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Under the Moon :: Gestion des Personnages :: Noïd Payne

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Joseph Hamilton [En cours]
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Joseph Hamilton
$ : 2492
Emploi : Chasseur - Bibliothécaire

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Joseph Hamilton
#9202 : Joseph Hamilton [En cours]
Mer 23 Déc - 21:52
Joseph Hamilton
« Quelqu'un qui oublie pourquoi il chasse ne devient pas meilleur que sa proie. »

NOM : Hamilton
PRÉNOM(S) : Joseph Andrew
SURNOM : Jô. Le collabo (par ses collègues chasseurs).

RACE : Humain
CLASSE : (Ne pas remplir)
GROUPE : Chasseur
ROLE : Traqueur
VIT : [x] Seul
ETES VOUS PUCÉ ? : Non.

DATE DE NAISSANCE : 28 Mars 1999
ÂGE RÉEL : 35 ans
ÂGE PHYSIQUE : La même
GENRE : Homme
SEXUALITÉ : Hétéro

NATIONALITÉ : Américaine
PROFESSION/ETUDES : A été militaire pendant quelques années, sur instruction de son père.


Descriptions

Physique
Résumé du physique:

La première chose que l'on remarque quand on regarde Jô, c'est son visage. Il n'est pas particulièrement beau, attrayant, et ne dispose pas non plus d'un charme personnel qui le rend unique. Non, sur ce point, il est relativement quelconque. Ce qui se démarque, ce sont les énormes cernes présentes sur son visage, qui lui donnent en permanence une expression fatiguée.
Jô dort peu, et cela se voit. Il lui est arrivé plusieurs fois qu'on lui demande s'il allait bien par des inconnus, stupéfaits par son air épuisé au quotidien.
Il a un nez fin, des lèvres pâles, souvent entourées d'une moustache et d'une barbe de quelques jours. Il ne se laisse jamais pousser réellement, estimant que cela pourrait le gêner en mission, mais n'est pas attentif à leur entretien, ce qui fait que son rasage est souvent très approximatif.
Ses yeux sont d'un marrons très prononcé, qui vire au noir. A cause de l'armure de cernes qui les entoure, peu de personnes y font vraiment attention, mais il a cependant un regard calme, et doux. En gros, il ne fait pas peur, et a plutôt tendance à rassurer par le regard.

Ses cheveux sont entre le court et le mi-long. Son père le bassinait pour, qu'en digne chasseur militaire, il se les rase, mais par pur esprit de contradiction qui perdure encore aujourd'hui, il ne le fait pas. Il se coupe lui-même les cheveux lorsqu'il estime cela nécessaire, aussi sa coupe ne ressemble pas à grand chose ayant tendance à partir dans tous les sens. Il a une mâchoire un peu  carrée, et des dents un peu jaunies par le tabac.  Pour résumer, Jô pourrait être un homme très charmant de visage, s'il s'en donnait les moyens... Mais ça n'a jamais été sa priorité, ce qui lui donne un aspect assez négligé.

Lorsqu'il n'a pas l'air fatigué, c'est qu'il travaille. A ces moments,  son visage se métamorphose, et il apparaît soudainement bien plus concentré, et efficace. Son regard, si doux habituellement, devient bien plus sévère, et il donnera tout pour mener à bien sa mission s'il l'estime légitime. A ces moments, il peut paraître plus froid, d'expression et de comportement. Cela durera le temps de sa mission, jusqu'à ce qu'il s'écroule.
Le reste du temps, il a juste l'air... gentil. C'est le genre de personne qui peut donner envie de se confier à lui, tellement l'expression de son visage peut-être bienveillante et douce, quand il en a envie... et si les cernes sont son visage ne vous donnent pas l'impression qu'il va vous claquer entre les pattes.
Cela est amplifié par sa voix. Jô a une voix grave globalement très douce, et calme. Il parle lentement, sans se presser, et cette intonation amène souvent ses interlocuteurs à se calmer. Cela ne veux pourtant pas dire qu'il n'est pas capable de parler sèchement, notamment à ses confrères chasseurs.

D'une taille moyenne, Jô est relativement musclé. Loin d'être un bodybuilder, il fait le nécessaire pour se maintenir en forme par un entraînement physique régulier. De ce fait, il a une belle carrure, et des muscles bien dessinés. Son corps tout entier, notamment son torse et son dos, présentent toutefois une quantité de cicatrices assez colossales. Que ce soit des balles, des marques de morsures ou de griffures, il a globalement l'air assez abîmé. Sa plus grosse cicatrice traverse son dos tout entier, de l'épaule droite jusqu'au milieu du dos, vestige d'un lycan qui l'a quasiment coupé en deux.

Sur le plan vestimentaire, Joseph n'y fait pas spécialement attention. Sur conseil de sa mère, il porte la majorité du temps des costumes, assortis d'une cravate et d'une chemise. Ça lui permet de ressembler globalement à quelque chose la majorité du temps, et il pourrait même sembler classe si ses fringues n'étaient pas la majorité du temps froissées parce que... ben il n'y fait pas gaffe.
Il a plutôt tendance à porter du foncé, afin de ne pas se faire remarquer. Il n'aime pas les couleurs vives, préférant le brun, le noir ou encore le gris.

Dernier point le concernant, Jô a développé au fil des années une forte addiction au café et au tabac, uniques choses dont il a besoin absolument pour tenir le coup. De ce fait, il se dégage de lui assez souvent une odeur marquée de tabac et de café.

Caractère
Résumé du caractère:

Jô, au quotidien, est fréquemment dépeint comme quelqu'un de gentil. Dans le voisinage, c'est une personne appréciée, qui s'arrête toujours quelques minutes pour écouter la vieille dame du 28 qui se plaint que « les jeunes deviennent ingrats, irrespectueux, et que heureusement monsieur Hamilton vous êtes pas comme ça, et qu'avant, ça aurait roulé autrement ». Affichant presque en permanence un sourire un peu fatigué, personne ne se rappelle de l'avoir déjà entendu crier. C'est également quelqu'un d'assez discret, ne parlant qu'assez peu de lui, écoutant juste du genre à écouter, en posant quelques questions pour manifester son intérêt.

Bien que sa gentillesse ne soit pas une façade, il se comporte bien différemment dans sa vie personnelle. En conflit constant avec une dépression qu'il essaie tant bien que mal de tenir éloigné, Jô n'est pas super épanoui. Son métier de chasseur, qu'il continue par sens du devoir et des obligations, a une fâcheuse tendance à le faire culpabiliser.
Et ce pour une raison toute simple, il n'aime pas tuer, et déteste sa profession. Si le trentenaire est chasseur, c'est parce qu'il sait la profession nécessaire, et que les plus fragiles doivent être protégés des surnaturels ne se souciant pas de la vie des humains. De ce fait, il n'élimine que les surnaturels attaquant les hommes, et jamais ceux qui essaient de cohabiter. A cause de ça, il lui est déjà arrivé plusieurs fois d'empêcher un collègue chasseur de tuer un surnaturel qu'il estimait inoffensif. Ce trait de caractère fait que ses collègues ne peuvent plus l'encadrer, ce qui lui a valu le surnom de « collabo ».

Jô est une personne profondément humaine. Il vit selon son éthique, et tante de cohabiter avec ses contradictions morales, qu'il s'inflige lui-même. Même après avoir déterminé qu'un surnaturel attaque des humains, le tuer ne sera jamais un plaisir. Il tient soigneusement le compte des personnes qu'il a tué, persuadé qu'il finira en enfer pour ses crimes, et pleure souvent après avoir éliminé un surnaturel. Plus il en élimine, moins il arrive à dormir. Incapable de se sortir de la tête que ses victimes étaient sûrement aimées par d'autres personnes, il cauchemarde beaucoup. De ce fait, quand le sommeil est vraiment impossible à trouver, il lit beaucoup et joue aux jeux vidéos pour que la nuit passe. Le tout en fumant et en consommant du café.

Il n'a pas beaucoup de proches. Non pas qu'il soit antipathique, ou qu'il ne recherche pas la compagnie, mais étant lui-même persuadé qu'il est une personne horrible, il n'ira pas vers les autres. Après tout, il n'y a, d'après lui, aucune raison qu'ils puissent l'apprécier, et ils le détesteraient s'ils connaissaient la vérité sur lui.
Pourtant envers les rares personnes qui auraient réussis à devenir intimes avec lui, c'est un bon ami. Tenant aux quelques miraculés assez tarés pour l'apprécier, il cherchera à leur rendre service s'ils sont dans le besoin, n'aura aucun problème à faire des choses pénibles, voir à se mettre lui-même en danger.

Il change radicalement de comportement quand il exerce son activité de chasseur. S'il a déterminé qu'un surnaturel était dangereux, alors il ne reculera pas pour l'éliminer. Une fois qu'on est mort, on se moque de la façon dont on a été tué, alors aucune méthode n'est pire qu'une autre, tant que l'être dangereux est mis hors d'état de nuire. Il privilégie l'efficacité avant tout, et mettra ses sentiments au placard le temps de sa mission.
Il est aussi très différent avec ses collègues. La plupart d'entre eux ne l'apprécient pas, et il le leur rend bien. Ceux qui le traitent de faible sont généralement ceux exterminant les surnaturels sans distinction, et ça il ne leur pardonne pas. Un chasseur qui tue tout ce qui n'est pas humain ne vaut à son sens guère mieux qu'un surnaturel qui fait la même chose, et ses collègues qui se livrent sans vergogne à ça font partis des rares capables de susciter sa colère.
Pour cette raison, il ne peut également pas encadrer la direction des chasseurs telle qu'elle est actuellement. Pour faire simple, ils sont devenus pires que ce qu'ils chassent, et c'est uniquement parce qu'il y trouve un intérêt pratique qu'il reste affilié aux chasseurs.

Joseph Hamilton est donc une personne qui a de multiples facettes. Beaucoup trop doux pour le monde dans lequel il vit, le pire juge envers sa personne se trouve à l'intérieur de sa tête.



Annexes

Compétences

Formation militaire qui lui a appris à très bien se servir d'armes à feu, notamment au fusil de sniper. Entraîné au corps à corps, mais s'en sert peu, étant donné qu'il a conscience de n'avoir aucune chance face à un surnaturel. Sait se déplacer discrètement. Grande résistance à la fatigue.

Intérêts & Loisirs

Jô étant fondamentalement quelqu'un de calme, il apprécie les loisirs tranquilles. Il apprécie beaucoup la lecture, la musique, ainsi que les jeux vidéos. Quand il ne travaille pas à la bibliothèque, il y est régulièrement, ne serait-ce que pour lire.
A force de consommer du café, il a appris à reconnaître ceux de qualité, et il n'est pas rare de le voir à une terrasse de café (il a ses habitudes), avec un livre ou simplement pour profiter de la journée.  

Au quotidien, il fréquente également les salles de sport pour se maintenir en forme, et fréquente un dojo et une salle de tir pour entretenir ses réflexes.

Rêves & Ambitions

Jô est un idéaliste. S'il rêvait d'une chose, ça serait que toutes les races arrivent à cohabiter. Lui-même doutant qu'il parvienne à vivre vieux, il n'a que peu d'ambitions. A la rigueur, il souhaiterait parvenir à surmonter tous les regrets liés aux meurtres qu'il a commis.

Vos avis

Joseph n'a aucune opinion préconçue sur les autres races. C'est à dire que pour lui, aucune n'est supérieure aux autres, ou n'a davantage le droit d'exister que les autres. Il les aime toutes autant, et n'est donc aucunement en faveur du racisme.

Le principe de la puce ne lui plaît pas, cependant il est conscient qu'il s'agit d'un des rares moyens non-létal qui a été trouvé afin d'empêcher les carnages des surnaturels, aussi il en comprend la nécessité à l'heure actuelle.



Histoire



Joseph Hamilton naquit en mars 1999 dans un petit hôpital de la Nouvelle-Orléans. Fils unique de Walter et Tasha Hamilton, il vécu durant ses premières années une vie ou rien ne manquait.
Ses parents, qui avaient étudiés le cycle de développement normal d'un enfant, se décarcassaient pour qu'il puisse grandir dans de bonnes conditions.
Walter était professeur de sport et Tasha médecin, et ils firent l'impossible pour que leur fils unique grandisse en bonne santé. Dans cet environnement porteur, le jeune Joseph, que ses parents surnommaient « Jô » affectueusement, se développa rapidement. L’acquisition de la marche et du langage se passa sans anicroches, et le petit faisait la fierté de ses parents.

Vers ses cinq ans, il savait lire, et commençait déjà à se poser de nombreuses questions sur le fonctionnement du monde. Ainsi, il posait beaucoup de questions, voulait savoir ou dormait le vent, pourquoi on ne pouvait pas regarder le soleil sans se faire mal, et aussi d’où venaient les créatures qu'il avait vu dans des livres, comme les vampires et les loup-garous, et dont il connaissait l'existence dans le monde. Ses parents, ravis, firent de leur mieux pour répondre aux incessantes questions du p'tit Jô, et se mirent aussi en quatre afin de lui apprendre leur éthique.
La leçon d'or qu'ils lui inculquèrent : Ne craint pas ce qui est différent de toi, et apprend à respecter chaque personne dans sa différence. Si au début le sens lui échappait, le petit garçon finit par comprendre que cette maxime s'adressait beaucoup à ce que l'on qualifiait de « surnaturel », et que ses parents se démarquaient par leur approche vis à vis de cette population.

Walter travaillait dans un collège, mais donnait beaucoup de son temps libre à des associations qui recueillaient des personnes non-humaines, en tant qu'éducateur sportif spécialisé. Tasha, quand à elle, travaillait en hôpital. Titulaire d'un doctorat en médecine, elle s'était décarcassée pour apprendre à soigner vampires, lycanthropes et succubes aussi bien que les humains. De ce fait, elle récupérait souvent certains patients que ses collègues refusaient de soigner, ce qui l'amenait à finir régulièrement très tard.
Joseph développa ainsi rapidement beaucoup d'admiration pour cette famille un peu singulière, et choisit de suivre leurs traces. Ses parents, très fiers de lui et de son appétence pour l'apprentissage, pressentaient qu'il finirait dans un poste à responsabilité, comme avocat qui défendraient les non-humains équitablement, ou bien chercheur.

Cette vie l'emmena jusqu'à son adolescence, ou tout se cassa d'un coup. Un soir, où elle avait encore accepté des patients jusqu'à tard dans la soirée, Tasha ne rentra pas. Après avoir tout fait pour essayer de la joindre, Walter et Joseph finirent par recevoir un coup de fil de l'hôpital ou elle travaillait. Elle avait fait une mauvaise rencontre sur le chemin du retour, elle avait été agressée par un lycanthrope hors de contrôle, qui l'avait presque coupée en deux.
Tasha passa trois semaines dans le coma. Trois semaines que Walter et Joseph passèrent à son chevet, en espérant qu'elle revienne. Trois semaines pendant lesquelles l'adolescent sentit l'évolution qui se produisait chez son père. Il avait tout fait pour aider cette communauté, sa femme aussi. Et maintenant, celle-ci le remercier en essayant de tuer sa compagne.
Au terme des trois semaines, quand Tasha ouvrit les yeux, Walter n'était plus le même. Si l'incident avait été sans séquelle, il aurait peut-être pu faire machine arrière. Mais sa femme ne se remit jamais complètement de l'incident. Si sa vie n'était plus en danger, elle était condamnée à ne plus jamais marcher, et à passer sa vie dans un fauteuil roulant. Walter en conclut qu'il allait les faire payer.

Le discours de tolérance de son père s'étant brusquement volatilisé, Jô ne savait plus ou se positionner. Le père de famille Hamilton tenait de plus en plus fréquemment des propos extrêmes, et parlait souvent de devenir chasseur. Tasha, qui n'avait pas changé ses opinions d'un iota malgré l'attaque dont elle avait été la victime, se disputait fréquemment avec lui à ce propos. Elle lui reprochait surtout d'essayer d'enrôler leur fils dans ses projets guerriers, espérant encore qu'il suive la voix à laquelle il se destinait.
Cependant, le cocon de douceur ou il avait grandit ayant brusquement explosé, et l'adolescence aidant, le jeune garçon finit par céder aux arguments de son père. Dès lors, le professeur de sport qu'était Walter devint un instructeur militaire, et il commença la formation militaire de son fils de quinze ans. D'après lui, il devait être capable de se défendre face à ces « salopards de non-humains ».

Quelques mois après, Tasha demandait le divorce. Elle ne supportait plus l'homme que son mari était devenu, et surtout ne cautionnait pas l'entraînement qu'il faisait subir à leur fils.
Cet événement, loin de calmer Walter, le fit enrager. Malgré tout, il aimait profondément son ancienne femme, et jugeait les surnaturels responsables de l'échec de son mariage. A compter du jour ou il comprit qu'elle ne reviendrait pas, il fut certain qu'il allait devenir chasseur. Et il comptait bien préparer son fils à suivre cette voie également.
Malgré tout ça, Jô conservait une certaine douceur, que son père ne parvenait pas à faire disparaître, et qui l'horripilait. En effet, dès qu'il voyait sa mère, elle lui parlait longuement, et s'échinait à lui rappeler les valeurs qu'elle lui avait apprise lorsqu'il était enfant. Incapable de choisir entre ses parents, il essayait tant bien que mal de concilier deux approches qui n'avaient rien en commun.
Jusqu'à ses dix-huit ans, ou son père le poussa à s'engager dans l'armée, autant pour qu'il se renforce que pour le soustraire à l'influence « néfaste » de sa mère. Pendant les quelques années qu'il passa au sein de l'armée, Jô renforça considérablement son physique. Il ne participa jamais à des missions qui nécessitèrent qu'il tue un humain ou un surnaturel, mais l'objectif que son père s'était fixé était une réussite. A vingt-trois ans, quand il revint de l'armée, le jeune homme qu'il était devenu se posait beaucoup moins de questions.

Alors il accepta la proposition de son père, et commença à chasser avec lui. Son père, qui avait déjà plusieurs victimes à son actif, lui appris les ficelles du métiers, les faiblesses des différentes espèces de surnaturels et surtout comment les tuer efficacement. Les premières chasses qu'ils menèrent ensemble se déroulèrent sans accrocs. Walter, pour bien ancrer dans l'esprit de son fils qu'il ne devait avoir aucune hésitation à les tuer, avait choisi des cibles assez sanguinaires. Des vampires assoiffés, ou bien des lycanthropes connus pour avoir découpés plusieurs personnes. Les chasses se passèrent plutôt bien, et le duo père-fils mit fin à la vie de plusieurs surnaturels de cette façon.
Jusqu'à ce que Walter choisisse une autre cible. Un couple de vampires, qui vivait en marge de la société. Walter avait reçu un témoignage douteux lui disant que ces vampires sortaient chaque nuit pour se nourrir du sang de victimes innocentes, et il décida d'y accorder foi.
Jô remit bien en doute la véracité du témoignage, mais devant l'insistance de son père, céda.

Quelques heures après, Walter pointait le canon d'un pistolet sur une famille à genoux. La chasse avait été classique, ils avaient empoisonnés l'alimentation des vampires à base des classiques plantes affaiblissantes, puis leur étaient tombés dessus quand ils étaient vulnérables.
Mais Jô ne parvenait pas à se départir d'une sensation de malaise diffuse. Alors qu'il regardait son père tenir en joug le couple de vampires, il avait la sensation que celui-ci savourait l'instant. Qu'il savourait d'être en train de mettre fin à la vie de ces personnes qui n'avaient rien demandé, ni rien commis. Il vit la terreur dans le regard des deux non-humains, il entendit la voix cassée de la femme qui suppliait Walter d'épargner son mari, alors que le mari en question sanglotait, incapable de parler. Et il comprit que son père appréciait chaque moment, chaque supplication, comme s'il s'agissait d'une revanche sur une race toute entière.

Alors, pour la première fois, il s'opposa à lui. Il argua que rien ne permettait de prouver la culpabilité des vampires, et que donc il ne fallait pas les tuer. Walter explosa, tempêta que rien leur existence était un crime en soi, et qu'ils devaient donc payer. Le père et le fils se disputèrent pendant une dizaine de minutes, jusqu'à ce que Walter craque, donne un puissant coup de poing à Jô qui l'étendit au sol, et vide son chargeur dans le corps des deux vampires.
Ce fut seulement à cet instant que la réalité frappa Joseph. Ils étaient morts, victimes de la rage impitoyable que Walter Hamilton avait envers eux. Alors il vomit tout ce qu'il avait dans le corps, et commença à pleurer.

Son père le laissa sur place, en le traitant de tous les noms. Quand il serait calmé, il savait ou était la maison. Joseph ne remit plus jamais les pieds au sein de la maison de son père. Il trouva plutôt la maison de Tasha Hamilton, qui n'en crut pas ses yeux en voyant le visage de son fils quand il franchit la porte. Secoué de larmes, il lui raconta toute l'histoire. Patiemment, elle le réconforta, lui disant qu'il pouvait arrêter ce métier, que ce n'était pas fait pour lui. Pendant quelques temps, il y cru, et retrouva un semblant d'équilibre dans la maison de sa mère.

Quelques mois plus tard, Walter mourut, des suites d'une chasse qui s'était mal passée. Le karma est un enfoiré. Après la tristesse, la culpabilité fut le second sentiment à envahir Jô. S'il avait été avec son père, peut-être qu'il aurait pu le sauver. Peut-être qu'il aurait pu lui éviter de s'emporter, et de se mettre en danger. Peut-être qu'il aurait pu le faire changer.
Mais maintenant, Walter était mort.
Et ce fut sa mort qui poussa Jô à continuer dans la voie de chasseur. Pourquoi, il ne le savait pas trop. Certainement qu'une des raisons était qu'il ressentait une forme de devoir moral envers son père... Mais surtout, il avait l'impression que c'était un travail nécessaire. Que malgré tout, quelqu'un devait protéger les humains des surnaturels hors de contrôle. Cependant, il était hors de question qu'il devienne comme son père. Tuer des surnaturels était une chose, mais jamais il n'y prendrait de plaisir, et jamais il n'éliminerait des personnes n'ayant commis comme unique crime d'avoir certains gènes. La plupart d'entre eux ne l'étaient pas devenus par choix alors il n'était pas envisageable pour lui de procéder à leur extermination systématique.

Ainsi il devint chasseur, un chasseur qui ne prenait aucun plaisir à son métier, et qui dormait de moins en moins au fur et à mesure que la liste de ses victimes s'allongeait. Tasha, qui avait bien compris qu'il faisait ça par morale et qu'il essayait de suivre leur éthique du mieux qu'il le pouvait, lui offrit son soutien inconditionnel. Elle l'encouragea à trouver un autre emploi, ayant intuitivement compris que s'il ne faisait que ça, il allait finir par craquer. De plus, sans Walter, il devenait financièrement nécessaire pour Joseph de trouver un emploi.
Aussi il devint bibliothécaire. Il avait suffisamment lu, et était suffisamment cultivé et doué pour le travail administratif pour réussir à obtenir un emploi dans le secteur, après avoir passé les formations nécessaires. Son travail en bibliothécaire lui fournissait un cadre d'une tranquillité vitale pour lui, et il se surprit à beaucoup l'apprécier.

Malgré tout, au fur et à mesure que les années s'écoulaient, le mental de Jô ne s'améliorait pas. Il continuait inlassablement son métier de chasseur, malgré les conséquences que celui-ci avait sur son moral. Il se blessa plusieurs fois, frôla la mort à quelques reprises. En parallèle, il entama des consultations chez un psychologue après en avoir testé plusieurs, ayant compris qu'il ne tiendrait pas le coup tout seul. A quelques occasions, il travailla avec d'autres chasseurs. Si la plupart des chasses se passèrent bien, il intervint à quelques reprises pour empêcher certains chasseurs de faire du zèle, et d'éliminer des cibles qu'il jugeait innocentes. A une occasion, il fut obligé de tirer plusieurs balles dans la jambe d'un collègue afin de l'empêcher de tuer lycanthrope qui s'enfermait à chaque pleine lune. Cette histoire lui valut le surnom de « collabo » auprès de certains de ses collègues, et aujourd'hui encore ce surnom continue à lui coller à la peau, sans qu'il ne fasse rien pour tenter de s'en détacher.

A trente-cinq ans, Jô n'a toujours pas dévié de sa ligne de conduite. Il continue à chasser les menaces de l'humanité, est détesté d’à peu près tout le monde, mais s'accroche comme un beau diable à sa voie, persuadé d'être un monstre, doublé d'un meurtrier.
Il en est sûr, seul l'enfer l'attend, après la vie qu'il a choisit de mener.



A propos de vous

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