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Adelaïde Rosenbach, entre rose et épine
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Adelaïde Rosenbach
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Adelaïde Rosenbach
Patrouilleur
#3956 : Adelaïde Rosenbach, entre rose et épine
Sam 1 Fév - 12:13
Adelaïde Rosenbach

Identification

ft. Yennefer de the Witcher (Jeu)

Prénom(s) : Adelaïde
Nom : Rosenbach
Surnom : Ade, Lili
Race : Lycan
Genre : Féminin
Âge Réel : 172 ans
Date de Naissance : 30/09/1861
Âge Physique : 30 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Nationalité : Américaine
Profession / études : Infirmière (fait des études de pharmacie)
Groupe : Barker
Rang dans le groupe : Patrouilleur

Inscription au Sort : Oui



Physique
De longs cheveux bruns descendent en cascade sur ses épaules, une couleur héritée de son père, bien loin de ceux de sa sœur. D'ailleurs, il faut dire qu'elle déteste cette couleur corbeau. Sévère et dure, elle aimerait tant avoir les cheveux roux typiques de sa famille. Mais n'est-elle pas, après tout, le vilain petit canard ? Ses deux yeux bleus, eux aussi, sont différents du vert. Oui. Elle a hérité de la couleur de sa mère. Une couleur vive qui contraste parfaitement avec les ténèbres de ses cheveux. Une couleur qu'elle n'apprécie pas.
En effet. Adelaïde ne s'aime pas. Son reflet ne lui fait certes pas horreur, elle n'est pas laide après tout, pour autant elle ne s'apprécie pas. Du moins, elle ne ressemble pas à ce qu'elle aimerait ressembler. Ce qu'elle aimerait ? Des boucles rousses comme sa mère, des yeux verts comme son pères, être plus petite aussi... Pardon ? Une ressemblance avec quelqu'un de sa famille ? Mmh. Elle ne l'avouera pas, mais c'est un fait. Adelaïde voudrait être sa sœur, ou du moins ce qu'on a pu lui dire d'elle. Pourquoi ne pas se teindre les cheveux et porter des lentilles devez-vous vous demander. Hé bien... Pour tout avouer elle a bien essayé les couleurs, mais ses cheveux sont trop bruns pour arriver rapidement à une couleur rousse acceptable, quant aux lentilles elles sont réellement inconfortables, et la seule fois où elle avait pu essayer... Son père avait bien rit, la dégoûtant de cela.
Du haut de son mètre soixante dix sept, Adelaïde se trouve grande, beaucoup trop grande. Pourtant ni son père ni sa mère n'étaient grands, alors pourquoi elle ? C'est une question qu'elle se pose chaque jour à vrai dire, sans trouver de réponse. Son poids ? C'est un secret. Elle n'aime pas en parler. Mais les normes ne la dérangent pas puisqu'elle les respecte. Une taille fine, une poitrine et des fesses des plus appréciables, des hanches développées et une musculature présente. Tout ce que désire la société, n'est-ce pas ? Elle sait d'ailleurs en jouer, mais nous verrons cela plus tard.
Côté mode, Adelaïde n'est pas difficile. Des talons hauts (malgré sa taille, avouez que c'est paradoxal), des tenues plutôt provocantes, ou un simple jean/chemise. Rarement elle vous paraîtra très "classe", peu de tailleur, peu de robe distinguée. Non, elle n'a pas été élevé de la sorte. Sauf lors de son travail où elle accepte facilement l'uniforme à l’hôpital et la blouse en pharmacie. Mais cela s'arrête là. Et c'est déjà bien assez.

Caractère
Capricieuse ♦ Possessive ♦ Manipulatrice ♦ Fourbe ♦ Méfiante ♦ Menteuse ♦ Intelligente ♦ Maline ♦ Attachante ♦ Séductrice ♦ Moderne ♦ Provocante


Ayant vécue seule dans l'ignorance la plus totale toute son enfance, Adelaide a développé une certaine possessivité à l'encontre de tout ce qu'elle pouvait rarement posséder. Devenu presque maladif, elle a d'ailleurs énormément de mal à laisser échapper ce qui m'appartient. Et pour cela, il faut avouer qu'elle use de stratagème bien loin de la moralité. De fait, il est très courant de la voir mentir pour arriver à ses fins et manipuler tout son entourage pour obtenir tous ses désirs. Et d'ailleurs, en parlant de désirs, elle n'est à vrai dire pas difficile : vivre comme elle l'entend est la seule chose qui l'importe. Et qu'entend-elle par là ? Là encore, cela est d'une simplicité à toute épreuve. Adelaïde aime sa liberté. Elle veut avoir ce qu'elle désire, tout ce qu'elle désire, sans exception. C'est simple, n'est-ce pas ? Capricieuse ? En effet, peut être "un peu". Pour autant, elle sait bien souvent obtenir ce qu'elle désire sans pour autant mentir. Après tout, c'est une jeune femme attirante et particulièrement séductrice. Elle connaît les mots qui plaisent et les utilisent sans aucun remord. Bien au contraire. Malgré ses 172 ans, elle a su s'adapter à la modernité et est une femme particulièrement indépendante, aussi bien sexuellement que dans la vie en générale. Elle gère sa vie et ses conquêtes comme elle l'entend. A la seule exception près...
Adelaïde n'arrive pas ou plutôt ne veut pas se séparer de son père. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est devenue infirmière et qu'elle s'est récemment décidée à retourner à la fac pour prendre des cours en pharmacie. Cette raison là est peut être plus compliquée que les autres à comprendre. A vrai dire, abandonnée lorsqu'elle n'était qu'un nourrisson innocent, la jeune femme n'a jamais été adoptée et s'est retrouvée bien souvent très seule. Elle a ainsi développée une première peur. La peur de se retrouver de nouveau seule et elle est bien décidée à tout faire pour que cela n'arrive plus. Ainsi, lorsqu'elle a appris ses origines, Adelaïde a développé une réelle jalousie pour sa sœur aînée qui, elle, avait tout ce dont elle désirait tandis qu'elle ne devait que se contenter des restes, des miettes qu'on daignait alors lui donner. Pour tout avouer, l'incendie de la demeure de son père biologique fut un petit miracle pour elle, car il lui permit de retrouver celui qui devint alors sa famille, celui qui était sa famille. A partir de ce jour, elle fut dévouée à son père qui lui offrit la stabilité qu'il n'avait jamais eu. Les motivations de ce dernier ? Elle s'en moquait. Elle l'avait, elle avait son père et elle n'allait pas le lâcher. C'est d'ailleurs lui qui dévoila un côté qu'elle n'avait jamais encore réellement démontré aux autres. Adelaïde était aussi une jeune femme attachante, dévouée à ceux qu'elle aimait et intelligente, voire réfléchie. Des qualités jusque là restées tues ou au moins cachées des autres.
Adelaïde a par ailleurs une autre peur : celle de ne pas plaire. Nous avons déjà vu qu'elle ne s'aimait pas. Oh bien sûr elle ressemble à son père, énormément même, mais pas à ce qu'elle désirerait. Pas à celle que son père aime réellement. Ainsi, pour se rassurer quant à sa capacité à plaire, Adelaïde tente et s'amuse avec la gente masculine. Ne plus plaire à personne serait pour elle... Plus que difficile.

Histoire
Adelaïde est née le 30 septembre 1861 à dix-sept heures et trois minutes. De Ludovika et Georges Rosenbach. Elle avait cinq frères et sœurs, Gustav, Georges, Louis, Jonathan et Elizabeth, des domestiques, un précepteur déjà en fonction pour deux de ses frères, une belle demeure bien que loin d’être immense. Une vie qui allait donc être tout à fait belle. De l’argent, des beaux vêtements, la belle société… Tout ce qu’une jeune fille pouvait rêver.
Et pourtant… Adelaïde n’eut rien de tout cela. Abandonnée dès ses premières minutes de vie, elle fut accueillie par les sœurs du Couvent Saint Joseph de Cardiff. Des sœurs douces et aimantes, il allait sans dire, mais particulièrement religieuses, trop peut-être pour une jeune fille qui avait surtout besoin d’éducation. Education qu’elle ne reçut pas, évidemment.
Les années passèrent. Adelaïde avait désormais dix ans. Dix ans qu’elle se trouvait dans ce couvent, dix ans qu’elle voyait les autres petites filles se faire adopter. Dix ans seulement entourée de sœurs et de la mère supérieure. Dix ans à prier un Dieu qui n’avait jamais répondu à ses prières. Depuis son plus jeune âge, depuis qu’elle était capable de penser plus ou moins par elle-même, la jeune fille se sentait seule. Bien sûr était-elle entourée de l’affection des femmes qui l’élevaient. Mais elle avait rapidement été mise au courant de sa condition : elle était orpheline. A vrai dire, il lui avait fallut plusieurs années pour comprendre ce que voulait dire ce mot. Peut être aurait-elle du prendre plus longtemps pour comprendre, cela, sûrement aurait été moins difficile pour une jeune enfant. Mais à dix ans, elle comprit enfin. Elle était seule. Ce n’était pas qu’un sentiment. Elle était réellement seule. Pas un parent. Pas une fratrie. Elle n’avait rien. Ce fut peut-être le moment le plus difficile de sa vie. Ou presque. Car le moment le plus difficile allait bientôt arriver.
Bien sûr, avec la compréhension du mot « orpheline », vint les questions. « Pourquoi mes parents ne m’aiment pas ? » « Comment ont-ils pu m’abandonner ? » et surtout… « Qui sont-ils ? ». Oui, car il y avait bien une chose dont elle était sûre : ils étaient vivants. Et elle n’avait pas tort car ses questions ou sa présence constante derrière les portes afin d’espérer percevoir une petite phrase la concernant eurent bientôt raison de la patience des sœurs, ou du moins de trois d’entre elles. Ainsi, sœurs Mary, Theresa et Katherine lui révélèrent tout ce que la jeune fille désirait. Et cela, elle s’en souvient encore, comme si cela s’était passé hier.

« Ecoute » Soufflait Mary. « Tu as été amenée ici parce que ton père, Dieu lui pardonne, ne se sentait pas capable de t’élever en plus de ses autres enfants... L’accouchement avait été difficile pour ta mère et… »
« Oui ! » Renchérit alors Katherine. « Ce n’est pas qu’il ne t’aimait pas, au contraire ! Mais ta mère… »
« Ta mère a rejoint le Seigneur, ma chérie » Termina la plus sage de toutes, Theresa en lui prenant les mains. « Ton père était un homme bien. Un médecin respecté, mais c’était un homme. Un simple homme. Et il ne s’est pas senti capable de t’élever comme un père aurait dû le faire. Il a préféré te laisser à nous pour que tu reçoives tout l’amour que tu méritais. »

Et ce fut la seule chose qu’Adelaïde pu obtenir d’elles. Et pourtant… Pourtant cela lui suffit. A partir de cet instant, usant de ses rares moments de liberté, la pré adolescente s’échappait par-dessus le mur du couvent pour aller en ville. Ainsi découvrit-elle l’identité de tous les médecins de la région. A vrai dire, il s’agissait là d’une région rurale, il n’y en avait donc pas des millions. Seulement trois. Michael Polly, Georges Rosenbach et Aloïs Melton. Ne restait plus qu’à isoler son père. Mais après dix ans… Son père était-il toujours dans la région ? Oui. Elle en était persuadée. Enfin… Elle en fut persuadée quelques semaines après sa première fuite. En pleine recherche, Adelaïde avait trouvé le nom, un peu grâce à la mère supérieure qui houspillait les trois sœurs pour leurs bavardages, de l’accoucheuse qui l’avait mise au monde. C’est donc ainsi qu’elle s’était rendue dans son office, se glissant entre deux rendez-vous.
Son regard, sa voix. Adelaïde ne l’a jamais oublié, tout comme l’accoucheuse à cette époque. Mary Stanton n’avait en effet jamais oublié ce nourrisson qu’elle avait déposé une nuit dans les bras de la mère supérieure. Une enfant venant pourtant d’une famille aisée. Une enfant qui n’aurait jamais dû terminer dans ce couvent, seulement rejetée par son propre père. Pour tout avouer, Adelaïde reçut cette nouvelle dans une double mesure. D’abord était elle heureuse de savoir que son père, sa famille, était encore dans la région, connaissant désormais son nom. Pour autant… Il l’avait rejeté. Il ne l’aimait pas. Comment, donc, espérer la moindre reconnaissance de sa part ?
Il lui fallut de très longues semaines pour intégrer ces faits, ne faisant qu’observer de loin la demeure familiale. Ce fut une rencontre qui la força à se rapprocher. C’était un jour de printemps. Adelaïde se trouvait à l’entrée du parc de la maison, observant cette dernière avec une certaine envie, habillée simplement d’une robe et d’un tablier. Prise dans ses pensées, elle n’avait pas vu arriver cette jeune fille, à peine plus âgée qu’elle. Les cheveux roux volant dans son dos et de grands yeux verts qui la fixaient, elle était pourtant arrivée en courant, un immense sourire aux lèvres.

- Bonjour ! Avait-elle lancé à tue-tête. Es-tu perdue ? Comment t’appelles-tu ? Où sont tes parents ? Viens-tu voir mon Père ?

Tant de questions sortaient de sa bouche alors que la jeune Adelaïde restait là, à la fixer. Son Père… Était-elle ?...

- Adelaïde… Souffla la brune en baissant la tête.
- Moi c’est Elizabeth, viens !

Et elle la prit par la main pour la mener dans le jardin, tenant de la dérider, de jouer avec elle. Jamais n’avait-elle vu une jeune fille aussi vive et casse-cou. Elle grimpait aux arbres, riait, tournoyait. Ce n’était pas digne d’une jeune fille de bonne famille. Ce n’était pas digne d’une jeune fille ayant tout cela… Elle ne respectait pas ce qu’elle avait… Les poings serrés, Adelaïde partit alors, en courant, retournant au couvent sans attendre.

Chaque jour, par la suite, la jeune fille se rapprochait de la demeure, épiant ses habitants. Elle s’y découvrit quatre frères et une sœur. Des garçons charmants et une sœur ingrate, pour tout dire. C’est d’ailleurs elle qui se faisait le plus victime du regard de la brune. Adelaïde la détestait. Pourquoi cette fille sans aucune élégance, même si cela fut de la mauvaise foi, sans bienséance, sans tenue, avait-elle cette vie et elle, douce, parfaite petite fille se trouvait-elle à l’extérieur de la maisonnée ?
Par trois fois, d’ailleurs, le Dr Rosenbach vint la trouver, la nourrissant, lui permettant d’entrer dans ce lieu si cher à son cœur. Il ne savait pas qui elle était. Elle ne lui disait mot, se contentant de ce qu’on lui donnait. Bien sûr aurait-elle pu le lui révéler mais elle craignait plus que tout d’être rejetée de nouveau, préférant se contenter du peu qu’on lui donnait. D’ailleurs dut-elle supporter cette sœur non désirée lors de ces moments, ne pouvant de fait profiter de ce père dont elle avait tant rêvé.

Ainsi les années passèrent-elles. Adelaïde grandit sans jamais qu’une autre famille ne veuille d’elle. Cela l’arrangeait, à vrai dire, elle ne voulait pas d’autre famille que la sienne ; une famille qu’elle n’avait pourtant pas. Et ainsi vit elle ses frères et sœur grandir. Dieu qu’elle les jalousait. Dieu qu’elle la jalousait. D’autant plus alors qu’elle observait de loin les allers et venus d’un homme des plus agréables. Un blond, aux manières les plus impeccables. Elle ne savait qui il était mais cela lui suffisait à voir grossir ses ressentiments pour cette sœur idiote et méprisable.

Et un jour… Tout changea. Elle rentrait au couvent. Elle avait vingt. Âge où les sœurs pensaient déjà à la faire quitter l’établissement. Qu’allait-elle faire ? Elle ne le savait pas, ainsi vivait-elle au jour le jour. Peut être aurait-elle dû être plus prudente… Mais elle venait de croiser l’Homme, le bel homme, celui qui lui était destiné. Elle n’avait pas vu le temps passé. La jeune femme qu’elle était courrait alors pour tenter de rattraper son retard. Pour tout avouer, elle ne se s’est jamais réellement souvenue de ce qu’il s’est passé. Seulement une douleur vive dans le dos, une bête et le sol que son visage frappa violemment. Lorsqu’elle se réveilla, tout était flou. Elle se trouvait dans une maison, dans une rue qu’elle connaissait. A son chevet, une femme, souriante semblait attendre son réveil. Cette femme s’appelait « Mary Stanton », du moins était-ce le nom qu’elle donna à la jeune femme. Elle avait eu vent de l’histoire d’Adelaïde. Une histoire presque similaire à la sienne : abandonné nourrisson par un père ingrat et incapable d’amour, délaissée au profit d’une autre famille car elle n’était qu’une bâtarde. C’est pourquoi « Mary » désirait aider la jeune femme qui lui faisait face, faisant d’elle une « compagne de route », lui créant une nouvelle « famille », une meute. Il s’avéra en effet que ladite Mary n’était pas humaine, mais lycane. Une race noble, d’après ses dires ; plus noble que les pauvres humains qui détruisaient tout sur leur passage, en tout cas, et bien plus noble que les « vampires », des créatures sorties tout droit d’un roman d’horreur, des être immondes, des erreurs de la nature qui auraient mieux fait de rester dans leur cercueil.
Il fallut un long moment à la nouvellement louve pour prendre ses marques et accepter cela. Après tout, accepter ce qui n’existe pas est toujours bien long pour un esprit humain élevé par des religieuses. Et Mary resta à ses côtés, lui apprenant tout ce qu’elle savait. Durant cette époque, Adelaïde quitta le couvent, arguant d’avoir trouver de quoi se loger, pour vivre seule dans une chambre accolée à cette de Mary, chambre d’ailleurs payée par cette dernière. Et les années continuèrent à passer. Mary, si patiente, tendait à perdre cette dernière à la vue de celle qu’elle avait transformé. Car cette dernière refusait de partir. Pas comme ça. Pas loin de sa véritable famille. De son père. Elle aussi, après tout, avait le droit au bonheur car si elle avait enfin une amie, Adelaïde ne voyait pas en Mary un semblant de famille. Tout juste une compagne de jeu, de discussion. Une bonne, en quelque sorte, qui l’aidait à s’habiller s’il fallait, la conseillait et payait ses effets. Oh, Adelaïde embrassa sa nouvelle race avec une forte passion. Malgré la douleur des transformations, la gestion des émotions plus compliquées, la rage qui souvent la prenait lorsqu’elle voyait cette famille unie qu’était la sienne, mais sans elle. Adelaïde aimait être une louve. Cela, à vrai dire, lui permettait un détachement quant à sa vie triste et morne d’humaine. Deux ans durant, elle apprit ainsi tout ce qu’elle pu sur la vie de lycan. Peut être utilisa-t-elle Mary à son avantage, mais après tout… Mary ne voulait-elle pas l’utiliser pour ne plus être seule ? N’était-ce pas un juste retour des choses ?

Tout aurait pu continuer ainsi. Une famille heureuse, une jeune fille jalouse et esseulée, une louve la poussant à partir. Mais rien n’y fit.

21 septembre 1883. C’est ce jour qui marqua le début de la vie tant rêvée d’Adelaïde. Comme à son habitude, elle se trouvait face à la demeure de Son Père. Ces derniers temps, et du fait de l’insistance de Mary quant à leur départ, elle rentrait bien plus tard chez elles. Ainsi restait-elle jusqu’une heure avancée à épier le moindre fait et geste de sa famille. Elle avait d’ailleurs aperçu sa satanée sœur sortir au bras de son bel admirateur, suivi de près par celle qui aurait dû être Sa bonne. Cachée dans un recoin du portail, elle s’était décidée à quitter les lieux, déçue de ne pouvoir voir son père, lorsque deux hommes passèrent devant elle, non loin de l’entrée du village, l’air visiblement bien décidé. Fronçant les sourcils, et plus par curiosité que par pur désir de vérifier ce qu’ils faisaient, Adelaïde se décida à les suivre jusqu’à la demeure familiale. Restée à distance respectable afin de ne se faire voir des habitants, comme à son habitude, elle ne vit ce qu’il se passa mais les arrêta malgré tout à leur départ du domaine. Que voulaient-ils ? Qui étaient-ils ? Pourquoi venir à cette heure ? Trop de curiosité pour ces hommes qui ne semblèrent pas réellement ravis de se voir interrompre de la sorte dans leur trajet.
Adelaïde ne savait pas se battre. Malgré sa race et sa colère lorsque les hommes la prirent pour cible de tous leurs fantasmes, malgré sa transformation, malgré sa rage, les coups de ses assaillants eurent raison d’elle. Ils ne la touchèrent pas autre mesure, visiblement déçus de la voir s’effondrer, mais la laissèrent là, devant le portail de sa demeure familiale.
La louve se réveilla plus de trente minutes plus tard avec la lourde impression que la journée avait déjà débutée. Une lumière rougeoyante s’élevait en effet non loin d’elle et la chaleur qui en émanait réchauffait son corps refroidi par l’inconscience. Ce fut un hurlement qui la sortit de sa torpeur, un hurlement sortit de l’enfer même de la Terre. N’écoutant que son inconscience, reconnaissant la voix de ce père tant aimé, Adelaïde se précipita dans les flammes sous sa forme lycane, plantant ses crocs dans l’épaule de l’homme qui venait de tomber inconscient pour le sortir du brasier. Il était sur le point de mourir. Ses blessures étaient trop étendues pour espérer l’aide d’un médecin. Adelaïde, sans même avoir une once d’éducation médicale le savait sans pour autant accepter à l’admettre. Et Mary avait dit que la transformation guérissait des maux humains… Il n’y avait qu’une seule solution. Ainsi la louve mordit-elle son père, lui transférant sa race.

Le médecin resta plus d’une semaine dans le coma, veillé par sa fille. Ce qu’il était advenu des autres ? Adelaïde s’en moquait. Son Père était chez elle, Mary à ses côtés et il n’y avait plus qu’à attendre son réveil. Réveil qui ne tarda plus à venir. Malheureusement, la transformation n’avait pas pu guérir la totalité de ses blessures, trop profondes, d’après Mary, mais il était vivant, et c’était là le plus important. Peut-être, même, ces blessures le pousseraient-ils à ne pas rejoindre son ancienne vie… Et sous le regard interloqué de son père face à ses blessures, la louve se présenta enfin à lui. Bien sûr, tout cela fut un choc pour le pauvre homme qui entra dans une rage entière, se transformant pour retourner la pièce que nous avions pris soin de cadenasser de toute part. Il lui fallut de longues heures pour apaiser l’homme et lui expliquer tout ce qu’elle avait pu faire et savoir. Le feu, le sauvetage, sa présence sur les lieux. Rien, ou presque, ne fut caché. Sauf une chose. « Où est Elizabeth ? » Pour tout avouer, Adelaïde se moquait d’où pouvait se trouver la rousse. Elle n’était plus là c’était l’important. Et elle aurait pu être agonisante sous un pont que cela ne l’aurait pas dérangé. C’est pourquoi elle annonça au médecin que sa fille avait été assassinée. Chose à laquelle elle ne s’attendit pas fut la rage dans laquelle entra son père. Une rage qui dura près de deux semaines, durant lesquelles il se ne cessait de se transformer et de retourner la pièce dans laquelle les femmes l’avaient enfermé. Mary, alors, la suppliait de la suivre, de partir loin de ce diable qui ne voulait même pas tenter de se maîtriser. Mais Adelaïde refusa. Encore et toujours. Et le médecin finit de se calmer. Profitant de l’absence de sa créatrice, Adelaïde tenta de renouer le contact avec son père. Bien l’en prit car décision fut alors prise de quitter l’Angleterre. Ensemble. Comme une famille.
Deux jours plus tard, sans même un mot à Mary qui s’était absentée le temps de quelques courses, les deux lycans partaient en direction de Liverpool afin d’embarquer sur l’Oceanic de la White Star Line en direction des Etats-Unis.

Sans ressources, les mois qui suivirent furent difficile. La vie dans la rue, ils n’avaient pas été préparé à cela, et pourtant ils résistaient. Pour Adelaïde, c’était la force de leur lien familial qui les poussait à résister aux tempêtes de la vie. Prenant soin de son père plus que d’elle, elle le suivit où qu’il aille et ainsi s’installèrent-ils à Memphis dans le Tennessee. Redevenu médecin, Adelaïde commença des études d’infirmières afin de suivre Victor dans tous ses déplacements. Tous sauf lors du front européen lors des deux guerres mondiales. Ces années furent les seules de séparation entre le père et sa fille, un temps des plus difficiles pour la seconde qui, malgré son engagement, ne pouvait voir son père. Mais tout avait alors une fin et les retrouvailles n’en étaient que plus douces. Devenue infirmière, Adelaïde s’évertua à rendre goût à la vie à son père. Une tâche difficile, mais au résultat des plus délicieux : Victor semblait l’aimer, mieux, il avait fini par la reconnaître en tant que fille légitime. Ainsi pouvait-elle enfin porter le nom de Rosenbach comme elle l’avait toujours rêvé. Oh ne vous méprenez pas. Adelaïde n’est pas la petite fille parfaite aux yeux de son père. Bien au contraire. Elle sait pertinemment que jamais elle n’a réussi à remplacer la perte de son aînée. Cela d’ailleurs, mit toujours la louve dans une certaine colère, la poussant à des excès que son père n’appréciait pas. Tout y passa : les fêtes, les hommes, la rébellion…

Il y a deux ans, après être passé par la Floride et Los Angeles, les deux loups arrivèrent à la Nouvelle-Orléans. Victor se décida à intégrer la meute Mahiingan et la décision fut difficile pour Adelaïde mais pour la première fois elle se décida à ne pas suivre cet exemple. La meute ne pouvait répondre à ses attentes. Trop doux, trop faibles, elle ne voulait pas de cela et n’aurait pu le supporter. Pour autant, son père ne désirait pas qu’elle restât seule, isolée, ainsi intégra-t-elle le cercle Barker, désireuse de protéger sa liberté et se battre pour ce qui lui semblait juste.
Dans le même temps, elle commença des études de pharmacie afin d’aider son père dans la gestion médicamenteuse de sa meute et dans son emploi. D’ailleurs travaillait-elle avec lui, à l’hôpital, sous son autorité de chef de service, passant bien du temps avec lui lorsqu’il n’y était pas.
Aujourd’hui, Adelaïde s’est bien installée en ville, profitant de tous ses bien faits et vivant comme elle l’entend, et elle ne compte pas s’arrêter de si belle.
Opinions
Sur la puce ? Voici la seule chose qu'elle n'a pas encore fait comme son père. Elle n'apprécie pas la puce.
Sur les autres races ? Mis à part les lycans et les incubes lors de ses nuits, elle méprise toutes les autres créatures et en particulier les vampires qu'elle ne peut supporter. Ce ne sont que des morts vivants, des erreurs de la nature qu'il faudrait exterminer.
De vous à nous

Prénom : Haha !
Âge : 29 ans
Pseudo : Le cheval de Lucky Luke
Comment nous avez-vous connu ? : A la base je ne sais même plus
Un parrain ? :
Un commentaire ? : Je vous aime toujours autant !
D'autres personnages ici ? : Ruby & Erika



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Adelaïde Rosenbach
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Adelaïde Rosenbach
Patrouilleur
#4126 : Re: Adelaïde Rosenbach, entre rose et épine
Mer 12 Fév - 11:33
Je fais un petit double post pour dire que j'ai terminé Very Happy
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Adjoint
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Feuille de personnage
Description du personnage:

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Adjoint
Administration
#4163 : Re: Adelaïde Rosenbach, entre rose et épine
Jeu 13 Fév - 14:15
Bienvenue à toi !
Te plaint pas, t'as réussi !


Tu es officiellement validée !
Bravo et bienvenue parmi nous !

Pas si dur hein ? Si ?... Roh tu exagères toujours ! Allez, encore un dernier petit effort et on ne sera plus sur ton dos... Ou presque pas !

J'espère d'ailleurs que tu as signé le Règlement !
Si oui, n'oublie pas d'aller recenser ton nom, ton avatar et ton emploi!

Dans notre grande bonté, nous t'avons créé une partie rien qu'à toi que tu pourras aménager comme bon te semble, mais si tu as besoin, il existe aussi des fiches types de Suivi de RP, de Relations (ces deux fiches sont obligatoires), ou même un super coffre et un journal intime ! Bref, c'est ta partie, fais en ce que tu veux !

N'oublie enfin pas de compléter ton profil et ta fiche de personnage !
Attention, si tu ne le fais pas, Lizzie viendra te hanter chaque nuit !

Lorsque cela sera chose faite, tu pourras te mettre à RP !
Tu n'as pas de partenaire ? Pas de soucis, tu peux faire une demande de RP !
D'ailleurs, si tu n'es pas SDF, n'oublie pas de faire ta demande de logement aussi !

Bon jeu !
Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP ou ici !


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#0 : Re: Adelaïde Rosenbach, entre rose et épine
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