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The Hound
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Christian Sauber
$ : 3909
Emploi : Inspecteur de Police

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Christian Sauber
Lycan Neutre
#616 : The Hound
Lun 6 Mai - 2:17
Christian Sauber
Identification

ft. Soldat random de Je sais pas qui

Prénom(s) : Christian
Nom : Sauber
Surnom : Hound
Race : Lycan
Genre : Masculin
Âge Réel : 150
Date de Naissance : 12 Avril 1881
Âge Physique : 30
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Nationalité : Américaine
Profession / études : Policier
Groupe : Neutre
Rang dans le groupe : /
           
Si Humain, avec ou sans pouvoir : Sans Pouvoir
Si pouvoir, lequel ? : /

Inscription au Sort : Sans Sort



Physique
Sa main glisse lentement sur le dessus de son crâne, et remet en place quelques mèches de ses cheveux pourtant assez courts mais mis en perspective par un dégradé court sur les côtés et l'arrière. Parfois, quelques épis retombent çà et là sur son front à leur bon vouloir sans que cela ne le gêne. Un coup d’œil sur sa montre -il en porte toujours une en accord avec sa tenue- et se rend en salle de briefing. Ce soir, tout le service traque un meurtrier; le Capitaine de police donne ses instructions à ses inspecteurs, tous debout. Si ce n'est pas son mètre quatre-vingt qui le fait sortir du lot, c'est sa carrure appuyée par quatre-vingt dix kilos de muscle cintrée dans une chemise et un gilet ajustés qui peut étonner. Chemise qu'il retrousse toujours aux coudes dès lors que sa veste quitte ses épaules.

L'armée lui a conféré l'auto-discipline de continuellement s'entraîner. S'il ne s'inflige plus de "drills" aussi sévère qu'un mec en uniforme, il reste consciencieux à ce niveau; il continue d'ailleurs de tirer plusieurs fois par semaine avec son arme de service aux fais du contribuable dans les stands de la police, mais aussi avec ses différentes armes personnelles dans des stands privés.

____

Un quart de tonne, un garrot immense juché sur des pattes larges et robustes. De stature élancée, ce loup semblerait plus à même d'être un bon coureur qu'un bon combattant. Pourtant, sa longue et épaisse mâchoire ramène immédiatement à la brutale réalité. Il excelle quand il s'agit de pourchasser, et sa gueule ne relâche pas sa proie, si celle-ci n'a pas été broyée à la première morsure. C'est d'ailleurs pour cette particularité qu'il a hérité du surnom de "Hound" -bien que ce soit euphémique.
Du crâne à la queue, le long de la colonne, son poil est d'un brun si sombre qu'il apparaît noir, ne s'éclaircissant que progressivement à mesure que le regard se perd sur les flancs. Quasiment parfait pour se tapir dans l'ombre, si ce n'est pour ses deux grands yeux perçants bleu glacier.
Caractère
Les forces spéciales. C'est ce qui a le plus contribué à forger sa personne, au point qu'il n'ait plus grande ressemblance avec ce qu'il était avant d'y servir.

Rapidement devenu officier à charge d'une escouade, ses responsabilités ont contribué à faire de lui de calme, froid, et peu enclin à agir sur un coup de sang. Il reste néanmoins vindicatif, et a souvent autorisé et mené des opérations de "rétribution" après des attaques ennemies.
Il reste cependant méticuleux, et préfère établir de solides plans, rodés, lorsqu'il s'atèle à la tâche. Aussi, il préférera s'assurer pleinement de sa réussite en y mettant les moyens nécessaires. Si les explosifs, ça ne marche pas, c'est qu'on utilise pas assez d'explosifs.
Et même s'il semble calme, il a bon penchant pour les "missions d'élimination de cible prioritaire". Avec une certaine tendance à l'obsession du "travail fini".

On l'appelle Hound. Où que vous soyez, il vous trouvera. Et sa main ne tremble pas quand il vous met en joue.

Dans le civil cependant, hormis sa posture droite d'ancien soldat, il fait preuve d'une autre facette, comme s'il ce n'était qu'une identité cachée.
On fait plus souvent face à quelqu'un d'assez extraverti qui n'a pas peur des rencontres, et qui se présente plus souvent aux gens avec le sourire. Puis on apprend à le connaître, et il semble montrer une certaine forme d'insouciance, qu'on pourrait confondre avec de l'immaturité, le tout appuyé d'une verbe souvent sans filtre. Et lorsqu'on le connait vraiment, on peut se rendre compte que c'est une façade dissimulant une mélancolie, voire un profond chagrin.
La race ne représente rien de plus qu'un mode de vie différent. Pour lui ce n'est qu'un détail pour lui. Le seul moment où il y prête attention, est en cas d'affaire criminelle.

Le feu est son pire ennemi, depuis qu'il s'est retrouvé piégé dans un incendie en Irak, où il s'en est tiré de justesse en se jetant la tête la première par une fenêtre. Entouré de flammes, il avait préféré se briser une jambe que de brûler vif.
Il eut aussi plusieurs fois l'occasion de voir des soldats perdre des membres, dans les hôpitaux de campagne. L'amputation le terrifie, ne s'imaginant pas être capable de vivre sans tare physique ou sous contrainte.

Histoire
Aussi loin qu’il se souvienne, Chris a grandi sous le nom de Karl dans un orphelinat perdu dans une forêt de Westphalie à la fin du XIXe siècle. Un orphelinat qui accueillait bien peu d’enfants, à l’inverse de la plupart des autres du pays ; Karl venait d’ailleurs d’un de ces orphelinats plus classiques vers ses cinq ans, et avait souvenir d’un endroit bien plus chargé en petites têtes blondes. Dans celui-ci, ils n’étaient que sept enfants, deux en « bas-âge » comme lui, et surtout des adolescents et un jeune adulte.
Ce n’est que lors des premiers signes d’une agitation de sa part, vers ses douze ans, que Holt lui révéla ce qu’il était, et quelles étaient les raisons de l’isolement de son foyer d’accueil. Tous, ici présents, étaient des hommes-loup, lui compris ; et Holt se chargeait d’apprendre les rouages de la vie en tant que tel, dans un monde majoritairement peuplé d’humains normaux. Ce qu’il est bon et sage, et juste de faire, ce qu’il faut avant tout éviter pour voir l’espèce perdurer. Karl commença alors un long apprentissage de quelques années, avant de lui aussi devenir adulte.
Au grand désarroi du patriarche Holt, Karl choisit de rester à l’orphelinat une fois devenu adulte et maître de sa transformation. Son vieux maître lui savait un talent pour les études grâce à son esprit vif, mais savait que son tempérament parfois enfantin et capricieux le garderait de se forcer outre mesure s’il n’en avait pas envie. Et puis, le jeune homme s’était entiché de cette vie simple, où à son tour il pouvait aider ses semblables à devenir loups, à apprendre à se maîtriser aussi bien que lui s’y dévouait.

Quelques décennies plus tard, tout avait changé pour le pire. L’Allemagne s’était engagée dans un conflit qui commençait à durement l’appauvrir, et qui finissait de la détruire. L’orphelinat recevait plus d’enfants de jours en jours qu’ils ne pouvaient en accueillir. La forêt elle, n’était plus sûre. Nombre de prisonniers de guerre s’y affairaient, et en arrachaient tout le bois pour en faire du charbon, et des crosses de fusils. Cette colline perchée d’où on pouvait apercevoir une mer verte tout aux alentours jusqu’à l’horizon, ne surplombait presque plus que des plaines tachetées. Puis vinrent des envoyés du gouvernement, requérant l’engagement immédiat de tous les hommes, et même des enfants de plus de quatorze ans.
Holt et Christian furent tout ce qu’ils purent pour les repousser, jusqu’au jour où l’un des officiers SS décida que leurs refus incessants étaient une preuve de haute trahison. Ils allèrent jusqu’à les accuser d’héberger des soldats alliés.
Puis, dans une soirée aux allures tout aussi banales que les autres, Christian sursauta. Holt débarqua en furie dans la chambre commune des enfants en hurlant à tous de fuir. À eux deux, ils étaient les seuls assez vieux pour l’entendre ; des canons avaient tonné au loin, et de sinistres sifflements approchaient. Ceux qui pouvaient se transformer emportèrent les plus jeunes, Chris lui essayait tant bien que mal d’évacuer les plus jeunes et les plus lents. Mais une fois dehors, ils furent accueillis par les « tronçonneuses de la Wehrmacht ». De terrifiantes mitrailleuses qui déchirèrent alors la nuit. Les deux anciens se transformèrent, partirent à l’assaut dans un vain espoir. Chris fut le dernier debout, l’ennemi se repliait pour mieux reprendre son attaque. Ils avaient l’air déterminés à tous les tuer.
Et les pleurs d’une enfant dans la bâtisse. Chris s’y rua, toujours en loup, puis repris forme humaine pour mieux franchir le palier, et d’y trouver une petite fille cloîtrée dans un coin de la salle commune. Dans toute cette agitation, il n’avait pas remarqué l’absence de la petite Erika. Elle n’avait pas plus de huit ans. Les sifflements s’intensifièrent, perdirent progressivement quelques octaves, puis des éclairs déchirants, une tempête monstrueuse les engloutit tous les deux.

Ironiquement, la Wehrmacht se donnait du courage en chantant cette chanson, sur une certaine Erika qui les attendait à la maison, qu’ils reverraient à la fin de la guerre.


Quelques semaines plus tard Christian se réveilla dans un hôpital de campagne installé par des soldats anglais, engoncé dans ce qui semblait être des mètres de bandages en coton. Une infirmière vint aussitôt chercher un médecin qui tenta de lui expliquer la situation dans un allemand approximatif, ce à quoi il répondit sèchement sur des nouvelles de la petite dans un anglais propre. Depuis son arrivée, elle oscillait entre silence et sanglots, et avait été diagnostiquée d’un choc émotionnel traumatique. Quand on lui demanda qui elle représentait pour lui, il répondit que c’était sa petite sœur sans hésiter. Ils étaient tous ses frères et sœurs au final, et Holt, maintenant qu’il avait disparu, était comme un père. Erika reçut le nom « Sauber » par erreur d’abord, mais il ne prit pas la peine de rectifier. Ce serait sa sœur, désormais.


Après s’être essayé à bon nombre de métiers durant plusieurs décennies, c’est à la Bundeswehr sous un faux nom que Chris se sentira le mieux, à l’aube du XIXe siècle. Aussi paradoxalement que cela puisse paraître, il n’y a qu’à l’armée qu’il se sentait bien. Il était encadré, les hommes se considéraient comme une famille solidaire, comme au bon vieux temps.
Elle, était devenue une belle jeune femme aux longs cheveux blonds. Ses yeux acier lui donnaient parfois un air irréel, angélique. Pourtant, elle avait bien les pieds sur terre, et elle était devenue une brillante spécialiste en pétrochimie. Avec le temps, elle finit par se faire embaucher par un grand groupe pétrolier américain d’abord dans les état du Centre Sud puis quelques années après à la Nouvelle-Orléans, d’où elle s’occuperait des exploitations du Golfe du Mexique.

Mais après avoir passé tant de décennies à s’occuper de sa sœur, se retrouver subitement de l’autre côté du globe lui faisait bien de peine. Il avait des frères, mais sa vraie sœur, elle, lui manquait bien plus. Il eut dès lors la ferme intention de la rejoindre aux États-Unis, en empruntant une voie difficile.
Dès lors que son contrat à la Bundeswehr fut terminé, il s’engagea cette fois chez les Marines en passant par leurs bureaux allemands. Il fut immédiatement envoyé en camp de formation Floride, d’où il n’eut pas le temps de prendre assez de temps de permission pour rallier la Louisiane. Il loua un appartement miteux dans un quartier perdu de Floride : il lui fallait une adresse sur le territoire pour au moins cinq ans, quitte à ce qu’il n’y aille jamais.
Un an plus tard, juste avant d’être en mesure de signer ses papiers de naturalisation, son premier déploiement fut effectif. L’Irak. Il y serait envoyé en première ligne, comme tout bon Marine.
Se retrouver sous le feu lui donna un sentiment étrange. Il avait cette fois de quoi se défendre. Cette fois il n’était pas une victime.
Au début, il passait son temps à demander quand ses papiers de naturalisation seraient disponibles. Puis le temps passait, et il finit de lui même par les reléguer au second plan. Après tout, même s’il pouvait devenir citoyen au bout d’un an, il avait signé pour 5.
Dix ans plus tard il y était encore. Il avait été approché  pour ses états de services sur le terrain, pour rejoindre les forces spéciales. La paye annoncée et l’ouverture du marché du travail pour son CV après engagement avaient fini de le convaincre. Et puis l’armée, ce n’était pas si mal après tout.

C’est au MARSOC, plus précisément chez les Marine Raiders qu’il prolongea son service. Il fut formé à toutes sortes de manœuvres. Parachutage, plongée, sabotage, attaques nocturnes, traque de cible prioritaire au combat ou en immersion prolongée. Il apprit à traquer ses proies comme un véritable chasseur, et à savoir quand et comment les frapper. Puis, il devint Capitaine, officier à la charge d’une troupe de huit âmes, comptant deux étrangers, et aucun humain « ordinaire ». Il y rencontra celui qui pendant des années deviendrait son frère. La présence du second-lieutenant Iversen dans le groupe lui paraissait parfois être un mystère. Sa carrure et ses capacités athlétiques hors du commun faisaient de lui une véritable machine de guerre, mais son tempérament rebelle et insolent le transformaient en atout ingérable. Et s’il était gradé, c’était pour service rendu.

Pourtant, avec le temps Iversen deviendrait son plus proche camarade, jusqu’à devenir son meilleur ami.

Chris eut même assez confiance en Gabriel pour lui donner sa bénédiction quand celui-ci entreprit de fréquenter sa sœur. En 2017, ils quittèrent tous les deux les rangs de l’USMC pour s’installer à la Nouvelle-Orléans. À trois, ils prirent un spacieux appartement bien placé en ville. Le peu de temps qu’il y passèrent tous les trois, fit comprendre à Chris ce qu’il cherchait réellement. D’abord, il sentait avoir besoin de monde autour de lui, comble manqué par la masse de soldats toujours présents autour de lui ; et en même temps par l’absence de sa sœur. En réalité, ce qu’il cherchait depuis tout ce temps, c’était une nouvelle famille, comme celle de son foyer d’adoption. Mais ça ne dura que trop peu.
Deux ans, à peu de choses près. Se pensant tous les trois loin des problèmes de ce monde, à l’abri de la violence sur ces terres-ci, aucun des deux hommes n’avait imaginé que le deuil les rattraperait aussi tôt. Une fusillade avait éclatée dans un café-théâtre en ville. Un groupe de personnes accusant un autre d’être des vampires, puis une bagarre, et un échange de tirs brutal. Et des victimes, par dizaines.
Erika sortait peu, pourtant. Mais elle mourut ce soir là. De chagrin, Gabriel s’évapora dans la nature, lui. Et trop pris de chagrin, détruit dans l’âme, Chris n’eut le courage de le suivre, et de le ramener à la maison. La « maison » n’existait plus. Et il lui faudrait plusieurs années avant de s’en remettre, partiellement.

Un peu plus de dix ans plus tard, Chris deviendrait inspecteur au sein de la Police criminelle de la Nouvelle-Orléans. Déterminé à participer à la « pacification » des groupuscules de plus en plus violents de la ville.
Opinions
Sur la puce ? ...
Sur les autres races ? ...
De vous à nous

Prénom : /
Âge : Trop vieux pour ces conneries
Pseudo : Kenji
Comment nous avez-vous connu ? : Demande à Gab' o/
Un parrain ? : Gabriel Iversen, on va dire.
Un commentaire ? : Nooope.
D'autres personnages ici ? : Nope

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Adjoint
Image perso : The Hound  X0z6
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Adjoint
Administration
#702 : Re: The Hound
Dim 12 Mai - 19:34

Bienvenue à toi !


Pas si dur hein ? Si ?... Roh tu exagères toujours ! Allez, encore un dernier petit effort et on ne sera plus sur ton dos... Ou presque pas !

J'espère d'ailleurs que tu as signé le Règlement !
Si oui, n'oublie pas d'aller recenser ton nom, ton avatar et ton emploi!

Dans notre grande bonté, nous t'avons créé une partie rien qu'à toi que tu pourras aménager comme bon te semble, mais si tu as besoin, il existe aussi des fiches types de Suivi de RP, de Relations (ces deux fiches sont obligatoires), ou même un super coffre et un journal intime ! Bref, c'est ta partie, fais en ce que tu veux !

N'oublie enfin pas de compléter ton profil et ta fiche de personnage !

Lorsque cela sera chose faite, tu pourras te mettre à RP !
Tu n'as pas de partenaire ? Pas de soucis, tu peux faire une demande de RP !
D'ailleurs, si tu n'es pas SDF, n'oublie pas de faire ta demande de logement aussi !

Bon jeu !
Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP ou ici !
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