Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJ’m’ennuie. J’m’ennuie. J’m’ennuie. J’m’ennuie. J’m’ennuie. Bon vous avez compris. Je m’emmerde. Et sérieux. J’ai buté trois fois le boss final de Dark Souls 6 (ok, j’ai foiré le deux premières mais j’étais pas loin putain !), joué cinq matchs contre j’sais pas qui sur Fifa 34, tous gagnés d’ailleurs, codé un site entier qui calcule le nombre de fois où le président américain voue les mérites de la Fédération ou de la puce dans ses discours… Bref. J’m’emmerde et j’sais pas quoi foutre. Faudrait p’tet que je me trouve un job un de ces jours. Un truc qui me rapporte un peu de thune mais surtout qui m’occupe. Non parce que c’est cool d’être en paix et tout, mais quand même. Puis j’aurais bien mes cours à bosser mais… Oh non flemme. T’façons c’est un truc à la con encore. « Faites un carré rouge et du texte bleu ». Mais qu’est ce que je m’en branle ! Apprenez-moi à hacker le FBI putain ! Bon. Ok. J’savais que je prenais mes désirs pour des réalités. Mais bon. Et c’est couché sur le mon lit, le regard fixé sur le plafond que je réfléchis à quoi foutre. D’ailleurs… Y avait une tâche sur ce plafond. Comment ? Pourquoi ? J’en savais rien. Mais j’allais devoir demander à un de ces abrutis de nettoyer. Et pour ça il devrait monter sur une échelle, et comme ça j’pourrais m’amuser. Tient. Ça pourrait être une idée… Je soupirai. Ouais fin une idée qui va me durer dix minutes à tout casser.
- Foutue barraque vide. Grognai-je en jetant une balle sur le plafond. Ah bah ça venait ptet de là la tache en fait.
Bref. Y avait personne. Pas un rat. Aedan devait être à son bureau. Lizzie à son club. Jay à fumer chez lui, Erika j’en savais rien et j’m’en branlais… Je plissai les yeux en me redressant. Hé mais… Il en restait une quand même. Une que j’avais ni entendu, ni vu partir. J’esquissai un large sourire. Bah voilà mon occupation d’la nuit tient. Rapidement je m’étirai de tout mon long. Ooook. Let’s go on va la chercher. C’est donc en simple jean, sans même prendre la peine de mettre un t-shirt ou des chaussures que je me bougeai le cul jusqu’à la chambre de ma sœur. Un instant, je restai bloqué devant sa porte. Ah ouais. La politesse… Je toquai rapidement, attendant une demi seconde à peine avant d’hausser les épaules. Bah. J’m’en branlais de la politesse en fait. Et c’est avec un grand sourire narquois que j’ouvris sa chambre, préparé à réceptionner n’importe quel coussin qui me serait envoyé à la gueule.
- Yo ! Dis-je en m’étirant de nouveau les bras derrière la tête. Vu que t’es la seule ici, t’as l’honneur de d’voir me supporter. Ricanai-je. T’as un truc de prévu c’soir ? Et si c’est oui, t’annule tout de suite ! J’m’emmerde. Besoin de distraction.
Bon c’était pas le tout mais il allait quand même falloir la trouver cette distraction d’ailleurs. Rapidement, je réfléchis à quoi lui proposer, m’installant en tailleur au bout de son lit pour l’observer en même temps.
- J’vais p’tet pas te proposer de jouer à la console et j’vais sûrement pas te proposer de jouer les mannequin pour toi. Par contre… Me mettant à genoux sur le lit pour m’avancer vers elle, j’esquissai un sourire narquois. J’sais comment avoir du bon whisky et le jacuzzi est libre, ça t’dis pas ? Je ricanai un coup avant de secouer la tête. Sinon j’propose un film. Un film de merde qu’on pourra bien critiquer comme il faut.
Est-ce que je lui laissais le choix ? Nope. Pas du tout. Je m’emmerdais, elle allait subir. C’était la loi de la nature. :copyright:️ 2981 12289 0
Dernière édition par Donovan Montgomery le Mar 7 Juil - 10:01, édité 1 fois
Du rhum, des femmes et d'la bière ! ft. Donovan Montgomery
Cela faisait déjà plusieurs heures que tu travaillais sur un projet. Tu cherchais le un design de "robe papillon" qu'Alyssa t'avait inspiré.. Sauf que sur le papier, ça finissait dans tous les sens, pire tu finissais par casser tes crayons et autres stylos à force de t'énerver. Trop inspirer, c'était tout autant l'enfer que pas du tout pour toi. Les idées fusaient, mais s'entrechoquaient dans ta tête et tout devenait chaotique.
Une montagne de papiers froissés, déchirés plus tard, tu pensais enfin avoir dessiner des croquis digne de ce nom. Enfin quoique.. Tu n'étais pas complètement satisfaite. Cependant, tu ne dessinerais plus pour aujourd'hui, tu avais le cerveau en bouillit -et tes stylos aussi. Tu regardais les tissus que tu avais en stocks pour pouvoir créer les modèles que tu avais dessiné. Tu pouvais ainsi savoir ce qui te manquerait ou ils pouvaient t'inspirer d'autres robes, qui sait. On "frappa" à ta porte. Tiens donc. Tu n'attendais pas de visite.. Avant même que tu ne puisses dire "Entrée", la porte s'ouvrit d'elle même. Donovan. Evidemment. Après lui avoir jeté un rapide coup d’œil en lui demandant ce qu'il voulait, te retournait à tes occupations.
▬ Yo ! Vu que t’es la seule ici, t’as l’honneur de d’voir me supporter. Ricanai-je. T’as un truc de prévu c’soir ? Et si c’est oui, t’annule tout de suite ! J’m’emmerde. Besoin de distraction.
▬ Bah voyons.. J'vais annuler tous mes plans pour sa majesté des andouilles. Et si t'as besoin de "distraction", t'as qu'a appeler une de tes petites amies. Ou amuse toi avec les esclaves. Je suis pas à votre disposition monseigneuuuuur Montgomery.
Le vampire prenait ses aises, s'installant même sur ton lit. Quelque chose te disait qu'il n'allait pas te lâcher facilement la grappe. Tu soupirais longuement. Bon, en vrai. Tu avais besoin d'une pause avec ton cerveau fondu là. Tu t'étiras légèrement, faisant craquer quelques os au passage. Et puis, tu lui "devait" bien ça..
▬ Bon.. Si j'dis oui, c'est uniquement parce que j'ai besoin de me détendre. Qu'est ce que tu proposes ? Pas un truc qui nécessite de sortir, j'ai la flemme de me préparer et tout là.
Comme pouvait le témoigner ta tenue, une vieille salopette trouée, pas vraiment sexy mais quand tu travaillais c'était pas vraiment ta priorité d'être en beauté. Tu relevais tes cheveux lâchés en une queue de cheval haute, écoutant les propositions de ton frère.
▬ Oh dommage, j'avais une magnifique robe aussi rose que les flamands de ton caleçon à te faire essayer.
Tu lui tirais la langue. Non, tu n'avais pas oublié ce magnifique sous-vêtement.
▬ Le jacuzzi.. Ça m'va. J'espère qu'il tape pas trop ton alcool, t'sais que j'bois pas beaucoup.
Rarement dans l'optique de te bourrer la gueule en tout cas. Tu le faisais avant.. Mais tu avais changé, tu étais plus sage pour ça. Tu lui fis signe de se bouger, lui disant que tu le rejoindrais au jacuzzi. Il fallait bien que tu enfiles ton maillot et tu n'allais certainement pas le faire devant lui. Tu regardais dans ta penderie, à la recherche d'un maillot de bain.. Tu n'allais que rarement à la piscine et tu oubliais souvent l'existence du jacuzzi. Tu enfilais le maillot et par dessus un peignoir simple et noir. Non parce que t'allais pas te balader avec juste ton maillot dans le manoir.. Bref ! Tu descendais, serviette en main, rejoignant rapidement le lieu de rendez-vous. Tu laissais ton peignoir sur un crochet, ainsi que ta serviette.
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJe plissai quelque peu les yeux à sa première remarque. Genre elle essayait de me rembarrer ou quoi là ? Hé mais la sale gamine quoi ! Moi je venais tranquillement pour la distraire – ou pas – et elle, elle me rembarrait. Bon. J’étais pas saint de toute intention non plus puisque je m’emmerdais, mais on pouvait bien tenter de retourner ça contre elle, non ?
- Alors déjà je te ferais remarquer que c’est pas mes petites amies. J’ai aucune petite amie, c’est trop prise de tête. Non t’vois, les nanas, c’est sur le coup qu’il faut les prendre pas autrement. Puis les esclaves ça dure pas assez longtemps ou j’ai pas trouvé de connerie assez grosse pour les maintenir en place plus de dix minutes. Non. Moi me faut une distraction plus complète comme… Je finis mine de réfléchir avant de la pointer du doigt. Toi !
Enfin. Elle dut revenir à la raison car malgré son soupir, elle accepta. Ok, il y avait un « si » devant, mais c’était quand même un oui, j’allais oublier ce tout petit mot de deux lettres, comme si je n’avais rien entendu. Cela dit, propositions faites, je plissai les yeux. La petite peste. Elle avait pas oublié. Non mais qu’est-ce qu’il m’avait pris d’acheter un caleçon pareil ? Ah. Oui. Non. C’était pas un achat. C’était une fille qui me l’avait offert une fois. Je sais même plus pourquoi. Bon. Nouvelle question. Qu’est-ce qu’il m’avait pris de mettre ça avant de lui proposer de sortir ? Bon. Cela dit, j’étais pas non plus censé terminer en calbute devant elle. Torts partagés, donc, dira-t-on. Non ? Je m’en foutais. J’allais quand même le dire.
- On se moque pas ! Repris-je néanmoins. Sont très beaux mes flamants roses. C’est la mode il paraît. Puis je croyais que t’aimais le rose, ça t’as pas plu ? Ricanai-je.
Enfin. Au moins, elle acceptait la proposition du jacuzzi. Parfait ! Pour ce qui était de l’alcool… J’haussai les épaules. Ca, je ne répondais de rien. D’ailleurs, il fallait encore que je trouve le moyen d’accéder à l’alcool auquel je pensais, parce que je savais où le piquer mais de là à y arriver… Dans le pire des cas, j’aurais qu’à le piquer autre part. On devait bien avoir d’autre caisses d’alcool dans cette barraque quand même. Et qu’on ne me parle pas d’en acheter à moi ! J’avais pas assez de thunes pour ça. Esquissant un grand sourire, j’attendis qu’elle me fasse signe de dégager pour quitter les lieux, non sans une petite remarque sur son manque de courtoisie. Bah oui, enfin, elle pourrait au moins se changer devant moi !
La porte de la chambre de Mia fermée, je m’étirais un coup. Ok. Première étape le changement. J’eus pas grand-chose à faire, me débarrassant de mon jean et de mon caleçon, j’enfilai un maillot de bain noir moulant et qui m’allait, je dois plutôt le dire, assez bien. D’ailleurs, ça me faisait des fesses plutôt… Hum. Bref. Deuxième étape… Je me dépêchai jusqu’à la dépendance du manoir, non sans passer par le jacuzzi pour l’allumer et le chauffer. Ok. L’alcool donc. La cave d’Aedan. Oui. Je savais qu’on avait absolument aucun droit d’y toucher. Enfin. Une bouteille… ça allait pas le tuer. Et puis il gérait des distilleries, il aurait qu’à les remplacer ! Les… Oups. Je parlais déjà d’en prendre plusieurs. Bah. Au pire… Je remettrais des bouteilles vide tient, le temps qu’il s’en aperçoive, je serais déjà loin. Idée de merde, mais idée quand même. Le code par contre. Droit devant la porte je plissai les yeux. Comment faire pour trouver ce code ? Tabasser un esclave ? Bah. Même sous la torture, ils avaient tellement peur de l’autre abruti qu’ils me diraient rien. Quoique… Peut être qu’avec un peu de menaces sur leur vie et leur famille… Mais j’étais à peine parti dans mes pensées qu’un détail m’attira l’œil. C’était quoi ce bordel ? Fronçant les sourcils je m’approchai de la porte. Naaaaan… Un sourire victorieux éclaira mon visage. Oh les cons. Ils avaient juste laissé la porte ouverte. Ricanant un coup, je m’introduisis dans le cellier. Au moins. On aurait le choix… sauf que j’avais que deux mains… Et des bras allons bon ! Ce fut six bouteilles que je coinçai sous mon bras, poussant la porte sans la refermer, juste au cas où. Toutes façons, six bouteilles… Nan, il verrait jamais que ça avait disparu ! J’allais rejoindre le jacuzzi quand une voix me sortit de mes pensées. Saleté d’esclave. Esquissant un léger sourire à l’encontre de la femme qui se trouvait dans l’encadrement de la porte, je ricanai un coup.
- Alors toi… Je te jure que si tu dis un mot à qui que ce soit, ta langue finira dans la gueule d’Adonis.
Je l’entendis déglutir et elle hocha la tête avant de me laisser passer. J’avais ma distraction et mon alcool. Ça s’annonçait être bien tout ça ! C’est tout sourire que je revins alors vers le jacuzzi où Mia se trouvait déjà.
- T’es rapide pour une nana, ricanai-je en posant les bouteilles à terre. Voilà. Alcool. Jacuzzi chaud et allumé… Je plissai les yeux. J’aurais bien mis de la musique romantique mais on va me trouver vieux jeu. A nouveau, je laissai échapper un ricanement avant d’approcher la table du bassin. Sont prévoyants où c’était quelqu’un qui avait prévu d’utiliser le jacuzzi ? M’amusai-je en avisant les deux verres déjà posé sur la table. Bah ! Au moins ! On est paré !
C’est sans attendre que je me laissai glisser dans le bain en soupirant d’aise. Putain que c’était agréable. La tête posée sur le bord, je regardai le plafond en plissant les yeux et c’est sans même lui jeter un regard que je la hélai alors.
- Tu viens ou tu veux mourir de dessèchement ?
En parlant de dessèchement… Je me redressai alors pour attraper une première bouteille. Visiblement un whisky qui devait couter plus cher que le jacuzzi lui-même, enfin j’exagérai peut-être mais c’était l’idée, pour servir deux verres pleins.
- T’inquiète, ça tape pas !
En fait, j’en savais foutrement rien. J’avais aucune putain d’idée de quel goût pouvait avoir cet alcool. Enfin, je connaissais les whisky habituel, comme le Label 5, mais… ça allait pas franchement plus loin. C’est d’ailleurs à grande gorgée que je bus le verre. Bah en fait… Il était bon. On avait pas l’impression qu’il était à… Je plissai les y eux pour voir la bouteille. Oh putain quand même. 43%. Oui. Bon. On allait peut-être pas en informer Mia hein… Surtout qu’on sentait pas trop l’alcool alors… Ouais voilà, j’avais du inverser les chiffres.
- Bon et euh… Tu faisais quoi du coup tout à l’heure ? Me semble que je t’ai interrompu.
Et me semblait que j’en avais strictement rien à faire. Oh méchant homme que j’étais. :copyright:️ 2981 12289 0
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On va pas se mentir, la remarque sur les petites amies t'as provoqué un sale pincement au cœur. Boarf, au moins, tu sais à quoi en t'en tenir.. Pas la peine de rêver à ce que vous deveniez plus proche, ou dieu sait quelle connerie mielleuse que tu aimes tant. Tu grognais un peu alors qu'il te désignait encore comme une "distraction", mais tu savais que ce n'était pas dit méchamment. Tu riais à sa remarque sur la couleur rose, oui tu aimais le rose, mais pas le mauvais goût rétorquas-tu avec une pointe de moquerie.
Tu étais arrivée la première dans la pièce réserver au jacuzzi, tu pensais qu'il serait squatté par d'autres membres de la famille mais non. D'ailleurs tu n'avais pas croisé grand monde en faisant le trajet de ta chambre jusqu'ici. L'eau était déjà en plein remous. Quelqu'un avait oublié de l'éteindre ? Ou Donovan était déjà passé par là pour l'allumer ? Naturellement, tu posas la question à haute voix.. En espérant qu'il ne te fasse pas une mauvaise blague.
▬ T’es rapide pour une nana.
Avais-tu entendu dans ton dos. Tu grognais, levant les yeux au ciel une nouvelle fois.
▬ Et toi t'es lent, mais vu que tu l'es déjà d'esprit, ça ne m'étonne pas.
Et toc, t'avais qu'à pas sortir de remarque de macho. Tu l'écoutais raconter des bêtises plus grosses que lui, te retenant de lui frapper le bras. Pas envie de te battre avec un crétin finit.. Ou justement c'est parce qu'il est pas finit qu'il en raconte autant. Tu pouffais toute seule en pensant à cela.
▬ Tu viens ou tu veux mourir de dessèchement ?
▬ J'arrive j'arrive ! Calme toi, il va pas s'envoler le jacuzzi !
A ces mots, tu t'approchais pour entrer dans l'eau chaude. Tu poussais un léger soupire, c'était vachement agréable.. Pourquoi tu n'y pensais pas plus souvent ! Il te tendait un verre que tu attrapais sans le faire attendre. Ça tape pas. Moais. Tu haussais un sourcil, regardant le verre d'un air perplexe. Comment il avait eut tout cet alcool d'ailleurs ? Tu haussais les épaules, ça ne te regardait pas et pas sur que tu voulais savoir. Tu bus une gorgée du liquide, grimaçant légèrement.. Ça brûlait la gorge !
▬ Ok.. J'ai vraiment plus l'habitude de l'alcool.. J'vais y aller mollo.
Vous restiez des vampires, alors vous étiez plus résistant que des humains à l'alcool. Tu ne te faisais donc pas trop de soucis en ce qui concerne une possible gueule de bois.. De toute manière, tu ne comptais pas te bourrer la gueule. Non non monsieur, j'suis une demoiselle bien sage moi !
▬ Bon et euh… Tu faisais quoi du coup tout à l’heure ? Me semble que je t’ai interrompu.
▬ Et c'est maintenant que tu t'en préoccupes petit égoïste ? Tsss. J'étais en train de bosser sur un projet de robes.. Mais ça doit pas vraiment t'intéresser que j'parle chiffon.
Tu bus une nouvelle gorgée, lentement, avant de poser ton verre sur le rebord.
▬ D'ailleurs, ils sont où les autres ? Ça m'étonne que tu sois pas fourré avec Jay.. C'est plutôt lui que t'vas voir quand tu t'ennuies non ?
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJ’esquissai un large sourire en la voyant entrer dans l’eau. Nickel. La nuit allait pouvoir commencer et bien ! Fini l’emmerde, place à l’amusement ! Et puis… Je ricanai un coup Y aller mollo ? Bah tient ! C’était mort. Non, non, non. Clairement, non. Y avait pas de mollo qui tienne. Avalant déjà mon premier verre, je l’observai avec un très léger sourire. Une idée. Je venais d’avoir une putain d’idée quelle ne pourrait certainement pas refuser. Enfin si. La connaissant, elle allait refuser. Mia dépassait rarement les clous qu’elle s’était fixée, mais c’était l’occasion ou jamais, pour moi, de tester ma capacité de persuasion. Mais avant cela, faisons « semblant » de nous intéresser à elle. Bon en soit, c’était pas vraiment faire semblant, j’aimais bien discuter avec elle, ça m’avait toujours semblé agréable. Même s’il s’agissait de chiffon comme elle disait. J’haussai d’ailleurs les épaules.
- J’suis pas si égoïste que ça puisque j’te demande ce que tu faisais. T’as vu. Je m’intéresse.
Ricanant un coup, j’arquai alors un sourcil à sa question. Fourré avec Jay. Ouais bah j’aurais bien aimé lui piquer un petit spliff mais il était pas là cet enfoiré. Bon, j’irais pas jusqu’à dire que Mia était une roue de secours, loin de là d’ailleurs, mais c’était certain que j’avais pas les mêmes activités avec elle qu’avec Jay. Je secouai d’ailleurs la tête.
- J’en ai aucune putain d’idée. Enfin si. J’ai vu Liz et Ae partir au boulot. Et puis Ivy a hurlé qu’elle sortait. Le reste… J’sais même pas où est passée Erika. Et puis Jay c’t’enfoiré a pris tout le matos. J’ai rien du tout et si je vais piquer dans la réserve du chef, je vais me faire démonter la gueule.
Outre le fait que s’il apprenait que j’avais piqué dans sa cave, je me ferais aussi démonter la gueule. Mais c’était un détail. D’ailleurs… Peut être que quitte à se faire démolir, je pourrais aussi aller piocher dans sa réserve ? M’enfin ça voulait dire fouiller leur chambre et… Ouais nan. Là j’allais peut-être un peu trop subir ma vie après ça. On allait se contenter de l’alcool hein.
- Du coup t’es la seule dans le manoir, déso de te l’apprendre ! Toi, moi et les esclaves. On va pas aller loin. J’esquissai soudainement un sourire. M’enfin j’ai un truc pour bien passer le temps, tant qu’on y est. Tu connais le « je n’ai jamais » ? Genre… Tu dis un truc que t’as jamais fait, et si moi je l’ai fait, je bois, puis on inverse.
Un jeu à boire. Ni plus ni moins. On allait se saouler la gueule avec un alcool plus cher que ma moto. Impossible de résister à cette envie. Surtout que ça allait bien nous faire passer le temps puisqu’on se rendrait même pas compte du temps qui passe ! Le truc PAR-FAIT. Ou presque. Elle voulait y aller « mollo ». Qu’à c’la ne tienne ! On allait jouer sa corde sensible.
- M’enfin… Je pris un air déçu. J’sais aussi que t’aimes pas ce genre de chose, t’es pas capable de jouer à ces jeux là toi. Tu l’as dit toi-même en plus « t’as plus l’habitude ». J’vais pas te forcer, même si j’avoue que j’me serais attendue à plus de résistance de ta part. Pour appuyer mes dires, je vidais un deuxième verre. Mais bon… On va pas prévaloir de tes forces hein ! Tu restes Mia la toute douce toute fragile. J’haussai les épaules. Et puis c’est dommage. J’avais un truc bien pour commencer, tout con. « J’ai jamais porté une seule robe de ma vie ». C’était gentil en plus.
Bon. Je la provoquais ouvertement, c’était certain, mais j’espérais qu’elle soit assez fière pour que ça fonctionne. Dans le cas contraire… J’aurais plus qu’à réessayer une fois, histoire de bien insister avant de laisser tomber et de trouver un autre truc à faire. En attendant, je me laissai retomber dans l’eau de sorte à ce que seule ma tête dépasse, observant la réaction de Mia quant à ma proposition de jeu. Allez Mia, un p’tit effort là ! Tu peux pas me laisser tout seul ! :copyright:️ 2981 12289 0
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▬ J’suis pas si égoïste que ça puisque j’te demande ce que tu faisais. T’as vu. Je m’intéresse.
Pour toute réponse tu poussais un soupire. Oui, il s'y intéresse, mais que maintenant ! Il répondait à ta question, racontant qui était où quand il le savait, se plaignant au passage que Jay avait prit "tout le matos" pour reprendre ses termes. Sans doute parlait-il de fumette. Encore un truc auquel tu ne touchais plus vraiment. Tu en prenais volontiers en soirée avec les autres, mais jamais seule et encore moins dans le but de te défoncé à tout prit. Ça t'était passé de faire ce genre de conneries.
▬ Du coup t’es la seule dans le manoir, déso de te l’apprendre ! Toi, moi et les esclaves. On va pas aller loin. M’enfin j’ai un truc pour bien passer le temps, tant qu’on y est. Tu connais le « je n’ai jamais » ? Genre… Tu dis un truc que t’as jamais fait, et si moi je l’ai fait, je bois, puis on inverse.
▬ Oui j'connais merci.. J'suis pas aussi innocente que t'le penses tu sais ? Mais j'sais pas trop, j'ai..
Coupé. Il s'attendait à ce que tu répondes ça vu sa réponse et la façon dont-il parlait. Il te poussait au vice avec une malice du type "poule mouillée, t'es pas cap". Tu grognais et tu voyais bien le truc maiiis.. Quand on est fière comme toi, ce genre de phrase à clairement du mal à passé. Alors, tu attrapais ton verre, buvant l'intégralité de ton verre. Dégueu.
▬ Voilà, content ?
Tu remplis le verre du vampire, ainsi que le tiens qui venait d'être vidé. Il voulait jouer ? Et bien jouons.
▬ Je n’ai jamais flirté avec quelqu'un qui avait dix ans de plus que moi.
Bon. Elle était facile celle là pour le faire boire. Monsieur étant dragueur et vivant dans un monde où une personne ayant un physique d'un jeunot pouvait avoir plus de cent ans d'existence.. Hey. C'est lui qui avait commencé avec un truc qui te ferait boire direct !
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiÇa fonctionnait, et ça fonctionnait même très bien. Pas innocente que je le pensais ? J’espérais bien qu’elle me le prouve, d’ailleurs, elle s’arrêta dans sa phrase. Oups. J’avais peut-être été trop prévisible sur ce coup. Bah. Je ricanai à son grognement. Ça marchait quand même ! J’allais gagner ! Eeeeet…. BINGO ! Elle céda en avalant l’intégralité de son verre. Esquissant un large sourire, je passai mon bras autour de son épaule en ricanant.
- Suuuper content que t’acceptes de jouer ! J’t’en pensais franchement pas capable, Miss Innocente.
Lui pinçant la joue, je me détachai d’elle pour qu’elle nous resserve. Ok. C’était donc parti. La première question fusa et je plissai les yeux. Ça c’était pas du jeu par contre. Moi j’avais le droit à ces coups bas, elle nan, sinon elle allait me faire boire un peu trop vite la peste. Fallait pas déconner non plus. Je me mis alors à calculer exagérément en comptant sur mes doigts. Une fois. Deux fois. Trois fois…
- Attend, c’est dix ans pile ou tu comptes les plus de dix ans. Non parce que dans ce cas ça change. J’hochai la tête. Et puis c’est juste flirté ou plus ? Non parce que y a des fois je me rappelle même plus avoir flirté donc là aussi ça change.
Comment ça je gagnais du temps ? Non mais pas du tout ! Ou juste un tout petit peu, et c’est tout ! Bon, d’accord. Je grondai un peu en vidant mon verre cul sec.
- Heureusement que c’est pas par nombre de flirt qu’on calcule le nombre de verre. Grommelai-je.
Me réservant un verre, je plissai les yeux. Ok. A elle. J’allais pas la rater celle-là ?
- Je n’ai jamais… Je secouai la tête. Nan ça j’ai déjà fait. Mmh… Je n’ai jamais… Je n’ai jamais…
Sérieusement, j’étais seulement au deuxième tour et je me plantais déjà.
- Ok. Je n’ai jamais su tenir une aiguille de ma vie. J’ai jamais essayé d’ailleurs.
Bah non. On avait les esclaves pour ça, j’allais certainement pas m’emmerder à essayer de coudre des trucs moi-même. D’autant que ça serait sûrement immonde et que je les porterais jamais, donc… Je préférais encore me contenter des trucs achetés en ligne. Malgré les surprises plus ou moins bonnes en les recevant, d’ailleurs.
- D’ailleurs c’est où que t’as appris à coudre ? demandai-je alors.
Non parce que quitte à faire un jeu à boire, autant discuter aussi, et je me rendais compte que j’avais jamais vraiment discuté avec elle, du moins pas comme je l’aurais bien voulu. Faut dire que j’étais pas non plus le type le plus bavard qui soit. Du moins je déconnais bien, j’parlais facilement, mais j’étais pas du genre super communiquant sur moi ou sur les autres. Superficiel peut être. Non. Juste plus intéressé par mes ordis que par le reste. Plutôt. :copyright:️ 2981 12289 0
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▬ Aaaah ! Tu commences pas à chipoter !
Tu râlais, grognant légèrement à l'encontre du vampire. Si il voulait pas jouer et respecter les règles du jeu, fallait pas proposer ! Tu le regardais d'un air satisfait, alors qu'il vidait finalement son verre. Bien.
▬ Heureusement que c’est pas par nombre de flirt qu’on calcule le nombre de verre.
Tu ne relevas pas, regardant même ailleurs. Même si tu savais que c'était cramé avec lui, ça ne t'amusait pas de songer à son nombre de conquêtes. De plus, tu ne comprenais pas vraiment le pourquoi du "autant". Tu ne jugeais en rien son attitude, chacun fait ce qu'il veut de son cœur et corps.. Mais ça te dépassait, tout simplement. Tu soupirais légèrement à cette pensée, songeant qu'un truc devait clocher avec toi ou quelque chose comme ça, pour n'être encore tomber sous le charme de personne. Tu relevais les yeux vers lui. Enfin presque personne.
▬ Ok. Je n’ai jamais su tenir une aiguille de ma vie. J’ai jamais essayé d’ailleurs.
▬ C'est marrant, ça m'étonne pas vraiment.
En même temps, en avait-il vraiment besoin ? Tu vidais ton verre, vous resservant dans la foulée alors qu'il te posa une question plutôt, inattendue. Où est-ce que tu avais apprit à coudre ? D'habitude, vous ne parliez pas vraiment de "vous".. Mais bon, pourquoi pas. Et si tu pouvais apprendre à le connaître un peu plus lui aussi au passage..
▬ Hmm. Ça remonte à mes années de collèges. On était obligé de participer à une activité extra scolaire.. Et franchement en dehors du sport, y avait rien qui m'intéressait. Mais comme j'aime pas les sports collectifs baaaah.. Ça s'est joué sur un pile ou face entre la couture et le théâtre. C'le truc que je séchais pas à l'école. Et depuis, bah, j'ai pas arrêté comme t'as pu le constater aha.
Tu souriais, pensant nostalgiquement à tes premières fois avec une aiguille. Aaawh.. Combien de fois t'étais-tu piqué le bout des doigts ? Tu abandonnais tes pensées du passé pour en revenir à votre petit jeu.
▬ A mon tour ! Hmm.. Je ne suis jamais entrée dans la chambre d'un de mes frères ou sœurs, sans lui demander la permission, comme une grosse malpolie.
Un large se dessinait sur ton visage. Oui oui, tu faisais bien référence à sa mauvaise habitude de rentrer dans les piaules sans frapper. Aller, bois mon coco.
▬ Bon.. Faudrait peut-être trouvé des "je n'ai jamais" un peu plus corsés.. Ou on va finir par être ivre bien trop rapidement. Enfin surtout moi.
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & Bibi- Genre ça t’étonne pas ! Oh ! Hein ! J’en serais capable si j’voulais ! C’est juste que bah… J’haussai les épaules. Bah j’veux pas en fait. Puis si j’ai besoin d’une retouche… Je me penchai vers elle en ricanant. Je sais à qui demander du coup.
Mais malgré cette plaisanterie, quoiqu’on puisse appeler ça une demi plaisanterie parce que c’était toujours à elle que j’pensais quand j’avais un truc à me faire retaper – ce qui arrivait rarement, qu’on se le dise, puisque j’préférais jeter que recoudre – c’est super attentivement que je l’écoutai parler de ce qui devait être sa passion. D’ailleurs je plissai quelque peu les yeux.
- T’avais couture comme activité extrascolaire toi ? J’haussai les épaules. Moi j’avais le choix entre foot, foot, foot et… Ah ouais ! Foot. J’en pouvais plus. Je hais le foot putain. Mes parents espéraient faire de moi le nouveau Ronaldo j’sais pas quoi j’crois.
Ricanant un coup, j’eus malgré moi une pensée pour mes parents. Quelques années, déjà, étaient passées, mais il me semblait qu’ils me manquaient encore, comme au premier jour. Pff. Idiot et faible que j’étais. D’autant que j’avais maintenant une nouvelle famille, et ça, c’était ce qu’il m’allait le mieux. D’ailleurs, en parlant de famille, je plissait les yeux à la question de ma sœur. Petite peste tient ! Sans même poser de question, j’avalai le verre entièrement.
- Alors déjà je toque toujours ! Pas ma faute si vous répondez pas assez vite. Puis en plus, c’est en faisant ça qu’on tombe sur des pépites et ces pépites-là, ça me permet de monter des dossiers sur vous. T’savais qu’une fois j’avais surpris Erika avec un masque sur la gueule ? C’était immonde, j’ai eu le temps de prendre une photo avant qu’elle me vire à coup de pied au cul. Je ricanai. Putain cette photo vaut tous les coups du monde.
A sa réflexion je réfléchis un peu.
- Parle pour toi ouais. Dis-je en faisant un grand sourire. Vois-tu ma très chère sœur… Je m’approchai d’elle pour l’entourer d’un bras. Tu as devant toi le tueur du bar. Je te vide un bar sans être à moitié saoul et je peux encore rentrer au manoir sans tomber. Toi, faible femme, tu m’arrives clairement pas à la cheville.
Bon, peut-être que les miennes de chevilles allaient largement augmenter après ce putain de mensonge. Généralement, je me couchai au bout de sept bouteilles et puis mes potes me ramenaient jusqu’au manoir où je me trainais jusqu’à ma chambre jusqu’au lendemain. Lendemain durant lequel je me réveillai avec une tronche de déterré. Et je disais pas ça parce qu’on était des moitié camés.
- Mais si tu veux plus difficile… Nous resservant des verres, je réfléchis intensément, les yeux plissés. Je n’ai jamais été gêné qu’on m’embrasse.
Arquant un sourcil, je tournai la tête vers elle, un léger sourire narquois et moqueur aux lèvres. Oh c’était pas de la moquerie gratuite, mais elle voulait corser le jeu. Or, corser ce jeu-là, ça signifiait souvent allait dans le plus intime. Moi je faisais que ce qu’elle voulait après tout.
- D’ailleurs j’comprends pas pourquoi. Soufflai-je avant de m’éloigner d’elle. Et prend pas ça pour un reproche ou une moquerie, m’excusai-je malgré tout. On est différent, c’tout. J’crois que j’ai b’soin de contact moi, en fait. Ricanai-je. Fin quand je suis loin de mes écrans j’veux dire. :copyright:️ 2981 12289 0
Du rhum, des femmes et d'la bière ! ft. Donovan Montgomery
▬ T’avais couture comme activité extrascolaire toi ? Moi j’avais le choix entre foot, foot, foot et… Ah ouais ! Foot. J’en pouvais plus. Je hais le foot putain. Mes parents espéraient faire de moi le nouveau Ronaldo j’sais pas quoi j’crois.
▬ Ah ? J'aurais pas dit vu que t'joues pas mal à ce jeu de foot là.. Fi-e-sais-plus-quoi. Enfin.. C'est sur que c'pas pareil, le jeu et y jouer vraiment.
Tu avais cru percevoir, sous couvert d'un rire amusé, une pointe de nostalgie. Si tu arrivais à la décelé si aisément, c'est parce que vos passés étaient assez similaires. Détourner l'attention. Facile, c'était à toi de proposer un "je n'ai jamais". Alors tu en trouvas un rapidement, un pour lequel tu savais qu'il allait perdre. D'ailleurs, il but immédiatement, sans même répondre. Puis après avoir vidé son verre, il tenta une veine défense, à laquelle tu roulais simplement des yeux. On sait tous qui est en tord dans l'histoire ! Cependant, la petite anecdote sur Erika t'avait tout de même fait sourire.. Tu te demandais si elle l'avait poursuivit dans le manoir pour récupérer ladite photo et tu l'imaginais sans mal le courser. Par la suite, tu lui fis part à nouveau de ta non-résistance à la boisson et que, pour que le jeu puisse durée plus longtemps, il fallait peut-être corsé un peu le jeu, aller sur des terrains inconnus. Fini les coups bas.
▬ Parle pour toi ouais. Vois-tu ma très chère sœur… Tu as devant toi le tueur du bar. Je te vide un bar sans être à moitié saoul et je peux encore rentrer au manoir sans tomber. Toi, faible femme, tu m’arrives clairement pas à la cheville.
▬ Ah bah, bravo, t'veux une médaille peut-être ? Et si tu t'avises d'faire encore une fois ton macho, je jure que j'te mord sale putois.
Non mais. L'air à moitié boudeuse, tu l'écoutais néanmoins pour la suite du jeu. Tes joues s'empourprèrent aussi tôt, ta bouche s'ouvrit, voulant répondre mais si tu le faisais.. Il aurait surement comprit certaines choses. Tu te ravisas alors, avalant cul sec le liquide alcoolisé. D'ailleurs, ta bouche commençait doucement à se faire au goût fort de l'alcool. Bon, ça restait quand même pas très agréable, mais moins horrible que la première gorgée.
▬ A toi de servir, j'vais pas le faire à chaque fois !
Avais-tu dis, bougonne. Tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi même, c'est toi qui avait demandé à corser le jeu après tout et ça pouvait passer sur certain aspect plus intime de vos vies.
▬ D'ailleurs j’comprends pas pourquoi. Et prend pas ça pour un reproche ou une moquerie. On est différent, c’tout. J’crois que j’ai b’soin de contact moi, en fait. Fin quand je suis loin de mes écrans j’veux dire.
▬ Je.. J'aime bien le contact. Mais pas avec tout le monde.
Après tout, tu prenais dans tes bras et embrassais les joues de tes autres frères et sœurs sans être gêné. Peut-être qu'il allait sans vexer, peut-être pas. Mais tu ne diras rien de plus sur ce sujet, ou tu finirais par en dire plus que tu ne voudrais.
▬ A mon tour. Hum... Je.. Je ne suis jamais tombé amoureux.
Techniquement, tu n'étais pas vraiment amoureuse de lui, tu étais juste.. Très attirée. C'est pas pareil. Tu regardais distraitement au loin, pensant avoir vu des ombres dans le jardin.
▬ On te voit tout le temps avec des nanas.. Mais jamais en étant vraiment posé. Y a pas vraiment de mystères puisque tu m'as dit ne pas vouloir l'être mais.. ça a toujours été le cas ?
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJ’arquai un sourcil. C’est vrai que je jouai beaucoup à ce jeu vidéo là, mais, hochant la tête, il était vrai aussi que c’était bien loin d’être un terrain de foot.
- J’suis plus à l’aise devant une console que sur un terrain de foot. Déjà parce que si je perds, c’est ma faute, ou celle du jeu, mais du coup j’ai pas de mec à buter dans mon équipe, ensuite parce que c’est vachement moins fatiguant quand même.
Je ricanai un coup. C’était clairement beaucoup moins fatiguant. Puis toutes façons avec qui je jouerais en pleine nuit moi ? J’avais personne pour ça. Et puis la nuit je préférais sortir plutôt que faire du sport. Alors quitte à choisir… Les consoles et FIFA ça m’suffisait.
- D’ailleurs ça s’appelle FIFA. Et on pourra même faire une partie s’tu veux, que j’te montre l’étendue de ma puissance.
A nouveau, je me mis à ricaner à sa menace. Sale putois. Bah tient, c’était nouveau ce surnom. Elle aurait quand même pu trouver un truc plus mignon qu’un putois nan parce que clairement c’était pas à mon avantage là. Puis ne pas être macho… ça me ressemblait pas. Enfin, pas que je l’étais de base. Loin de là même. Mais j’étais juste un petit con, et j’en jouais, alors j’allais certainement pas arrêter comme ça. J’observai alors ses joues s’empourprer. C’est qu’elle était encore plus mignonne comme ça. Bon. Ptet j’avais été un peu méchant avec elle sur ce coup-là. Cela dit, sa réponse me fit quelque peu plisser les yeux alors que je la resservais, acceptant le fait qu’elle était quand même pas la bonne ici. D’ailleurs… On pourrait pas demander à une esclave de venir nous servir à chaque fois ? Je secouai imperceptiblement la tête. Ouais nan. Autant que si j’raconte de la merde sur moi ça se sache pas trop. C’était mieux comme ça. Revenant à Mia, j’arquai alors un sourcil.
- Pas à tout le monde ? Genre… Je fronçai les sourcils. J’sais pas comment j’dois le prendre en vrai.
J’haussai néanmoins les épaules, sans effacer le moins du monde mon sourire. Bah. Si elle voulait pas avec moi c’que j’avais du faire un truc, et ça m’étonnait qu’à moitié vu mon comportement, suffisait que je l’ai un peu trop agacée. Bof. Tant pis j’devrais dire. C’était ballot mais bon.
Sa question, elle, me fit alors réfléchir. M’enfonçant dans le jacuzzi, je bus alors deux verres d’affilée.
- Le premier c’est parce que je dirais que non, j’suis jamais tombé amoureux. Le deuxième, parce que j’en suis pas convaincu. J’en sais rien en fait. Y a des nanas qui me plaisent bien, ouais. Fin. Quatre vingt dix neuf pourcent de ces nanas, c’est que du physique. Elles viennent ici, j’viens chez elle et on sait pourquoi on est là. Y en a, c’pas physique mais elles ont un truc. Du coup je couche avec. Y en a p’tet juste une qui a réussi à me retenir plus d’une nuit dans son lit. Elle avait un truc en plus qui me donnait envie d’être avec elle mais… Je soufflai en haussant les épaules. Nan. J’crois pas que j’étais amoureux. Juste que j’avais pas la foi de chercher autre chose et qu’elle était là. Je tournai la tête vers Mia. Puis actuellement on est sûr qu’y a personne, cette nana je l’ai tué y a trois ans si j’me souviens bien. Elle m’avait gavé. Je ricanai en resservant le tout.
Ouais. Non. A bien y réfléchir, j’étais même pas sûr de savoir ce que c’était d’être « amoureux ». J’en avais même pas envie, en fait. Un truc à la con franchement pas utile pour moi. Autant baiser à droite à gauche c’était cool, autant jurer fidélité et tout et tout… Ouais. Nan. Pas pour moi. Ou dans cinq cent ans tient !
- Bon à moi. Soufflai-je. Ok. Heu. Je n’ai jamais… Je plissai les yeux en me retournant vers elle. Nan mais sérieux j’ai fait quoi en fait ?
Ca me perturbait quand même ce que j’avais pu faire. Surtout qu’elle me connaissait quoi, pas comme si c’était choquant ce que je faisais. Si ? Non. Bien sûr que non.
- Donc. Je revins rapidement dans ma position initiale à réfléchir. Je n’ai jamais… J’esquissai un sourire mauvais mais amusé. Je n’ai jamais eu et surtout n’aurais jamais aucun scrupule à mettre un membre de ce clan dans mon lit.
Elle allait boire, si elle n’aimait pas le contact avec tout le monde, elle allait boire, c’était certain. Sur ce coup-là, elle m’avait donné le bâton pour se faire battre. Fallait pas me dire un truc comme ça, voyons. En plus ça m’perturbait quand même de savoir ce que j’avais pas fait ou fait justement. Oh puis merde.
- Asy, bois ! Ricanai-je. C'est l'avantage d'avoir aucun scrupule à rien faire ! :copyright:️ 2981 12289 0
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▬ J’suis plus à l’aise devant une console que sur un terrain de foot. Déjà parce que si je perds, c’est ma faute, ou celle du jeu, mais du coup j’ai pas de mec à buter dans mon équipe, ensuite parce que c’est vachement moins fatiguant quand même.
Tu le gratifias d'un petit "flemmard" sous couvert d'humour bien évidemment. Tu acceptas sa proposition, bien que perplexe. Tu n'aimais pas particulièrement le foot, ni les jeux vidéos.. Mais découvrir sa passion, c'était une façon de le découvrir lui aussi, voir d'autres facettes. Tu te demandais s'il était mauvais perdant.. Ou même mauvais gagnant. Vu comment il pouvait être vantard, ça ne t'étonnerait pas vraiment.
Le "je n'ai jamais" qu'il t'avait posé t'avait mis dans l'embarras et tu avais répondu de façon à ne pas ta faire pincer, avec un tact.. Plutôt discutable dirons nous. Tu n'avais pas prit la peine de réfléchir, tu voulais juste couper court et passer à autre chose. Ceci dit, lorsque se fut ton tour, tu t'étais mise toi même sur un terrain que tu savais glissant. D'un côté, tu avais envie de savoir, de l'autre pas vraiment, car tu savais que la réponse ne te plairait pas forcément. Et tu avais vu juste. Il ne voulait pas se poser, avoir de relation stable. Aller, enterre le reste de tes espoirs ma vieille et passe à autre chose.
▬ Bon à moi. Ok. Heu. Je n’ai jamais… Nan mais sérieux j’ai fait quoi en fait ?
Tu te raidis. Tu n'étais pas sur de ce qu'il entendait pas là.. Était-il revenu sur ce que tu avais dit plus tôt ? Le regard fuyant à nouveau, prise un peu de panique, tu avais finit par hausser les épaules, l'air détaché.
▬ Rien rien, c'est juste que.. Tu secouais la tête. Non rien. T'as rien fait, laisse tomber tu veux.
Pas sur que cette réponse lui convienne et vu son air mauvais, il allait se venger.
▬ Je n’ai jamais eu et surtout n’aurais jamais aucun scrupule à mettre un membre de ce clan dans mon lit.
Tu resserras tes bras autour de toi et tu avais l'impression que ton cœur avait raté un battement. Muette, tu réfléchissais à comment répondre. Tu ne pouvais pas indéfiniment esquiver ou mentir à chaque fois.. Et puis comment ça "je n'ai jamais eu" ? Il l'avait déjà fait ? Cette pensée te mit mal à l'aise, te perdant silencieusement dans tes réflexions. Tu pris ton verre le vidant sans vraiment prendre en compte ses "encouragements".
▬ J'bois juste parce que.. J'suis pas sur en faite. J'en sais même rien. J'fonctionne pas vraiment pareil que toi sur ce plan.. J'éprouve pas vraiment d'envie si je n'ai pas de sentiments.. Et comme j'en ai jamais eut pour personne hum..
Tu venais de lui dire que t'avais jamais rien fait là, en faite. Tu n'avais pas honte, mais tu devenais quand même bien rouge. C'était sorti tout seul et t'avais clairement envie de te coller des baffes. Tu étais persuadée qu'il allait te taquiner avec ça maintenant.. Super. Tu te servis un autre verre, le vidant d'une traite. Et non, celui là faisait pas parti du jeu.. Mais il fallait bien ça pour faire passer ta "bêtise" et supporter les futurs taquineries de Donovan.
▬ Hum. Je n'ai jamais.. Je n’ai jamais… porté de sous-vêtements du sexe opposé.
Oui, bah on fait avec ce qu'on a hein ! Et puis une pause entre plusieurs verres, ça fait pas de mal.
▬ J'suis sur que tu serais très mignon avec, le rose te va déjà si bien !
Tu ricanais légèrement, tu faisais encore allusion à son caleçon flamand rose.. T'allais clairement pas le lâcher de si tôt avec ça. Tu avais peu d'éléments pour le taquiner, alors tu en profitais.
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJe plissai quelque peu les yeux en l’écoutant. C’est juste que quoi ? Rah ! J’aimais pas quand les gens finissaient pas leur phrase. Ça me laissait un sentiment d’inachevé très désagréable. Et puis surtout quand ça me concernait. Non sérieux. « T’as rien fait. Laisse tomber ». Nan. Nan, nan et nan. Je laisserais pas tomber. Du moins je laisserais pas tomber après ce tour-là, parce qu’en attendant, j’allais me venger. Clairement. Parce que j’aimais pas ne pas savoir. Et parce que j’aimais pas qu’on me dise « laisse tomber » quand je l’avais pas décidé. Non pas que je le décidais pas souvent, mais là, je l’avais pas décidé. A vrai dire, je pensais pas que ce je n’ai jamais aurais eu une telle réponse. Enfin. Je savais qu’on l’avait jamais vu ramener qui que ce soit. Le cas contraire, on l’aurait sûrement chambré pendant cinquante ans. Mais je pensais aussi qu’elle pouvait aller ailleurs, plutôt qu’au manoir, justement pour éviter qu’on se foute d’elle, ou, à défaut, qu’on en parle, jusqu’à la fin des temps. Mais là… Je clignai plusieurs fois des yeux. Déjà parce que je tentais de bien comprendre ce qu’elle m’avait dit, l’alcool faisant son petit bonhomme de chemin, il me semblait que mes yeux n’étaient plus vraiment à la place de leur trou. Ensuite parce qu’après avoir bien compris ce qu’elle voulait dire, j’étais indéniablement surpris. Oh j’la jugeais pas. C’était ni mon genre, ni mon envie. Mais j’étais juste surpris.
- T’as jamais eu le moindre sentiment pour personne ? Demandai-je alors le plus sérieusement du monde en penchant la tête. Nan parce que j’te vois comme une romantique invétérée moi. La nana trop mignonne qui attire pas mal les mecs, et j’vais pas cracher sur ça. Te voir en maillot j’veux dire. Mais j’pensais qu’une nana romantique comme toi tomberait facilement amoureuse. Esquissant un sourire narquois en me resservant un verre, ouvrant une seconde bouteille, juste pour l’imiter, de toutes façons on était plus à ça près, je repris alors. Surtout du premier bad boy venu. C’est pas vers ça que vous êtes attirée les nanas ?
Et puis la question. Grondant j’attrapai, remplis et vidai mon verre d’une traite. Bon. Ça allait sûrement pas lui suffire que je boive. Ce jeu là était merdique pour plus d’une raison. D’abord parce que ça nous faisait boire. Ensuite, parce que si on buvait, l’autre attendait forcément des explications. Et c’était CA la base du jeu : ces explications. Mais là, ça me faisait un peu chier de le faire. Mais bon. C’est l’jeu ma pauv’ Lucette comme il disait le vioc.
- C’était à Londres. Genre j’étais en soirée, tranquille, je vais chez une nana, comme d’hab’ quoi. Sauf que j’étais complètement torché. Et défoncé. Ou l’un des deux. Fin bref j’sais plus. J’me souviens juste que j’me suis réveillé juste avant que l’jour se lève, chez la nana qui dormait encore à côté et impossible de mettre la main sur mon calebar. Pas faute d’avoir retourné l’appart. Je ricanai à cette pensée. D’ailleurs elle a dû avoir une drôle de surprise. Bref. Fallait que j’reparte et un jean sans calbut… Nan, ça frotte, ça fait mal. Bref, me fallait un truc. Du coup j’ai voulu lui emprunter un truc. Sauf qu’elle était pas du genre culottes de grand-mère, m’enfin tu vois l’genre. Et du coup… Je soufflai profondément. J’me suis retrouvé avec un tanga pour rentrer. J’crois j’lui ai renvoyé par la poste d’ailleurs. Tournant la tête vers elle, je grimaçai. C’est putain d’inconfortable vos trucs d’ailleurs. Comment vous faites sérieux ? Une heure et j’en pouvais plus quoi ! Ma petite histoire terminée, je grognai à nouveau. Et d’ailleurs j’t’emmerde avec le rose. J’avais pas prévu qu’on irait se baigner et j’avais pas récup’ mes affaires du coup j’avais plus que lui. J’sais même plus quand je l’ai acheté cette connerie !
Bon. C’était maintenant à moi. Silencieusement, je l’observai alors. Attentivement. L’alcool aidant, j’avais aucun scrupule à la regarder. Même si c’était malaisant. Toutes façons, je m’en apercevais même pas en vrai. Et je plissai les yeux en m’approchant de son visage.
- Je n’ai jamais refusé de dire ou d’expliquer un truc à un de mes frères.
Et par ce truc, je voulais bien sûr dire la chose qu’elle m’avait demandé de laisser tomber et que je ne laisserais certainement pas tomber. D’autant qu’elle s’était un peu raidie, et même si elle avait voulu avoir l’air détaché, très bien réussis d’ailleurs, ça me cassait les couilles de pas savoir. Mais par pure bonté d’âme, je soufflai alors.
- Azy répond pas si t’en as pas envie en vrai. Juste que j’aime pas quand j’comprend pas. Genre j’sais que j’peux être un enfoiré de première, un vrai p’tit con mais bon. T’es ma sœur et j’t’aime bien donc j’pas envie non plus d’avoir fait quelque chose qui te bloque quoi.
Et même si c’était dit sous l’alcool, j’étais parfaitement sincère dans mes mots et mon regard l’était tout autant. Me reculant un peu je me réinstallai, cette fois juste en face d’elle.
- Ca me fait un peu chier, ricanai-je légèrement nerveusement, de savoir que j’fais partie des gens que tu veux pas toucher du tout. :copyright:️ 2981 12289 0[/quote]
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A ta grande stupéfaction, le jeune vampire ne se moqua pas de toi. Au contraire, il essayait de te comprendre. Bon ajoutant quand même une dose de bêtise, mais ça c'était inévitable. Tu secouais la tête, venant lui tirer la joue quand sa remarque sur les "bad boy".
▬ J'préfère les gentils garçons, doux et attentionné. Tout le contraire de toi.Oui voilà. Avec ça, il ne se douterait de rien. Tu relâchais sa joue, reprenant avec un peu plus de sérieux. Et non, pour te répondre, je n'ai jamais ressenti quelque chose pour quelqu'un.. Enfin.. Pas d'assez fort pour prétendre en être amoureuse. Et tu sais, c'est pas parce qu'on est romantique qu'on est un cœur d’artichaut tombant amoureux pour le premier prétendant venu !
Non mais. Ça suffit les clichés un peu ? A ton tour maintenant. Sauf que tu avais misé sur quelque chose dont tu étais sur qu'aucun de vous deux n'aviez fait. Enfin, tu en étais persuadée jusqu'à ce que tu vois ton frère boire son verre en grognant. Attend, il buvait vraiment à cause du jeu ou juste comme ça ? Tu le regardais, légèrement perdue et vu la tronche qu'il tirait.. Oui, il l'avait déjà fait. Tu l'écoutas raconter son récit sur cette mésaventure et forcément, tu finis par éclater de rire.
▬ J'sais pas ce qui est le pire entre t'imaginer avec une culotte de grand-mère ou un tanga !
Ton rire se calmait peu à peu, sentant son regard se poser sur toi. En toute innocence, tu pensais simplement qu'il était vexé parce que tu t'étais gentiment moqué de lui. Enfin moqué. La situation était cocasse, n'importe qui en aurait rigolé, non ? Il s'approcha soudainement, te faisant légèrement tressaillir, tu n'osas pas faire le moindre mouvement, ses yeux ayant captés les tiens. Ne t'approche pas comme ça de moi..
▬ Je n’ai jamais refusé de dire ou d’expliquer un truc à un de mes frères.
Ah, le salop ! Tu tournais la tête, toujours fuyante quand à cette situation, à ces mots que tu regrettais d'avoir dit pour te justifier. A la base, c'était quand même pour le rassurer mais c'est l'effet inverse qui avait été provoqué. Tu t'en voulais. T'aurais pas pu fermer ton clapet ? Mentir ? Réfléchir avant d'causer ? Silencieuse, tu te mordais l'intérieur des joues, songeant à comme te dépatouiller de ce bordel.
▬ Azy répond pas si t’en as pas envie en vrai. Juste que j’aime pas quand j’comprend pas. Genre j’sais que j’peux être un enfoiré de première, un vrai p’tit con mais bon. T’es ma sœur et j’t’aime bien donc j’pas envie non plus d’avoir fait quelque chose qui te bloque quoi.
Il recula, mais tu ne te sentais pas moins oppressé pour autant et ça dernière phrase te brisa un peu plus le cœur. Tu ouvris la bouche, te ravisant immédiatement. Tu ne savais pas quoi dire. Trop honnête pour mentir, tu devais te résoudre à lui dire la vérité. Au pire, il n'y aurait que toi qui aurait mal à la fin de l'histoire. Tu t'approchas alors du vampire, attrapant la bouteille ouverte pour en boire plusieurs gorgées. Aie, ça tape. Mais ça te donnerait le courage nécessaire pour te déclarer. Tu reposas la bouteille d'alcool, posant alors ta main, hésitante, sur son épaule.
▬ Nova.. Si.. Aller, d'un coup. Sort tout d'un coup, comme si tu enlevais rapidement un pansement pour ne pas avoir trop mal.Si j'ai du mal avec toi, c'est parce que.. Tu me plais.
Voilà, c'était dit. Tu retiras ta main, tu avais envie d'aller te jeter dans la piscine et te laisser couler tout fond. Ton cœur battait si fort que tu étais presque sur qu'il pouvait l'entendre. Ta gorge était serrée, tu ne pouvais rien dire d'autre. Tu levas alors tes yeux avec le peu de courage qu'il te restait, les joues rouges autant à cause de l'alcool que de ce que tu venais de dire, tu attendais.. Une réponse. Un rire, une moquerie, un "Désolé, mais..", n'importe quoi, mais quelque chose.
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiJe grondai tandis que ses doigts se refermaient sur ma joue. Wo. Hé ! J’allais bientôt la mordre. Mais je plissai simplement les yeux en ricanant. Une chose était certaine, j’étais pas son idéal masculin. J’étais d’ailleurs sûrement l’idéal masculin de personne. Trop petit con, trop emmerdeur, trop indépendant aussi. Trop tout. Ouaiiis même trop beau. Et mes chevilles allaient très bien. Cela dit, cette anecdote, j’espérai qu’elle allait vite l’oublier, parce que c’était quand même la honte. Pire que les flamants roses quoi ! Je grimaçai d’ailleurs.
- Bah entre nous, le tanga qui rentre dans le cul, j’crois que c’est le pire. Mais il est hors de question que je refasse un test pour approuver ça ! D’autant que t’façons, je sais pas à qui piquer une culotte de grand-mère… Je l’observai de bas en haut. Toi, je t’imagine pas en porter. Puis je levai la tête vers le plafond. Erika, Effy et Lizzie non plus d’ailleurs… Du coup impossible de comparer !
C’était presque triomphalement que j’avais prononcé cette phrase, bien content qu’on ne puisse pas me demander un truc pareil, parce que saoul comme je commençai à l’être, j’aurais très certainement accepté de relever le défi. Con comme j’étais surtout. Enfin. C’était à mon tour. J’avoue que j’étais pas peu fier de ma trouvaille. Elle était coincée avec celle-là, et je le savais pertinemment. Sauf que j’avais eu mine de rien bon cœur, lui indiquant qu’elle était en droit de pas répondre à ça, me faisant alors sauter mon tour pour en recommencer un nouveau. J’étais bon seigneur quand même à bien y repenser. Pourtant… J’arquai un sourcil alors qu’elle s’approchait de moi pour prendre la bouteille.
- Ah bah toi qui voulais pas boire…
Elle avait visiblement changé d’avis ! Tant mieux en un sens, on était là pour ça. Enfin non à la base pour profiter du jacuzzi, m’enfin alcool, jacuzzi, y avait du liquide dans les deux, on s’en rapprochait non ? Et de toutes façons, le premier n’allait pas sans le deuxième, c’était comme ça ! Bref, perdu dans mes quelques pensées aux ras des pâquerettes, je sursautai très légèrement en sentant sa main sur mon épaule. Elle semblait vouloir dire un truc soudainement beaucoup plus sérieux. Hein ? Quoi ? J’avais pas le cerveau super branché là. Il allait falloir qu’elle fasse bref. Et elle fit bref. Peut être un peu trop car je restai là à la fixer sans dire un mot. D’ailleurs je savais pas quoi dire. Enfin. C’était ma sœur ! Bon, pas ma vraie sœur, bien sûr, heureusement, ça aurait fait vraiment chelou sinon mais bref. Autant y a des nanas, pas mal de nanas, que j’ai pu éconduire de manière un peu… Dégueulasse, ouais c’est le mot. Disons que je me souciai très peu de leurs sentiments. Mais là… Je devais dire quoi ? « Désolée mais t’es ma petite sœur, j’peux pas, on est pas une famille du nord ? » ou « Cool ». Nan. Worst answer ever. Alors quoi ? De longs, très très longs instants, je restai silencieux et même immobile. Puis, clignant des yeux, je me reconnectai à la réalité.
- Oh. Wow. Euh.
C’était quoi déjà ma « worst answer ever » ? Ah ouais nan parce que je venais de crever le plafond là. Pourtant, je paraissais pas tant gêné que ça. Du moins beaucoup moins qu’elle. J’aurais p’tet du prendre ça à la rigolade. P’tet, d’ailleurs, qu’elle plaisantait tout simplement ! Mais son visage m’indiquait que non. Et merde. Ok. Euh. Ok mec. Réfléchis. Dis un truc intelligent.
- J’te plais ? Répétai-je un peu perplexe malgré moi.
Try again. C’était merdique. Sauf que je trouvais sérieusement rien d’autre à dire. Ah bah au moins on pouvait dire qu’elle avait réussi à ce que je la ferme. Un exploit, en fait. Mais là, j’étais très sérieusement silencieux.
- Je…
Et je me sentais con putain. Déjà de l’avoir pas vu, ensuite de la taquiner aussi fort alors que j’aurais ptet pas du. Enfin, de pas savoir quoi répondre.
- Ça m’flatte en vrai hein. Mais t’viens d’dire que j’étais pas du tout ton type.
Ouais voilà et ça me tuait encore plus. Tout et son contraire. Ah les nanas. Je secouai imperceptiblement la tête. Non mais… Fallait que je me concentre un peu moi !
- J’vais pas dire que tu m’plais pas. ‘Fin. Tu dois plaire à tous les mecs qui ont des yeux t’façons. Puis t’es gentille, amusante et j’dois aussi avouer que plus d’une fois j’me suis demandé si t’as des lèvres douces. D’ailleurs là j’me le demande actuellement.
Alcool + Révélation, ça faisait jamais bon ménage, on nous l’avait jamais dit ? Bon. C’était ma sœur, une amie très proche, somme toute, et je l’avais certainement « friendzonée », comme ils disaient. Mais qui a dit qu’on pouvait pas avoir envie de tester ses amis ? Enfin tester plus intimement parlant. Ça m’arrivait rarement. Jamais. Enfin pourquoi pas. Fallait bien une première fois à tout. Je pestai contre moi-même. Non mais quel con d’imaginer ça tout de suite aussi. Elle, c’était pas les autres nanas. Elle, c’était pas touche p’tit con. Déjà parce que je la respectai trop pour faire de la merde, ensuite parce que j’allais pas lui donner le moindre faux espoir, enfin parce qu’elle voudrait pas, j’lui plaisais, elle était pas amoureuse abruti. Tant mieux, d’ailleurs. En fait. Pas de faux espoirs.
- J’peux t’embrasser ?
… C’était quoi que j’avais pas compris dans « pas de faux espoirs » ? Cerveau en disparition totale. D’ici quelques minutes, j’allais devoir lancer un avis de recherche tellement j’étais con là. :copyright:️ 2981 12289 0
Du rhum, des femmes et d'la bière ! ft. Donovan Montgomery
Et hop, un ticket pour Râteau Land, un ! A force d'attendre une réponse, tu avais finit par baisser les yeux, reprenant la bouteille pour boire à nouveau. Oais, on va pas s'enquiquiner d'un verre hein. Le faite qu'il ne réponde pas ne signifiait qu'une chose pour toi, que la réponse n'allait pas être celle que tu espérais. En même temps, tu ne t'étais jamais fait trop d'illusions. Il ne voulait pas être en couple de façon sérieuse et toi.. Tu étais toi. Une petite peste de princesse, colérique, obligée de se maquiller pour avoir l'air plus vieille.. Qui voudrait bien de toi ?
▬ Oh. Wow. Euh.
Baaaah. On va dire que c'était mieux que rien ? Tes bras revenaient contre toi, croisés sous ta poitrine. Là, tu voulais juste te lever et fuir. On va évité l'humiliation plus longtemps.. Mais le vampire parla à nouveau, captant ton attention embrumé par l'alcool et la honte. Je te plais ? Tu relevas tes yeux qui avaient fini par viré au rouge sous le coup de tes émotions. Il semblait un peu perdu, et il pouvait, puisque tu avais affirmé qu'il n'était pas ton type quelques minutes plus tôt.
▬ J'ai.. J'ai menti. soufflas-tu à mi-mot Si je ne l'avais pas fait.. Tu aurais compris pourquoi.. Enfin. Maintenant c'est fait.
Les mots avaient du mal à sortir, tu étais vraiment mal à l'aise. C'était une situation nouvelle pour toi et tu ne savais pas comment la gérer. Pas du tout même. Et comme tu te laisses facilement submerger par tes émotions.. C'est plus compliqué pour toi.
▬ J’vais pas dire que tu m’plais pas. ‘Fin. Tu dois plaire à tous les mecs qui ont des yeux t’façons. Puis t’es gentille, amusante et j’dois aussi avouer que plus d’une fois j’me suis demandé si t’as des lèvres douces. D’ailleurs là j’me le demande actuellement.
Tu te figes, comme si Méduse venait de te pétrifier de son regard. Attend, quoi ? Si tu avais pu, tu te serais retourner pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un d'autre derrière vous. Mais vous étiez bel et bien seul, il n'y avait que vos odeurs dans l'air. Ces paroles étaient bien pour toi. Pendant l'espace d'un instant, tu pensais qu'il allait finir par éclater de rire et te dire qu'il te charrie, mais..
▬ J’peux t’embrasser ?
Ton cœur rata un battement, peut-être même plusieurs, peut-être même qu'il avait arrêté de fonctionné, comme ton cerveau en passant. Non non non. Ça ne pouvait être qu'une blague.. Ou un rêve ? Tu mordais à nouveau ta joue, déjà bien martyrisée. Non, c'était la réalité et vu son air sérieux, ce n'était pas une blague non plus. Tu avais poser une main sur ta bouche, tel un rempart entre vos lèvres. Non ce n'était pas.. Ce n'était pas une bonne idée et pourtant.. Tu retiras ta main, lentement, levant ton visage rosit en direction du sien et tes rubis se plantèrent dans ses yeux.
Du rhum, des femmes et d'la bière !Mia & BibiOk. Elle avait menti. Oui. Non. Pourquoi pas. Puis même sans ça, de toutes façons, con et saoul comme j’étais, j’aurais sûrement même pas capté. Mais ouais. Comme elle disait. « C’était fait ». Qu’est ce qui était fait ? Ptain… Cette ambiance devenait de plus en plus bizarre. J’étais pas mal à l’aise, certainement pas. J’étais même pas un peu gêné. J’étais juste… Perplexe. Et l’alcool embrumant mes pensées n’aidaient certainement pas à me faire réfléchir de manière censée. C’est d’ailleurs en partie pourquoi je repris parole pour dire des mots sans queue ni tête. Enfin. Ils avaient une queue et une tête, puisque c’était justement exactement ce à quoi je pensais, mais j’aurais clairement imaginé que jamais je lui aurais dit un truc pareil. Enfin. Mia. C’était. Touche pas à ça p’tit con à la fin ! C’était ma sœur, mon amie, une confidente s’il fallait, quoique ça arrivait jamais. Mais c’était p’tet la seule de la famille que j’avais pas imaginé ne serait-ce que un seul petit instant pouvoir mettre dans mon pieu. Sans dire que je l’avais imaginer beaucoup pour les autres nanas, mais quand même plus. Mia, je savais qu’il fallait pas trop jouer à ce sujet, et je l’avais jamais trop fait, autrement que pour la taquiner j’voulais dire. Sauf que là. Cette fois j’étais saoul. Elle était saoule. Elle venait de me dire que je lui plaisais. Et ce serait être menteur que de dire qu’elle me plaisait pas. D’autant qu’elle était sacrément jolie dans cette tenue. Alors même si j’arriverais pas à la mettre dans mon lit comme les autres, peut être que je pouvais me permettre un petit extra ? La connaissant, elle allait refuser de toutes façons. Et j’serais déçu, c’était un fait. D’ailleurs je la voyait déjà quitté le jacuzzi lorsque sa voix me sortit de mes pensées ? Que ? Quoi ? Pardon ? Oui ? Elle avait dit oui ? A nouveau, je buggai. A ce niveau là c’était carrément le processeur entier qu’il allait falloir changer chez moi. Ses yeux rubis plantés dans mes yeux toujours aussi bleus quoique nuancés de gris, je l’observais. Il ne me fallut, pour autant, cette fois que quelques secondes pour avancer vers elle, ne m’arrêtant que près de son visage pour l’observer de nouveau. « Tu sais que tu devrais pas faire ça, t’es qu’un putain d’enfoiré. » Mon cerveau me le répétait en boucle. Mais je m’en foutais. Complètement. J’avais une toute autre idée. Ma main posée sur sa joue, la caressant rapidement au passage, elle se glissa jusqu’à sa nuque tandis que je m’approchai encore davantage. Quelques centimètres encore et nos lèvres se frôlèrent. Encore un instant, et je pressai ainsi mes lèvres contre les siennes. Doucement d’abord. Quelques courts et simples baisers volés alors que ma main se posait simplement sur sa taille, sous l’eau. Me reculant légèrement, je fronçai les sourcils.
- J’m’étais pas trompé. Elles sont douces. Soufflai-je alors que je reprenais possession de ses lèvres.
Et cette fois, ce fut quelque peu plus passionnément que profitai de cette bouche si douce. Un « french kiss » comme disent certains. Moi, j’appelais ça juste un baiser passionné. Un baiser d’envie, en quelque sorte. Et personne pouvait ne pas comprendre pourquoi j’en avais envie. Encore de longs instants à profiter de notre proximité, une main dans ses cheveux et l'autre glissée dans son dos, collée plus près de moi et je m’arrêtai alors, doucement, presque tendrement. Oh j’étais pas du genre très tendre, fallait pas se leurrer, mais c’était p’tet le seul moment où je pouvais faire preuve d’une certaine délicatesse. Alors c’était le moment d’en profiter. Mon nez frôlant encore le sien, je soufflai doucement en m’éloignant. Il me fallut quelques minutes de silence, et une nouvelle bouteille ouverte et vidée de son quart pour enfin reprendre la parole.
- C’était…
C’était quoi ? Génial ? Y avait pas à dire. J’aurais dû essayer ça y a longte… Touche pas à ça p’tit con. Touche pas à ça p’tit con. Touche pas à ça p’tit con. Putain l’abruti. Non mais sur ce coup j’avais quand même été un enfoiré. C’était ma sœur bordel ! Je venais d’embrasser l’une des rares nanas que je ne voulais pas dans mon pieu. Enfin. Si. Ca m’aurait pas dérangé en vrai. Mais. Pas elle ! Elle valait mieux qu’un trou de balle comme moi pour première fois. Autant qu’elle trouve un mec qui l’aime pour faire ça. Enfin bien sûr que je l’aimais. Mais pas comme ça. Pestant contre moi-même, j’en avais même oublié de continuer ma phrase, ce dont je m’aperçu au bout de quelques minutes.
- J’aime pas commenter ce que je fais mais c'qu'on vient de faire là…
Comment est-ce qu’on pouvait dire à une nana qu’on avait merdé, enfin non, qu’on était un enfoiré mais que pour autant on aimerait bien recommencer et maintenant si possible ?
- J’crois qu’j’adore ça. Ricanai-je un peu nerveusement en me grattant l’arrière de la tête.
Voilà. Cette fois j’étais gêné et un peu mal à l’aise. Hééé bah oui l’abruti. Fallait que ça se paye quand même. Soupirant, je fermai les yeux pour mieux m’installer contre la paroi du jacuzzi.
- Hum… Déso. Soufflai-je à mi-voix. Je regrette pas hein. Mais j’aurais p’tet pas du. Fin. Pour toi, j’veux dire. C’était pas super cool de ma part. Mais j’aurais presqu’envie de recommencer. Après faudrait p’tet que je ferme ma gueule aussi. Je ricanai. Non parce que j’ai tendance à beaucoup dire les choses que j’pense quand je suis saoul et ça va vite t’emmerder.
Le Donovan alcoolisé était donc entré en scène. Je parlais. Beaucoup. Trop même. Et pour rien dire, ou des choses que je pourrais regretter ou dont elle risquer de se choquer. Alors… Je rebus quelques gorgée pour la peine. Au moins, ça m’empêchait de parler. :copyright:️ 2981 12289 0
Du rhum, des femmes et d'la bière ! ft. Donovan Montgomery
▬ Je... J'aimerais oui..
Au fond de toi, tu savais que c'était mal, qu'il ne fallait pas et à quel point ce baiser pouvait juste tout ruiner. Tu le connaissais depuis un moment maintenant, depuis Londres. Il était un frère, un ami, quelqu'un en qui tu avais confiance, vous aviez une belle relation.. Mais ce baiser. Ce baiser qu'il voulait, ou qu'il te donnait par pitié va savoir, que tu voulais aussi.. Non, c'était juste la pire idée du siècle.
Il était trop tard pour reculer, enfin si, mais tu ne voulais pas le repousser. Sa main sur ta joue te fit fermer les yeux un court instant. Ça allait arriver, pour de vrai. Ton premier baiser. On va pas se mentir, c'était loin de l'idée que tu t'étais faite de ce premier baiser. Dans ta tête, l'ambiance était bien plus romantique, surement au bord d'une plage avec la pleine lune et les étoiles plus brillantes que jamais comme décors. Tu étais amoureuse de la personne à qui tu destinais ce baiser et cette personne aussi t'aimait. Là, c'était juste un gros crush et lui.. Lui t'aimait, mais pas de cette manière et tu le savais.
Sa main pressait doucement ta nuque, ton visage se rapprochant du sien et ses lèvres finirent enfin par frôler les tiennes. Tu te sentais affreusement vulnérable en cet instant. Tu avais l'impression que tu allais te briser la seconde d'après. Tu n'aimais pas vraiment ce sentiment, toi fière assoiffée en proie à cette drôle de peur que tu savais pas comment appréhender. Puis au fil des premiers baisers, courts, doux, tu te sentais plus détendue, plus en confiance. Tu n'avais rien à craindre avec lui.. Il se détacha légèrement, te laissant un goût de trop peu sur les lèvres.
▬ J’m’étais pas trompé. Elles sont douces.
Était-il possible d'être plus rouge que tu ne l'étais déjà ? Probablement. On appellera cette teinte le Rouge Mia. Il revenait contre tes lèvres et une bouffée de chaleur envahit ton corps. Ce nouveau baiser était plus.. Intense. Tes mains se posèrent maladroitement sur son torse, plantant sans le vouloir tes griffes. Une pression suffisante pour qu'il les sente, mais pas assez pour lui faire mal. Tu ne savais pas vraiment comment te placer et à vrai dire, tu n'y pensais pas vraiment, laissant Donovan mener la danse. Et il la menait drôlement bien.. Tu avais l'impression de t'être transformé en brasier sous ce simple baiser. C'était normal ? Ou c'était juste parce que c'était un moment que tu avais longuement attendu et que tu te laissais griser par l'instant ? Toute bonne chose prenne fin à un moment, comme votre baiser. Tu restais muette, peinant à reprendre contenance.
▬ C’était…
Oui..? C'était ? Tu le regardais, légèrement angoissé.. Pourquoi il ne disait rien d'autre !? On dirait un mauvais cliffanger ! Oh non.. C'était tellement naze qu'il ne savait même pas quoi dire. Maintenant tu te sentais honteuse.. Mais mais.. C'est pas ta faute d'abord ! C'est ton premier baiser, t'as pas autant de pratique que lui ! Pourtant, toi, il t'avait bien plus ce baiser.. Mais d'ailleurs. Il n'y aurait que ce baiser, un seul et unique, parce que lui, toi.. C'était pas possible, à part dans une dimension parallèle peut-être. C'est du regret sur ton visage ?
▬ J’crois qu’j’adore ça.
Oh.. Hum. C'est bizarre heiiin. Maintenant que tu reviens plus ou moins à la raison, ce baiser à plus vraiment la même saveur. Tu restes toujours muette et te venge sur l'intérieur de tes joues. Comme si elles avaient déjà pas assez morflées. Le vampire continue de parler et te confie qu'il aimerait bien recommencer.. Pourquoi faire ? Tu lèves tes yeux vers lui, humide, sourcils froncés.
▬ Donovan. Non.
Ça y est, ça commence à faire mal dans ton petit cœur. Tu peux t'en prendre qu'à toi même d'avoir accepté.
▬ Ce.. J'aurais pas du dire oui.. J'voulais vraiment mais.. J'aurais pas du en sachant que j'aurais rien de plus. Alors non..
Tu te lèves, sortant du jacuzzi pour t'enrouler dans la serviette que tu avais laisser à un crochet. Partir, vite, avant de te laisser envahir par toutes tes émotions, plus contrôler, pleurer. Tu lui adressas pourtant un dernier regard, remplit de tristesse et remord.
▬ S'il te plait, ne t'en veux pas.. C'est ma faute, seulement la mienne.
Tu finis par lui faire dos, sans rien dire de plus. A trop vouloir être prêt du soleil on se brûle les ailes dit-on..