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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

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Que la paix règne - Groupe 9
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The Fate
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The Fate
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#8187 : Que la paix règne - Groupe 9
Dim 27 Sep - 15:01
16 semptembre - 01h22 - Vous avez assurément fait le mauvais choix en empruntant cette rue. Vous voilà piégés, entre un barrage improvisé à l'aide de divers véhicules et une bande de surnaturels ayant décidée de prendre les choses en main. Ils semblent particulièrement sur les nerfs et plus que difficiles à raisonner. Tous les humains sont à genoux par terre, littéralement tremblants, prêts à être abattus. Vous qui débarquez, vous êtes immédiatement interpellés. Il va vous falloir choisir un camp, puisque vous n'êtes pas de simples mortels. Êtes vous avec eux? Leur idéologie est simple. Les humains veulent les priver de droit, de liberté et même parfois de leur vie. Alors c'est un juste retour des choses que de les éliminer dès que l'occasion se présente. Et justement, le périmètre est bouclé. Personne ne pourra intervenir et sauver les humains coincés avec eux. Si vous collaborez, vous les aiderez à purger la ville en commençant par ces faibles mortels. Si vous êtes contre eux en revanche, vous mourrez les premiers. Le choix n'appartient qu'à vous mais l'ambiance est plus que tendue, restez sur vos gardes.
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Samuel Samandiriel
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Samuel Samandiriel
Sulfureux
#8358 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Jeu 15 Oct - 2:25
Souvent dans l’art, notamment en peinture mais souvent en musique, l’usage du contraste est une chose que j’apprécie particulièrement. Bien amené, il est capable de faire prendre une valeur plus grande encore à la chose que l’artiste désire montrer. Une épée de lumière au sein des ombres, une pomme fraiche au milieu d’un champ de cadavres, un accord mineur dans une chanson en majeure, ou encore cette soirée. Une belle nuit, calme, qui a commencé tôt pour moi.

Il n’y a pas eu de concert aujourd’hui, mais des répétitions le soir, la condition de nos deux vampires l’oblige. Notre nouvel album donne quelques promesses je crois. Il y a tout de même pas mal de retouches à faire, surtout du côté de la chanson en elle-même qui est trop politisée à mon goût. Certes elle évoque un problème assez sérieux mais je ne pense pas que sa place soit dans une chanson. Je dirais plutôt que sa place serait en débat, autour d’une table, que dans un concert où tout le monde sera forcément d’accord aux vues du cachet du groupe. Il faudrait peut-être tenter d’en parler d’une manière plus énigmatique, peut-être se contenter de thèmes. Ça pourra justifier l’inspiration tout en permettant à tous de pouvoir s’identifier aux paroles. Bref nous n’en sommes encore qu’à la composition, les changements pourront se faire par la suite.
Trêve de digressions, je suis sûr que la manière de composer la musique doit intéresser pleinement le monde entier mais ce n’est pas le sujet. Ce n’est pas ce genre de beauté que j’ai en tête pour l’instant.

J’ai plutôt en tête ce qui contraste avec cette nuit, je cherche le contraste entre la calme nuit et le tintamarre de mon appartement. Un contraste entre l’obscurité et la lumière, entre le froid et la chaleur, je cherche le contraste entre le vide et l’orgie.
Cette nuit peut être calme, elle peut avoir cette splendeur et cette prestance qu’on les choses fixes, sa beauté se trouve dans sa contemplation, dans le fait de voir chaque étoile comme apparaitre petit à petit. Le soir par contre, lumineux, chaud et bruyant, celui de mon appartement est le contraste parfait pour aujourd’hui. La nuit, c’est elle qui met en valeur la vie flamboyante autour de moi. Ces dizaines d’hommes et de femmes, chez moi en train de laisser cours à leurs phantasmes. Chaque pièce et pleine de vie, chose désavantageuse pour cuisiner… j’espère que personne n’aura l’idée de s’assoir sur les plaques de cuisson…
Je me trouve dans le salon, sur le canapé donnant lieu à une grande fenêtre, posé sur une magnifique créature à la peau sombre et au cheveux noirs de jais, profitant du plaisir à offrir. Seul moyen de me nourrir en étant sûr de ne blesser personne, ce genre de fête est ce qu’il y a de mieux. Quelques rencontres étonnantes peuvent d’ailleurs se faire dans ces instants. Les gens choisissent tout de même des instants bien étranges pour se rencontrer, mais qui suis-je pour juger ? Une créature maudite, condamnée au plaisir de la chair sans pouvoir tenter la fidélité. Calvaire puisse-t-il être pour certain, quotidien banal pour moi, ayant décidé de ne pas avoir ce genre d’existence. La vie de musicien en plus, n’aide pas à la sédentarité, j’estime tout de même avoir de la chance de ne pas vouloir me marier un jour, ou bien d’avoir une compagne qui serait mienne.
Les cris de la belle, les gémissements des autres, la symphonie de la luxure joue de sa belle mélodie. Son orchestre joue toujours juste. Ce divertissement fait passer le temps à une vitesse folle, minuit est déjà passée que je ne me sens qu’à la moitié de la soirée.

Lors d’une pause, une autre envie que celle de la chair me prit à l’estomac. C’est cette envie qui m’a amenée dehors, là où je suis à l’instant, marchant dans les rue de la Nouvelle-Orléans. Une manifestation est en cours, c’est tout de même assez dommage d’en arriver à une levée de foule alors qu’une simple discussion aurait au moins pu permettre un peu de clarté, mais non, les imbéciles mentent et les abrutis réagissent au car de tour. En général je me placerais chez les abrutis mais pour la question de cette puce, je n’ai pas vraiment d’avis, je n’y suis pas vraiment concerné, la célébrité me donne déjà le privilège, et quel privilège d’ailleurs, d’être presque tout le temps surveillé. Par exemple, lorsque je serais assis dans ce petit restaurant de soir que je désir, et que je mangerais cette gaufre que je désire tant manger seul, dans un grand calme, un flash de photographe amateur dérangera ma tranquillité. Je ne fais pas grand cas de ma tranquillité par habitude, c’est disons le prix à payer quand on essaie de se faire connaître du monde entier.

Sur le chemin, une chose en tête, la saveur de cette gaufre… D’ailleurs, petit point de digression, mais je trouve que gaufre devrait avoir deux f… voilà.
Mangeant ce délice, je me remémore ces doux moments d’enfance où mes amis et moi-même allions acheter quelques menues sucreries. Un temps plus simple certes, mais qui avait ses défaut lui aussi. Le passé appartient au passé, le futur n’est pas encore là et j’ai maintenant fini ma gaufre. Quel paradis éphémère que cette petite chose. Qu’à cela ne tienne, j’en reprend une autre, paie et repart, je la mangerais plus doucement en marchant. Je change d’ailleurs aussi de chemin, je n’aime pas faire deux fois le même chemin, c’est d’un ennui mortel.

La mésaventure du chemin me fait regretter ce choix. Parfois il vaut mieux faire ce que l’on ne veut pas pour rentrer chez soi plus rapidement. Me voilà dans une rue bloquée par des voitures, la fumée, les dégâts, des poubelles enflammées et… Ces gens seraient-ils en train de prier ? En m’approchant, je remarque qu’ils sont à genoux, les mains en l’air, et les yeux pleins d’effroi. Toujours la gaufre en bouche, un homme m’aborde, une arme à la main. Je comprends vite que les autres sont des victimes. Cette manifestation prend vraiment de trop grosses proportions.

« Te fous pas d’moi et réponds !!! T’es avec eux ou pas ? »

« Bah… je les connais pas… »

« Je t’ai dit de pas te foutre de moi !!! Tu soutiens ces mortels ? Oui ou merde ? »

Est-ce que vous vous êtes déjà fait braquer une arme sur vous ? Bon sans doute dans ce monde de dingue… Mais est-ce que ça vous est déjà arrivé alors que vous étiez en train de manger une gaufre ? C’est vraiment une expérience plus que perturbante… Je ne sais pas si je dois avoir peur, je dois finir ma gaufre, lui en filer un bout ou autre… » Et puis le cocktail d’endorphines dû à ce qu’il se passe chez moi n’aide pas non plus à prendre des décisions parfaitement claires je dois dire. Au fond je crois que j’ai peur, mais la confusion est si grande que mon visage ne se transforme pas. J’essaie encore de comprendre ce qu’il se passe. Pourquoi une telle prise d’otage ? Et puis est-ce que c’est vraiment une prise d’otages ou une exécution ?

La seule bonne idée qui me vienne en tête est celle de libérer quelques phéromones pour calmer le jeu. Un joli regard, un beau sourire, une belle voix et une odeur enivrante, un bon cocktail pour semer un léger doute dans l’esprit de celui qui me menace.

« Dis-moi, tu ne veux pas plutôt discuter de ça un peu plus calmement ? C’est sans doute à cause de cette histoire de puce que tu es comme ça et je comprends, à ta place j’aurais aussi les boules, c’est pour ça que je ne me fais pas pucer. Allez file-moi un coup de main, tu vas juste m’aider à libérer ces types qui ont probablement reçu une grande démonstration de puissance et on va trouver une solution, ok ? »

Mauvais choix, un coup de canon sur la lèvre, pas de balle tirée pour moi mais une gaufre gâchée… quelques gouttes de sang perlent de ma bouche, je regarde le type, douter de son action, mon regard, devenu plus sérieux, commence à l’intimider. Ou le charmer qu’en sais-je ? Ce n’est pas tous les jours que l’on se prend le regard glacial d’un bel homme aux yeux d’un bleu profond à la tête penchée. Mais je ne tente plus de le charmer pour l’instant, l’effet des phéromones est toujours présent mais sa frappe, et le gâchis de ma friandise m’ont remis les idées en place. Il y a un réel danger. Une chose que je dois éviter, mais avant tout une chose que je dois faire éviter.

Mon regard change un peu, une sorte de réalisation se fait sur mon visage. Mon arme, on m’avait dit en ce lieu, le port d’arme est légal, je pourrais la sortir pour me défendre. Mais non, car votre serviteur, ayant encore la naïveté britannique à l’état brut, a cru bon de laisser son arme dans un tiroir de son appartement. Comment me sortir de cette affaire, avec pour seules armes un regard de tombeur et une bonne odeur, alors que la vie d’innocents sont en danger ?

« Emmène-moi avec ton groupe, je ne suis pas armé… »

Quoi de mieux pour trouver une solution que de la chercher dans la gueule du loup ? Probablement être une personne intelligente. J’ai une langue acérée, mais pas bien plus pour ces pauvres gens. J’arrive donc vers ce groupe de bourreaux, plus humain que nocturne. Je ne suis qu’un incube après tout, je ne représente pas un grand danger pour la population à vrai dire. Seulement pour les couples, et j’en suis désolé. Et me voilà devant eux, c’est fou ce que la misère peut pousser le misérable à commettre. Au lieu de s’élever, le voilà qui scelle son sort en s’apprêtant à commettre un irréparable.

« Je peux te montrer quelque chose ? Un tatouage, sur ma hanche gauche. Une simple marque, un souvenir de quand j’étais plus jeune. Cette marque, elle montre que je sais ce que c’est, en vouloir à mort, le désir de justice. Les folies que la colère nous fait faire… Dis-moi, comment tu t’appelles ? »
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Invité
#8374 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Dim 18 Oct - 20:33

Oscar, comme à son habitude, s'était levé de mauvaise humeur. Un cauchemar lui avait encore retiré l'apaisement des quelques heures de repos que se permettait le vampire. Grognon donc, il décida de sortir afin de se changer les idées.
Malgré le temps passé, une angoisse perpétuelle le prenait au ventre. La tension des derniers jours au sujet de la puce avait dû réveiller en lui des sensations enfouies et ses cauchemars avaient redoublé d'intensité.

Le vampire voyait clairement le médecin responsable de son état, son visage si détaillé qu'il pouvait compter les taches de rousseur de son bourreau. Il revoyait également la pièce plongée dans le noir ou il avait du souffrir le matyr lors de sa transformation, les murs nus et sales, le sol froid et le bruit d'une agitation particulière. Celle de la guerre. Cette agitation était le signe qu'une bataille se préparait et malheureusement pour lui, il devrait encore une fois y participer.

Le jeune homme qui était parti à la guerre, plein d'espoir et surtout très peu préparé à la réalité cruelle du monde ... Cet enfant là était mort depuis longtemps, mais Oscar n'était pas plus préparé en 2034 qu'à l'époque. C'était donc dans l'espoir de chasser ses démons qu'il parcourait la ville d'un pas lent. Préférant les rues moins bondées, il avait espéré ne pas être pris à parti dans cette immense rébellion. Manqué. Une cigarette aux lèvres, le vampire s'engagea dans une rue sans faire attention à ce qu'il l'entourait. Les mains dans les poches, un air maussade sur le visage et un casque vissé sur la tête, du métal à fond dans les oreilles, il ne s'aperçut pas vraiment que quelque chose se tramait.

C'est seulement après avoir aperçut une tignasse argent se faire frapper par un homme semble toute fort en colère qu'il s'arrêta. Le vampire retira doucement son casque et pris une grande inspiration. Saviez vous que la peur avait une odeur particulière ? Pour Oscar elle se présentait sous une fragrance aigre, puissante et fort désagréable au nez. Or dans cette rue, à cet instant précis, l'endroit était saturé par cette odeur. Fronçant le nez, le jeune homme regarda la situation avec plus d'attention. Un groupe de personnes, humain à première vue, agenouillés et sous le joug de non-humains armés. Oscar se pinça l'arrête du nez en fronçant les sourcils. Pourquoi fallait-il toujours qu'il se retrouve dans ce genre de situation ? Il devait avoir une poisse d'enfer pour tomber au mauvais endroit au mauvais moment. Soupirant et d'un pas nonchalant il se dirigea vers l'attroupement.

Arrivé à leur hauteur, il se contenta dans un premier temps d'observer la situation. Apparement les agresseurs étaient contre l'implantation de la puce, c'était également son cas. Ce qu'il ne comprenait pas c'était l'intérêt de prendre des innocents en otages en espérant faire bouger les choses, chacun sait pourtant que ce sont les politique qui font les lois, pas les citoyens. Un kidnapping d'une autorité publique aurait été bien plus efficace dans leur combat que la terreur qu'ils suscitaient à présent aux gens lambda.
Un nouveau soupire s'échappa de ses lèvres. Forcément, l'être humain est très fort pour faire des amalgames, cette histoire allait forcément lui retomber dessus à un moment donné.

Sa condition de non-humain lui avait causé bien des problèmes et cela ne risquait pas de s'arrêter de sitôt.
Laissant le jeune homme aux cheveux argentés finir sa phrase, le vampire en profita pour jauger les agresseurs. Ils étaient certes armés et déterminés, mais ils ne pouvaient pas dissimuler leur appréhension et leur peur. Des soldats débutants, des bleus. Oscar avait vite tendance a oublié qu'il avait également été comme eux. C'était il y'a si longtemps ...

Un nouveau soupire. Il ne pouvait pas laisser ces gens dans cette situation, mais il savait également qu'il allait fortement le regretter. Un stress pareil pouvait détruire un psychisme humain, cette créature si fragile finalement. Un peu comme des lapins ... Cette pensé lui tira un sourire en coin. Il s'alluma une nouvelle cigarette, la précédente s'étant consumée sans qu'il puisse en profiter. Tout en avançant, le vampire héla le groupe dans son entier. Sa voix grave amplifiée par le silence relatif qui régnait dans la rue.

“Hé, c’est quoi ce bordel ?!”

Sans attendre de réponse il se plaça entre les humains agenouillés et celui qui paraissait diriger les opérations, jetant un regard au jeune homme qui tentait de discuter avec lui. Oscar lui sourit, découvrant ses canines plus proéminentes et plus pointues qu'à l’accoutumé. Le vampire était d’ailleurs fortement complexé par cette particularité en temps normal. D’une voix légèrement espiègle, il lui lança :


“ Tu sais que se déshabiller en public n’est pas la solution à tout gamin ?”

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Noïd Payne
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Noïd Payne
Lycan Neutre
#8380 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Lun 19 Oct - 19:17
Y avait des connards partout, peu importe la race. C'est ce que que la journée cherchait à inculquer, apparemment.
Noïd avait réussi à se barrer du précédent bordel, alors que des coups de feu commençaient à se faire entendre, et il avait depuis couru sans s'arrêter, sa fille accrochée à son dos comme si elle ne voulait plus jamais le lâcher.
Un seul but, mettre le plus de distance possible entre Mika et ces tarés. Autour d'eux, un chaos sans nom. Des gens criaient, pleuraient, se blessaient. Au milieu de tout cela, il se sentait comme dans une bulle, avec cet être entièrement dépendant de lui dans son dos. Il savait précisément ce qui était en train de se jouer, les années ou sa gamine avait été obligée de commettre des atrocités remontaient à la surface de la mémoire de la petite fille qui luttait pour ne pas se faire emporter.

Alors son père n'avait pas cessé de courir, ignorant les battements de son cœur qui lui demandaient grâce, complètement dopé à l'adrénaline, il utilisait tout ce qu'il avait pour extraire sa fille de ce monde de violence pour qu'enfin elle puisse retrouver un havre de paix.
Noïd, sans cesser d'avancer, posa sa joue contre la main de sa fille.

- « Ça va aller, ma p'tite louve. Ferme les yeux, et concentre toi sur le bruit de ma respiration, ok ? Pense à rien d'autre, je suis la. »

Alors Mika ferma les yeux, et se concentra sur le bruit que faisait la bouche de son père en courant. Il respirait fort, il était fatigué. Mais il était la, et à l'heure actuelle, c'était la meilleure source de réconfort que pouvait espérer la petite fille.
Ignorer le reste, s'accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage.

La bouée de sauvetage en question commençait en revanche à être complètement paumée. Il avait franchi de nouvelles rues, cherchant à tout prix à rejoindre un endroit safe et maintenant... Un type pointait sur lui un flingue.
Putain de chiasse de bordel de merde. Quand est-ce qu'on allait enfin se décider à leur foutre la paix ???
Noïd arriva à temps pour voir un gus se prendre un coup de gun dans la tronche, et resta figé sans trop savoir quoi faire. Sa première pensée fut que le gars qui s'était pris le canon dans la gueule sentait bon. La seconde fut de se dire qu'il avait un soucis pour penser à ça maintenant.

Toujours sous le joug du flingue, Noïd regarda le type qui saignait faire son show et constata que le sang qui coulait de sa lèvre était ébène. Ok, ça expliquait le parfum, le type était un incube.
Avec une certaine sidération, le loup blanc regarda le type proposer de se déssaper pour montrer une marque sur sa hanche. Alors ok c'était un incube, mais heu... Le comportement du gars donnait juste l'impression à Noïd que l'ambiance autour ne collait genre ABSOLUMENT PAS à ce qui était en train de se passer. Un peu comme une scène porno au milieu d'une prise d'otage, vous voyez ?
Mais toujours est-il que ça arrivait, et qu'il se sentait comme un abruti en regardant ça.

A droite, des humains les genoux contre terre, terrifiés et à juste titre. A gauche, des surnaturels (vu l'odeur), qui voulaient les descendre. Et au milieu, un gars qui proposait de se mettre à poil. Du moins en partie.
Ok.

Fallait vraiment que ça arrive maintenant, il s'était fait choper par des humains qui voulaient dézinguer des surnaturels un peu avant, et maintenant, l'exact contraire se produisait. Y avait des connards partout, et au final le gars qui saignait était peut-être le plus raisonnable du lot.
Puis un autre type intervint. Un vampire, qui lui aussi paraissait sensé.
Deux personnes qui tentaient de calmer le jeu, donc. Peut-être qu'ils n'étaient pas autant foutu que ça, en fin de compte.

Le vampire cherchait des explications, et taquinait l'incube. Touche d'humour au sein de ce merdier. Fortement appréciée. Noïd prit une inspiration, et fit un rapide constat mental. S'il voulait survivre, et surtout s'il voulait que sa fille s'en sorte, son meilleur pari était ces deux types.
Aussi il s'approcha d'eux lentement, montrant bien à l'excité du flingue qu'il n'avait pas d'intention agressive, et se planta à côté. Un incube exhibitionniste, un vampire badass, un loup blanc et une môme. Quator de choc.

Mais vu l'ambiance qui avait commencé à s'installer, peut-être qu'il avait une chance de commencer à les raisonner.

- « B'soir. »


Best entrée en scène ever. Noïd eut un petit rire nerveux, et serra sa fille contre son dos. Et il prit finalement la parole à son tour, s'adressant au chef des illuminés :

- « Sincèrement les gars, je veux pas prendre parti dans votre histoire. Je suis avec ma fille sur mon dos, et elle a peur. Si y a des parents parmi vous, vous savez ce que ça fait. Est-ce qu'on pourrait pas  mettre ça derrière nous, et rentrer sagement chacun chez soi ? Buter quelqu'un résoudra rien. »
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Samuel Samandiriel
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Samuel Samandiriel
Sulfureux
#8891 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Mer 18 Nov - 6:14
Autant admettre rapidement qu'il y avait du monde pour cette merveilleuse soirée.
Enfin que diable suis-je en train de raconter ? Une belle soirée de merde oui… elle commençait bien, tout en beauté et tout en art, une, non deux bonnes gaufres et il a simplement fallu que le sort s’acharne sur moi ? Est-ce une punition pour ne pas avoir fait jouir tous les participants de ma fête ? Navré mon seigneur qui êtes aux cieux, mais moi aussi je fatigue…

Bon, petit rapport de situation, je suis en train de tenter de raisonner des types fous de rage qui s’apprêtent quant à eux à prendre la vie de personnes qu’ils ne connaissent probablement pas dans le seul but de montrer leur colère… Il s’avent parfaitement qu’ils ne vont pas changer les choses en faisant cela, simplement sceller leur destinée. Ils sont en somme une belle bande d’abrutis et moi, pauvre naïf, vais devoir trouver une solution pour me sortir de ce problème tout en empêchant de innocents de mourir.

A ma réflexion vient s’ajouter une personne, une type un peu sombre, mais qui semble assez détendu malgré tout. Petit trait d’humour qu’il donne quand je me déshabille selon lui… ça va, lever son T-shirt un petit coup juste pour une croix sur la hanche ce n’est pas de l’exhibitionnisme non plus. Mais il est drôle, je dois l’admettre. Et ce n’est pas terminé, en plus de comique ténébreux, s’ajoute le père de famille aux cheveux blancs… mais quelle idée d’amener une môme ici, mais barre toi, plutôt sauve ta fille… C’est quand même fou… les gens ne sont pas des héros, ils fuient toujours d’une manière ou d’une autre, et pourtant, il y a deux types qui viennent nous aider en même temps. C’est le genre de coup de bol qui pousse à aller jouer au loto.

Et voilà le problème, les deux viennent et passent à la même technique que j’ai tenté. Mis à part la force du nombre grandissant, je ne vois pas ce qu’on a de plus tous les trois… enfin quatre qui on compte la gamine. En gros, on va probablement être plus à se faire trouer le bide.
Je me met alors à oublier l’idée de montrer ma cicatrice, de toutes façons, faire entendre raison à ces gens avec de simples mots. Non, si je veux que le problème soit résolu pacifiquement, parce que physiquement je ne vais pas faire le poids, il faut absolument que je trouve les bons arguments. Mettre en place une dissonance cognitive ne serait pas trop mal, mais seulement pour le début, une fois que j’aurais trop entamé ces types, ils vont en avoir marre et tirer.

Je regarde les deux nouveaux invités, ils semblent un peu perdus aussi, en même temps se pointer vers des gens armés, ce n’est pas la logique ou un intérêt particulier qui les a poussé à faire ça. L’un a détendu l’atmosphère, l’autre passe sur le pathos en pariant sur la parentalité des assaillants. Sacré coup de poker tout de même.

« Bonsoir messieurs, belle soirée non ? »

Eh bien nous sommes le parfait trio de l’entrée en scène. Enfin bon, moi j’ai été tiré ici avec un flingue sous le nez, les pros ce sont eux pour le coup. D’ailleurs faut-il toujours que les meilleurs rencontres se fassent dans les moments les plus inattendus ? Car si tel est le cas, je crois que j’ai trouvé de nouveaux amis, sans même avoir à les connaître.

Retour aux choses sérieuses, la vie a beau n’être qu’un jeu, nous n’en n’avons qu’une seule, et en ce moment même, elle est menacée par des gens en colère. Des gens contre qui je n’aurais que mes mots pour me défendre, et peut-être les deux personnes qui sont visiblement venues me prêter main forte. Il faut parfois cesser de trop penser pour agir, et après plus de soixante années d’existence, j’ai toujours du mal à le comprendre. Je tourne la tête vers celui qui m’a frappé et tente quelque chose, une parole insensée probablement, mais j’aurais au moins laissé du temps aux deux qui sont venus de mon côté pour partir, ou bien agir.

« Dis moi au juste, pourquoi est-ce que tu veux tuer ces types déjà ? Peut-être bien qu’ils le méritent, mais ils ont fait quoi pour le mériter ? »

Et le revoilà qu’il pointe son arme vers moi, comme c’est étonnant, je suis tout à fait étonné… oulala… ne pourrait-il pas au moins avoir l’originalité de faire une truc du genre « Oh mais oui tu as raison, venez les gars, on libère tout le monde, car c’est pas gentil d’être méchant ». Quel cruel manque d’originalité ! Bref, ce n’est pas le sujet, le sujet est plutôt qu’il me menace, encore…

« Mais merde qu’est-ce que t’essaie de me dire là ? Tu vois pas que c’est moi qui ait le flingue ? »

Mais quel argument de merde. J’ai de plus en plus envie de le baffer ainsi que de lui faire avaler cette asphalte sous nos pieds pour le punir d’être si peu créatif tout en affichant une supériorité parce qu’il a une arme…
Mes sens se lâchent un peu, à cause de la peur peut-être… ou alors je fais un rechute et je suis en manque de coke… c’est possible.

« Mais évidemment que je vois que tu as le flingue, je te rappelle que tu me l’a montré d’un peu trop près y’a même pas trente secondes couillon ! J’ai juste envie de savoir pourquoi t’en envie de buter ces types. Ils ont assassiné ta famille ou merde ? »

« Tu la ferme ou je tire ! »

Ouais, j’aurais dû m’en douter, en fait il ne sait pas trop ce qu’il fait. Il a fait ça au hasard, sous le coup de la colère, avec des potes et quelques armes. Un type qui ne sait même pas vraiment pourquoi il est là. Sans doute un vampire, ou un loup-garou, comme beaucoup de protestataires de la soirée.

Oh et merde, et cette pensée lancinante, de moins en moins organisée, je n’arrive plus à penser correctement, ça me fait chier, et évidemment c’est vachement pratique d’être vulgaire dans sa pensée, bah oui et tu sais pourquoi tu ne penses pas correctement ducon ? BAH PARCE QUE TU AS TENTÉ LA COKE !
Et merde qu’est-ce que j’ai été débile ce jour-là… bah oui gagner l’équivalant d’une année entière de salaire de vos parents en une seule soirée ça pousse à faire des conneries, se sentir invincible. Et me voilà maintenant, à ne plus pouvoir contenir la simple frustration dès qu’un manque se fait sentir…

« BAH VAS-Y LOPETTE ! T’AS QU’À TIRER SUR UN SURNATUREL COMME TOI AUSSI ! VAS-Y PROUVE AU MONDE QUE T’AS TORT ENCULÉ ! TU ME LES BRISE AVEC TES MENACES ET CES GENS QUE T’EFFRAIE ! TU LEUR FERA JAMAIS DE MAL AVOUE ! T’AS DÉJÀ DU MAL À TE CONVAINCRE TOI-MÊME ! »

J’en peux plus, il m’en faut… et une nouvelle cure de désintoxe aussi… Allez Samuel… tu inspire doucement… et tu expire encore plus doucement. Me pinçant le nez, je ferme les yeux et ouvre encore une fois, ma gueule d’âne.

« Je passais une super soirée, il y a une fête dans mon appart avec tout ce qui peut-être bon pour l’amusement, j’ai eu la dalle et je me suis simplement payé deux gaufres… et en rentrant tu pointe un flingue sur moi, le tout en préparant une exécution sur la place publique avec tes potes. Je sais, je devrais lever les mains, avoir peur obéir et toute cette merde, mais bon j’ai actuellement plus un cocktail d’endorphines et d’alcool que du sang dans le corps et je suis physiquement épuisé… mais laisse juste ces types partir, ils vous ont rien fait et les buter ne va ni t’aider, ni faire quoique ce soit de bon pour notre cause… tu va juste empirer le merdier en confirmant les dires de la fondation. »

Il faudrait que je me taise quelque peu, j’ai du passer pour un fou devant tout le monde et le fait que je n’ai pas pris de balle dans la cuisse ou la tête tiens sans le moindre doute du miracle.

HRP:
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The Fate
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The Fate
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#8959 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Mer 25 Nov - 20:00
C'est avec une certaine incrédulité que l'homme regarda Samuel, sans vraiment savoir comment réagir. Venait-il vraiment de crier ?... Non. C'était trop. Il était hors de question de perdre la face. Vraiment hors de question.
Un signe à deux "ses" hommes postés derrière lui et voilà que deux gorilles s'approchent de l'incube. Il suffit d'un coup derrière les jambes pour que l'homme se retrouve à genoux, le pistolet pointé sur sa tête.

"Va te faire foutre l'humain"

Hé oui... Triste de sort des incubes de ne pas être reconnus au premier coup d'œil. Mais d'ailleurs... Il n'est pas le seul... Tandis que les gorilles tiennent fermement Samuel a genoux, voilà que le surnaturel s'approche du père de famille.

"Je vais te laisser le choix, lycan. Tu as une fille alors je sais que tu prendras la bonne décision."

A nouveau, un signe de la main et soudain un vampire, au vu de sa vitesse, arrache la fille du loup de son dos.

"Tue cet humain a genoux, et on te laissera partir, puisque tu seras des nôtres."
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Noïd Payne
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Noïd Payne
Lycan Neutre
#9010 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Mer 2 Déc - 20:48
Belle soirée. Ouais, le temps était cool, il faisait pas froid, on aurait le bruit des balles au loin ainsi que le cri de douleur des personnes qui se faisaient dessouder, quoi de plus charmant après tout ? Manquait plus qu'une guerre mondiale, et la soirée deviendrait vraiment GENIALE !
Noïd serra les dents, et finit par lâcher un pauvre sourire. Il augmenterait pas ses chances de survie en pétant un câble. L'autre avait raison, mieux valait se détendre un peu.
D'ailleurs, lui aussi faisait mine d'essayer de les raisonner. Il demandait aux agresseurs ce que leurs victimes avaient fait pour le mériter. C'était une bonne strat', s'ils étaient plusieurs à  dire ça, sans doute que ça augmenterait les chances.
En plus, le gars était un incube. Noïd se dit naïvement que ça pourrait peut-être aider. Bon, le ton montait, mais le gars avait l'air raisonnble, ça devait faire partie de son pl...

« BAH VAS-Y LOPETTE ! T’AS QU’À TIRER SUR UN SURNATUREL COMME TOI AUSSI ! VAS-Y PROUVE AU MONDE QUE T’AS TORT ENCULÉ ! TU ME LES BRISE AVEC TES MENACES ET CES GENS QUE T’EFFRAIE ! TU LEUR FERA JAMAIS DE MAL AVOUE ! T’AS DÉJÀ DU MAL À TE CONVAINCRE TOI-MÊME ! »

L'albinos se dit brièvement qu'il avait peut-être pas choisi le bon partenaire, et une infinie vague de lassitude l’envahit soudainement, avec la subtilité d'un bus percutant un promeneur. Est-ce qu'ils étaient foutus ? Y a moyen.
En soi, Noïd ne blâmait pas le type. Comme lui, il avait vécu une journée de merde. Bon, après, s'il était bourré ou shooté, il pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Mais s'il avait pu éviter de péter un câble ce soir-là, ça aurait bien arrangé le papa. Papa qui fit un sourire à sa fille, pour essayer de la rassurer. Elle lui rendit, oasis de douceur au milieu de ce merdier.
Il n'en profita pas longtemps. Un vampire arracha sa fille de ses mains. Mika poussa un cri qui résonna dans les oreilles de son père, au point ou il faillit se jeter sur le vampirepour le rouer de coup.
Personne ne touchait à sa fille.
PERSONNE !

Noïd serra les poings jusqu'à s'en faire saigner, et se força à adopter une expression rassurante. Tout ce qui comptait était sa Mika. Il fallait qu'elle aille bien.

- « Tout va bien, trésor. On va bientôt rentrer à la maison, d'accord ? »


Elle pleurait. Mika était en train de pleurer, silencieusement, comme pour se faire oublier. Une pulsion de colère traversa l'esprit du lycanthrope qui faillit laisser la rage l'envahir. Non, ne pas péter un câble. Garder le contrôle.
Noïd attrapa le pistolet qu'on lui tendait, et le pointa vers la tête du type au sol. On lui proposait une porte de sortie simple. Descendre ce type. S'il le faisait, ils pourraient rentrer. Noïd eut le doigt qui se crispa, puis décala l'arme.
Non, il ne pouvait pas faire ça. S'il sauvait sa fille en tuant quelqu'un d'autre, elle ne se le pardonnerait pas. Elle ne se remettrait jamais. Une solution, trouver une solution.

- « C'est pas un humain. C'est un incube. Le tuer, c'est pas ce que vous voulez, si ?»


Noïd passa sa main sur les lèvres qui saignaient de l'inconnu au sol, et le brandit, pour que tout le monde le voit. Un sang d'un ébène profond. S'ils avaient révisé leur leçons, ils le savaient.

- « Les gars, tout ça n'a pas le moindre sens. Laissez-nous nous barrer, je vous en prie... On veut juste rentrer chez nous. »

Noïd se baissa, et fit mine de redresser l'inconnu. Simple excuse pour murmurer à son oreille :

- « Tiens-toi prêt à courir. »


Parce que la, il jouait les pacifistes. Mais ces abrutis venaient de lui confier un gun, se disant sans doute qu'il ne saurait pas s'en servir. Si jamais ça explosait, il se tenait prêt à loger quelques balles bien placées, et à se barrer en courant. En embarquant sa fille.
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Samuel Samandiriel
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Samuel Samandiriel
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#9022 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Ven 4 Déc - 19:36
« Va te faire foutre l’humain » ? Bon bah ce type vient de gagner la palme d’or de la débilité profonde. Ce n’était pas gagné j’étais bien parti pour l’avoir ce prix avec ma gestion un peu éclatée au sol du stress. En plus, je n’ai pas vraiment été aidé. En général, les gens dans la rue me reconnaissent assez souvent mais cette fois, pile quand ça aurait été utile, personne ne se dit « hey mais c’est le chanteur là de Metallica ! » Et avec son pote qui fait « Mais non du con, lui c’est Samuel, aka White Crow, il joue dans Symphony for a Crow » et on aurait fait une photo une tape dans la main et boum. Mais là non… Bon, m’en plaindre, dans mes pensées en plus, ne va pas faire venir plus rapidement des groupies.

Mais tout de même…. Moi un humain ? Ce sont des surnaturels, je pue le sexe à plein nez, même moi je le sens, j’ai beau m’être douché, quinze personnes complètement nues dans un appartement ça laisse une certaine odeur.
Avant que je ne dise quoi ce soit d’autre, deux coups bien placés me mettent à genoux et me pointent une arme à l’arrière de la tête. Les choses auraient quand même été bien plus rapides si j’avais pu avoir mon arme sur moi quand cette scène a commencé. J’aurais pu la sortir, menacer le chef et demander la libération des types mais non, rien de tout ça n’a pu arriver parce que je suis un britannique bien trop naïf, il va falloir que je fasse plus d’efforts pour m’intégrer ici, ça m’évitera d’avoir des flingues pointés sur moi la prochaine fois.

J’ai d’ailleurs pensé à utiliser à nouveau mes phéromones pour calmer un peu la situation mais c’est impossible, non pas parce que j’ai oublié comment le faire et encore moins parce que je suis entouré de tarés, mais parce qu’il y a une gamine. Et franchement je veux bien faire des orgies et tout ce qui s’en suit, mais ça non, ça ne passera juste pas. D’ailleurs comment on peut emmener une enfant dans un endroit pareil ? Oui bon après si je n’ai pas fait exprès de tomber ici, je suppose que lui non plus, surtout qu’il a l’air de mieux gérer la situation malgré son enfant.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul à avoir remarqué la présence de la petite. Eux aussi, et ils s’en servent, alors certes, ce sera probablement efficace mais il est clair maintenant que ces gens ne servent pas une juste cause de manière débile, ce sont juste des acharnés qui veulent de la violence. Quand j’ai vu ce type chopper la gamine, je jure que j’aurais voulu faire quelque chose. Mais qu’est il possible de faire dans cette position, à genoux prêt à me faire plomber la tête alors que nous n’avons même pas fini de composer le dernier album ? Et moi qui les accuse et pense à l’album. Je suis trop vieux pour me dire que tout ça est ma faute, que si je n’étais pas parti cherché cette gaufre, je n’aurais pas eu de problèmes. Ce serait oublier qu’il y a des gens qui vont se faire exécuter alors qu’ils n’ont probablement rien fait de mal par les gens les plus cons que je n’aurais jamais croisé.
On m’avait pourtant dit que les États-Unis étaient le pays avec la plus grosse concentration d’abrutis, ma parole c’est vrai qu’ils sont cons !

Celui qui est venu avec sa fille, il est doué vraiment. Je n’ai pas d’enfants, mais je pense que j’aurais pété un plus gros câble que ce que j’ai déjà fait si la chose qui m’était la plus précieuse m’avait été arraché par quelques connards à la place de sa fille. Et lui, semble très serein. Sa fille lui est échangé contre l’arme pointée sur moi. Un simple marché en somme, s’il veut avoir sa fille de nouveau il va devoir mettre fin à mes jours, mettre fin aux jours de l’humain que je ne suis pas.
A voir dans ses yeux, il n’est pas calme, loin de là, en fait ce type est enragé maintenant, il laisse simplement paraître une carapace plus froide pour tromper son nouvel ennemi, en même temps priver un père de sa fille c’est un peu comme priver un crack Head de sa pipe, sauf que là ce n’est pas pour la santé du père. Il se baisse vers moi et applique son doigt au niveau de ma plaie et montre le noir de mon sang aux ravisseurs en leur indiquant que je ne suis pas un humain. Ce type est malin, il sait que les mettre en face de leur propre stupidité ne sera de la plus grande utilité, mais sait-on jamais. De toutes façons j’ai déjà l’information qu’il me faut.

« Prépare-toi à courir »

D’abord un soulagement quand j’appris que cet homme ayant un super self control avait une idée pour nous sortir de là, mais ensuite, une autre de ses phrases me fit tiquer.

« Les gars, tout ça n'a pas le moindre sens. Laissez-nous nous barrer, je vous en prie... On veut juste rentrer chez nous. »
Y a un truc qui va pas là, si on part, qui pourra aider ces types qui vont se faire fusiller pour rien ? Du moins c’est ce que j’aurais pu penser si je n’avais pas senti cette colère enfouie au fond de lui, je connais ça aussi. Sa fille est, pour cet homme, comme Jack pour moi et si je ne me trompe pas, il va commettre un massacre. Qu’à cela ne tienne, je ne pense pas que nos ravisseurs méritent de mourir, mais il y a là une urgence, un besoin d’agir et vite. Je pose alors mes mains au sol et me prépare, j’attends un signal qui me poussera à courir. Mais est-ce que je vais vraiment fuir comme le dernier des lâches ? Non, je n’en ai pas envie, j’ai passé plus de soixante années à voir que l’honneur était une chose qui allait disparaitre. Vu ma situation, ma mort aurait déjà du arriver. Mais que faire pour être utile, comment est-ce qu’un incube comme moi peut aider un surnaturel en furie qui va se battre contre d’autres ? Les phéromones ? Non, mauvaise idée il y a une enfant et si j’arrive à calmer les ardeurs avec ça, ça risque aussi de limiter ce type qui galère déjà à me tirer de la merde dans laquelle je me suis fourré.

Six mois, six mois que je suis sobre, pas un rail, pas un joint, pas une seule aiguille, et j’arrive encore à être en manque, c’est peut-être à cause du stress du déménagement et tout ce qui s’en suit mais ce n’est pas acceptable, exploser de colère et mettre les gens en danger, ce n’est pas responsable.
Je respire profondément il faut que j’arrive à calmer ces envies. Bon, à part pour me nourrir, je crois qu’après cette histoire, je vais allez m’isoler quelques semaines pour créer de nouveaux textes, ça devrait être un remède efficace.
Et encore une, une nouvelle élucubration précisément quand il faut se concentrer.

Ah mais voilà l’idée. Si cet homme tout blanc fait ce que je pense, il va tuer ces types, il prend alors le risque que l’otage qui est sa fille se fasse tuer en représailles, sauf s’il tue celui qui tient sa fille d’abord et c’est donc là que je pourrais commencer à courir, mais la personne qui a le plus de chance de se faire descendre, c’est la fille si on ne me compte pas. Dans ce cas, il va falloir que je serve de bouclier pour aider la petite et permettre au type de se battre sans être ralenti.
Si tout ce passe de cette manière, ça pourrait au moins garder la fillette le plus en sécurité possible. Mais il reste un problème, les civils, il faut aussi aller les aider, la fusillade va forcément distraire les ravisseurs, et comme il s’agit d’une exécution, il vont peut-être attendre un peu avant de tuer ces gens, ils ne vont pas le faire dans la précipitation, ce sera alors a parfaite occasion pour tenter un truc… ou pas, s’ils voient que les civils s’enfuient, ils vont sans doute changer leur priorité.
Et là je tente de prévoir un truc qui a dix milles possibilités au moins. Si le but de cet homme est aussi de fuir le plus vite possible, alors il va laisser tomber les civils, ça se comprend, il a sa fille avec lui, mais de mon côté, maintenant que je suis là, il faut que je trouve une solution pour eux.

Pas un mot ne sort de ma bouche, je me contente d’observer ce qu’il se passe, il va falloir que j’agisse vite une fois que le signal sera donné.

Allez, inspire… et expire, doucement, et sois prêt à agir Sam.
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#9089 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Sam 12 Déc - 14:27
Mika pleurait, pleurait sans s'arrêter. Elle pleurait comme on lui avait appris à le faire, sans émettre le moindre son. Comme pour ne pas se faire remarquer, se faire oublier. Et à chaque larme qui jaillissait, Noïd sentait l'envie de descendre le gars qui tenait sa fille augmenter. Une rage incontrôlable qui augmentait, sans qu'il n'ait ni l'envie ni la force de la retenir.
Non. Ne pas céder. Garder son calme. Il ne pourrait pas sauver tout le monde ici, il en avait parfaitement conscience, et ce nétait pas pour ça qu'il agissait.
Tout ce qui comptait était sa fille. S'il pouvait la sauver, et permettre à quelques uns de s'enfuir... Faire diversion. Peut-être en prendre un en otage ? Non, c'était idiot. Ils n'avaient pas l'air de se soucier tant que ça de leurs « camarades ». Ils préféreraient le descendre, ainsi que l'otage.

L'intelligence d'une foule est inversement proportionnelle au nombre de personnes présentes, et ici ils étaient nombreux. Ce qui faisait qu'ils étaient également très cons. Il espérait que sa tentative pour les amadouer serait efficace. Après tout, le gars était un incube, pas un humain.
Mais la réponse fut négative.

- « Tu parles ! C'est juste un humain au sang un peu plus foncé que les autres ! Allez, tues-le si tu veux revoir ta fille ! »

Noïd se sentit perdre pied. On en était là. Faire passer le gars pour un humain, pour justifier son envie de le tuer. Et ça ne semblait choquer personne, personne ne se posait la moindre question. Noïd sentit un vague désespoir l'envahir. Est-ce qu'ils étaient foutus ? Est-ce que tuer l'incube était vraiment la seule façon de se sortir de là ?
Ce fut à cet instant que le « chef » des agitateurs fit un signe à celui qui tenait Mika. Sans doute pour motiver son père. Le vampire raffermit sa prise sur la petite fille , qui poussa un cri.
Un cri de douleur.

A cet instant, toute sensation de désespoir déserta l'esprit du lycanthrope albinos. Elle était remplacée par une rage, une colère intense qui envahit la moindre parcelle de son corps. Aussi, il agit sans réfléchir.

- « BANDE D'ENFOIREEEEEEES ! »

Il poussa un énorme hurlement, et logea plusieurs balles dans les jambes de l'agitateur en chef, avant de laisser tomber son arme au pied de l'incube.
Puis il bondit sur le gars qui tenait sa fille, à toute vitesse, et roula au sol avec lui. Mika elle-même fut projetée sur quelques mètres, et tomba lourdement au sol. Elle pleurait toujours. Noïd avait mal. Il sentait son corps se transformer, ses os se briser, mais même comme ça il ne lâcha pas le type qui avait osé blesser sa fille, et renforça sa prise sur lui. Il ne s'en tirerait pas. Non, il ne s'en tirerait pas.
Il allait le faire saigner.

Noïdplanta ses crocs qui poussaient dans l'épaule du type, alors même que son corps se couvrait de poils d'un blanc pur, et que sa masse corporelle augmentait. Il poussa un cri qui relevait davantage de la bête qu'autre chose, amplifié par la douleur physique qui le traversait, et s'employa à faire mal au vampire. Sa transformation s'achevait presque, sans qu'il l'ait vraiment décidé. Maintenant, un énorme loup-garou blanc, pleinement visible dans la nuit, était présent dans la ruelle.
Loup-garou qui peinait à reprendre ses esprits. Mika. Il devait protéger Mika.

Ce fut à cet instant qu'un des humains prisonniers poussa un cri. Un cri de terreur. Et la panique commença.
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Samuel Samandiriel
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Samuel Samandiriel
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#9186 : Re: Que la paix règne - Groupe 9
Lun 21 Déc - 0:49
Ah oui, là on est tout de même pas dans le même monde, ce n’est plus de la connerie c’est simplement jouer les aveugles à ce moment-là. J’aurais difficilement les mots pour décrire un tel degré de connerie, ou de sadisme, au choix. Faire l’autruche par plaisir d’infliger de la douleur, c’est quand même assez lâche je trouve. Après tout, quel homme courageux pourrait prendre des personnes sans défense afin de les exterminer ? Le monstre courageux aurait lui au moins la décence de se battre contre son ennemi. En conclusion, nous avons à faire à des gens stupide et lâches. Merveilleux. En finir avec cette histoire n’en sera que plus agréable, je me vois déjà rentrer chez moi, prendre une bonne douche… ou un bon bain plutôt, et dormir à poings fermés. Un truc bien relax.

Alors que j’attendais toujours le fameux signal, je me suis mis à entendre un gémissement désagréable, une personne très fluette, la fillette avait soudainement mal. Et pour cause, le salaud qui n’avait pas le courage nécessaire pour se battre resserra son emprise de sa force bien trop supérieure pour une gamine. Je dois admettre que même un fragile de ma trempe a l’air d’une incroyable virilité face à ce genre de couard.

Le masque du loup tomba, et sa rage fut dévoilée devant le visage déconfit de sa progéniture et les yeux effrayés de ceux qui avaient eu la merveilleuse idée de s’en prendre au symbole même de l’innocence. Je pris alors l’arme qui tomba à mes pieds pour le signal que je devais attendre.

Ce n’est pas la première fois que je vois un loup-garou se transformer, et c’est toujours le même spectacle subjuguant. Le son des os se brisant, la chair se déchirant et le mélange de souffrance et de rage, rien de moins que le présage certain d’une morte douloureuse et lente si la chance ne se joint pas au spectacle.

Je m’empresse de ramasser l’arme pendant que les autres réalisent leur idioties et retire le chargeur. Encore quelques balles seulement, peut-être dix merci ce pays d’avoir inventé le 45 ACP et leurs chargeurs de quatorze coups… et merci au padre de n’avoir que peu tiré. Je remets le chargeur en place, il y a déjà une balle de chambré, ce qui me donne onze coups, parfait. Je vais pouvoir agir

Le père blanc s’est jeté sur la lâche sangsue de toute sa rage, ne lâchant pas, il rend sa morsure de plus en plus forte à mesure qu’il change se forme et son corps. On dirait Tom et Nick. Des forces de la nature, de vrais monstres quand ils le montrent. La fille tombe lourdement, rien qui ne puisse lui faire du bien. Et quelle force, quelle manque de contrôle à présent. Le père ne joue plus le jeu du calme mais se laisse à la danse, devenant tout ce dont sa fille n’a pas besoin, aveugle. Ebloui par sa rage, j’ai peur qu’il ne se trompe de cible et attaque les civils ou sa propre enfant. Je tourne le regard, à ma gauche, une fillette, à ma droite, des gens apeurés. Un choix cornélien qui trouve sa solution non pas à gauche, ni à droite d’ailleurs, mais bien en face de moi, précisément la clef du problème. Le chef. Pleurant la disparition de ses genoux, son air pitoyable ne dénonce pourtant pas l’once d’un regret. Il n’est pas triste, et encore moins désolé de ses actes, mais furieux, frustré et endoloris de ne pas avoir accompli son acte. La solution est simple.

Une détonation, une seule, simple, bruyante, fatale, le réduisant au silence. Un acte anodin, je n’ai fais que presser une détente et la mécanique de l’arme a fait le reste. Et si seulement c’était aussi facile, dès l’instant où le coup est parti, u souvenir et revenu en moi. Ce jour, ce vampire qu’on a tué, prendre une vie est probablement un acte facile, mais il est toujours très lourd à porter. Ma respiration s’accélère, mon rythme cardiaque aussi je crois. Il faut que j’agisse, j’ai tué un homme… Je me tourne vers les civils et pointe mon arme en direction des hommes qui ne sont plus aptes à remplir leur mission maintenant qu’un loup-garou s’est manifesté.

« MAIS BARREZ-VOUS BORDEL DE DIEU ! »

Un cri qui fait réagir quelques-uns, qui vont se faire suivre de près par les nouveaux moutons. Nos ravisseurs sont perdus, ne sachant plus sur qui ils doivent tirer. La grande menace pour leur vie ou bien la proie facile ? J’avoue que dans leur situation, j’aurais aussi du mal à faire mon choix. De plus, ils sont désorganisés, ils ne peuvent pas se définir des tâches respectives. Ce ne sont que des guignols qui ont à peine appris à viser.
Le père s’occupe du vampire, il s’acharne, la fillette est toute seule, là, c’est le moment de bouger et de courir, mais pas en direction de chez moi, mais vers cette petite créature fluette. Je me poste devant elle, l’attrape rapidement et la met derrière-moi pour que je puisse servir de bouclier.

« Tu te bouche les oreilles, d’accord ? »

C’est vrai qu’il ne faudrait pas qu’elle devienne sourde avec tout ce bruit. Je recule avec elle, tentant de prendre un peu de distance et nous poste derrière la portière droite d’une voiture pour nous protéger. Le pistolet toujours pointé vers les ravisseurs, je ne réfléchis plus et commence des tirs de suppression. Je ne les vise pas directement, simplement leur direction pour les perturber et peut-être les toucher. Moi non plus je ne suis pas militaire, et commencer à me donner des airs de stratège alors que je n’ai pas les compétence requise a un prix assez désagréable. J’ai réussi à attirer l’attention sur moi, j’en ai bien abattu un, mais pas tous, et je me suis pris cette putain de balle dans la cuisse. Je pousse un cris de douleur et me remet à couvert, la fillette est dans la voiture, à la place du passager, sous la boite à gants. La douleur a réussi ç me tirer des larmes de douleur. Depuis combien de temps je n’avais pas pleuré de douleur moi ? Ah j’étais bien jeune. Je reste là où je suis, ce n’est pas cette jambe qui va m’empêcher de protéger cette gamine. Elle en a vu de toutes les couleurs la pauvre.

Ah et bien sûr je n’ai pas de tissu pour pousser la plaie. Je n’ai plus beaucoup de balle, en retirant le chargeur, je n’en ai vu que deux, j’en ai donc encore trois en comptant celle qui est chambrée. Tut ce que je peux faire, c’est attendre que tout passe, et agir en cas de plus grosse urgence. Quoiqu’il en soit, je ne pourrais me le pardonner s’il arrivait quoique ce soit à cette gamine, surtout que ce serait ma faute dans le sens où j’ai gueulé comme un âne au lieu de garder mon calme.

« T’en fais pas petite, ça va bien aller, ton papa est juste… il a très envie que tu aille bien crois-moi, et lui… il a visiblement l’air d’aller bien. »

Sam… ta gueule.
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