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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Terminés

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Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
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Aedan Hale
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Aedan Hale
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#4022 : Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Mer 5 Fév - 21:45

Somewhere far along this road, He lost his soul To a woman so heartless.

Ft. la traîtresse & Aedan

Cela devait faire plus de deux semaines déjà qu’Amélia s’était évaporée. Je devais avouer que pendant une courte minute je m’étais demandé si elle avait été jusqu’à mettre tout cela en scène histoire de se faire la malle avant le mariage. Bien qu’étonnant, cela restait tout à fait envisageable. Du moins, de mon côté j’aurais pu en être capable. Mais le récit d’Erika me confortait dans l’idée qu’il lui était réellement arrivé quelque chose. Sur l’instant, j’avais grogné en me demandant dans quelle merde elle s’était encore foutue. C’était pas franchement inhabituel que je lui sauve le cul, à tel point que je commençais à me dire qu’un beau jour je finirais par voir débarquer un cheval blanc dans l’allée du manoir. Si y’avait bien un truc qui me rassurait c’est qu’on risquait pas de me confondre avec un Prince Charmant. Si la couronne ne m’irait pas si mal, en revanche, l’attitude du gentleman idéalisé par les gonzesses me collait pas vraiment à la peau.

Depuis le jour de sa disparition, j’avais eu la sensation de stagner sans jamais me rapprocher de mon but. C’était une sensation plus que désagréable et une situation que je détestais au plus haut point. Mais au vu de ce que j’allais découvrir, mieux valait peut être que je dispose de ce recul. Parce que si j’avais eu toutes les informations dès le début, après que ces enfoirés aient pénétré à l’intérieur de notre demeure pour enlever Blondie, j’aurais probablement fait un meurtre sans même prendre la peine de réfléchir.

C’était la quatrième fois au moins que je regardais cet enregistrement. Quatre fois que je fixais l’écran avec la mâchoire si serrée que mes dents devaient craindre pour leur survie. Mon regard trahissait probablement la haine qui envahissait désormais mon être tout entier. Et il allait pourtant falloir ravaler cette fureur du mieux possible si je voulais confronter le traître en nos rangs sans l’informer dans un premier temps que je le savais coupable. J’en étais à mon 6ème verre de scotch, il me fallait au moins ça pour ne pas que mon bureau traverse la pièce. Un faible pourcentage de mon esprit ruminait au sujet de ma propre stupidité. Si j’avais songé avant à vérifier ce qu’avaient filmé les caméras de surveillance du manoir, les choses n’auraient jamais duré si longtemps. Mais préoccupé par les recherches et par le temps qui passait sans faire le moindre progrès, j’avais oublié que je les avais fait installer lors de notre aménagement, pour davantage de sécurité. Après tout, nous étions une grande famille de créatures nocturnes, mieux valait être protégé au maximum. Surtout que, rassembler dans une demeure comme celle-ci, nous étions des cibles faciles.

J’avais demandé à Donovan d’aller prévenir Erika que je l’attendais dans mon bureau. Je n’avais pas précisé quoi que ce soit au sujet de cette entrevue, pour la simple et bonne raison que je préférais lui faire part du motif de sa présence en ces lieux, une fois qu’elle me ferait face. Tentant de me détendre, arborant un air aussi impassible que je le pouvais, j’attendais donc sa venue. Ses pas se rapprochaient, je les percevais et je tentais de desserrer ma poigne autour de mon verre. Une gorgée me fit soupirer longuement. On toqua à la porte et cette dernière s’ouvrit sur la rouquine à qui je fis signe d’avancer. Tout en l’observant prendre place face à moi, je me mis à arborer un petit sourire en coin. J’avais beau être dans une colère plus sombre encore qu’une nuit sans étoiles et sans lune, il était tout de même sincère. Parce que mon être tout entier se réjouissait d’avance de ce qui allait suivre. Si elle osait nier les faits ou me mentir, elle en subirait les conséquences. Et la famille pourrait assister au spectacle. Après tout, chacun devrait savoir ce qu’il en coûte de me trahir. En ce monde il y a bien peu de chose qui peuvent me consumer d'une haine aussi ardente que celle-ci. Mais la trahison m’est si insupportable que je ne peux me résoudre à la pardonner, peu importe ô combien la personne m’ayant soigneusement enfoncé sa lame dans le dos pouvait compter auparavant. Cela ne vaut strictement rien à mes yeux.

-Ma chère Erika. Cela fait de longues années que l’on se connaît à présent. Je sens bien qu’il y a quelque chose… d’inhabituel.

Je faisais tournoyer le liquide ambré dans mon verre, fixant attentivement les mouvements réguliers de ce dernier. Peut être l’amènerais-je à parler sans avoir à lui montrer les vidéos prouvant qu’elle n’était pas étrangère à tout ce qui s’était passé ? Je me foutais de la faire culpabiliser. Je n’attendais que la vérité et elle avait intérêt à venir vite. Je n’étais ni connu pour ma patience, ni pour ma gentillesse lorsqu’on me prenait littéralement pour un con.

-Quelque chose ne va pas ? Est-ce que tu aurais quelque chose à me confier, par hasard ?

Une porte de sortie plus grosse que ça, ça n’existait pas. J’étais curieux de voir ce qu’elle allait faire. Une part de moi savourait le jeu que j’imposais. Car si elle s’enfonçait dans ses mensonges, je la briserais bien plus encore dans un futur qui ne serait que trop proche. Cela me forcerait d’ailleurs à être particulièrement créatif. Mais si elle craquait dès maintenant, je pourrais retrouver Amélia plus rapidement et la ramener chez nous, là où était sa place. Remontant les yeux vers elle, je soutenais alors son regard. Je voulais sentir chacun de ses muscles se tendre sous la pression, savoir la sueur ruisseler le long de sa nuque tandis qu’elle crèverait d’hésitation, ne sachant que faire entre me révéler ce que je savais déjà et continuer de se taire pour préserver un secret déjà soigneusement gardé plus d’une quinzaine de jours. Alors traîtresse, quel sera ton choix ?


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#4030 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Jeu 6 Fév - 15:09
ft. Aedan Hale
Please forgive me, it was for you
Voilà deux semaines que la cagole était aux mains de Dimitri. Deux semaines de tranquillité où l’on ne pouvait que constater que tout fonctionnait à merveille sans elle. Preuve en était que j’avais donc agis pour le mieux, pour le bien de notre famille. Pour autant, il n’y avait qu’un seule léger… contretemps. Je devais avouer que je n’avais pas pensé qu’Aedan s’évertuerait autant à la chercher. Comme tous les autres d’ailleurs. Ce que j’avais imaginé ? Qu’ils se lassent. Je leur avais donné moins d’une semaine pour cela. Après tout qu’était-elle ? Rien, évidemment. Alors pourquoi tenter de la retrouver si elle ne servait à rien ? Je devais avouer que cela m’échappait. Enfin. Je suivais malgré tout la cadence, la « cherchant » comme mes frères et sœurs, gardant bien au fond de moi le secret.
Ce secret, d’ailleurs, tendaient à me peser, à mesure que j’observais ma famille continuer les recherches. J’étais la clé, je le savais, qui leur permettrait de la retrouver, et je ne voulais pas qu’ils la retrouvent, après tout devait elle payer pour ses méfaits et s’éloigner de cette famille pour ne pas la faire sombrer, mais… Mentir de la sorte, que cela soit à Aedan ou aux autres, cela ne me plaisait pas vraiment. J’avais l’impression de sentir leur regard sur moi, comme s’ils savaient et pourtant ils ne pouvaient pas savoir. Personne n’était là. Personne n’avait vu ce qu’il s’était réellement passé. Tous devaient s’en tenir à mes dires, à mon histoire, car c’était bien là la vérité : il ne s’agissait que d’une histoire, rien de plus.

- Eri ! T’as Ae qui veut t’voir ! Me héla alors Donovan, me faisant sursauter.

Me retournant, j’arquai un sourcil. Que pouvait-il bien me vouloir ? Sur le coup, je pensai un instant qu’il avait tout découvert. Instant de stress alors que je me reprenais rapidement. Il ne pouvait pas avoir découvert mes agissements. C’était impossible. Allons. Je devais agir comme d’habitude.

- Pourquoi ? Y a des nouvelles d’Amelia ?
- J’sais pas, il a juste dit « Donovan, va me chercher Erika ». Va pas m’en demander plus. J’suis que le messager moi.

Je soupirai. Je n’en saurais effectivement pas plus avec lui, et mieux valait que je ne traîne pas. Les nerfs de notre chef déjà à vif, je préférai éviter de l’agacer davantage. Ainsi, rapidement, je me dirigeai, ou tout du moins je me traînai, jusqu’à son bureau, hésitant quelques instants avant de frapper. Trois coups, alors qu’il m’invitait déjà à avancer. Calmement, je m’installai devant son bureau, lui adressant un sourire.

Quelque chose d’inhabituel ? Je fronçai les sourcils. Qu’est ce qu’il voulait dire par là ? Sans répondre, je l’observai attentivement, lui et son verre qui semblait le subjuguer. Doucement, mes dents se serrèrent alors qu’il semblait attendre une confidence de ma part ? Pouvait-il ?... Non. Impossible. C’était réellement impossible. A moins qu’un fantôme dans ces murs ait parlé, ou que Dimitri lui ait raconté. Or, Dimitri tenait Amelia, elle serait donc de retour si cela avait été le cas. Un homme de main du vampire peut être ? Aedan ne l’aurait sûrement pas cru. Après tout, il me faisait confiance, et c’était bien là mon avantage.

- A te confier ? Repris-je en fronçant doucement les sourcils comme si je réfléchissais.

A vrai dire, je réfléchissais réellement. Il me fallait trouver une chose à lui mettre sous la dent. Mais rien ne me venait. Défiant tout à fait son regard, j’esquissai un nouveau sourire, parfaitement calme. Rien ne devait contrecarrer les plans de Dimitri. Nos plans. D’ailleurs, à cette heure-là, j’espérais bien que la cagole puisse être à lui. Enfin, tant qu’il n’était pas à elle, après tout le rejoignai-je souvent en fin de nuit pour passer les journées avec lui. D’ailleurs avais-je pu, avec bien du plaisir, apercevoir une fois la blonde visiblement mal en point. Et pour tout avouer… Cela ne m’avait strictement rien fait. Au contraire. La voir ainsi faible et inutile me prouvait qu’elle ne savait pas se débrouiller. Bien sûr, je ne savais pas ce que Dimitri lui faisait, il refusait catégoriquement de m’inviter dans sa chambre, mais je savais qu’elle aurait malgré tout pu se défendre, et qu’elle ne l’avait pas fait. Et cela me suffisait.

- Pas vraiment. Soufflai-je ainsi à l’encontre d’Aedan. A moins que le fait que je couche avec le nouveau t’intéresse, ce dont je doute fortement. Je croisai les bras, visiblement parfaitement sûre de moi. Tu sais pertinemment que je te le dirais si j’avais quelque chose à cacher. Notamment si ça concerne Amelia et je sens que tu espérais que je te donne des nouvelles. Je ne l’aime pas mais tu sais aussi que je ne lui ferais pas de mal et que je continuerais à la chercher, comme tu me l’as demandé. Alors détend toi, on va la retrouver. Je soupirai doucement en me penchant vers lui, l'air parfaitement serein, tentant de l'apaiser à son tour. On sait tous que ça doit être frustrant mais je te promets que nous faisons tout pour la retrouver et que dès que nous aurons des nouvelles nous te le dirons immédiatement. D’ailleurs je partirais vérifier tout le part avec Donovan ce soir. On a dû oublier des endroits.

Peut être n’aurais-je pas du le lancer sur ce sujet, mais je voulais lui prouver ma « bonne foi ». Après tout ne mentais-je pas. Je la cherchai réellement. Partout où il ne fallait pas. Mais l’on ne pouvait me dire que je ne faisais pas d’efforts. Bien sûr, lorsque je me retrouvai à chercher seule, je me retrouvai bien rapidement dans les draps du lit de Dimitri, mais après tout, pourquoi chercher un fantôme lorsque personne ne nous voit ?

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Aedan Hale
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#4031 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Jeu 6 Fév - 16:50

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Savoir reconnaître les qualités d’une personne qui ne nous inspire qu’une haine pure et dure n’était pas une mince affaire. J’appréciais le cran dont faisait preuve la plupart des membres de ma famille, cependant mieux valait qu’ils en usent lorsque j’étais d’humeur. J’observais la comédienne que j’avais sous les yeux, tenter de me mener par le bout du nez avec ses conneries. Elle pourrait presque prétendre à un oscar. Celui de la pire traîtresse de la Nouvelle Orléans. Intérieurement je me sentais bouillir et je réprimais durement mon envie d’écraser son minois contre la surface de mon bureau. Et cela dans le but d’éviter de le salir. Comment pouvait-elle oser me mentir aussi sereinement ? D’un autre côté, je jubilais. Elle était d’ores et déjà prise au piège entre ces quatre murs et si je décidais qu’elle en sorte vivante, ce ne serait que pour rejoindre le sous-sol et y croupir tant que je le désirerais. Croyait-elle sérieusement que je pouvais ignorer ses crimes indéfiniment ? Visiblement elle s’accrochait à cette idée.

Elle m’assurait qu’on allait retrouver Amélia tandis que je venais de réaliser qu’elle feignait de la chercher depuis le début. Sans doute avait-elle même orienté les autres dans de mauvaises directions, vers de mauvaises pistes pour s’assurer qu’on ne lui remette pas la main dessus. Depuis deux semaines, la noctambule nous baladait sans remord. Plus je la regardais, plus elle me dégoûtait. Mais elle n’était pas la seule à pouvoir faire semblant. A la seule différence que je ne jouerais pas le jeu aussi longtemps qu’elle. Me redressant sur mes jambes, je contournais mon bureau pour me placer derrière elle, susurrant à son oreille.

-Assied toi.

Un ordre, bien trop doux pour qu’il paraisse vraiment en être un. Une main sur son épaule, je resserrais mes doigts sur sa chair sans prendre le risque de lui briser quoi que ce soit. Soufflant lentement pour lutter contre l’envie de lui briser la nuque, j’ajoutais alors.

-J’ai quelque chose à te montrer, tu vas me dire ce que tu en penses.

Lentement, je tournais mon ordinateur vers elle, afin qu’elle se trouve confortablement installée en face de l’écran. Je voulais qu’elle puisse se rendre compte à quel point elle pouvait être stupide et surtout à quel point elle était maintenant dans la merde. Je démarrais la vidéo sur laquelle on voyait clairement le déroulement de la scène de la bibliothèque, sans pour autant faire le moindre commentaire. J’avalais la moitié du verre que je m’étais servis préalablement et tirais une cigarette du paquet abandonné sur une pile de dossiers. La glissant entre mes lèvres, je me délectais de ce que je voyais. La rouquine se retrouvait désormais coincée, face à ses propres mensonges, qu’elle ne pouvait désormais plus nier. Et si je conservais un si grand calme, c’était pour mieux le lui faire regretter dès qu’elle ouvrirait de nouveau la bouche. La moindre excuse, la moindre tentative vaine de se faire pardonner, serait préjudiciable. Tout en grillant l’extrémité de ma clope, je reposais sagement mon verre. Et si je libérais une de mes mains, c’était pour mieux plonger mes doigts dans ses cheveux, tirant ces derniers si fort que son visage n’eut d’autre choix que de suivre et de faire face au mien.

Ma voix était si glaciale, si tranchante, que j’espérais que chaque mot que je prononcerais achèverais de la convaincre qu’elle n’avait aucune issue et même aucun espoir de s’en sortir.

-Alors vois-tu, je me fous de qui a le malheur de te passer dessus. En revanche, ce que tu as sous les yeux m’intéresse tout particulièrement.

Je n’avais plus envie de perdre du temps. Dans tout ce bordel, s’il y avait bien une seule chose plus ou moins positive, c’est que si elle était responsable, elle savait où se trouvait Amélia. Et il nous resterait plus qu’à aller la chercher pour la ramener au manoir. Le problème étant qu’il fallait encore qu’elle coopère. Mais, depuis le temps qu’elle me connaissait, sans doute devait-elle avoir un minimum de jugeote pour savoir qu’il valait mieux ne pas me faire poireauter comme un con trop longtemps. D’autant qu’elle pouvait être sûr que je saurais me montrer persuasif si elle s’évertuait à se réfugier dans le silence. Toutefois si elle avait besoin d’une piqûre de rappel, je me réservais le droit de lui rappeler ce qu’était la souffrance, après tout j’étais assez généreux pour ces choses là. Je libérais enfin sa chevelure flamboyante en grognant un coup. Elle pourrait enfin lire sur mon visage à quel point j’étais furieux, désormais.

-Évite de rendre les choses plus compliquées et dis moi ce que je veux savoir, tu auras peut être une chance d’éviter le bannissement.


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#4039 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Ven 7 Fév - 16:21
ft. Aedan Hale
Please forgive me, it was for you
Le ton qu’il utilisait n’était pas normal. Quelque chose n’allait pas mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Savait-il ? C’était la question qui me venait le plus en tête. C’était la chose que je craignais le plus depuis deux semaines, mais après tout… Je continuais à me répéter qu’il ne pouvait savoir. Pourtant… cette voix… Sans un mot, un léger frisson parcourant ma colonne vertébrale, je m’exécutai. Aedan n’était jamais doux. Après ces années à le côtoyer, voilà une chose que j’avais compris. Il n’ordonnait jamais « gentiment ». Alors pourquoi… Je fronçai les sourcils. J’allais visiblement le savoir bientôt.
L’ordinateur face à moi, je perdis lentement mais sûrement mon sourire. Des caméras. Je m’étais faite avoir par des putains de caméras ! Depuis quand avait-on cela ? Nous n’en avions jamais eu ! Pourquoi n’étais-je pas au courant ?! Muette, je serrai les dents. Il savait. Il était au courant de mon implication dans la disparition de la cagole. La respiration profonde, je ne détournai pas les yeux de l’écran. Je ne pouvais décemment pas lui révéler où se trouvait Amelia. Il en valait de notre plan… Je grondai néanmoins alors qu’il me forçait à lui faire face. Mes yeux plongés dans les sien, je serrai d’autant les dents. Il n’était pas difficile de déceler la colère qu’il avait en lui. A vrai dire, sa poigne dans mes cheveux me l’indiquait très clairement si j’avais pu encore avoir des doutes. Pour autant… Je restai particulièrement silencieuse, osant défier son regard. Je ne pouvais pas craquer, pas maintenant, pas encore.
Ma chevelure libérée, je soufflai alors, fronçant les sourcils. Je n’avais plus le choix. Si je voulais qu’Aedan accepte les faits, accepte le départ de sa soi-disant fiancée, je me devais de lui expliquer clairement mes décisions. Le bannissement… Ce mot me fit serrer les dents. Je n’avais aujourd’hui et depuis des années qu’une seule famille, une famille qui m’avait accueilli après la mort de mon fils, qui m’avait aidé à tuer des lycans, à obtenir vengeance. Une famille qui était aujourd’hui tout pour moi. Être bannie… Cela équivaudrait à m’isoler de tout ce que je pouvais connaître… De fait, il fallait qu’Aedan comprenne et accepte ce qu’allais enfin lui dire. Je ne pouvais accepter un bannissement. Je n’étais pas prête à vivre sans ma famille, ceux là même que je protégeais actuellement. Non. Il fallait qu’il comprenne !
Dans un geste de colère, je me reculai du bureau pour lui faire face, dents et poings serrés. Sûrement paraissais-je bien moins sûre de moi qu’auparavant. Je risquai beaucoup, je le savais, mais je n’avais pas eu le choix, et il fallait qu’il le comprenne.

- Aedan… Grondai-je. Ce n’est pas ce que tu crois ! Je ne l’ai pas fait par pure gaieté de cœur ! Je l’ai fait pour protéger la famille. Pour te protéger toi ! Je levai la tête vers lui, mes iris rougeoyant tant de crainte de le voir plus furieux que je ne l’avais jamais vu, que de colère. Tu ne comprends toujours pas !! Hurlai-je presque alors, abattant mon poing sur le bureau.

Ma respiration tendait à se raccourcir alors que je grondai doucement de colère. J’étais en colère. Très en colère. De le voir incapable de se rendre compte de la vérité. Pourquoi était-il aussi aveugle ? Comment avait-elle réussi à l’embobiner de la sorte ? Cela m’échappait, mais j’allais enfin pouvoir lui rendre la vue qu’il avait perdu depuis bien trop longtemps.

- Elle t’utilisait, Ae ! Elle utilisait notre famille pour arriver à ses fins ! Danae nous l'a imposé en son temps, mais tu savais tout aussi bien que moi qu'elle n'était là que pour elle ! Elle ne veut que le pouvoir et allait finir par détruire notre famille si on l’avait laissé faire ! Elle te rendait faible en te faisant croire à un amour imbécile et inexistant ! Je sais que c’est difficile à accepter et que tu… Je grondai un coup. Que tu devais l’aimer pour la demander en mariage mais c’était une connerie sans nom ! Là où elle est, elle répond de ses actes et prend enfin ses responsabilités ! Elle ne sera plus jamais un danger pour notre famille et c’est ça qui est le plus important ! Et ne me dis pas non ! Tu es notre chef, celui que nous respectons et à qui nous obéissons ! Tu dois agir pour cette famille, et c’est aussi ce que nous devons tous faire ! Et c’est ce que j’ai fait en la rendant à qui de droit !

Durant tout mon discours, je n’avais pas vacillé, mon regard était resté planté dans le sien. J’étais sûre de ce que j’avançais, sûre de moi et de ce que j’avais fait. Une chose était claire dans tout cela : je ne regrettais pas et je refusai de lui dire où se trouvait la cagole. Après tout était-elle sûrement enfin devenue loyale à son véritable fiancé à l’heure qu’il était et mieux valait épargner à Aedan la peine de la voir dans les bras d’un autre. J’avais aimé, aussi, je savais ce que la trahison pouvait faire.

- Tu es mon chef, mon ami depuis des années. Tu sais que je ferais tout pour te protéger, comme tu protèges cette famille. Elle ne t’aimait pas, Aedan. Elle se servait de toi. Elle était déjà fiancée. Depuis plus de cent ans. Elle a trahi cet homme de la plus horrible des manières. Et je refuse qu’elle te fasse la même chose. Alors pour ton bien, et pour le bien de ta famille. Je soufflai profondément. Laisse la où elle est. Ca vaut mieux.

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Aedan Hale
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#4647 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Mar 10 Mar - 17:20

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Ft. la traîtresse & Aedan

Jusqu’à présent, j’avais été en mesure de contenir la colère qui ne faisait que grandir en moi. Je tirais sur ma cigarette comme si cette dernière, tant qu’elle était allumée, m’empêchait de laisser le contrôle à mes soudaines pulsions meurtrières. Croiser son regard, ses deux prunelles provocatrices, m’arracha un grondement sourd avant que je ne crache ma fumée dans sa direction. J’entendais ses explications, mieux encore je les écoutais et les laissais résonner dans mon crâne, comme si je n’étais pas en mesure de totalement les comprendre ou plutôt comme si je désirais me tromper. Depuis que j’avais vu cet enregistrement, l’envie de confronter la responsable à la vidéo qui l’incriminait ne m’avait pas quitté. Mais si je devais être totalement honnête, j’avais espéré qu’elle me fournirait une explication qui aurait peut être pu m’apaiser. J’ignore cependant ce qu’elle aurait pu me dire. Il était inutile d’y songer, elle était coupable, elle m’avait trahi et elle n’avait pas la moindre excuse. Et peu importe ce qu’elle dirait désormais, elle n’obtiendrait jamais mon pardon.

Plissant les yeux, tel un félin toisant sa proie avant de bondir pour la saisir, je grognais de nouveau. Me protéger, moi ainsi que la famille ? Je lâchais un profond soupire, serrant le poing sans jamais détacher mes yeux des siens. Sans doute que mes nerfs, mis à rude épreuve jusqu’ici, décidèrent de me lâcher un court instant, durant lequel je me mis à ricaner. Mais ce fut bref car lorsque je repris mon sérieux, je n’étais plus que fureur.

-Qui oses-tu prétendre vouloir protéger, au juste ? Tu as mis cette famille en danger en risquant de bouleverser sa stabilité. Tu l’as privé d’un membre influent, malgré le fait que tu t’évertues à ne pas le reconnaître. Ta rancœur envers Amélia te rend plus aveugle que tu ne peux m’accuser de l’être de part mon désir de vouloir l’épouser.

Je m’approchais d’un pas, observant mon bureau, là où son poing venait de s’abattre. Je sentais son assurance s’envoler à mesure qu’elle continuait de me regarder et je me nourrissais presque de la crainte qui ne cessait de la gagner.

-Si tu faisais réellement attention à cette famille, tu aurais remarqué l’absence de Mia depuis deux jours. Qui sait ce qui a pu lui arriver, au cours d’une recherche pour retrouver Amélia ? S’il lui est arrivé quelque chose, tu en seras responsable. Quant à moi, je ne t’ai rien demandé. Je suis en mesure de me protéger tout seul.

Probablement que mes iris arboraient une couleur identiques aux siens, peut être même un peu plus vive, parce que plus elle parlait, plus l’envie de lui arracher la langue me brûlait les doigts. Seulement une fois incapable de me répondre, je n’obtiendrais jamais l’information dont j’avais pourtant besoin. Je posais alors de nouveau mes mains sur ses épaules, fermement.

-Je n’ai jamais voulu du pouvoir, je refusais d’être le chef de ce Clan. Et pourtant de bras droit je suis devenu le meneur des assoiffés, au même titre qu’elle. Tu connais notre fonctionnement ! Je me charge des entraînements et des missions parce que je refuse qu’elle s’en mêle. Quant à elle, elle peut gérer le reste. Ce n’est pas un mal de vouloir faire prospérer notre famille. Celle qui l’a réellement mis en danger, c’est toi, et toi seule.

Aussi soudain que brutal, je portais un coup de pied sur sa rotule, afin qu’elle plie le genoux face à moi. Si je n’arrachais pas sa langue, je pouvais tout de même la faire hurler un peu. A défaut d’être pleinement utile, ce serait satisfaisant. Saisissant une fois de plus ses cheveux, je la forçais à relever la tête pour observer mon visage.

-Effectivement, je suis ton chef, tu te dois de me respecter et de t’incliner face à mes ordres.

Sa dernière phrase cependant, éveilla un réel intérêt de ma part pour la première fois au cours de cette conversation. Mais rapidement, la colère balaya tout désir de réflexion, et je l’attrapais par la gorge, la hissant sur le bureau en plaquant son dos contre le bordel qui s’y trouvait. Refermant mes doigts un peu plus fort autour de son cou, je pestais.

-Ton chef, oui. Ton ami, non. J’ai peu de vrais amis à qui je fais confiance et sur lesquels je peux compter. Et tu n’en fais visiblement pas partie.

Malgré tout, les informations se rassemblaient peu à peu et l’étau se resserrait. En une entrevue avec elle, j’avais plus avancé qu’en deux semaines à fouiller la ville sans succès. A présent je n’avais même plus besoin de la rouquine. Quelques coups de téléphone me permettraient de fouiller dans le passé de Blondie. Je connaissais son véritable nom de famille et j’avais des contacts, ici comme à Londres. Cependant, je désirais par dessus tout entendre la vérité sortir de la bouche de celle que j’étranglais actuellement à moitié. Un minuscule détail attira mon attention. Ma clope était quasiment terminée, il ne restait presque rien à fumer et le cendrier devait se trouver juste sous le corps de la vampire. Un sourire mauvais se dessina sur mon visage, tandis que je l’observais.

-Tu es en train de me dire qu’un espèce de taré s’est pointé 100 ans plus tard en demandant à ce que tu l’aides à récupérer son ex-fiancée et que tu l’as donc aidé, sans savoir pourquoi elle n’avait pas été jusqu’au bout, donc ? Tu te fies à un homme que tu rencontres plutôt qu’à ta famille ou à ta cheffe, directement ? Tu as évidemment pris le temps de vérifier les faits, avant d’agir connement ?

Était-elle si stupide ? Peut être que j’avais vu en elle quelque chose autrefois, un potentiel à exploiter, un membre idéal à intégrer à notre famille.. et que je m’étais simplement trompé ? Après tout, les étoiles nous paraissent briller encore un peu avant de s’éteindre et de ne devenir que de vulgaires déchets spatiaux. Dans un profond soupire, j’écrasais la fin de mon cancer en barre dans son œil.

-A qui était-elle fiancée, Erika ? Je commence à perdre patience.


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#4648 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Mar 10 Mar - 18:15
ft. Aedan Hale
Please forgive me, it was for you
Son grondement m’obligea à reculer d’un pas. Jamais je ne l’avais vu aussi en colère, même lorsque nous nous battions en mission, je n’avais encore jamais été réellement confronté à sa fureur. Pire, son ricanement me glaça le sang alors que je me redressai sur place instantanément sans oser faire un nouveau pas en arrière.

- Re… J’hésitai un instant reprenant toute mon énergie pour tenter de lui faire face. Regarde comment avance cette famille sans elle ? Nous sommes tout aussi forts, tout aussi soudés. Nous n’avons pas besoin d’elle alors arrête d’essayer de nous faire croire qu’elle est influente ! Elle ne sert à rien !

Oui… J’avais bien remarqué l’absence de Mia, mais je savais aussi qu’elle était repartie en Angleterre quelques temps avant. Peut être ses bagages étaient ils revenus avant elle, peut être était elle partie dormir chez des amis… Je ne l’avais pas revu depuis le jour de son retour alors peut-être n’était-elle pas mêlée à toute cette histoire. Du moins était-ce là ce dont je m’étais convaincue. Et puis elle ne se serait pas laissé attraper seule ! Elle était plus forte que ça !

- Je suis certaine que Mia va bien ! Grondai-je furieusement. Et toi… Tu sais te protéger physiquement, tu m’as tout appris, je le sais très bien, mais je sais aussi qu’elle t’a fait devenir faible en te faisant tomber amoureux.

Amoureux. Comment avait-il pu ? A vrai dire, cela me rendait plus qu’en colère. Je ne voulais pas de cette relation, elle ne pouvait pas être bonne ni pour lui ni pour notre famille alors pourquoi s’évertuait-il à cela ?!

- Je te connais Aedan ! Dis-je alors qu’il avançait vers moi, mes jambes refusant simplement de reculer. Tu es indépendant, tu ne veux pas t’attacher alors pourquoi elle ?!

Ses mains se posèrent sur mes épaules, provoquant un frisson sur ton mon épiderme alors qu’il reprenait parole. Attentivement, je l’écoutais, je tentais de comprendre ses paroles car la peur qui me prenait m’empêchait clairement de réfléchir de manière calme et posée. Il était vrai qu’il était devenu notre chef plutôt que notre référent seul, mais il aurait dû être notre seul chef depuis toujours et… Je me bloquais quelques instants à ses paroles. « Je refuse qu’elle s’en mêle ». Était-ce là ce qu’il avait réellement dit ? Non. J’avais dû mal entendre. La peur me faisait imaginer des choses, il allait sans dire. Je savais pertinemment qu’Amelia n’était qu’une sale petite gourde qui n’aimait pas le terrain, préférant envoyer ses sous-fifre, nous, comme lui, se faire tuer plutôt que de s’y rendre seule.

- Tu aurais dû être notre seul chef ! Grondai-je malgré tout. Elle est inutile ! Elle ne sert à rien !

Je me répétais, réellement, et pourtant là étaient les seuls mots qui me venaient à l’esprit. Et je voulais plus que tout qu’il se rende compte de l’inutilité de cette femme, ce succube, car c’était bien là ce qu’elle était. JE n’avais pas mis cette famille en danger ! ELLE l’avait fait car si elle n’avait pas été là, si Aedan n’était pas tombé dans son piège, rien de tout cela ne serait arriv…
Mes pensées furent brusquement interrompu par une douleur à laquelle je ne m’attendais pas. Un hurlement traversa mes lèvres, un hurlement qui témoignait de la vive douleur qui me prenait au niveau du genou alors que je tombais à terre. Mon regard effaré ce porta rapidement sur l’origine du mal. Il venait… Non ! Il n’avais pas ! Aedan… Je fus bien trop rapidement forcée à relever la tête. Son regard rouge me foudroyait. Allait-il me tuer ? Il ne pouvait pas. J’étais trop importante, j’étais appréciée de ce clan, j’avais fait ça pour lui et pour lui seul alors pourquoi faisait-il cela ? Le regard presque suppliant tant la douleur était intense, je gémissais doucement.

- Je te respecte, Ae… Soufflai-je. Je t’ai toujours obéis… J’ai toujours été là pour toi, moi…

Cela ne suffit visiblement pas à calmer sa colère car bien trop rapidement je sentis ses doigts se refermer sur ma gorge et me soulever pour venir écraser mon dos contre le bureau. Je sentis chaque objet présent sur celui-ci s’enfoncer dans ma chair, m’arrachant un grondement de douleur quoique celle-ci soit bien moins puissante que mon genou alors retourné et ouvert par une fracture plus que visible. Et je toussai un coup. Il m’étouffait. Je peinais à respirer. Je tentais désespérément de me débattre mais rien n’y faisait, la douleur m’enlevant une bonne partie de mes forces je ne pouvais rivaliser avec lui qui était alors poussé par une rage plus que visible. Et ses mots me firent frémir alors que je tentais de reprendre mon souffle au mieux pour répondre.

- Je suis ton amie… Ae… S’il te plait… Je suis plus que ça…Tu le sais…

Depuis le temps que nous étions dans cette famille, après toutes les missions que nous avions faites, après toutes les aventures, tous les meurtres, les coups, les déménagements, il ne pouvait en être autrement. Nous étions amis et plus que ça, c’était indéniable et j’étais alors persuadée que seule la rage le faisait penser autrement, une rage qui, bien qu’incompréhensible face à l’objet de celle-ci, était alors tout à fait retournée contre moi.
A nouveau, je me mis à trembler. Ce sourire. Je l’avais déjà vu. Lorsqu’il faisait face à des prisonniers et qu’il désirait se vider les nerfs. Je savais qu’il n’était certainement pas bon signe que ce dernier me soit adressé. Sans pouvoir cessée de trembler, je tentais à nouveau, désespérément de me libérer de sa prise.

- Aedan… Je t’en prie… Arrête… Suffoquai-je, appuyant ma gorge contre sa main dans mes vaines tentatives alors qu’il parlait.

Oui. Oui j’avais aidé ce « taré » à récupérer son ancienne fiancée, oui, bien sûr, et je l’assumais entièrement car je savais la vérité !

- Je ne me suis… Jamais fiée à elle. Grondais-je. Et je connais la vérité… Elle aurait menti… Comme elle le fait toujours…

Je n’avais pas pris la peine de vérifier les faits, bien sûr, car il était inutile de ne pas croire Dimitri. Ce dernier m’avait fourni bien assez de preuve et m’avait montré son visage. C’était celui d’un homme meurtri par l’abandon de sa compagne, une compagne qui n’avait été qu’une salope et il fallait qu’Aedan s’en rende enfin compte mais pour cela il fallait que je lui avoue tout et je me refusais à cette éventualité.
Mais sa cigarette s’enfonça dans mon œil, m’arrachement un hurlement plus douloureux encore que précédemment. Quelques secondes durant, je tentai de résister. Je ne voulais pas lui donner ce qu’il désirait, mais mon instinct me criait de répondre à ses attentes. Je connaissais Aedan, il ne s’arrêterait pas là, si je voulais vivre, il fallait que je lui réponde.

- Dimitri ! Hurlai-je soudain, me débattant comme une diablesse pour faire cesser ce supplice. Le comte Vladimov ! Tentant de refreiner ma voix, je me débattais, quitte à la frapper pour faire cesser la brûlure. Pitié arrête !

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Aedan Hale
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Aedan Hale
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#4676 : Re: Betraying me was your biggest mistake, trusting you was mine [Ft. Erika]
Jeu 12 Mar - 14:35

Somewhere far along this road, He lost his soul To a woman so heartless.

Ft. la traîtresse & Aedan

J’avais beau tenté de faire le tri dans mes souvenirs, je ne me rappelais pas la dernière fois que j’avais été aussi furax envers l’un des miens. Probablement parce que cela faisait une éternité que personne n’avait osé aller à mon encontre ni même me trahir purement et simplement. Si cela avait été quelqu’un de plus insignifiant, probablement que la trahison aurait été plus digeste et la mort du coupable bien plus rapide. Cependant, il s’agissait d’Erika, une noctambule emplie de haine qui s’était pourtant attachée à cette famille. Entre les entraînements et les missions, nous avions passé d’innombrables heures ensemble, à combattre côte à côte et à défendre la vie de l’autre. Tout cela apportait une saveur plus amère encore à la situation. Et ne faisait qu’augmenter ma colère.

-Effectivement, nous sommes soudés. Et dans quel but ? Celui de la retrouver.

Même si elle n’était pas toujours approuvée par tous, Amélia veillait sur cette famille, quoi qu’en dise cette imbécile. En revanche elle n’avait pas tout à fait tort, ma future épouse était une faiblesse. Mais elle n’avait pas tout à fait raison non plus. Cette faiblesse ne traduisait pas un manque de discernement, une incapacité à agir pour le bien du Clan ou un ramollissement général de ma personne. Non, Blondie représentait l’une de mes faiblesses, au même titre que l’intégralité des membres de cette famille. Il était évident que je chercherais à la protéger, elle comme tous les autres et que je serais prêt à offrir ma vie si cela était nécessaire pour sauver la sienne, comme je l’avais toujours fait depuis ma première intégration au sein des Assoiffés, des années auparavant.

-Je me fous de tes certitudes, regarde où elles t’ont mené, jusqu’à présent.

Après tout, j’étais persuadée qu’elle était réellement convaincue qu’elle agissait au mieux. Malheureusement, elle avait enfreint beaucoup trop de règles et avait commis l’irréparable : mettre les siens en danger. Elle prétendait là me connaître mais visiblement, ce n’était pas le cas. Je pouvais comprendre l’étonnement des gens, tant au sujet de ma relation avec Amélia, qu’à propos de notre mariage à venir. Mais me connaissant, les gens devaient bien savoir que je ne prendrais pas une telle décision à la légère et sans condition. C’est pour cela que les contrats de mariage existaient. Et puis bien que l’on ait tendance, moi le premier, à dire que se passer la bague au doigt signifiait également se passer les menottes aux poignets, il était tout de même plus facile de se libérer d’une union telle que celle-ci plutôt que d’abandonner femme et enfants avant de quitter le pays. Quoi que cela ne me dérangerait pas vraiment si le cas se présentait. Alors je conservais bel et bien mon libre arbitre et mon indépendance. Je partais d’ailleurs régulièrement en mission pour ne pas passer l’entièreté de mon temps en la compagnie de la blonde et je travaillais énormément en dehors du manoir, au sein même de la PPV.

Sa question résonnait tout de même encore dans ma tête. Pourquoi elle ? A vrai dire je n’en savais rien. Ce n’est pas comme si l’on pouvait choisir ce genre de chose. Et puis elle m’emmerdait avec ses questions. Elle pouvait toujours chercher à gagner du temps ou tenter de me raisonner inutilement, elle finirait par craquer. Et cela arriva bien plus vite que je ne le pensais. Peut être reconnaissait t-elle mon indépendance, malheureusement pour elle c’est sans doute de mon côté persuasif qu’elle aurait dû se méfier. Son premier hurlement m’apaisa quelques instants, beaucoup trop courts à mon goût.

-Et pourtant, tu as fais le choix de me trahir, de ne pas me faire confiance, Erika. Quelque part, c’est toi qui t’inflige cette douleur. Tu n’as pas fais le bon choix et tu en payes le prix.

La compassion était un domaine qui m’était purement étranger, si bien que l’entendre me demander d’arrêter n’eut pour effet que d’alimenter mon envie et besoin de l’entendre exprimer sa souffrance une fois de plus. Lorsqu’elle hurla enfin le nom de celui qui détenait ma compagne, je resserrais fermement les doigts autour du mégot à moitié écrasé entre ces derniers. Lentement je le laissais tomber à côté de son visage pour observer son œil intact.

-Parfait, tu pourras donc remercier la blondinette à canne pour ce que tu vas subir. Car le supplice n’a même pas encore commencé.

Inutile de préciser que je prendrais le temps nécessaire pour la punir comme il se devait. Et nul doute que cette trahison serait pénible et particulièrement douloureuse pour la traîtresse elle-même. Je l’envoyais rouler sur le sol en relâchant la pression sur sa gorge et gueulais à Donovan de se pointer dans mon bureau. Il débarqua si vite que je savais pertinemment qu’il était resté tout ce temps derrière la porte, à écouter notre échange. Tant mieux, il savait au moins de quoi sa partenaire de mission était accusée et responsable.

-Conduis là au sous sol, dans une cellule. Interdiction de lui donner la moindre goutte de sang ni même de lui adresser la parole. Désormais personne ne devra lui parler jusqu’à nouvel ordre.

Je vidais enfin le contenu de mon verre abandonné avant d’attraper mes clés de voiture.

-Ne fais pas comme cette conne, ne pense pas pouvoir échapper aux règles. J’entends, je vois et je sais tout dans cette maison comme à l’extérieur. Alors ne désobéis pas si tu ne veux pas la rejoindre à l’étage du dessous.

Je contournais à peine le corps de la rousse, franchissant la porte de la pièce avant de me retourner vers le jeune mercenaire.

-Je t’attends dans 5 minutes à la voiture, tu m’accompagnes. Oh et.. tu as largement le temps de la jeter en bas, je te déconseille d’abuser de ma patience, si tu ne veux pas avoir à la tuer toi même.

J’espérais sincèrement que savoir son ami en ma compagnie chez celui qui était parvenu à lui retourner le cerveau la ferait trembler d’inquiétude au fond de sa cage. Après tout, s’il lui arrivait quelque chose, à lui aussi, ce serait également de sa faute. Sans un mot de plus, je filais rejoindre ma caisse à l’extérieur, déterminé à foncer chez cette enflure. Lui aussi, il allait devoir payer.


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