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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

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Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
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Noïd Payne
$ : 2777
Emploi : Agent de sécurité

Feuille de personnage
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Noïd Payne
Lycan Neutre
#8861 : Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Sam 14 Nov - 14:21
- « Bonjour, monsieur Payne ! Vous avez l'air en forme ce matin ! Ou allez-vous comme ça ?

- En taule. »

En voyant la mine choquée de sa voisine, Noïd se dit brièvement qu'il valait mieux éviter de parler aux gens le matin, tant qu'il avait pas bu son premier café. Déjà que la plupart des gens dans le voisinage se méfiaient de lui, rapport à sa gueule de délinquant, s'il commençait à balancer des punchlines comme ça, il allait bientôt retrouver des lettres d'insultes sous sa porte.
Bon, fallait dire que la nana en face de lui avait tendance à se mêler de tout , et était experte en colportage de ragots. S'il ne se barrait pas maintenant, elle allait essayer de lui tenir la grappe pour lui raconter tout une série de potins sans intérêt sur la vie sexuelle des habitants du quartier.
Le loup blanc étouffa un bâillement, et reprit la parole :

- « Je vais travailler, en prison. »

La phrase eut le mérite d'apaiser un peu la nana, mais elle resta suffisamment méfiante pour qu'il puisse se barrer sans trop de problèmes. Ce matin, Noïd avait la tête dans le cul. Son précédent contrat d'agent de sécurité s'était achevé la veille, assez tard dans la soirée, et il devait enchaîner avec un second contrat ce matin même. Autant dire qu'il n'avait pas eu des masses le temps de profiter de sa fille, ni d'une bonne nuit de sommeil.
Le fait qu'on le contacte pour remplacer des gardiens au mitard l'avait surpris. Dans sa tête, être gardien de prison demandait une formation à part. Mais apparemment, ils étaient en dèche de personnel, parce que y avait un problème comme quoi une bande de mafieux ou un truc du genre avait annoncé qu'ils allaient tenter de faire évader des collègues à eux.
Du coup, la direction de la prison avait flippé, et avait demandé des agents de sécurité en plus. La boîte de Noïd avait bonne réputation, et résultat, il se retrouvait balancé là.

Une bonne prime lui serait filé pour le côté inhabituel de la mission, du coup il avait accepté. Avec ça, il pourrait acheter un jouet à sa fille. Elle serait contente.

Noïd fit une brève pause dans un bar, et commanda deux cafés et un croissant, qu'il avala à grande vitesse. S'étant levé à la bourre ce matin, il avait pas eu le temps de bien déjeuner, et il avait dans l'idée que ça allait lui manquer. Un agent de sécurité garde de prison... Ça risquait d'être fatiguant.
Quelques dizaines de minutes plus tard, il se présentait à l'accueil de la prison, brandissant sa carte d'agent de sécurité que son agence lui avait filé.
La tronche du gars qui l’accueilli lui indiqua qu'il savait pas trop s'il devait lui donner le matos nécessaire pour bosser ou bien s'il devait le coffrer, mais le tout se passa sans trop de problèmes. Il récupéra une tenue de gardien de prison, pas tout a fait à sa taille, ainsi que le strict nécessaire pour bosser.

- « Je suis prêt. Je fais quoi du coup ?

- « Allez vous présenter à Alexander Wade. Ce sera lui votre binôme. Il va vous apprendre le métier. »

En gros, démerde toi pour le trouver. Noïd s'y employa pendant les minutes qui suivirent, cherchant, un peu paumé, son partenaire pour la journée. Lorsque finalement il le trouva, la première pensée qui lui vint fut que les personnes qui faisaient les paires devaient vraiment être des bâtards. Quoi, ils avaient vu sur sa photo qu'il avait les cheveux blancs, donc ils se sont dit « ololol, on va le mettre avec un autre type a l'air jeune qui a aussi les cheveux blancs ? »
Noïd réprima un soupir, et s'avança vers le type en face de lui. Il faisait à peu près sa taille, mais était nettement plus baraqué. Une force de la nature en puissance, quoi. Le loup blanc se plante face à Alexander, et planta son regard rouge dans celui brun clair, voir doré, de son interlocuteur. Tiens, encore un point commun, une couleur des yeux cheloue.

- « Bonjour. Noïd Payne, on m'a désigné pour être ton binôme. Enchanté. »
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Invité
#8868 : Re: Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Dim 15 Nov - 21:25


Deux aspirines...

- Fais pas la gueule Alex. C’est les ordres.
- Tu parles. Se coltiner des bleus pendant je sais pas combien de temps ? C’est une perte de temps.
- C’est qu’une journée que t’auras à le faire, ensuite fini. Et de toutes façons on décide pas.

C’était un fait. On ne décidait pas. On m’avait imposé cette décision sans même me consulter. Ordre du gouverneur il paraissait. L’ordre aurait d’ailleurs pu venir du cul du président que ça n’aurait strictement rien changé pour moi. Bien sûr savais-je que nous étions sur le qui-vive. Risque d’évasion avait-on appris. J’avais d’ailleurs moi-même mis l’une des cibles en isolement, pour être certain qu’il n’ait pas l’idée d’essayer d’escalader le mur d’enceinte, mais de là à appeler du renfort non formé. Je n’étais pas pour.
Mais je n’avais pas le choix.

- Paraît que des nouveaux ont déjà débarqué !

J’observai Mister Freeze en plissant les yeux. Celui-ci était arrivé il y a déjà quelques mois. Une petite frappe qui avait très mal tourné. Mis au mitard pour vol à main armée et séquestration de petits vieux. Il n’était pas le plus respectueux de toute la bande de cas qu’on avait ici, mais il était loin d’être le pire. Plutôt agréable, on avait fini par sympathiser. Du moins autant qu’on pouvait sympathiser avec un détenu. Je lui avais d’ailleurs moi-même donné ce surnom de Mister Freeze à cause du mini bloc de glace – un diamant paraissait-il mais ça ressemblait plus à un iceberg – qu’il avait de tatoué sous l’œil.

- D’un ça ne va pas changer ta vie, de deux, ça ne te regarde pas. Soufflai-je. Retourne dans la cour.
- Oh allez ! De la viande fraîche qu’on va pouvoir emmerder ! Paraît qu’ils sont même pas comme vous en plus. Ça va être cool.

Je grondai un coup en m’approchant de lui.

- Bon écoute, t’as une minute avant que je me décide à te mettre dans ta cellule pour le reste de la journée. Alors si j’entend encore un mot t’es foutu. Compris ?

Visiblement, ma mauvaise humeur fut assez lisible sur mon visage et dans le ton de ma voix pour que le gamin se décide enfin à faire profil bas, se dépêchant de lui-même de rentrer dans sa cellule.

- Et si t’en emmerdes un, c’est l’isolement. Grondai-je de nouveau en passant devant sa cellule.

Par contre le gosse, il avait dit une chose « intéressante ». Ils étaient déjà arrivés ? Pourquoi est-ce que personne ne m’avait prévenu ? J’étais censé trouvé mon « binôme » à l’entrée des artistes. Bah. Il me trouverait. De toutes les manières, je n’avais pas encore terminé ma ronde.

- Hé ! Wade !

Arquant un sourcil je me retournai… Pour faire face à quelqu’un que je ne connaissais pas avec l’uniforme de la prison. Ok donc… ça devait être lui. Haussant les sourcils je soufflai un coup en l’entendant. Enchanté. Enchanté mon cul oui plutôt.

- T’es enchanté de passer du temps en taule ? Ricanai-je. Ok. Qu’on soit d’accord. Je ne suis pas un bon prof. Je n’aime pas ça et j’ai l’habitude de bosser seul. Donc tu écoutes attentivement et on va essayer que tu te fasses pas trop martyriser ici, ok ?

Esquissant un sourire narquois je me retournai alors pour avancer dans le couloir.

- Hééé ! Je vous avais dit qu’ils étaient arrivé ! Salut le nouveau ! Moi c’est…
- Toi c’est la ferme ou je t’enferme.
- Ca fait deux fois qu’tu le dis, tu perds en crédibilité là !

Doucement, je me retournai vers la cellule et cet imbécile de gamin. Soit. Sans un mot, je m’approchai de sa cellule, le faisant reculer, visiblement soucieux de ce que j’allais lui faire. Mais je ne lui fis rien. Non. Je me contentais simplement de fermer la cellule à clé avant de gronder un coup.

- Mec ! Je faisais que dire bonjour ! C’est dégueulasse !
- Et moi je t’avais dit que je ne voulais plus entendre ta voix, il me semble. Alors je te conseille d’aller pioncer tout de suite, la journée va être super longue à rien faire.

Me retournant vers le nouveau gardien, je soufflai un coup.

- Ok. Première règle. Quel que soit ton ordre, si on ne t’obéit pas, tu sévis. Même si c’est pour dire à une petite frappe de la fermer.

M’étirant, je l’observai alors de haut en bas. Il n’avait pas franchement la carrure d’un agent de sécurité. D’où est-ce qu’ils sortaient d’ailleurs ceux-là ?

- Avant qu’on commence le tour et les explications. J’ai quelques questions. Tu sais te servir d’une arme ? Tu viens de quelle boîte ? On t’a briefé sur le job ? A nouveau, je l’observai, plissant les yeux avant de souffler. Ah oui. Dernière chose. Aucune transformation ici. On est déjà sur la selecte avec leur connerie de gouvernement, je ne veux pas d’emmerdes, compris ?

Façon de dire que j’avais capté qu’il était un lycan, même s’il devait avoir capté pour moi aussi. Le truc, c’était que personne n’était au courant de ma race ici, et je préférais que ça ne se sache pas. Or, le boulot pouvait être stressant et même assez compliqué, la colère était monnaie courante contre certains détenus, alors… Je savais aussi que pour quelqu’un qui en avait pas trop l’habitude, ça pouvait être légèrement compliqué.

- Avant qu’on commence, t’as des questions ?

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Noïd Payne
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Noïd Payne
Lycan Neutre
#8898 : Re: Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Jeu 19 Nov - 21:46
C'était lui, ou toutes les personnes qu'il rencontrait en ce moment étaient aussi sympa que des bus ? Sans se démonter, Noïd croisa les bras en attendant que son binôme du jour termine sa tirade de présentation. Quoique, sa tirade tout court. Parce que généralement, une présentation ça commence par un mot simple, genre « Bonjour ». Ok, il était encore tombé sur un caractériel.
Toujours est-il qu'il le comprenait, on ne lui avait probablement pas demandé son avis pour le binôme, et devoir gérer un bleu, pour un délai aussi court et qui ne resterait pas dans la prison devait être pète-burnes. Mais le message était reçu, y avait pas besoin d'essayer d'être poli. Ils allaient juste passer la journée ensemble, à tenter de minimiser les dégâts de décisions à la con de la direction.

- « C'est noté, j'suis attentif, je me la ramène pas trop et on se démerde pour que ça passe vite. », lâcha Noïd d'une voix égale. « Vu comme c'est parti, je suis certain qu'un va faire une équipe de choc, dans la bonne humeur et l'amitié. »

Premier échange en béton. Il aurait juste manqué qu'ils cognent leurs pectoraux l'un contre l'autre pour que ça fasse encore plus viril.
Le loup blanc ne cherchait aucunement la provocation, mais restait juste fidèle à lui-même. Lui aussi avait davantage l'habitude de bosser en solo, mais en l’occurrence, il avait bien besoin des conseils du gars avec lui. Il avait aucune expérience de la prison, et même si les taulards ne lui faisaient pas peur, quelques tips pourraient lui servir pour qu'il en vienne pas rapidement à gueuler sur un gars qui ne respecterait pas le cadre.
Un gars comme l'illuminé dans sa cellule, un jeune con qui voulait s'affirmer sur le « nouveau ». La réaction d'Alexander ne se fit pas attendre, il enferma le gars dans sa cellule, ignorant ses braillements.
Ok, première leçon, ici c'est la jungle. C'était pas un supermarché ou une banque ou la plupart des gens sont à peu près normaux.
Alexander lui donna d'ailleurs sa première leçon, sévir à chaque manquement à la règle.

Noïd hocha silencieusement la tête, notant intérieurement la façon que son binôme loup avait eut de gérer la menace. Ici, c'était eux qui fixaient les règles. Donc qu'elles soient légitimes ou pas, toute la baraque tenait sur le fait que ces règles soient respectées.
Donc la qualité de la journée se déterminerait à sa capacité à se faire obéir. Sauf que contrairement au titan qui l'accompagnait, c'était pas une armoire à glace. Noïd était musclé, mais largement moins que Wade. Une difficulté de plus.
Celui-ci lui posa d'ailleurs quelques questions, toutes professionnelles. Ainsi qu'une remarque, sur leur nature commune de lycanthrope.
Noïd eut un vague sourire. Il avait également capté à son arrivé que son binôme était lycan. Ça commençait à faire beaucoup de coïncidences.

- « Normal. Y aura pas de soucis, je sais me tenir, et j'ai pas envie de provoquer une panique. », commença sans Noïd sans s'offusquer du regard inquisiteur d'Alexander qui était en train de le jauger. « Je bosse fréquemment avec une matraque mais j'ai appris à tirer, même si ça fait un moment. J'ai l'habitude du main nue également. Je sais me défendre, et mettre une personne problématique hors d'état de nuire efficacement. »

L'expérience de la rue, ajoutée à l'expérience d'agent de sécurité. Quand un agresseur faisait chier, le but n'était pas de faire un épique corps à corps, mais bien de le stopper avec le moins de casse possible.

- « Ma boîte s'appelle Secure Garden. C'est majoritairement de la prestation de sécurité de courte durée. Et désolé de te le dire, mais non, la seule consigne que j'ai, c'est de t'épauler dans ton boulot classique, et d'agir pour éviter une évasion. Je suis d'accord, c'est de la merde ces instructions. »


Noïd poussa un soupir. Il avait été engagé pour renforcer la sécurité, mais au final, ça allait juste faire chier ceux qui bossaient vraiment. Au final, les gros bonnets de la direction avaient juste voulu prendre une décision pour se branler intellectuellement, et sa boîte avait flairé le filon.
Quel monde merveilleux que celui dans lequel ils vivaient.

- « Pour l'instant, vu que je connais pas les lieux, j'en ai qu'une. A quel point t'es responsable de moi ? Non pas que je veuille pas que tu me donnes des instructions, mais j'ai pas envie que mes erreurs te retombent dessus. J'ai parfaitement conscience que je suis un boulet dans cette prison, et que je vais fatalement faire une connerie dans la jour...


- Bah alors, Wade, t'as fait un p'tit ? Ou alors tu lui as filé le même shampoing que toi ? »

Noïd s'interrompit. Ça y est, le premier concours d'organe génital commençait. Il réprima le roulement des yeux qui lui venait, et se tourna pour regarder l'intrus.
Un détenu, crane rasé, tatouage en forme de serpent sur l'épaule, et un autre tribal qui lui faisait tout le visage. Le gars aurait probablement tatoué « Je suis un dur » sur ses couilles s'il avait pu.
Il arrivait de ce qui semblait être la cour :

- « Ton nom. »

La voix de Noïd avait fusée, sèche. Le gars en face répondit par un rire :

- « Prends pas la mouche, mon pote ! C'était pour déconner c'est t...

- Je t'ai posé une question. »

Le gars arrêta de rire. Noïd, imperturbable, ne le quittait pas du regard, le premier conseil que lui avait donné Alexander bien en tête.

- « Allez, Wade, dis-lui que je suis sympa ! C'était une blague, quoi ! »


A croire que répondre à sa question était au dessus de ses moyens.
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Invité
Invité
#9025 : Re: Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Sam 5 Déc - 13:37


Deux aspirines...

Bien. Au moins, je n’avais pas eu à me répéter trente six mille fois. Le blanc semblait comprendre ce que j’étais entrain de déblatérer. Un bien, à mon avis, puisque je n’allais pas avoir à m’emmerder trop en mode disque rayé. C’était déjà un temps certain de gagné. Son petit sarcasme, d’ailleurs, ne me laissa pas de marbre, et j’esquissai un léger sourire narquois, me retenant de ricaner bêtement.

- Je t’en foutrais de l’amitié, plaisantai-je alors.

Une plaisanterie pour moi, peut être une remarque acerbe pour un autre, cela ne m’importait pas vraiment. Le but de la manœuvre, après tout, n’était pas de me faire de nouveaux petits copains de foire mais bien d’organiser et de sécuriser cette prison de mes deux.

Deuxième chose visiblement « positive », le petit gars savait « se tenir ». Restait à savoir si c’était la vérité et pas une envie qu’il avait de savoir se contrôler, et ça, je le verrais au fur et à mesure. Dans tous les cas, je l’empêcherais de faire de la merde. Je tenais à mon job et il était tout à fait hors de question qu’on vienne foutre la merde dedans.

- Pas d’entraînement au tir avant de venir ? M’enquis-je, visiblement surpris. Putain mais ils ont pensé à quoi ?

Pas qu’on se servait fréquemment de notre arme de service, mais fallait tout de même pas déconner. Nous envoyer de la bleusaille, pourquoi pas, mais de la bleusaille même pas foutue d’avoir un entraînement à jour ? J’espérais sincèrement qu’il me rassure sur ce point, car en cas de soucis, je n’aurais certainement pas le temps de lui réapprendre à tirer avec une arme en cas d’oublie d’une ou deux choses. Il allait devoir se démerder aussi le coco. Enfin. Il semblait plus ou moins sûr de lui. Plus que moins, d’ailleurs. Peut être que je devenais trop méfiant avec le temps. Pff. Non. Je l’avais toujours été, en fin de compte.

- C’est pire que de la merde. Grognais-je néanmoins. Sérieusement. On va bientôt nous foutre des pleureuses dans les pattes bordel. Soufflant, je secouai la tête.

Au moins le blanc pouvait-il être fier de lui, il n’était, pour le moment, pas compté comme pleureuse. A voir si cela restait de la sorte, cela dit… D’ailleurs, l’homme semblait être plutôt conscient du poids qu’il pouvait représenter dans un lieu comme une prison. Arquant un sourcil, j’aurais bien apprécié répondre pour au moins le « rassurer », quoique ça ne soit pas ma spécialité, mais le destin en décida autrement, et voilà qu’arrivait l’un des plus agréables détenus que l’on pouvait se coltiner entre ses murs. Quoiqu’il n’était pas si chiant. Con, c’était un fait. De toutes les manières fallait être tout à fait stupide pour se retrouver enfermé ici. Mais pas forcément trop chiant. Peut être juste con, en fin de compte.
Bras croisés, je jaugeai alors la réaction du blanc. Hé bien. Au moins apprenait-il plus ou moins vite. Il avait retenu ce que je lui avais dit en temps record, même pas besoin de le reprendre. Nickel, franchement. J’allais, certes, pas l’applaudir, mais c’était plutôt cool. Et je plaignais mes autres collègues qui pourraient avoir des gars moins réactifs.
Un sourire narquois sur le bord des lèvres, j’observai la petite scène tandis que le détenu venait me prendre à partie. Levant les mains devant moi, je secouai la tête.

- Tu connais les règles ici depuis le temps.
- Sérieux mec ! L’homme se retourna vers la bleusaille. Quoi ? Franchement, tu m’agresses pour une blague ? Putain sérieux faites chier avec vos nouveaux là !

Avec vos nouveaux ? A croire que c’était pas le premier nouveau qu’il croisait aujourd’hui. Arquant un sourcil tandis que l’homme passait entre nous pour s’éloigner, je toussai fortement.

- Je crois que « le nouveau », t’a posé une question. Le rappelai-je sans même me retourner. Alors à moins que t’aies décidé d’être un abruti aujourd’hui, je n’ai pas besoin de te rappeler ce que tu dois faire.

Le détenu se figea pour revenir sur ses pas et nous faire face, le regard visiblement courroucé. Hé bien. Visiblement, je l’avais quelque peu agacé à le reprendre. Parfait. J’allais pouvoir voir les capacités du bleu sur le terrain et bien rapidement.

- Et si j’ai décidé de jouer aux abrutis, tu vas faire quoi Wade ? J’suis pas sûr que tu puisses me foutre une branlée sans raison.

C’était un fait. Et même si l’envie d’exploser sa tête de serpent par terre me chatouillait fortement, je n’avais aucun droit de sortir ma matraque alors qu’il n’avait pas lever la main en premier. Et cela, il le savait parfaitement.

- Je te laisse le choix, le bleu, dis-je à l’encontre de Payne. On a la cellule, l’isolement, ou les travaux d’intérêts généraux au sein de la prison pour lui apprendre le respect. Choisi, et je t’emmène où tu veux.

A mon sens, il n’y avait qu’une bonne réponse, et encore fallait-il réussir à emmener le détenu jusqu’à l’endroit désiré.

- Tu l’emmènes où tu veux ? Bah putain, vous allez vite pour vous enfiler, vous.

Imperturbable malgré les provocations, j’arquai à peine un sourcil en l’observant, presque dépité de tant d’imbécilité.

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Noïd Payne
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Noïd Payne
Lycan Neutre
#9117 : Re: Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Dim 13 Déc - 13:15
Wade était quand même capable de sourire à une blague. Peut-être que la journée n'allait pas être aussi pourrie que prévue finalement. C'était mal barré pour qu'ils soient potes, mais si son binôme pouvait au moins éviter de faire la gueule toute la journée, ça permettrait déjà que le temps passe plus vite.
Bon, évidemment, ça ne dura pas. Le manque de formation spécifique qu'il avait reçu avant de venir remit son BFF du jour dans un mauvais mood. Au point de râler sur les prochaines personnes qui allaient arriver. Noïd leva un sourcil, un poil agacé par la comparaison avec les « pleureuses ». Il avait bien compris que l'exaspération de Wade n'était pas dirigée vers lui, mais il allait pas passer la journée à se plaindre là-dessus, si ?

Ils n'eurent pas le temps de débattre davantage. L'arrivée d'un gros lourd de service eut au moins le mérite de les réunir pour qu'ils jugent ensemble de l'état de stupidité avancée du gars qui pensait que c'était une bonne idée de vanner ses gardiens de prisons, même si y en a un qui venait d'arriver. Wade n'intervint pas pendant pendant les premiers échanges entre Noïd et le détenu. Il était clairement en train de le jauger. C'était sans doute pour le mieux, il était là en cas de pépin, et ça permettait à son « apprenti » de se faire la main sur un gars seul. Il était là depuis une vingtaine de minutes, et y avait déjà deux personnes qu'ils devaient remettre à leur place.
Noïd finissait par comprendre pourquoi Wade était devenu comme ça. Si son boulot consistait à devoir s'imposer comme ça toutes les trente secondes, certainement qu'à la fin la sociabilité ne devient pas ton fort. Maintenant, il n'avait qu'une envie, c'était que cette journée s'achève. Mais il avait engagé pour bosser, alors autant essayer de bien faire son boulot.

Alexander intervint finalement quand le détenu s'adressa directement à lui. Bon, il n'avait pas du trop mal gérer, parce qu'il le soutenait dans sa démarche, à savoir « Il t'a posé une question, petit trou de balle, ça t'arracherait la gueule de répondre ? ». Bon, bah tout a fait en ces termes, mais l'idée générale y était. Noïd constata quand même que la façon dont le gars se comportait envers Wade et envers lui était bien différente. Ça faisait sens, le bodybuilder qu'était son partenaire avait eu largement le temps de gagner le respect des prisonniers. Lui, il avait encore tout a faire.
Le lycan albinos se fit quand même la réflexion que le gars en face était vraiment, vraiment très con. Jouer à l'abruti avec des gars qui sont payé pour te mater quand tu fais chier, faut le faire. Mais il mettait le point sur un truc, ils ne pouvaient pas utiliser de violence envers lui pour rien. Ça tombait sous le sens, mais à cet instant, Noïd se serait bien servi de son crâne pour tester la solidité du mur. Peut-être que les autres détenus, voyant ça, auraient alors compris qu'il fallait pas le faire chier.

Il sortit de ses pensées quand l'autre blancdinet lui adressa la parole. Un léger rictus déforma son visage quand Wade l'appela « le bleu ». Est-ce que c'est lui qui déraillait, ou c'était pas malin d'afficher devant un prisonnier aussi con qu'il restait un rookie, même aux yeux de ses collègues ? Toujours est-il qu'il le soutenait dans sa démarche, et c'était déjà ça de gagné. Trois choix, donc, la cellule, l'isolement ou bien les travaux d'intérêts général.
Ça ressemblait encore à un test, mais y avait qu'une seule solution qui lui semblait juste. Le gars avait été beaucoup trop chiant pour être juste enfermé dans sa cellule, ça c'était pour les casse-couilles plus léger, comme le môme de tout à l'heure. L'isolement, de ce que savait Noïd, devait être utilisé dans des cas plus grave, si le gars devenait violent par exemple.
Par contre l'idée de le faire bosser pour les autres, histoires de lui rappeler comment on parlait à ses encadrants, le tentait bien. Le type rajouta une remarque à la con, ce qui le conforta dans son idée. Noïd fronça les sourcils, et s'approcha du type. Il le dépassait nettement en taille, et il était peut-être temps de lui faire sentir.

- « Je vois que j'ai affaire à un intellectuel. Je crois que t'as besoin de revoir certains points. Je suis pas ton pote, donc tes blagues, tu peux te les garder. T'as gâché ta chance que ça se passe bien en voulant jouer aux gros bras, donc je pense que tu vas pouvoir distraire tes copains aux travaux d'intérêts général en leur racontant qu'il ne faut pas me faire chier. »


Le gars croisa les bras et toisa Noïd d'un air provoquant. Comme si, parce qu'il était là depuis plus longtemps, il avait le droit de lui faire la morale.

- « Tu tiendras pas longtemps ici si tu prends la mo...

- Ta gueule. »

Noïd n'avait pas crié. Il s'était contenté de parler calmement, sans quitter des yeux le détenu. Lever la voix ou s'énerver le desservirait, il fallait qu'il s'impose d'une autre façon. Et apparemment ce fut efficace, vu que le gars s'arrêta de parler.

- « C'est mieux. On va faire simple, je veux plus t'entendre. Donc tu vas pouvoir te défouler aux travaux d'intérêts général. T'as une autre remarque brillante, ou bien c'est finalement clair pour toi ? »

Le gars lui fit un non de la tête. Bon, ça avait pas été simple, mais peut-être que ça finissait maintenant par rentrer. Il espérait que le gars reste calme pendant le trajet, mais ce n'était pas gagné. Noïd se positionna derrière le gars, et le poussa sans ménagement pour lui faire signe d'avancer. Il lâcha à son coéquipier du jour.

- « J'te laisse me montrer la route. »
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Invité
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#9170 : Re: Une paire de cachets d'aspirine [PV Alexander]
Ven 18 Déc - 18:19


Deux aspirines...

C’est avec toute l’attention du monde que j’écoutai le nouveau discuter des modalités de « punition » de notre abruti de service. Bien. Donc. Au moins il ne se laissait pas faire. Il était peut-être un « poil » stressé ou tendu ou je ne savais pas trop quoi, mais il ne se laissait pas faire, et c’était déjà bien. Cela dit, j’aurais peut-être dû lui dire que ce mec là était connu pour coups et blessures et qu’il avait tué plusieurs personnes juste de colère ? Mmmh. Non. Je n’aurais qu’à lui dire après. Histoire de voir sa tronche. Non parce que fallait dire que cet abruti, l’isolement, il le connaissait parfaitement. D’ailleurs, c’était bien à cause de son comportement qu’il n’était toujours pas sorti.
Enfin ! Il avait pris une décision. Travaux d’intérêts hein ? Pourquoi pas. Connaissant le bestiau, j’aurais été l’enfermer carrément, mais Payne ne connaissait pas l’homme qui lui faisait face. Et après deux semaines à rester tranquille, je ne doutais pas un seul instant que Monsieur l’Enfoiré avait les conneries qui lui démangeaient le cul. Pire. Il hochait la tête.
Ça pouvait paraître paradoxal mais quand on connaissait Mike Bellick, ça devenait limpide. Mike ne comprenait rien. Mike n’entendait rien. Mike finirait sa vie en taule. A moins qu’il finisse par être condamné pour un autre crime et termine sa vie exécuté par injection ou chaise électrique. Mais… Peut être la rencontre avec le bleu l’avait-il changé, avec un peu de chance, il avait vu la lumière et s’était décidé à entrer dedans.

Ainsi, sans un mot, hochant seulement la tête, je fis signe au nouveau de me suivre. Direction la buanderie de la Prison. Déverrouillant la porte, je laissai passer détenu et bleu devant moi pour y pénétrer à mon tour.

- Ok. Donc. Le couloir du troisième étage doit être nettoyé à fond. On a des nouveaux arrivants qui doivent arriver tout droit du tribunal. Donc tu vas me faire le plaisir de nettoyer leurs cellules aussi. Et tu finiras la journée par la cafétéria après le repas. Compris ? D’ailleurs t’oublies pas. Les repas pour toi ça sera après les autres.

L’homme gronda. Il ne semblait pas tout à fait en accord avec mon planning du jour. Et pour cause…

- Tu t’fous d’moi ?! C’est jour des frites mec ! Y en aura plus !
- Pas mon problème. Fallait réfléchir avant de jouer au plus malin. Maintenant prend le seau, le balai et tu montes au troisième. Je vais pas me répéter cent fois.

L’homme gronda d’autant mais tourna les talons en direction du chariot de ménage. Hé bah. Il avait peut-être vraiment vu la lumière celui-là. Comme quoi, rien n’était perdu pour les cas désespérés. Il allait peut-être falloir que je revoie ma façon de… Je soupirai. Ou pas.
A peine le chariot fut-il en main que ce dernier fut envoyé droit sur nous. Un pas sur le côté et je l’observai s’écraser dans le mur. Bras croisés, j’observai le détenu, retirant tout ce à quoi j’avais pu penser. Il était réellement perdu.

- Qu’on soit d’accord Bellick. Tu viens de nous attaquer ?
- Va te faire putain ! Tu crois que j’suis quoi ? Une femme de ménage ? J’vais pas aller récurer les chiottes des autres connards ici !

Attrapant un second chariot, je m’attendais à le voir lancer de nouveau vers nous mais il n’en fut rien. Non. A la place, ce fut un balais qui fut sorti et cassé.

- Et maintenant tu nous menaces avec une arme. Je secouai la tête, gardant un flegme certain. Tu te plais tant que ça ici ? T’as pas envie de sortir que tu finis toujours par foutre la merde ?

Entre provocation et discussion, il n’y avait qu’un pas. Mon but était de le calmer, mais je connaissais cet abruti. Il risquait de prendre la moindre réflexion de manière négative. Pour autant, même en sachant cela, il nous était impossible de l’attaquer au risque de payer très cher le moindre geste de colère. Ainsi, et même si je devais bien avouer que l’envie de lui exploser le crâne contre le chariot me démangeait, je restai tout à fait stoïque.

- J’vais vous crever putain ! Vous et toute votre putain de famille ! J’vais sortir d’ici et j’vais tous vous crever ! Et tu l’sais que je vais l’faire !

Fronçant les sourcils, j’attrapai mon talkie. Un geste que l’homme dû prendre pour une menace, mon arme se trouvant à côté de celui-ci, et voilà qu’il me fonça dessus. A vrai dire, ne pensant pas « à mal », je ne m’étais pas franchement méfié de la possibilité d’une telle réaction et ce fut donc avec une certaine surprise que mon dos heurta violemment le mur derrière moi. Le menotter sans frapper. Voilà l’objectif. Atteignable ou non, je n’en savais rien. Tout ce que je savais c’est que l’homme avait, malgré tout, une certaine force et qu’user de la mienne risquerait de trop l’abimer pour une Cour de Justice. Faisait chier. Et voilà que je me retrouvai en plus avec un bleu qui pourrait être témoin contre moi si ça dégénérait. Non parce qu’il ne fallait pas déconner. Je n’avais aucune confiance en les nouveaux comme en la plupart de mes collègues d’ailleurs. Ainsi, impossible pour moi de réagir correctement, d’user des mes poings. Non. A la place, je ne faisais que retenir cet abruti, espérant que le bleu ait au moins une bonne réaction.

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