Résumé du physique:

Une carrure svelte mais impressionnante dans sa silhouette. Des épaules larges et une taille serrée lui donnant un air plus robuste qu'il en est. Même si les chanceuses pouvant apercevoir son corps sous ses costumes taillés sur-mesure pourront observer une musculature fine et dessinée, la force n'est pas un point fort. Sa chevelure mi-longue faussement coiffée en bataille renforce son attitude et sa posture droite et presque mécanique.
Pour sa garde robe, elle est essentiellement composée de costumes taillés sur-mesure, comme dit plus haut, arborant plus ou moins de fantaisie par des coupes et des motifs de tissus pourtant très discrets. Cependant les couleurs restent très souvent sombres, ou à défaut très sobres. Seul point commun entre tous, un crucifix rouge brodé dans le pli intérieur gauche de chaque veste, à hauteur de poitrine.
Autre et dernier point, il porte des boucles d'oreilles en or blanc, ainsi qu'une chaîne au bout de laquelle pend un petit crucifix plat et discret. Autour de son poignet droit, on peut apercevoir, lorsque sa manche se relève, un chapelet aux perles de saule. Ses doigts portent quelques bagues elles aussi en or blanc, dont une chevalière sur le majeur droit.
Si son visage n'est pas expressif, et dégage très peu d'émotions lorsque qu'il n'est pas amené à discuter ou à combattre. Il peut passer pour quelqu'un de distant et froid.

Résumé du caractère:

Un air froid et distant, portés par un visage inexpressif de prime abord. Pourtant, il peut être un hôte parfaitement affable et agréable, tout comme il apprécie aller à la découverte d'autres cultures et personnages. Il se passionne un peu pour la musique, l'art et la littérature, mais ne se considère pas plus qu'un amateur.
Il apparaît aussi comme quelqu'un d'humble, ne vantant que très peu ses propres mérites au bénéfice des autres, et souvent malgré les apparences de son appartenance sociale. Pieux, il donne et prête souvent assistance aux associations caritatives de la ville. Si tant est que celles-ci ne s'occupent que des humains.

Il tient les créatures, toutes sans exceptions, comme des ignominies à purger. Endoctriné dans une secte catholique depuis sa tendre enfance, il n'a jamais remis en doute la Sainte Parole; celle qui veut que l'Homme a été créé par Dieu à son image.
Des suites d'un traumatisme, il s'est ensuite pris d'une passion fanatique pour un vieil ordre chevaleresque chargé de la protection des pèlerins et fidèles. Un idéal noble perverti par un esprit jeune, étant devenu une haine dévouée pour les créatures humanoïdes. Il est prêt à tout pour arriver à les tuer, par tous les stratagèmes possibles. Il sait se montrer véhément, ou au contraire parfaitement docile et affable pour approcher ses cibles. Daniel saura traquer et approcher ses cibles des mois durant si la situation l'oblige. Tout comme il serait prêt à faire exploser un immeuble entier.
Il n'a aucun remords lorsqu'il tue l'une d'entre elles, que ce soit par empoisonnement ou par balle. On peut cependant le voir égrainer son chapelet avec ses prières au-dessus de ses victimes, lorsqu'il en a le temps ou la possibilité.

Un peu de tir et de combat à l'arme blanche, le mensonge et la manipulation, la schématisation d'appareils de défense spécialisés dans le combat des "nocturnes". Et une voix pour le chant monastique.



Les jazz club, la lecture au coin du feu, les nuits fraîches et calmes.



La disparition des créatures, complète et définitive.

         

Sur la puce ? Excellent outil de traque

Sur les autres races ?

Humains : A l'image de Dieu

Vampires : Doit disparaître

Lycans : Doit disparaître

Succubes : Doit ABSOLUMENT disparaître

Il n'y a que peu de choses à retenir de l'enfance de Daniel, si ce n'est qu'il est enfant unique d'une bonne famille pieuse. La famille Wakefield, propriétaire du Sully mansion, ne manquait jamais l'office. Et le petit Daniel lui, grandissait sans le moindre événement marquant, dans la joie la bonne humeur et l'amour de Dieu.
Ce n'est qu'à ses 16 ans que son monde changea, et s'écroula.

Il n'était pas encore à table ce soir là, avec ses parents. Il terminait sagement d'étudier son cours de littérature. Il y avait du rôti ce soir là, et quelques pommes de terre cuites au four. Le jeune adolescent n'avait entendu qu'un fracas assourdissant, ce qui semblait s'élever comme le début d'un cri de femme et un autre bruit sourd. Il descendit alors doucement les marches de l'escalier, pour finalement entrapercevoir, au coin du mur, les cadavres de ses deux parents, et une silhouette semblant s'écharner sur le cou de son pauvre père.
Daniel recula instinctivement, silencieusement, puis remonta l'escalier en courant se réfugier au hasard, dans une chambre.
Le petit bureau personnel du paternel.
Mais sa petite course l'avait fait repérer, et il pouvait entendre les planches du sol craquer, la bête à l'affût furetant à sa recherche en scrutant la moindre chambre sur son chemin. Encore deux chambres, la salle de bains, et il avait mourir lui aussi.
Il eut un élan de clairvoyance. Ses idées se remirent en place. Vivre dans l'amour de Dieu signifiait-il qu'on ne se défendit pas pour sa vie?
Daniel saisit alors le vieux fusil de chasse trônant sur le mur, puis ouvrit tour à tour les tiroirs de son bureau. Il trouva les cartouches, qu'il chargea une à une dans chaque canon, avant de se réfugier en boule sous l'imposant bureau en bois massif.
La bête surgit en se jetant face à lui, tous crocs dehors, et il hurla. Une détonation se fit entendre, puis un gargouillis sanglant. Puis une seconde explosion, et les restes d'une demie-tête qui se décrocha presque du reste du corps.

Les deux années qui suivirent, furent sous la tutelle gracieuse de la paroisse de ses parents, décidée à rendre hommage à la mémoire de cette famille précieuse en des temps de plus en plus païens. Ce pauvre enfant victime d'un drame innommable n'avait pas été abandonné par ceux qui étaient devenus les siens dans cette épreuve. Les autorités elles, bien qu'ayant été maintenues dans le flou, ne crurent pas nécessaire de plus intervenir, attendant simplement qu'il soit jugé autonome pour revenir vers lui. Il hérita alors des biens et titres de propriété de ses parents. Y compris le fusil de chasse.
Or, pendant deux ans, et malgré les quelques rendez-vous de soutien psychologique, la marque laissée sur l'esprit du garçon avait enflée pour devenir une haine sourde. Sourde, mais contrôlable. Un objectif clair, à ses yeux.

Cet objectif s'était matérialisé au travers du mythe des templiers. Un mythe qui n'en était devenu un qu'à leur disparition. Ces personnes là, ces nobles guerriers qui s'étaient dévoués à la protection de leurs frères et sœurs chrétiens. Ces hommes prêts à risquer l'enfer en donnant la mort, pour que les autres puissent goûter à la paix et à la sérénité.
Si personne n'avait pu le protéger lui, alors il protégerait les autres de l'infamie de créatures infernales, ces démons à l'apparence humaine se glissant dans les populations pour mieux les ronger. C'est alors tout naturellement qu'il se rapprocha de ce groupuscule rassemblé autour d'une cause commune, l'éradication des monstres. Cependant, il se rendit compte que même avec un entraînement intensif, l'humain restait définitivement plus faible et à la merci de son ennemi infernal. Alors naquit la sournoiserie dans son âme. Il devrait devenir aussi insidieux que les créatures qu'il combattrait. Il devrait s'empreindre du mal, pour vaincre le mal.
Une stratégie qui s'avérerait plus qu'efficace, même s'il dût souvent céder aux péchés capitaux: luxure, et envie. Et dès lors que le doute le saisit à la gorge et la comprime jusqu'à lui faire sentir une étouffante culpabilité, les messes tenues par la communauté religieuse à laquelle il appartient le réconfortent toujours. Il s'apaise dans les mots de la paroisse, sent le bien-fondé de sa mission, l'utilité de sa tâche, la raison de sa propre et probable condamnation. Une idéologie fanatique et aveugle, l'ayant poussé à désormais tenir un tableau de chasse complet et fourni, et l'ayant propulsé en quelques années au poste de chef de secteur au sein des chasseurs.

Il n'aura plus qu'à risquer l'enfer à son tour, et prier pour leurs âmes.

ACCEPTEZ VOUS LE DESTIN : Oui
         
ÂGE : 29

SURNOM : Kenji

COMMENT VOUS AVEZ NOUS CONNU ? : En cherchant, meh.

UN PARRAIN ? :

D'AUTRES PERSONNAGES ICI ? : Christian Sauber / Jeremiah Saint-Jean

CREDITS : Origin (par Boichi) de Origin

UN COMMENTAIRE ? : Meh.