mon privilège de te faire monter avec moi si nous le voulons tout deux." Du moins, c'était une blague mais... Étrangement? Je ne serais pas opposée à l'idée. La notion d'être avec un vampire est légèrement... Grisante, mine de rien. Je lui souris et repousse mes cheveux. "Nous verrons en temps et lieu."

Je descend de la voiture sans demander mon reste, regrettant presque de ne pas avoir mis une jupe aujourd'hui pour l'effet que ce ferait de descendre en laissant voir mes jambes, ne donnant le loisir au chevalier Louis de venir faire le galant... Prouvant que je suis malgré tout une femme moderne malgré l'inconfort de sortir en trouvant appui brièvement sur mon poignet. Au moins je ne suis pas assez idiote pour y mettre le plein poids mais le vampire me bat à la porte et je ne peux que rire en entrant, laissant un brin de "parfum" derrière moi... Je suis curieuse, ce n'est pas un effort de tenter de le faire outrepasser la courtoisie mais bien de savoir comment un vampire aussi bien posé réagirait. Je m'installe à la table et il me prend de court avec sa question et je cligne les yeux... "Je prendrais un sex on the beach. Mais tu n'as pas à payer pour moi, cette discussion n'est pas encore finie..." Je lui souris, laissant comprendre que je me plie de bonne grâce.. mais que ce n'est que partie remise.

Vient le moment critique de rencontrer un homme... L'instant que je dois tenter de vendre du rêve, attirer l'hameçon pour l'amener où je veux... Mais je le regarde et éclate de rire de la notion d'un petit copain. L'idée... Je peine un peu à m'y faire et mon rire n'est pas aussi sincère que je voudrais avant que je ne secoue la tête doucement, prenant appui sur mon poignet, coude sur la table et regardant un peu la salle pour me reprendre et ne pas pleurer. "Non, je ne suis l'heureuse élue de personne. Je ne suis pas le genre de fille qui est bonne à marier ni qui sera un jour avec la maison aux piquets blancs." Entendra-t-il la rancoeur, l'écoeurement que ces mots me font? Je pense à combien ma vie est changée et refuse de laisser les larmes monter bien que mes yeux sont sans doutes davantage brillants. Yeux qui se reposent alors sur Louis avec un sourire que j'espère naturel. "Et toi... Laisse-moi deviner. Pas marié, sage et tout gentil, tu fais ta vie paisiblement en vivant et laissant vivre? Car je ne te vois vraiment pas tenter de souvent aborder des femmes dans la rue... Ou les universités." Je lui tire la langue, taquine, tentant de diverger le sujet.

"Ne le prend pas mal, cela dit... Tu pourrais sans doutes avoir des lots de jeunes femmes salivant à tes pieds si tu avais un peu de technique de drague mais, personnellement, je te trouve plus séduisant parce que tu es naturel... Pas de frime, simplement toi."

Je souris alors que le serveur vient poser mon verre devant moi, je prend la paille et prend une gorgée, observant l'homme... qui n'a rien prit. Je déglutis doucement le cocktail avant de lui sourire.

"Excellent... Mais tu ne bois rien? Ou tu attends plus tard, quand je te demande immanquablement de monter pour un café alors que je n'en ai pas dans mon logement?"
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Louis Rosenbach
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#8062 : Re: A chance to start again
Sam 19 Sep - 19:54
A chance to start again
Incrédule, je l’observai alors. Pas assez belle ? Bien sûr que non. Il faudrait être fou pour dire le contraire concernant cette jeune fille des plus jolies, bien sûr. Trop jeune ? L’âge n’avait plus réellement d’intérêt pour un homme qui ne se voyait plus vieillir depuis plus d’un siècle. Quant à la blondeur, je devais avouer ne même pas savoir ce que cela venait faire là. D’autant que… Fixé sur elle, il me semblait ressentir bien des choses en trop peu de temps pour que cela soit réel. Une envie. Légère, peu accentuée, mais présente, alors que ma main se dirige sans même que j’y fasse attention vers la joue de la jeune fille. De doigts, mes yeux plongés dans les siens, je vins caresser son visage. Un contact qui me sortit de mes pensées alors que je m’installais plus confortablement derrière le volant, toussant tant de gêne que du fait que tout cela venait de me perturber quelque peu.

- Pardon. Dis-je simplement avant de démarrer.

Au moins eut elle le bon esprit de faire un peu d’humour, m’arrachant un sourire sans même répondre à sa question, trop concentré sur la route… Et cette trop légère envie pour être notée mais que je n’avais pas ressenti depuis bien longtemps. Secouant la tête lorsque nous nous arrêtâmes enfin, et sortant pour lui ouvrir la portière, je m’excusai de nouveau.

- Oh je ne suis pas un homme à problème, dis-je avec une décontraction feinte. Quant à ce que tu me disais tout à l’heure… J’esquissai malgré moi un sourire mutin. Je n’ai rien à compenser. J’aime seulement la vitesse et la technologie.

Et malgré cet effort de plaisanterie, je me mis alors de nouveau à tousser. Nous verrons en temps et en lieu ? C’est bien là ce qu’elle venait de dire ? Concernant le fait que nous pouvions vouloir aller chez elle. Je… Il serait faux de dire que j’avais l’habitude d’aller chez les femmes, ou chez n’importe quelle personne, d’ailleurs. Alors les sous-entendus pouvant se faire entendre lors de cette phrase… Je secouai doucement la tête de droite à gauche avant de lui ouvrir la porte du café.
Cette odeur, ce sentiment revint alors tandis que la jeune femme passait devant moi. M’éclaircissant la gorge, je vins alors m’installer face à elle, esquissant un sourire entre charmé et gêné, ne sachant plus réellement où me positionner.

- Ce n’est pas le paiement d’une boisson qui nous fera arrêter notre discussion, bien loin de là. M’amusai-je.

Un instant, j’hésitai alors à prendre un cocktail, me ravisant alors bien rapidement. Il fallait plus d’alcool à un vampire pour en sentir les effets, bien sûr, mais j’étais déjà bien assez sur le fil avec cette jeune personne pour ne pas me laisser tenter par cela. Mieux valait garder les idées entièrement claires. Ainsi vins-je poser une question toute réfléchies sur les risques que je venais de prendre en l’invitant à boire quelque chose en ma compagnie. La réponse me fait quelque peu plisser les yeux. Elle rit ? Voilà bien une chose que je n’avais pas prévu. Enfin. Hochant la tête je soupire quelque peu néanmoins. Quelque chose n’allait pas, et il ne fallait pas réellement être devin pour le comprendre, mais je ne pouvais insister. Si elle voulait en parler, elle le pourrait, bien sûr, mais nous ne nous connaissions que trop peu, voire pas du tout, pour que j’ose insister sur un sujet aussi sensible, ainsi me contentais-je de lui sourire, de la manière la plus rassurante qu’il m’était possible d’avoir. Un sourire qui bientôt se transforma en rire franc.

- Hé bien. Dis-je alors. Je vois que tu as vu juste. Du moins… J’ai été marié. Il y a longtemps je dois l’accorder. Mais je ne le suis effectivement plus. Sage et gentil… Je ne sais pas si l’on peut appeler un homme qui a autant bougé que moi comme « sage », mais soit. Et effectivement, j’aborde très rarement les femmes. Ce n’est disons pas là ma spécialité.

Ne pas le prendre mal… Pour tout avouer, j’avais même bien du mal à comprendre comment j’aurais pu le prendre autrement. Je n’étais, certes, pas le premier à me vexer facilement, mais tout de même, cela aurait été bien plus que de la susceptibilité de ne pas voir la vérité en face. Du moins pour le naturel, car je n’étais pas franchement convaincu des lots de jeunes femmes salivant à mes pieds.

- Je ne dirais pas des lots, une ou deux seraient déjà agréables… Une seule suffirait même, m’amusai-je. Mais je pars d’un principe très simple : il ne sert à rien de chercher par monts et par vaux, si cela doit arriver, cela arrivera. Je suis partisan du destin. Je ne dis bien sûr pas qu’il faille rester les bras croisés mais je n’ai jamais été intéressé par la gloire ou la popularité. D’autant que je n’ai pas assez de choses à apporter pour que mon cas vaille le coup pour les femmes, malheureusement !

Oh ce n’était pas là une plainte, seulement une description de la vérité, de ma vérité tout du moins. Et cela m’allait parfaitement. Bien sûr le contact humain pouvait-il me manquer, de temps à autres, mais je ne m’en étais jamais réellement formalisé. Bien au contraire. Je faisais avec et cela m’allait.
A sa question, je me mis à rire, secouant la tête.

- M’inviter pour un café sans en avoir, cela serait paradoxal.

A vrai dire, l’allusion, ou tout du moins le sous-entendu ne m’avait pas échappé, mais je tentais de l’ignorer, comme je tentais d’ignorer la légère envie qui ne s’était toujours pas éteinte en moi.

- Mais je préfère garder les idées claires, au cas où je déciderais, moi, de t’inviter chez moi. Dis-je, tout sourire. Et je fais un très bon café, pour information.

Sous-entendu ou pas de sous-entendu… Moi-même je peinais à le savoir alors que cela n’était certainement pas mon habitude…

- Dans tous les cas, surtout, ne t’inquiète pas. Je boirais assez chez moi et ils n’ont pas vraiment ce dont j’ai « besoin » ici. Hochant la tête je soupirai. Je ne voulais pas te le cacher mais avant que la discussion ne continue, je voudrais que les choses soient claires : je ne suis pas humain. Enfin si. Je suis un être humain. Vampirisé.

Cela sortait un peu de nulle part, je devais l’accorder, mais… Il me semblait soudain important de le lui dire. Pourquoi ? Parce que je savais que bien des personnes étaient contre les créatures surnaturelles, et je ne voulais pas lui faire la surprise de ma race si nous venions à vraiment bien nous entendre. Alors… Au moins cela était désormais chose faites.

- Et n’hésite pas à commander une autre boisson si tu en as envie, après celle-ci bien sûr.

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#8176 : Re: A chance to start again
Dim 27 Sep - 13:50

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« Bloody succubus »
Les gens ont tendance à sous-estimer beaucoup de choses dans la vie et, depuis le jour funeste de mon dix-huitième anniversaire, la valeur d'un contact humain est quelque chose que je sais de plus en plus précieuse, le simple fait d'être touché et toucher m'a toujours été plaisant et, maintenant, était au sens premier de la chose nécessaire pour ma survie sous peine de connaître une fin de vie très rapide... Ce qui de nouveau soulève le point de questionner si un incube ou une succube n'est pas physiquement attirant, les chances sont donc contre cette personne de survivre car les gens ne sont pas intimes aussi facilement avec eux qu'avec une femme qui est, objectivement, mignonne. Enfin, tout cela pour dire que je sens les doigts de Louis venir caresser ma joue et glisser, sa peau fraiche alors que la mienne s'embrase un brin de la soudaine avancée des choses mais si mes joues rougissent, je ne vais pas non plus le rebuter d'avoir eu ce geste qui était, dans un sens, solicité. Oui, j'aime me faire toucher, caresser... Est-ce mal? Ce n'est pas la nature sexuelle de la chose qui me plait mais l'intimité du geste. Toujours est-il que l'homme s'excuse et ce sera avec de grands yeux que je le regarde et lui offre un sourire qui indique oh combien je suis furieuse de ce contact, de ces avances qui avaient été désirées, mine de rien. L'homme avait été exposé quelques fois à mes parfums délicats et ne s'était pas avéré être un homme brutal qui pense à me faire la peau ou que sais-je.

"Je ne dirai pas que ce n'est rien mais c'est pardonné. Je comprends."

J'allège l'humour avec la pique de la compensation phallique, une théorie qui est très réelle et qui indique que certains hommes, incapable de se trouver une satisfaction, penchent vers ces tendances pour éviter celles qui sont moins, socialement, acceptables. Mais l'homme retire cette hypothèse et je lui offre un sourire, il a comprit cette fois que je plaisantais bien que ce n'était qu'à moitié vrai. Quant à savoir ce que l'homme avait sous le capot et non pas sa voiture qui ne produisait pas le moindre bruit... Peut-être plus tard, si la tendance se maintient. Enfin, le restaurant et l'homme qui tente de tourner à la blague le fait que je refuse qu'il prenne la facture entière, mine de rien, j'étais aussi à blamer et son téléphone avait bien rendu l'âme par ma faute. Mais je pince les lèvres en le regardant et buvant une petite gorgée de mon "prix" de consolation si les choses ne vont pas plus loin alors qu'il répond à mon analyse faite sur le moment et... Je sens un poids tomber dans mon estomac alors que ses propos ne tombent pas dans l'oreille d'une sourde. "était marié" pouvait être une de deux choses et, vu ce que je pensais qu'il était, je peux comprendre que la séparation a sans doutes été des plus finales mais je ne vais pas m'excuser pour autant alors qu'il enchaine avec son manque de talent pour la drague de la gente féminine.

Une nouvelle perle de sagesse de l'homme alors qu'il parle de l'amour qui viendra à qui sait l'attendre mais je ne peux retenir une petite plaisanterie. "Peut-être sont-elles là mais tu ne les vois car tu regardes sur ton téléphone pour ne pas te perdre?" Mais je peux comprendre et apprécier cette mentalité, celle de ne pas chercher et advienne que pourra mais le fait est que je ne peux pas être une femme fidèle ni même être avec un seul homme ou une seule femme sans risquer de faire périr ce potentiel partenaire. Non, l'amour... C'est un brin mort et je secoue doucement la paille dans mon drink.

"Je suis d'accord, chercher est souvent le meilleur moyen de manquer ce qui se trouve sous notre nez. L'Amour avec un grand A n'est pas impossible mais c'est une licorne: Tout le monde dit l'avoir vu mais personne ne peut la montrer du doigt."

Je continue de jouer et au moins le fait rire de mon commentaire sur le café ou la tisane absente de mon domicile... L'homme a un beau rire, plaisant et communicatif mais ses propos cette fois me font figer alors que je le regarde, tentant de savoir s'il venait vraiment de faire une plaisanterie ou s'il considérait véritablement de m'inviter. Lui-même ne semble pas certain aussi je préfère le laisser se sortir de son propre trou et faire ses propres décisions comme un grand garçon. Mine de rien, il est sans doutes mon ainé dans bien des sens. Mais il parle de besoin et j'incline un brin la tête alors qu'il semble se décider de me dire quelque chose et il me déclare son secret des plus sombres, le simple secret duquel il semble presque honteux. Un fin haussement de sourcil sera ma seule réponse pour un instant alors qu'il me dit que je peux continuer de commander mais, visiblement, il attendait un verdict.

Un vampire, donc, était assis face à moi avec des intentions qui n'étaient pas pour me mettre en danger, du moins pas en danger immédiat alors que je prends une gorgée pour humecter ma bouche un brin sèche soudain. Puis je regarde Louis avec calme, un sourire fin aux lèvres.

"Je vais avouer ne jamais avoir prit le café avec un vampire avant, c'est une notion très nouvelle pour moi, je l'avoue. QUant à cette réaction que tu sembles attendre, est-ce que tu pensais que je prendrais les jambes à mon cou pour fuir après avoir vidé ton portefeuille? Je serais plus volontaire de te voler ton précieux carosse que de fuir parce que tu n'es pas humain. Ce n'est pas comme si tu songeais me drainer de mon sang ou tu es dans les pires vampires de ce monde... Ou les meilleurs car c'est peur crédible. Mais je ne pense pas que tu me veuilles du mal, tu culpabilises de m'avoir fait tomber et il serait bien plus facile de trouver une fille que de ruiner son téléphone, la sortir puis lui payer à boire." Je lui assène ces vérités avec le sourire, jouant de nouveau avec ma paille alors que je me fais songeuse."Cela dit, il serait mieux de finir la soirée chez-toi que chez moi si tu aspires à des contacts... Je ne suis pas opposée et je ne crois que tu viendrais me traquer comme dans un mauvais film d'horreur mais mon appartement est très bien illuminé le jour."

J'offre la porte de sortie au vampire aussi, comme lui semble avoir voulu m'offrir la mienne. Mes yeux sont rieurs et je m'amuse un brin...

"Du coup... Quel âge as-tu réellement? J'aurais bien des questions à poser et discuter avec toi serait un bénéfice de pouvoir différencier le mythe de la réalité... Mais mon intérêt ne serait pas entièrement égoiste... J'ai aimée comment tu as été doux et tendre avec moi ce soir."
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#8304 : Re: A chance to start again
Jeu 8 Oct - 11:58
A chance to start again
Je me mis à rire à sa plaisanterie, secouant la tête. Il était vrai qu’avoir le nez autant dans mes affaires que dans mon téléphone portable ne m’aidait certainement pas à voir les « possibilités », quoique je n’apprécie réellement pas imaginer les femmes comme de potentielles possibilités. Non. Ce n’était pas ma façon de faire ni de penser. A sa remarque, j’esquissai un léger sourire.

- Pour avoir vécu un certain nombre d’années, soufflai-je, je pense plutôt que l’amour avec un grand A existe mais qu’il ne faut pas le voir comme unique. L’on peut aimer tout au long de sa vie, de manière différente chaque personne, mais nous n’avons pas forcément une âme sœur. J’appellerais plutôt cela des compagnons de route. Bien sûr, l’on peut n’en avoir qu’un, mais cela n’est pas immuable.

Entre la romance et la rationalité, il y avait un vampire prénommé Louis. Je n’étais ni extrêmement romantique dans ma façon de penser, ou en tout cas bien moins que je ne pouvais l’être dans les gestes, ni trop rationnel à ne pas croire ne l’amour. J’étais seulement… Moi.
Une chose en emmenant une autre, je m’étais décidé à lui faire part de ma race, préférant la voir partir immédiatement pour ne pas lui faire perdre de temps. Bien des humains n’appréciaient pas la compagnie de créatures surnaturelles. Dangereuses, hors normes, je ne pouvais bien sûr pas les blâmer, mais je préférais être honnête avec cette jeune femme. J’esquissai néanmoins un sourire à sa question.

- Je dois dire que si l’idée m’est venue de te voir fuir à toute jambe, je n’avais pas pensé à mon portefeuille auquel je vais désormais faire plus attention, je te remercie, m’amusai-je.

J’hochai néanmoins la tête à la suite de sa remarque. Oh je n’étais certainement pas le pire, c’était un fait. Et bien loin d’être le meilleur, preuve était ma consommation exclusive de sang humain, me refusant encore au végétarisme, ce dernier m’affaiblissant bien trop pour que je puisse l’accepter – sans compter le goût bien trop désagréable que l’on ne pouvait décemment cacher.

- Effectivement, je ne compte pas boire de ton sang, m’amusai-je. J’ai bien assez bu pour cette soirée avant même de m’y rendre. J’ai tendance à prendre toutes les précautions nécessaires avant de sortir.

Je me figeai alors. Qu’avait-elle dit ? Si j’aspirais à des… contacts ? Des contacts de quel genre ? De quoi parlait-elle donc ? Je n’étais malheureusement pas assez naïf pour ne pas le savoir. Et elle n’était pas… Opposée ? Toussant je secouai la tête l’air quelque peu… Perplexe. A moins que cela ne soit un peu effrayé de telle proposition. Mais était-ce une proposition ? Proposition que j’allais décliner, évidemment. Non que je ne puisse le faire mais je ne voulais le faire, trop éloigné de mon éducation, trop éloigné de ma propre façon de penser – peut-être, enfin de compte, étais-je plus romantique que rationnel, à bien y penser.

- Est-ce… hésitai-je. Est-ce une proposition, ou ?...

Autant le savoir dès maintenant afin de réfléchir au meilleur moyen de ne pas la vexer en refusant car je ne pouvais décemment pas monter chez une parfaite inconnue, sans être en couple et seulement pour quelques… Contacts ?
Tentant de reprendre contenance, je toussai alors.

- Je… j’ai… Quel âge avais-je ? Voilà que j’en perdais mes mots. J’ai… Cent soixante-seize ans. Finis-je par dire. Je suis né en 1858. Et… Enfin tu peux me poser toutes les questions que tu désires. Je suis ce que je suis depuis mes trente ans, disons que je suis quelque peu à l’aise sur le sujet depuis le temps.

Enfin, je me mis à rire doucement pour ponctuer ma phrase, un peu plus détendu.

- Doux et tendre… enfin… Je secouai la tête négativement. Pourquoi aurais-je été brusque alors que c’est moi qui suis fautif dans cette histoire ? Je suis un vampire, pas un monstre.

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#8437 : Re: A chance to start again
Ven 30 Oct - 13:19

A chance to start again
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« Wolf in sheep's clothing  »
Oh Dieu tout-puissant, Louis est un romantique, mais sa vue du romantisme au moins n'est pas la pure et blanche neige de l'innocence et je me surprends de me demander combien de femmes a-t-il conquis, que ce soit de son plein gré ou dans son innocence relative de toute chose? L'idée de femmes qui se tombent par-dessus l'autre en regardant l'homme alors qu'il passe, le nez dans un livre me fait glousser et je me garde bien de dire quoi que ce soit sur ce sujet alors que je le laisse m'expliquer son romantisme teinté de réalisme, ce cruel réalisme qui est bien impossible d'éviter, peu importe qui ou ce que nous sommes. C'en est presque mignon tout comme le fait qu'il ne semble pas non plus prendre au sérieux la menace que je pourrais avoir sur son portefeuille. J'ouvre de grands yeux de biche et porte une main presque tremblante à mes lèvres alors que je feins une horreur que je suis loin de ressentir, mes yeux brillant encore de malice.

"Non, un vampire, je dois fuir... Il voudra forcément boire mon sang et me laisser morte ou faire de moi sa Mina!" Je ne peux tenir la charade et rit doucement, au moins il ne prend pas au sérieux que je ne veux que profiter de son argent. Non, simplement... Pouvoir discuter avec lui et ce qui adviendrait s'il devait décider de venir jouer avec moi. Et il revient en ajouter de force qu'il ne boit pas sur un coup de tête ou de crocs, ce qui est bien sans doutes pourquoi je ne sens pas un danger, ce putain de sens qui est comme lorsqu'un gouffre s'ouvre sous mon ventre pour l'aspirer. Une peur pré-emptive, c'est l'expression que je trouvais le mieux pour expliquer ce talent qui n'est point succube mais bien... Dianesque? Toujours est-il que je souris et fais cette proposition, cette petite pique. Il vient d'une autre époque, une époque qui est tristement déjà résolue mais c'est sans doutes pour le mieux, vu ce que les succubes de Jadis devaient avoir connu pour être des "femmes de petite vertue"... Il me faut en trouver une plus vieille, c'est ce que je pense alors que le pauvre vampire se retrouve à se questionner sur l'offre que je viens de lui faire. Je pose alors mes sapphir sur lui et lui offre un charmant sourire sans répondre à sa question, laissant celle-ci en suspens. Comprendra-t-il que l'offre a été faite et sincère? Ou va-t-il me prendre à la blague?

Je m'amusais bien, c'est sans doutes cruel de ma part de l'avoir fait pour ce pauvre vampire mais je ne lui en veux pas, tout comme j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Je prends une nouvelle gorgée de mon propre cocktail alors qu'il trébuche sur ses mots, troublé par l'avance que j'avais eue. J'aurais cru que les hommes seraient plus gracieux de se faire ainsi draguer par une femme aggressive mais il faut avouer que Louis n'est pas aussi américain que certains d'eux. Je pose le verre alors qu'il répond enfin à ma question première et cette fois je n'ai à feindre ma surprise. cent soixante-seize... L'idée en est presque étourdissante, j'ai devant moi quelqu'un qui n'a pas étudié l'histoire mais a été au front de celle-ci. Cela dit, mon regard se pose vers la porte et je suis soulagée de remarquer l'absence de la signalisation indiquant que les lieux sont interdits aux créatures, bien que je me doute que Louis n'aurait été assez idiot pour le faire.

"C'est... Très long, mine de rien, ce temps. Tu dois avoir tant vu, tant connu, tant aimé et tant perdu..." Je ne feins pas cette tristesse qui perce dans ma voix, car j'ai été mise au frais de ma propre relative immortalité depuis peu, tant que je dévore du sexe de manière régulière d'humains mais je sais aussi que les vampires ne sont point de nourriture pour moi, ce qui explique pourquoi je peux si facilement conter fleurette à Louis sans me demander comment il goûterait sous ma langue... Enfin, si, mais c'est la curiosité de Diana la femme et non pas la succube qui parle et encore, je ne suis pas certaine que ce viendrait à cela.

Il finira par répondre à mon "doux et tendre" par une douce moquerie et, une fois de plus assume la pleine responsabilité de l'accident qui nous a fait nous rencontrer, à la guise de deux dieux cruels sans doutes, un seul n'aurait été si vile et ses mots me font sourire, un brin doux-amère. "Je sais que tu n'es pas un monstre, Louis, pas plus que moi mais le monstre est souvent le pire, c'est celui qui trahit la confiance, qui vend ses voisins. Par l'histoire, tu dois en avoir connu, en avoir vu mais ce n'est pas important, n'est-ce pas? Les monstres sont ceux qui abandonnent leur humanité, peu importe ce qu'ils sont."

Je me sens moins joyeuse d'un coup, mine de rien, j'ai, comme Louis, des choix à faire de ce que je veux faire de ma longue vie. Vais-je être encore ainsi dans un siècle? Deux? Je ne saurais dire et le vide nébuleux de mon existence est inquiétant dans plus d'un sens mais j'opte de me reprendre et me secouer. Un sourire me revient et je décide de me remonter le moral un brin en faisant taquineries à l'homme qui me fait face.

"Et je suis ravie que tu ne veuilles boire de mon sang, de ce que j'ai appris et ce que je sais, il ne te ferait trop bien ou... Il demanderait que je te fasse du bien. Je ne vais pas t'imposer cela tout comme j'apprécie que tu ne tentes de faire de coups vampiriques sur moi, et je vais garder pour moi mes petits coups de pouce pour ta libido." Je prends ma paille et tranquillement commence à jouer de celle-ci, regardant dans les yeux de l'homme.

"parle-moi de ta vie... Que faisais-tu lorsque les hommes s'entre-tuaient pour des idéologies qui n'étaient "humaines" que de nom? En échange, je te parlerai de la mienne, bien qu'elle soit plus fade sans doutes que des siècles d'existence."
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#8829 : Re: A chance to start again
Mar 10 Nov - 16:26
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Arquant un sourcil, bien rapidement suivi d’un rire j’hoche la tête, visiblement convaincu de cette prestation si théâtrale.

- Je vois que tu connais tes classiques de la littérature vampirique, m’amusai-je. J’espère que ta façon de nous voir ne sera néanmoins pas biaisée par ces lectures, il faut avouer que beaucoup sont des ramassis d’affabulation. Des contes de fées, ni plus ni moins. Quoique j’avoue que j’aurais apprécié que le fait de ne pas pouvoir sortir au soleil soit aussi un mensonge.

Il était vrai que le soleil pouvait me manquer, de temps en temps, des temps bien rapidement effacés par la vie même de vampire, ma vie, en tant que telle. Je n’avais que rarement le temps de me poser, préférant travailler et m’occuper que m’ennuyer, alors… Cela n’était qu’une idée passagère qui revenait de temps à autres lorsque le travail ou les loisirs se faisaient plus rares ou, en tout cas, moins prenants.
Malheureusement, pour moi, ma question n’eut aucune réponse, et je fronçai quelque peu les sourcils. Était-ce réellement une proposition ? A moins que cela ne soit une plaisanterie. Ou un entre deux ? Comment pouvais-je donc le savoir. Voilà quelque chose de bien embêtant car je ne savais alors plus comment répondre. Ainsi vins-je m’éclaircir la voix.

- Tu sais… Dis-je en me penchant légèrement en avant. Si tu ne réponds pas à ma question, je ne pourrais pas accepter la moindre proposition.

Peut être était-ce jouer avec le feu, mais je venais de me convaincre qu’il ne s’agissait là que d’une petite blague. Comment une jeune femme pourrait-elle inviter un inconnu de la sorte ? Cela, à vrai dire, me rendait quelque peu perplexe. Et me renvoyait d’ailleurs à mon âge et mes principes moraux bien dépassés aujourd’hui. Âge que nota alors la jeune femme, tandis que je secouai doucement la tête.

- Allons. La perte des êtres chers sont des choses auxquelles on ne se fait jamais, je te l’accorde, dis-je en hochant la tête. Mais la vie vint ainsi, et j’ai choisi cette vie, je savais ce qui m’attendait. Qui plus est… Je soufflai un coup, esquissant un sourire. Dieu peut nous réserver de bonnes surprises malgré tout.

J’avais en effet retrouvé mon Père après plus d’une centaine d’année. Ainsi… J’étais persuadé de cela. Tout pouvait toujours arriver. Même les miracles. Il suffisait de s’y accrocher suffisamment et de ne jamais laisser tomber ce qui nous avait été donné.
J’acquiesçai à ses propos sur les monstres. Je ne pouvais, à vrai dire, qu’être d’accord avec elle. Les monstres se cachaient, mais ils n’étaient pas forcément des créatures. A moins que… A moins qu’ils ne soient justement les créatures non humaines. Enfin… Nous n’y pouvions rien, même si cela était tout à fait malheureux à dire.
Une chose était, j’avais bien rapidement pu constater la certaine amertume, la tristesse de la jeune fille, sans en comprendre le sens. Était-ce le moment de lui demander ce qui n’allait pas ? Elle ne me connaissait pas, pourquoi diable se confierait-elle ? Je ne pouvais néanmoins pas la laisser de la sorte alors décidai-je de prendre parole.

- Excuse moi Diana, mais ta mine semble plus sombre… Quelque chose ne va pas ? M’enquis-je simplement, sans réellement chercher à mâcher mes mots.

Je fronçai quelques peu les sourcils à sa remarque suivante. Il demanderait que… Qu’était-elle donc en train de me dire ? Des coups de pouce à ma libido ? Outre le fait que je n’étais pas homme à collectionner les femmes, et encore moins les inconnues, je devais avouer que je ne comprenais pas ce qu’elle venait de me dire. Et cela, sûrement, devait se voir sur mon visage.

- Tes coups de pouce pour ma libido ? Répétai-je, presqu’incrédule qu’on aborde un sujet aussi intime que cela. Je t’avoue que je ne comprends pas réellement de quoi il s’agit, ni ce que tu me racontes. Dis-je en tentant de reprendre tout à fait une contenance parfaite malgré ma surprise.

A nouveau, j’arquai un sourcil. Des questions. Pourquoi pas. Après tout lui avais-je dit qu’elle pourrait me poser toutes les questions qu’elle désirerait.

- Hé bien… J’étais dans l’armée. Militaire de carrière pour être exact. Ce fut mon tout premier métier. D’abord dans l’armée anglaise, au grand dam de ma grand-mère écossaise, puis dans l’armée américaine lorsque j’ai immigré ici. Je suis passé de la British Army à la Navy à Pearl Harbor, après l’attaque. Et… Après cela j’ai quitté l’armée. Les conflits m’avaient bien assez coûté. Alors je me suis reconverti. Tout simplement, si je puis dire. J’esquissai un sourire. Et toi alors. Je suis certain que ta vie n’est pas aussi fade que tu le penses. Et crois-moi. Ma vie la sûrement aussi était dans tous les cas.

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#8839 : Re: A chance to start again
Mer 11 Nov - 8:59

A chance to start again
ft. Diana & Louis


« In a game of love and war... »
Le vampire qui était assis confortablement face à moi semble être amusé de cette prestation de théatre improvisée que je lui met en scène, les classiques restant une oeuvre qui est indélibile dans l'esprit de quiconque le lit et une des premières choses que j'avais lue lorsque j'avais eue 10 ans et que mes parents m'avaient parlés de vampires. Oh, mon éducation sur les hommes et femmes portant des crocs n'avait en rien été constructive mais j'étais une femme qui préférais me faire ma propre opinion d'une personne que de juger sur un facteur... Dieu merci, car j'aurais sinon eue une approche des plus suicidaires de mon état en général lorsque j'ai "changé"... Le rire de l'homme était charmant, comme l'homme lui-même et je glousse doucement, portant la main à mes lèvres alors qu'il me parle du fait que ce n'est pas tout vrai... Ce qui me fait sourire.

"Donc les vampires en Grèce ne sont pas à fuir partout vu l'amour de ces gens de l'ail? J'avoue que ce serait une jolie comédie à voir et composer, ce causerait un fou-rire général. Mais je suis désolée... Mine de rien, je ne pourrais pas vivre de nuit exclusivement, j'aime le soleil..." Je me rends compte que ce peut paraître insensible et lui offre une moue désolée. C'était vil de ma part et je prends une nouvelle gorgée ou du moins j'allais le faire avant que l'homme ne décide de ramener le sujet "plus tard" sur le tapis. Je le regarde d'yeux de biches, clignant doucement les yeux et me concentre pour donner un peu plus de douceur à ma voix, une sensualité qui n'est pas entièrement "moi", un certain appétit que je ne peux contrôle alors que je prends la parole avec cette douce chaleur. "En effet, tu ne peux répondre à une proposition mais elle a bien été faite. Qu'en dirais-tu?" Je porte la paille à mes lèvres avec douceur, le fixant d'yeux brillant d'une intensité, d'un appétit que je déchaîne sur un pauvre vampire inconscient de jouer avec le feu. J'aurais laissée couler s'il ne l'avait remis mais le fait qu'il demande une nouvelle fois me laisse penser qu'il n'est peut-être pas aussi opposé à la chose. Je bois lentement et repose le verre avec calme et... Remballe le tout, inspirant et frissonnant de tout mon être, fermant les yeux alors que je me reprends et rouvre les yeux luisant de malice vers le vampire.

"Dieu... Je suppose que c'est une belle optique, l'âge donne la sagesse et pour ceux qui ont une longue vie, je suppose que les miracles sont possibles." Je joue avec ma paille et nous discutons encore un peu mais le vampire est perspicace et remarque lorsque mon humeur s'assombrit, ce qui lui vaut un sourire renforcé d'une nouvelle dose de charme poussé. Mauvaise idée pour dire vrai car je me sens frustrée de ne pas simplement demander de me faire traiter comme une femme par le vampire et celui-ci semble ne pas comprendre pleinement ce que je dis et fait.

"Je vais bien aller, soit sans crainte. Je suis avec un homme charmant qui me laisse boire un peu et nous pourrons, éventuellement, aller chez l'un ou l'autre mais je penche pour "chez toi" si tu as du café." Je lui souris, et il capte le commentaire de la libido et je glisse doucement mon pied hors de son soulier pour venir caresser le mollet de l'homme. Agressive? Oui, sans doutes et mon appétit était de plus en plus poussé bien que le vampire ne pourrait combler celui-ci... Mais il pourrait me combler sans le moindre souci d'une autre façon. Pour toute réponse de ses interrogations, ce sera un sourire alors que je me remet de nouveau en boîte et écoute sa vie avec calme. Il avait vu la guerre et ses horreur, ce qui est compréhensible mais alors qu'il veut des détails de la mienne...

"Je veux bien parler de la mienne, oui, mais j'aime entretenir un peu de mystique... Je n'ai que 21 ans, mine de rien, alors que tu as plus d'un siècle d'histoires... Qui sait, peut-être plus tard."

Je lui souris et le laisse digérer les dits et faits, mon pied regagnant mon soulier et les charmes dissipés pour le moment. Allait-il capter, craquer ou fuir? Ou son innocence était-elle si profonde?
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Louis Rosenbach
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Louis Rosenbach
Eveilleur
#8850 : Re: A chance to start again
Jeu 12 Nov - 18:04
A chance to start again
A nouveau, je me mis à rire à sa réflexion, secouant négativement la tête avant de sourire face à sa moue désolée. Oh, je ne faisais que rarement état de ce genre de chose. D’abord car je m’étais depuis bien longtemps habitué aux ténèbres et, même si le soleil pouvait me manquer, elles avaient tout de même leur intérêt. Ou du moins pourrais-je leur en trouver. Ensuite, parce que je savais pertinemment que Diana ne faisait pas exprès pour me blesser. Comment, donc, lui en vouloir ? Ainsi repris-je parole.

- Je dirais que les vampires, la plupart, fuient toute nourriture humaine, d’abord. Ail ou non. Mais je pense que certains doivent malgré tout apprécier ce condiment. Pour ce qui est du soleil, je te rassure, c’est une chose que je peux comprendre et je sais de source parfaitement sûre qu’il peut être difficile pour les nouveaux vampires de s’habituer à la nuit éternelle. Bien que je doive avouer que les fenêtre anti UV ont été salvatrices !

Il ne fallut alors que quelques instants pour que je sente renaître en moi une chose verrouillée depuis longtemps. Une chose qui m’attirait doucement vers la jeune femme sans que je ne comprenne réellement le pourquoi du comment. Mais le voulais-je réellement ? A vrai dire, la question ne se posait étrangement pas. Je n’y pensais pas, je n’avais aucunement l’envie d’y penser seulement d’acquiescer. Et c’est d’ailleurs ce que je fis, hochant doucement la tête, mes yeux plantés dans les siens.

- ça serait avec plaisir. Avais-je dit doucement.

Et même lorsque je sentis la pression redescendre, j’avais encore en bouche un goût indéfinissable, quelque chose qui refusait de s’éteindre en moi alors même que la jeune femme reprenait parole sur un sujet des plus sérieux.

- Je… Tentant de reprendre toute ma contenance et de ne plus penser à ces choses… Plus charnelle que théorique, je secouai la tête. Je ne pense pas que l’âge apporte forcément la sagesse. Rectifiai-je. Certains n’apprennent jamais de leurs erreurs. Malheureusement. Mais dans toute vie, les miracles sont possibles, je te le promets.

Et cela recommença. Le dos droit, les yeux fixés sur elle, je sentis son pied passer sur mon mollet. Ses lèvres, elles, semblaient attirer toute mon attention et bien plus encore. J’avais envie de l’embrasser. Je ne la connaissais pas, certes, mais j’avais malgré tout envie de l’embrasser. Et doucement, de nouveau, je vins hocher la tête.

- J’ai du café... Lui soufflai-je. On pourrait peut-être y aller maintenant ? Parler de ta vie ailleurs… Plus tard…

Après tout son verre n’allait pas tarder à être fini et l’envie de l’embrasser ne m’avait pas quitté. Je ne pensais d’ailleurs plus qu’à cela, en cet instant, le reste me semblant superflu. Mes principes, mes idées, mes refus… Seuls comptaient son contact et ses lèvres fines. D’ailleurs, alors qu’elle retirait ce pied coupable, je me surpris moi-même à me lever prestement pour m’approcher d’elle, sans trop savoir comment agir. Je venais de lui propose d’aller chez moi, et je m’en rendais seulement compte maintenant que la pression qui s’élevait de temps à autre s’était de nouveau évaporée.

- Hum… Je toussai un coup, gêné de ma rapidité d’exécution pour me trouver près d’elle, soucieux, soudain, de ce que je m’apprêtais à faire. Excuse-moi. Je… Ne sais pas ce qu’il m’a pris. C’est peut-être… trop… trop présomptueux que de t’inviter, après tout…

Présomptueux n’était certainement pas le mot approprié, mais je ne trouvais pas vraiment d’autres chose à dire pour avouer qu’une simple « folie » m’avait pris pour lui faire une telle proposition qui ne me ressemblait que trop peu pour être réelle.

» Sherlock (www.)


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