No no no, it's not hurting me at all.Mia & Bibi- T’es sûr que ça va déranger personne ?
Je soupirai en venant prendre possession de ses lèvres de manière empressées tandis que je l’appuyai contre ma voiture.
- Si. Moi s’tu continues à poser des questions auxquelles j’ai déjà répondu. Soufflai-je en lui ouvrant la porte. Maintenant j’t’oblige en rien. Mais entre ta coloc qu’est rentrée avec un mec complètement défoncé et chez moi où personne viendra nous faire chier. J’crois que le choix est vite fait.
Pour remettre dans le contexte, j’étais, cette nuit, de sortie. Rentré de mission la veille, j’en avais, après tout, tout à fait besoin. Et d’une nana aussi. Deux nuits sans baiser, c’était trop pour moi, fallait se le dire. C’pour ça que contre l’avis total d’Erik, je m’étais rendu dans un bar que je fréquentai de manière assidue la plupart du temps. Faut dire que je m’étais un peu foiré pendant la dernière mission. Deux ou trois sales coups de couteau dans mon ventre suffisamment enfoncé pour que les sutures se fassent sentir encore aujourd’hui. Je grondai d’ailleurs lorsqu’elle posa sa main sur mon torse pour venir m’embrasser.
- Bouge. Grondai-je en m’éloignant. On va pas passer la nuit ici.
Une grimace plus tard alors que je remettais mon t-shirt correctement, et je grimpai côté conducteur pour démarrer au quart de tour. Pas de temps à perdre. D’autant que j’avais pas franchement envie de croiser du monde au manoir. Fallait dire aussi que j’étais censé faire vérifier et accessoirement enlever les points de suture. Ce qui aurait ptet été intelligent avant de ramener une nana qui allait certainement me poser des questions sur le pourquoi du comment. M’enfin. J’étais t’façons plus à ça près. Puis une nuit de plus ou de moins, on allait pas trop m’emmerder pour ça. J’avais besoin de me détendre, moi !
Dix minutes. Ce fut le temps de trajet jusqu’au manoir. Manoir que mon invitée regardait d’ailleurs avec des grands yeux émerveillés. C’était ptet aussi pour ça que j’aimais les ramener ici, le bâtiment faisait toujours sensation et ça rendait les nanas beaucoup plus réceptives à tout et n’importe quoi. Sûrement dans l’espoir de revenir un jour ici. Spoiler alert. Ça n’arrivait jamais. Stationnant la voiture dans l’aller, histoire d’éviter de traverser tout le manoir en passant par le garage, et tant pis si quelqu’un arrivait après, je vins ouvrir la portière côté passager dans un sourire amusé.
- Si vous voulez bien vous donner la peine.
A peine eut-elle le temps de sortir que je penchai la tête pour l’embrasser avec ferveur. J’confirmai d’ailleurs, plus grande était la barraque, plus chaude devenait la fille. Y avait un truc de corrélation entre les deux, et j’pouvais facilement le sentir actuellement. Relâchant enfin ses lèvres, et ses fesses que j’avais attrapé par la même occasion, je ricanai en fermant la voiture pour la mener jusqu’au manoir.
- J’te fais visiter ? Je ricanai. T’as l’entrée. Ici les escaliers. Et ma chambre est en haut. - Tu m’y emmènes ? Susurra-t-elle alors que je l’attrapai comme une princesse. - Comme si j’allais dire non. Et le mieux ? On a un jacuzzi. Si t’es sage on ira y faire un tour. - T’aurais pu me dire, j’aurais emporté mon maillot ! Gronda-t-elle légèrement. - Comme si t’en avais besoin.
A nouveau, je ricanai en lui volant un baiser pour m’avancer dans l’entrée. Personne à l’horizon. Nickel. Les marches furent grimpées bien rapidement et déjà je collai son dos à la porte de ma chambre, cherchant la clanche à l’aveuglette. Connerie de clanche. On devrait installer des trucs électroniques pour ouvrir la porte dès qu’on passe devant là ! Mais enfin, elle fut trouvée et la porte s’ouvrit. J’aurais pu ainsi la faire entrer, fermer la porte et point barre, mais un bruit attira mon attention et je grimaçai.
- Tu m’attends là, lui dis-je en lui volant un nouveau baiser pour la repousser dans ma chambre et fermer la porte avant de me retourner vers le bout du couloir.
Bien ce qu’il me semblait. J’esquissai un sourire à ma sœur en me grattant l’arrière de la tête.
- Salut Mia ! J’saiiiiis, j’suis censé faire gaffe et tout maiiiis… Tu diras rien à Erik, hein ? Il va encore m’passer un savon. Puis j’ai même plus mal. Ce qui était « un peu » faux au vu du grimacement qui me prit lorsque je touchai mon propre torse, mais on allait taire ça pour le bien de ma nuit qui s’annonçait torride. Alors c’bon, marché conclu ? Et j’te sers de mannequin pendant deux heures si t’as besoin !
Mauvais plan, mais bon. Fallait bien ça pour espérer baiser c’soir sans avoir te remontrance demain. :copyright:️ 2981 12289 0
Dernière édition par Donovan Montgomery le Jeu 23 Juil - 16:04, édité 1 fois
No no no, it's not hurting me at all ! ft. Donovan Montgomery
Un mois. Cela faisait bientôt un mois que tu avais commencé ta formation auprès d'Erik, docteur du clan. Tu avais traversé une longue phase où tu étais un peu perdue, où tu pensais ne pas avoir ta place au milieu des assoiffés. Tu n'étais pas une très bonne combattante, ni même très forte de façon général. Tu avais l'impression d'être inutile, alors pendant ses longues heures où tu réfléchissais à ce que tu pourrais faire pour aider ta famille au mieux, tu tombas sur Erik. Tu t'es toujours très bien entendu avec lui et après lui avoir longuement parler, il t'a posé une question qui fit écho en toi. Voudrais-tu être mon apprentie ? Tu l'avais regardé les yeux ronds, prenant un moment de réflexion. Mais c'était déjà tout réfléchit dans ta petite tête. C'était la voie à prendre, celle qui te permettrait d'aider les tiens comme tu le désires. Oui.
Et te voilà, après avoir demandé la permission aux chefs de famille et avoir eut leur accord, la tête dans les bouquins presque toutes les nuits ou jamais très loin d'Erik. Tu n'avais jamais été une élève très assidue, rien ne t'intéressait réellement hormis la couture et tu n'avais aucune véritable idée de ce que tu pourrais bien faire dans le futur. Sans compter ton manque de cruelle de concentration, quoique maintenant tu arrivais un peu plus à te canaliser et puis, quand tu as un but précis, c'est déjà bien plus simple pour toi de rester focus sur quelque chose. Tu aidais le médecin du clan dès qu'il y avait des blessures à panser, vérifier l'état des patients.. Bref, des petites choses, mais tu apprenais toujours un truc.
Cependant hier, lorsqu'il t'appela alors que Donovan devait recevoir des points de sutures, tu avais refusé, prétextant que tu étais sortie. Tu étais venue le voir un peu plus tard dans la soirée pour t'excuser et lui dire de façon évasive pourquoi tu n'étais pas venue. Le vampire s'était montré compréhensif, mais ne voulait pas que cela se reproduise. Tu acceptas sans broncher, il allait bien falloir que tu te confrontes à lui à un moment.
Tu soupirais, repoussant ton livre sur ton bureau. Doucement tu te massais les tempes, regardant ton atelier de couture qui te servait dès à présent de bureau d'étude. Ça te manquait de travailler sur des grosses pièces, de coudre et créer tout court d'ailleurs. Tu consacrais tout ton temps à ta formation et lorsque tu avais du temps libre, tu préférais reposer ton cerveau, aller courir pour te vider la tête ou encore passer du temps avec des amis.
Tu avais besoin d'une pause, cela faisait depuis que tu étais réveillée que tu étudiais. Tu n'avais d'ailleurs même pas prit la peine de t'habiller, restant en pyjama. Tu ne t'étais même pas nourrit et la faim commençait à se faire sentir. Tu te levais donc, quittant ton bureau puis ta chambre, tu t'arrêtas alors que tu entendais des bruits à quelques chambres de là. Tu roulais des yeux, soupirant bruyamment. C'était Donovan et une de ses dindes. T'avais pas trop envie de voir ça et tu attendais que tout deux rentre dans la chambre pour pouvoir passer sans avoir à le croiser. Sauf que, monsieur en avait décidé autrement et venait à ta rencontre.
▬ Salut Mia ! J’saiiiiis, j’suis censé faire gaffe et tout maiiiis… Tu diras rien à Erik, hein ? Il va encore m’passer un savon. Puis j’ai même plus mal.
Tu arquas un sourcil. C'est marrant sa dernière phrase colle pas du tout avec la tronche qu'il tire. Tu poussas un nouveau soupire, à la fois fatiguée et énervée.
▬ T'sais que j'aurais aucun scrupule à t'foutre un coup de poing au ventre pour savoir si t'as vraiment plus mal ? Dis-tu sur un ton des plus glaciale. Mais bon, à ce qu'il parait faut pas être une grosse brute avec les patients, aussi débiles soient-ils. Tu le fixais quelques secondes avant de reprendre Tu dois te reposer et pas forcer... Et en plus tu étais censé voir Erik pour enlever tes sutures abruti !
Tu croisais tes bras sous ta poitrine, entendant sa poule glousser depuis sa chambre, elle venait de passer sa tête à travers l’entrebâillement de la porte pour lui demander s'il arrivait. Tu fronças les sourcils, détournant ton regard. Comment ça, ça te faisait mal ? Nooon. Nope. Pas du tout. Pfft.
▬ Fais c'que tu veux. Finis-tu par souffler par la gorge serrée. Maintenant si t'veux bien, j'vais aller manger et retourner bosser.. Bonne.. Soirée.
Tu lui passas sous le nez, sans rien ajouter de plus. C'était pas ton soucis s'il voulait pas guérir et.. Et ça te faisait rien d'abord de le voir avec quelqu'un d'autre ! Non rien du tout. T'avais mal au coeur, mais ça.. C'était surement à cause d'autre chose. Genre euh. La faim. Oui voilà, la faim. Tu te rendais à l'étage des esclaves, attrapant Will par le bras, petite chose fragile qu'il était. Tu le mordais à plusieurs reprises, te nourrissant un petit peu à chaque fois. Une fois repus, tu retournais à ta chambre et certains, on ne dira pas qui, faisaient du "bruit". Tu grognais, marmonnant quelques grossièretés au passage.
Une chose était sure, tu n'arriverais plus à te concentrer après ça.. Alors autant aller te détendre un peu.. Dans le jacuzzi tient, avec un verre de sang et ton portable pour traîner un peu sur les réseaux ou regarder une série. Tu dérangeas à nouveau les esclaves, mais par le billet de l'interphone cette fois-ci, tu leur demandais de te préparer le jacuzzi ainsi qu'un verre de sang. Tu enfilas ton maillot de bain le même que la dernière fois.. En même temps tu n'en avais pas beaucoup, pour ne pas dire qu'un. Il faudrait que tu en achètes deux ou trois de plus.. Un de ces jours. Tu attachas tes cheveux bicolores, les remontant en un chignon haut, avant de mettre ton peignoir.
Le jacuzzi t'attendait, chaud et bullant à souhait, tu abandonnas ton peignoir pour le rejoindre. Le verre de sang avait été posé sur le rebord et tu fis attention à ne pas le renverser en entrant à l'intérieur. Aaaah. Ça faisait du bien.. Tu fermas les yeux un instant et la première image qui te venait fut celle de.. Donovan. Tu poussas un grognement, attrapant ton téléphone pour te faire penser à autre chose..
No no no, it's not hurting me at all.Mia & BibiUn instant, je la détaillai du regard. Elle était franchement mignonne dans ce pyjama. Plus, même, que la gonzesse qui m’attendait. Pas qu’elle était moche. Loin de là, d’ailleurs. Enfin bref. T’façon c’était pas la question. D’ailleurs Mia semblait quelque peu énervée. Allez savoir pourquoi. Mais je grimaçai malgré tout à sa menace, reprenant bien vite toute ma contenance. Fallait pas qu’elle croit que je pouvais avoir peur d’un « simple » coup. Surtout quand j’étais censé ne plus avoir mal.
- Ouaiiiis j’sais bien mais bon un jour de plus ou un jour de moins, avoue qu’on est plus à ça près. T’façons c’est guéri. Pas la peine de taper dessus, t’inquiète ! - Oh mon chou, je m’ennuie…
Je soufflai en tournant la tête vers la porte de ma chambre. Je lui avais pas dit de m’attendre celle-là ? Me semblait que si pourtant. Les femmes… Toutes reloues. D’ailleurs, Mia reprenait parole avant même que j’aie le temps de dire un truc. « Fais c’que tu veux »… Ca voulait pas dire « T’es dans la merde » dans le langage féminin ça ? Comment ça c’était une pensée misogyne… Si on pouvait plus penser dans ce pays. Sans un mot, j’observai ma sœur tracer sa route. Oh bah t’façons elle avait raison. Je faisais ce que je voulais. Et j’avais pas envie d’aller voir Erik, un truc plus intéressant m’attendait là, maintenant. Un truc que je rejoignis alors bien rapidement.
Dire que le moment fut agréable était un euphémisme. C’était la seconde fois que je mettais cette humaine dans mon pieu, et elle savait s’y faire. C’était d’ailleurs pour ça que je l’avais fait revenir. Eludant toutes ses questions sur mes blessures, elle fut même parfaitement douce avec le haut de mon corps, se contentant de planter ses ongles dans mon dos alors que mes lèvres avaient trouvé le chemin des siennes durant le moment de grâce. Et ainsi nous étions-nous retrouvés enlacés dans le lit. J’étais pas super fan des câlins post cul, mais bon. Si je voulais pouvoir espérer remettre le couvert, fallait que je la joue un peu lover. C’était marqué dans le contrat, tout en bas, dans les petites lignes illisibles. Un truc que j’avais compris bien rapidement à force de fréquenter de la nana, d’ailleurs.
- Tu m’avais pas parlé d’un jacuzzi ? Demanda-t-elle alors.
J’arquai un sourcil. Le jacu… Ah ouais. Ouais. J’en avais parlé. Je me redressai alors dans un léger sourire. Le second round allait visiblement pouvoir commencer. Un signe de la tête, et je l’invitai à me suivre.
- Mais… La jeune fille qu’on a vu tout à l’heure… Elle ne risque pas de nous voir ? Je n’ai pas de maillot je te rappelle…
Lui jetant une serviette de plage sur le lit, je secouai la tête négativement.
- T’inquiète. Elle s’approche rarement de l’eau. Le jour où je la croise dans le jacuzzi, sachant que personne ne l’y invitera puisqu’on est seuls ici… J’te jure que j’lui donne 100$. Je ricanai un coup en attachant une serviette à ma taille. On y va ?
Elle sembla convaincue, m’emboitant le pas aussitôt, me permettant de passer mon bras autour de ses épaules, l’air plus que satisfait.
Est-ce que je fus surpris ? On va dire que oui. Planté devant le jacuzzi, j’arquai un sourcil. Sur ce coup là je m’étais bien foiré.
- Tu lui dois 100$, il me semble. Me souffla mon amante du soir qui, visiblement, ne m'en voulait même pas.
Je grimaçai. Faisait chier tient, elle venait de me bloquer mon second round. Et j’pouvais décemment pas squatter le lieu comme ça : j’étais à poil tout autant que l’autre gonzesse.
- Allez ! Dit-elle alors, oubliant mes blessures, en me donnant un coup dans le torse du dos de sa main. Dis lui notre petit pari !
Un grondement. Ce fut la seule chose que j’émis alors que trois points sautaient. Visiblement, quinze heures n’avaient pas suffi à refermer la blessure, car du sang perlait déjà doucement sur mon torse. Faisait chier ! L’humaine commença à se confondre en excuse. Trop tard pour regretter. C’en était fini pour le round deux.
- Toi ! Je fusillai l’humaine du regard. J’t’avais dit de pas toucher putain !
Je grondai à nouveau en tentant de reprendre un léger sourire. J’avais oublié la présence de Mia. Putain. Quel con. J’allais bien. C’bien ce que j’avais dit non ? Hochant la tête, je passai de nouveau ma main autour des épaules de l’insecte humain.
- Allez, c’pas grave… J’vais juste aller mettre un pansement, ça ira t’inquiète. - Non ! Ca saigne Dono ! Tu peux pas rester comme ça ! Putain qu’elle m’emmerdait elle… Il… Il faut aller chercher un médecin ! Appeler le 911, oui voilà ! Je vais chercher mon portable ! Je… Surveillez le ! Je reviens !
Elle allait quitter la pièce à jacuzzi lorsque je la rattrapai.
- C’est dommaaaaage. Pour une fois que je trouvais une nana sympa et super bonne. Je soupirai en lui brisant la nuque. Mais t’es trop bruyante, et personne n’a vu qu’tu partais avec moi. Je me retournai vers Mia, sans même faire attention que mon geste brusque venait d’en faire sauter trois de plus, aggravant quelque peu le saignement. J’crois j’vais aller chercher une compresse. Ça va s’arrêter t’façons. Puis j’vais m’allonger tient…
Bon. J’étais un peu pâle sur le coup. Entre le sport fait et ça… Ça allait pas aller fort très longtemps. Mais j’allais bien j’avais dit alors on allait pas me faire mentir.
No no no, it's not hurting me at all ! ft. Donovan Montgomery
Tu arrivais plus ou moins à songer à autre chose, textotant avec un certain vampire dont tu avais parlé à Lyssa. Tu te surprenais même à glousser à certains de ses messages.. Il était adorable. Pas comme.. Certain. Tu soufflais à cette pensée, va t'en d'ma tête sale putois ! Quand bien même tu parvenais à le chasser, le voilà qui arrivait avec sa poule. Sérieusement ? Tu les regardais l'air blasé. Bon bah, il te restait plus qu'à quitté les lieux et les laisser faire.. Dieu sait quoi dans ce jacuzzi. Surement plus qu'un baiser. Cette pensée t’écœura, tu n'avais jamais vraiment songer à ce que tes frères et soeurs avaient bien pu faire là-dedans.. Oais bref, on va éviter de trop y penser hein. Les deux "tourteaux" discutaient et tu n'écoutais pas vraiment jusque là, du moins, jusqu'à ce que Donovan hausse le ton.
▬ Toi ! J’t’avais dit de pas toucher putain !
Sourire moqueur au coin des lèvres, tu ne pouvais pas t'empêcher de te dire que c'était bien fait pour lui. Il n'avait qu'à pas esquiver son rendez-vous avec Erik. Tu sortais du bassin sans rien dire, les observant du coin de l’œil. Forcément l'humaine paniquait à la vue de tout ce sang, bon toi aussi tu étais inquiète mais chut, elle voulait appeler les secours. Tu soupirais, il allait falloir "s'occuper" d'elle avant qu'elle ne devienne un problème. Le vampire s'en chargea avant que tu ne puisses intervenir. Dommage, tu l'aurais vidé de son sang avec plaisir. Mais tu étais tout de même contente de voir son cadavre inerte à ses pieds. Tu reposais tes yeux sur le torse sanguinolent de ton "frère". Tu vas lui épargner le "je te l'avais bien dit", il s'est déjà auto-puni avec ses points sautés.
▬ J’crois j’vais aller chercher une compresse. Ça va s’arrêter t’façons. Puis j’vais m’allonger tient…
Tu roulas des yeux, attrapant ton verre de sang encore bien remplit.
▬ Bien sur, j'vais pas te laisser faire n'importe quoi une deuxième fois. Imbécile. Bois ça déjà. Dis-tu en lui tendant ton verre. Ensuite on ira à l'infirmerie. Et c'pas négociable, je t'y traînerais par la peau du cul si y faut.
Tu t'écartes un instant, après avoir regarder de plus prêt sa blessure ré-ouverte, enfilant ton peignoir. Une fois le contenu du verre avalé, tu l'attrapas par la main, fermement pour lui faire comprendre que tu ne lui laissais pas le choix. Tu envoyais un message à Erik pour dire que tu arrivais avec Donovan, lui expliquant brièvement que ses points avaient sautés. Le jeune vampire aurait tout le loisir d'expliquer pourquoi il n'était pas venu comme convenu, et dans quels circonstances sa blessure s'était ré-ouverte. Tu ne lui adressas pas un mot tout du long où vous marchiez pour gagner l'infirmerie. Froide et distante, c'était le mieux à faire avec lui après ce qu'il s'est passé.
▬ Va y, Erik t'attend.
Et même pas un "bon courage" pour son futur savon. Il l'avait entièrement mérité, non mais. Tu le laissais le temps de rejoindre ta chambre pour te changer et demander aux esclaves de nettoyer le bazar au jacuzzi. Il fallait bien que quelqu'un s'en occupe.. Et ce n'était certainement pas toi qui t'y collerait. Après tout ça, tu retourneras à l'infirmerie, frappant à la porte avant d'entrer.
▬ Excuse moi Erik, j'étais pas vraiment vêtue pour entrer ici et j'ai du m'occupé des conneries de Monsieur.
Tu fixais Donovan bien entendu, puis tu reposas ton regard sur le médecin de famille, lui demandant ce qu'il en était.
▬ Rien de grave. J'ai du lui refaire des points, je compte sur toi pour veiller à ce qu'il se repose pour de vrai cette fois-ci.
Tu hochais la tête, pas franchement ravi de devoir surveiller cette tête de mule.. D'autant plus que tu préférais franchement ne pas être en sa compagnie. Moins tu passais de temps avec lui, mieux ton petit cœur sans portait. Mais bon, ordre du chef, alors pas le choix. Lorsque Donovan fut enfin libéré par Erik après une énième remontrance, tu lui glissas que tu allais le raccompagner à sa chambre. On sait jamais.. Dès fois qu'il veuille se barrer à nouveau.
▬ Bon.. J'ai fait appelé un esclave, il arrivera dans pas longtemps. Faut que tu te nourrisses si tu veux guérir vite et qu'Erik ne soit plus sur ton dos. Tu regardais la porte de sa chambre, soupirant légèrement. Hum. Bon. Je euh.. Je vais t'laisser ? Si.. Si t'as besoin de quoi que se soit, tu peux m'envoyer un sms..
En vérité, tu préférais rester auprès de lui, même si tu le nies. Tu veux être sure qu'il se repose, ne force pas ou faire dieu sait quelle connerie.
No no no, it's not hurting me at all.Mia & BibiUne humaine canée et un vampire qui saignait. Soirée géniale. Bon. Ok. La première partie avait pas été mal. Au contraire, super agréable même. Mais la suite… Sérieusement. Ca manquait de tendresse tout ça ! D’autant que Mia semblait pas super chaude de me laisser repartir mettre un pansement sur ce bordel. Avisant le verre qu’elle me tendait, je plissai les yeux en le lui prenant des mains pour le vider d’une traite. C’est que ça donnait soif toutes ces conneries.
- Ca va. Soufflai-je. C’est rien. Deux points qu’ont sauté. Un pansement et c’est fini. J’en ai dans ma chambre j’crois. T’inquiète.
Pas négociable hein ? Comment ça pas négociable ? Tout était négociable. Le tout était de savoir ce que je pouvais lui proposer en échange de me foutre la paix et de me laisser aller me pieuter. Sa main dans la mienne m’indiqua néanmoins qu’elle ne semblait réellement ouverte à aucune négociation, me faisant largement soupirer. Putain.
- Serre pas trop, ironisai-je malgré tout. J’veux pas perdre ma main, j’en ai besoin vu que j’ai plus de nana ce soir.
Une blague de très mauvais goût, je pouvais en convenir. Mais j’avais plus grand-chose à dire pour sauver la face. Et ça allait pas me sauver la face. Mais à défaut de m’enfoncer, je pouvais toujours être beauf. C’était toujours ça de pris, après tout. Laissé près de l’infirmerie, je grondai un coup. Bon. Plus le choix que d’y aller, toutes façons. A part se barrer du manoir… C’était un peu foireux. D’autant que j’étais un peu à poils, quand même, malgré ma serviette.
- Saluuuut Erik ! Dis-je en entrant dans l’infirmerie. J’suis un peu en retard, j’sais bien mais j’ai une bonne excuse !
L’homme arqua un sourcil en m’ordonnant de m’asseoir sur la table d’auscultation. Qu’est ce que j’aimais pas être ici. Je finissais toujours par grogner un coup. Non pas que le doc était violent, mais ses soins étaient rarement super agréables.
- Alors ? J’arquai un sourcil. Ton excuse ? - Brune, un mètre soixante-quinze, à vue d’œil je dirais 95D, une bombe atomique. J’ai pas pu résister.
Erik sembla amusé, un léger sourire étendant ses lèvres alors que sa tête se secouait de droite à gauche, penché sur mes blessures à refaire les points.
- La prochaine fois met la devant un de tes jeux et passe ici avant de t’amuser avec elle. Ca t’évitera ce genre de désagrément. - Y aura pas de prochaine fois. Soufflai-je. Elle était relou en fait, j’ai du lui briser la nuque.
Le soigneur n’eut pas le temps de répondre que Miss « faut te soigner » fit son apparition, me faisant arquer un sourcil.
- Ouais ! Dis-je en me laissant tomber au sol pour m’approcher de ma sœur. Regarde ces points ! Tous beaux tous frais ! Ce mec a du être couturier dans une autre vie, j’te jure ! - Reviens ici, Donovan ! Souffla Erik. Et la prochaine fois j’irais à l’agrafeuse si tu ne restes pas tranquille.
Je plissai les yeux en le laissant bander mon torse.
- T’es pas sérieux là ? J'suis pas un papelard ! - Qui sait… Il se redressa enfin pour observer son chef d’œuvre. Allez. Filez tous les deux.
Franchement, je me fis pas prier pour déguerpir d’ici. Grimaçant alors que je m’étirai, je remontai doucement les marches en compagnie de ma sœur. Elle allait vraiment me coller celle là ? Bon. Visiblement j’allais donc pas pouvoir ressortir comme ça. Devant ma porte, j’arquai un sourcil.
- Trop de bonté en toi. Ricanai-je alors qu’elle m’informait avoir fait appel à un esclave.
Je plissai néanmoins les yeux. V’là qu’elle reprenait la fuite. Soupirant, je l’attrapai par le poignet pour la faire entrer dans ma chambre. Suffisait aussi cette connerie tient. Si j’avais pas le temps de sortir, j’aurais le temps pour mettre les points sur les i. D’autant que la voir m’éviter, c’était chiant dans le manoir, et j’étais pas aveugle, même si j’en avais l’air.
- Erik t’a dit de me veiller j’crois. On sait jamais, je pourrais être trop faible pour t’envoyer un message et je mourrais, là, seul dans mon lit !
Le dos de ma main sur mon front et je me laissais théâtralement tomber sur mon lit en ricanant avant de me relever.
- Et j’suis sûr que tu veux pas que je meurs ! J’te manquerais trop. Ajoutai-je avec un léger sourire narquois avant de m’asseoir en tailleur. Bon. En attendant. Assied toi où tu veux, mon lit, la chaise, par terre. Va falloir qu’on parle tous les deux.
J’aimais pas parler. J’avais oublié, semble-t-il. Juste un court instant, d’ailleurs, car je grimaçai déjà à cette pensée.
- Se passe quoi dans ta petite tête de piaf ? J’suis devenu l’ennemi numéro un que tu passes ton temps à m’éviter comme ça ? Moi qui voulais t’inviter pour une partie de Fifa, j’me suis retrouvé bien con ! Donc tu m’expliques le problème ? Histoire que je vois si c’est ma faute ou si c’est toi qui tourne pas rond.
Le baiser ? Oh non, lui je l’avais pas oublié. Mais il me posait tellement pas de problèmes que j’y pensais même pas à cet instant.
No no no, it's not hurting me at all ! ft. Donovan Montgomery
Tu t'en foutais clairement de ce qu'il voulait, pensait ou disait. Il irait à l'infirmerie un point c'est tout. Et puis, t'avait pas des masses envie que ça te retombe dessus aussi. Erik avait déjà fermé les yeux, mais il ne le ferait pas tout le temps, quand bien même tu lui ferais tes yeux de chauve-souris battue. Alors tu traînais le vampire, grognant un peu à sa remarque fort peu délicate. T'avais pas franchement envie d'avoir les détails de sa vie intime.. Déjà que ça te saoulait de le voir avec d'autres. Non ça te saoulait pas, tu t'en foutais. Enfin. C'est ce que tu essayais de te persuader.
Lorsque tu étais revenue à l'infirmerie, tu trouvas sans surprise l'imbécile que tu avais laissé au bon soin du docteur, était fidèle à lui même, à faire le pitre. Tu soupirais. C'était agaçant dès fois, mais ça avait souvent le mérite de te faire sourire. Ça faisait partie des raisons pour lesquelles tu... Tu rien du tout. Tu observais comment Erik bandait le torse de ton frère. Bah quoi ? Tu matais pas, c'est pour le travail. Erik te laissa partir avec Donovan, te murmurant de le surveiller. Tu hochas la tête pour toute réponse, partant avec le vampire pour regagner l'étage des chambres. Au moment où tu t’apprêtais à t'en aller et le laisser en paix comme il le souhaitait tant, il t'attrapa le poignet pour te faire entrer dans sa chambre. Tu étais gênée, clairement, il pouvait pas simplement sortir une vanne naze et te laisser partir ? Faut croire que non..
Tu restais debout bien qu'il t'ait invité à t’asseoir. S'asseoir ça voulait dire rester ici plus longtemps et tu ne le voulais pas. Si. Non. Après quelques pitreries, la fameuse phrase avait été lancé. Il faut qu'on parle. Tu aurais encore pu t'enfuir si ton corps ne s'était pas complètement raidi d'un coup. Tu le regardas simplement, l'invitant du regard à poursuivre.
▬ Se passe quoi dans ta petite tête de piaf ? J’suis devenu l’ennemi numéro un que tu passes ton temps à m’éviter comme ça ? Moi qui voulais t’inviter pour une partie de Fifa, j’me suis retrouvé bien con ! Donc tu m’expliques le problème ? Histoire que je vois si c’est ma faute ou si c’est toi qui tourne pas rond.
Tu faisais ton possible pour garder ton sang-froid fasse à toutes les émotions qui étaient en train de t'envahir. Le stresse, la peur, la honte.. Plus tu cachais tout ça, plus tu avais mal. Mais tu ne voulais pas lui dire de toute manière.. Il avait surement oublié ce qui s'était passé au jacuzzi, sans doute après avoir ingéré trop d'alcool ou qu'il était juste passé à autre chose. Tu n'étais que sa sœur à ses yeux après tout, pourquoi vouloir songer à toi, si loin de ses standards. Tu les vois, les filles qu'ils ramènent. Leur physique n'est pas le tien. Plus grande, plus de rondeurs là où tu en manques cruellement à tes yeux, plus tout.. C'est si facile de se dévaloriser. Elles n'étaient simplement mignonne, elles étaient sexy pour lui. Tu secouais doucement la tête, ton excuse était toute trouvée.
▬ Y a pas de problèmes, juste que j'ai commencé mon apprentissage avec Erik depuis un mois. J'bosse toutes les nuits et je m'autorise que très peu de distractions. Lâchas-tu sur un ton neutre. Tu peux le demander à qui voudra bien t'répondre dans cette baraque.. J'suis juste.. Occupée.. Tu reculais doucement, jusqu'à arriver contre le bois de la porte. Vraiment, y a pas de problèmes.
En faite, j'suis perdue depuis ce baiser. Plus j'essaies de t'repousser, plus j'pense à toi. C'est infernal. Et te voir avec d'autres nanas, ça m'rend dingue. Pourtant j'essaies vraiment de "tourner la page", j'ai même trouvé quelqu'un plus ou moins.. Mais j'reste bloqué sur toi. J'comprends pas ce qui m'arrive, j'ai jamais connu ça, pour qui que se soit et ça me terrifie. J'ai pas envie d'tout bousiller entre nous, parce que putain, Nova, tu m'es précieux. Alors, oui, je t'évite, je m'éloigne, en espérant que ça me passera.
Gorge serrée, tu lui souris, tu lui mens, gardant tout ça au fond de toi.
No no no, it's not hurting me at all.Mia & BibiLà, assis sur mon lit, je l’observais qui bougeait pas d’un poil. Elle attendait quoi ? Que la pluie commence à tomber ? Ça serait légèrement inquiétant quand même, vu qu’on était à l’intérieur. Je plissai alors des yeux en m’avançant légèrement, grimaçant alors que mon torse se pliait.
- Tu payes pas à la place, j’te ferais dire. Ricanai-je. Juste à l’heure. Donc profite.
Mais là v’là qui reprenait enfin vie et parole par la même occasion. Arquant un sourcil, je grimaçai à son excuse toute moisie. Fallait pas déconner non plus. J’étais un petit con. J’écoutais pas grand-chose de ce qu’on me disait. Je faisais chier sûrement la grande majorité des habitants de ce manoir. Mais j’étais pas idiot pour autant. Enfin pas idiot dans ce sens-là. Dans l’autre sens, la question pouvait toujours être posée. Enfin bref, c’était pas la question là. Soufflant fortement, je me remis debout et m’approchai sans aucune hésitation de ma sœur. Une main sur la porte, légèrement penché vers son visage, je plissai les yeux.
- Tu te foutrais pas un peu de ma gueule ? Je grondai un coup. J’aime pas trop ça, tu devrais le savoir. Tu te souviens pas de ce que j’ai fait à l’autre abruti d’esclave qui m’avait menti sur le sort de mon t-shirt ?
Histoire vieille de trois mois mais qui m’avait fait chier. Mon t-shirt préféré, un truc à l’effigie de Call of, vintage et tout. Bousillé par un abruti d’esclave qui savait pas faire fonctionner cette putain de machine. Bien sûr, j’savais pas non plus, mais merde ! C’était pas une raison ! Résultat ? Aujourd’hui encore je me demandais s’il serait pas défiguré à vie. Est-ce que je pourrais faire la même chose à Mia ? Bien sûr que non. Aucun de mes frères et sœurs n’aurait jamais à subir un truc comme ça de ma part, je laissai ça au chef. Mais c’était pour dire. Je la menaçai. J’essayai. Parce que j’étais pas des masses crédibles en fin de compte vu qu’elle me connaissait. Soupirant, je m’éloignai à nouveau pour me relaisser tomber sur mon lit.
- Sérieux Mia. Enfin ouais nan je sais que tu bosses avec le Doc. C’est cool d’ailleurs. T’seras peut être plus sympa que lui quand je l’emmerde. Je ricanai un coup en me redressant doucement histoire d’éviter de me faire plus mal que nécessaire. Mais là j’sais que tu mens. Et tu sais pourquoi ? Deux raisons. Première, je levai mon index. Si tu me fuyais pas, t’aurais été là hier, même Erik était surpris et a dit que c’était pas normal. Drôle de coïncidence, tu trouves pas ? Deux. Je levais mon majeur en plus du premier doigt. Je te vois juste plus. Alors ouais tu peux beaucoup bosser, mais de là à pas te croiser alors que je taffe même pas en ce moment ? Même Rash m’a fait la remarque. Alors arrête de mytho comme ça. D’ailleurs, j’rajoute un troisième point. Erik te dit de me coller au basque, et toi tu te barres. C’pas normal.
Sûr de moi, j’hochai la tête. Y avait un truc sérieusement pas normal. Qu’est-ce que j’avais fait ? Aucune foutue idée. J’avais été égal à moi-même durant toutes ces semaines. Peut-être que cette fois, je l’avais un peu trop emmerdé. Mm… Ouais. Peut-être. Et c’était quand la dernière fois que je l’avais emmerdé d’ailleurs ? Plongeant quelques secondes dans mes pensées, je plissai les yeux. La dernière fois… La dernière fois… C’était quand on était… Ah merde. Le jacuzzi. Ça me revenait en tête maintenant. C’était ça ? Ce que j’avais fait ? Arquant un sourcil, je fis tomber mon regard sur elle. Nan. Elle pouvait pas m’éviter pour un simple baiser quand même. Ça avait aucun sens. J’suis sûre que mes autres sœurs tueraient pour que j’les embrasse comme ça en plus ! Et mes chevilles gardaient une taille normale, merci. Enfin. Vu comment elle était partie, elle risquait pas de me dire quoique ce soit. Pour ça, il allait falloir que j’trouve une idée. Et une idée. J’en avais justement. J’étais un génie incompris, au fond. Lui adressant un sourire amusé, je me dirigeai alors vers ma réserve ded jeux pour lui présenter.
- Bon. J’te propose. Tu choisis n’importe quel jeu qui se joue à un vs un. Si j’te bas, tu m’expliques pourquoi tu me fuis. Si tu me bas. J’ferais semblant de croire à ton mensonge ? J’peux même te proposer des jeux que je connais pas des masses si tu veux. Comme ça c’est équitable. Une manche. Pas de revanche. Ça te va ? :copyright:️ 2981 12289 0
No no no, it's not hurting me at all ! ft. Donovan Montgomery
▬ Tu te foutrais pas un peu de ma gueule ? Je grondai un coup. J’aime pas trop ça, tu devrais le savoir. Tu te souviens pas de ce que j’ai fait à l’autre abruti d’esclave qui m’avait menti sur le sort de mon t-shirt ?
Tu ne réagis pas face à sa pseudo menace. Pas vraiment crédible vu la tronche qu'il tire à cause de la douleur et puis surtout, il ne te ferait jamais de mal volontairement. En revanche, le faite qu'il se rapproche de toi fit battre ton cœur encore plus fort. A chaque battement, tu avais l'impression qu'il se brisait un peu plus. Tu avais envie de le pousser et de t'enfuir, mais ton corps refusait de t'obéir, ne pouvant pas même détourner ton regard du sien. Tu le sentais déçu et en colère. C'était mieux comme ça, essayais tu de te convaincre.
Le vampire finit par s'écarter, te laissant retrouver des battements plus régulier et ton souffle. Tu le suivis du regard alors qu'il regagnait son lit, ta main derrière ton dos avait réussi à agripper la poignée de porte. Tu hésitais un instant, sans que tu puisses te décider, Donovan reprit la parole, énumérant les raisons qui lui font penser que tu mens. Pour la première, tu grondas intérieurement, il aurait pas pu se taire le Doc.. La deuxième. Il ne te voyait plus du tout. En même temps.. Tu étais très rarement dans ta chambre et tu passais ton temps libre à dormir ou voir quelques amis à l'extérieur. Et oui, si tu sortais, c'était clairement pour l'éviter. Tu avais juste espéré que ton besoin de l'esquiver ne dure pas aussi longtemps. Rash aussi l'avait remarqué.. Décidément. Tu ne savais pas vraiment quoi dire pour ta défense. Enfin si, mais tu ne voulais pas lui dire et mentir.. Mentir aussi n'était pas possible. Tu étais trop mauvaise menteuse envers les tiens.
▬ Bon. J’te propose. Tu choisis n’importe quel jeu qui se joue à un vs un. Si j’te bas, tu m’expliques pourquoi tu me fuis. Si tu me bas. J’ferais semblant de croire à ton mensonge ? J’peux même te proposer des jeux que je connais pas des masses si tu veux. Comme ça c’est équitable. Une manche. Pas de revanche. Ça te va ? ?
Un marché pas très honnête. Il sait pertinemment que t'es un bille en jeu vidéo.. C'est comme si tu lui demandais à lui de faire de la borderie. Tu soupirais, acceptant néanmoins le deal. Quelque chose te disait que si tu refusais, tu n'allais pas pouvoir t'en sortir facilement, et puis, tu ne pourrais pas lui mentir éternellement. Si c'était pas là, ça serait à un autre moment.
▬ Smash Bros ?
C'était un jeu auquel tu avais déjà joué quelques fois, mais.. Ça remonte un peu maintenant. Tu pensais que ça irait, tu prendrais ton personnage fétiche, Pikachu, et sur un malentendu.. Peut-être que ça passera. Si au début, tu te défendais pas trop mal, le vampire fit par prendre l'ascendant et remporta l'unique manche comme convenu. Tu soupirais, posant la manette sur le lit.
▬ Bon.. J'imagine que c'le moment où j'dois causer.
Dis-tu sans le regarder. Rien qu'en disant ça et en attendant une possible réponse, tu gagnais un peu de temps. Un nouveau soupire s'échappa d'entre tes lèvres. Tu ne savais pas vraiment comment lui dire.. Après quelques secondes réflexions, tu te lanças alors.
▬ C'est.. A cause de c'qui s'est passé dans Jacuzzi. Parvins-tu à articuler difficilement. J'imagine très bien que.. C'était rien pour toi et que t'es passé à autre chose ou que t'as oublié même.. Tu ris, demi-nerveuse, demi-triste de constater la réalité. J'ai pas arrêté d'penser à toi et.. J'en sais rien en faite. J'suis paumée. J'comprends juste pas ce qui se passe dans ma tête, mon cœur. Alors oui, j'te fuis.. J'm'éloigne le plus possible de toi en attendant que.. Ça s'arrête. Spoiler ça marche pas trop aha.. J'te jure.. J'ai vraiment essayé et j'pensais pas que ça prendrait autant de temps.. J'ai même commencé à fréquenter quelqu'un pour t’ôter d'mes pensées..
Et re-spoiler, ça marchait pas plus. Tu avais déjà dit plus que tu ne voulais lui livrer et tu te sentais mal. Tu savais comment ça allait terminer et ce n'était pas de la façon la plus heureuse du monde dans ton esprit. Il allait surement, s'excuser, te tapoter gentiment le dos en te disant qu'il était pas intéressé et puis.. Voilà. Au mieux. Au pire, il ne voudrait simplement plus te parler et tu ne pourrais pas lui en vouloir.
No no no, it's not hurting me at all.Mia & BibiUn choix rapide, j’appréciais. Pas besoin de négocier avec elle, et à vrai dire, ça m’arrangeait. Je préférais aller droit au but. Quoique jouer pour avoir des réponses, c’était pas franchement la solution la plus rapide. M’enfin… J’étais plus à ça près, et puis… Il s’agissait de mes consoles. De mes bijoux. J’allais lui démonter la tronche en deux-deux. Surtout à… J’arquai un sourcil. Ah nan pas ce truc. J’étais une merde là-dessus, et je m’étais jamais entraîné. Bon. Ok. Smash Bros. Ok. Sans me démonter, j’attrapai la boîte pour l’insérer dans la console et lui filer une manette. Assis en tailleur chelou sur mon siège, je l’invitai à prendre place… Sur le lit. J’avais à vrai dire que ça dans ma chambre. Fallait pas qu’elle fasse la relou. Sinon j’allais l’asseoir par terre toutes façons.
Une manche. Sérieux. Pourquoi j’avais dit qu’une seule manche moi ? En plus elle avait pris l’avantage dès le début bordel. Fallait. Pas. Que. Je. Perde. Hors de question ! Pas contre une nana… Enfin. Nan. Ça c’était sexiste. Pas comme une nana comme Mia ! Voilà, là c’était mieux. L’effroi de perdre la face et toute ma dignité de gamer face à elle dû me donner un coup de boost car il me fallut alors peu de temps pour reprendre le dessus… Et remporter la manche. Bien sûr. Qui pouvait douter que j’allais gagner ?
- YEAH ! Dis-je en faisant un signe de victoire.
Et comme elle le disait, c’était bien le moment où elle allait causer, parce que j’avais pas gagner cette putain de partie pour rien moi. J’attendais bien ma récompense. Plissant les yeux, je reposai la manette en me penchant vers elle, tout attentif à ce qu’elle pourrait me sortir. Et à vrai dire, j’avais franchement pas imaginé ce qu’elle allait me dire. Aux premiers mots, j’arquai un sourcil. A cause de ce qu’il s’est passé dans le jacuzzi ? Sérieusement ? Elle était encore bloquée à ça ? Et puis… Je soupirai en levant les yeux au ciel sans pour autant l’arrêter. Autant qu’elle sorte tout d’un coup… Ou pas. Ouh-là. Quelle connerie qu’elle me racontait là ? Pas arrêté de penser à moi ? Non, non, non. Alors ça j’étais pas des masses d’accord. On s’attache pas à moi comme ça. Je laissais ça aux abrutis du genre notre chef. Moi c’était franchement pas mon truc et là ça faisait chier parce que là, j’allais pas pouvoir répondre. A rien. J’pouvais certainement pas mentir à ma sœur. Et j’pouvais pas non plus lui laisser un espoir. Ça serait salaud de ma part. Mais d’un autre côté… Je pouvais pas non plus lui faucher tout d’un coup. Enfin… ça m’emmerdait sérieusement de devoir lui faire mal. J’en avais aucune envie. Soupirant, je secouai alors la tête, cherchant les mots. Et j’étais vraiment pas doué dans cet exercice. Sérieusement, qu’est ce que je pouvais dire ? D’habitude, quand une nana s’attachait, je lui faisais un grand sourire, lui faisait un salut de la main et me cassait de chez elle. Là… Non seulement on était dans ma piaule, mais EN PLUS je pouvais pas lui dire adieu puisque c’était ma sœur.
- Okay. Dis-je alors. Bon. Déjà t’enlève ton truc de « c’était rien pour toi ». Si j’en avais envie c’est que c’était pas rien, ok ? Je levai les yeux au ciel. Puis c’est quoi ça, « t’as oublié ». Ça va, j’ai pas une mémoire de poisson rouge. T’crois j’oublie un truc comme ça aussi facilement ? J’oublie rien moi !
C’était faux. J’oubliais la plupart des choses qu’on me disait. Parce que j’en avais pas grand-chose à foutre. Mais ça. Ça je l’avais pas oublié et je risquai pas de l’oublier. Déjà parce que bordel c’était agréable même si j’aurais pas dit non à un chouia plus. Et ensuite parce que bon. C’était quand même Mia. Et Mia c’était… Mia. Explication bancale mais qui se suffisait à elle-même.
- Ensuite…
Ensuite ouais. C’était le passage super délicat. Je pris d’ailleurs un instant de réflexion. Putain mais qu’est ce que je devais dire ? J’eus dans l’idée de m’éclipser pour appeler un de mes frères à l’aide. Mais je doutais que Mia soit super heureuse que ce qu’elle me disait se sache. Et vu que je craignais de pas pouvoir faire confiance à aucun de mes frères… Et Aedan ? Ouais. Aedan… Est-ce que lui pourrait… Ouais. Voilà ! J’avais pas d’autres idées. Bordel
- Tu restes là ! Ordonnai-je soudain à Mia. Tu bouges pas hein. J’te jure je te traque et j’t’attache à mon lit si tu bouges. Plissant les yeux, j’attrapai discrètement, hors de sa vue, mon portable en reculant vers la porte. T’es prévenue. J'suis sérieux. Tu bouges pas.
Et je quittai ma chambre rapidement pour m’en éloigner. Assez pour ne pas qu’elle entende en tout cas. Au moins décrocha-t-il rapidement. Bon. Maintenant, fallait assumer la question de merde que j’allais lui poser.
- Ouais heu… Ae ? ‘coute y a Mia qui me dit des trucs chelous sur le fait de penser à moi et tout et j’sais que t’es marié hein mais t’as repoussé vachement de nana alors… J’dis quoi putaiiin ?
Franchement ? Je m’attendais à quoi… C’était une bonne question. Parce qu’en toute logique, c’était certainement pas lui qu’il fallait que j’appelle. Sa réponse ? « Demande à Steph ». Stephen. Maqué et avec des gosses. Pourquoi j’y avais pas pensé ? PARCE QU’IL ETAIT MAQUE AVEC DES GOSSES PUTAIN. Ouais bon, Aedan était marié mais putain ! Grondant d’agacement, je raccrochai pour appeler Stephen. Lui par contre… Un appel, deux appels, trois appels. Je dus le harceler au moins quatre fois pour lui faire ouvrir son téléphone. C’était bien la peine de lui filer un mobile à celui-là.
- Yo Steph. C’est Dono. J’aurais une question à 2 millions pour toi, mec. Genre quand ta sœur te dit qu’elle pense à toi et te parle de cœur, tu lui dis quoi ? Et me dis pas d’appeler Ae, c’lui qui m’a dit de t’appeler. - J’lui dis que j’suis pas du Nord, l’inceste c’est pas mon truc. Et j’suis pas ton conseiller conjugal p’tain. Démerde toi ou appelle une gonzesse. Il raccrocha.
Putain d’enfoiré lui aussi. Sérieusement. On comprenait pourquoi ils étaient potes ces deux-là. Pas un pour rattraper l’autre niveau conseils. Mais du coup j’étais pas plus avancé et je m’étais barré de la chambre pour rien. Bon. Trouvé une explication au fait que je me sois barré… Ouais… Ouais… Heu… Ah ! J’attrapai rapidement un esclave qui passait là par le bras pour le ramener près de Mia.
- T’as dit que t’avais soif tout à l’heure alors… J’me suis dit ça te ferait du bien, surtout pour parler d’un truc... comme ça.
Et j’en avais très sûrement beaucoup plus besoin qu’elle. Putain que j’aimais pas cette situation. Attendant que la poche de sang à pattes soit parti, je m’installai, assis sur le lit.
- Bon.
Putain j’pouvais pas lui faire ça. C’était dégueulasse de faire mal comme ça là. Pas que j’savais ce que ça faisait d’être rejeté, ça m’étais jamais arrivé. Sauf bourré, donc j’m’en souvenais pas forcément bien. Mais là… Nan j’pouvais pas lui faire ça. Putain pourquoi ils m’avaient pas répondus ces abrutis ? Puis j’allais pas appeler une gonzesse. Les gonzesses ça parlait entre elles, et Mia saurait que j’en avais parlé, et j’allais me faire décorer la gueule à coup de tatanes si elle le savait, et elle aurait raison. Soufflant, je pris une grande inspiration.
- Si ça marche pas de me fuir, faudrait peut-être penser à arrêter, nan ? Puis si tu vois quelqu’un… Y a pas de raison que tu continues à me fuir ? Je plissai les yeux. D’ailleurs ça m’emmerde que tu fasses ça. Je comprends genre pas grand-chose à ce que tu me racontes, mais tu sais aussi bien que moi que je suis un abruti.
J’allais pas dire le contraire. Avec les nanas, notamment, j’étais un parfait petit connard. Mais pour une fois, je tentais de faire illusion, ou au moins de faire un peu plus gaffe qu’habituellement.
- Alors heu…
Putain là me fallait une idée, et vite. Très mais alors très, très vite.
- T’as qu’à rester avec moi !
Hé mais… J’étais con ou… Nan on allait dire que j’étais con, ça valait mieux que le faire exprès.
- Tu verras à quel point j’suis abruti, ça te dégoutera et tu resteras avec… J’arquai un sourcil. Attend, t’as un copain, toi ? C’est qui ? Comment il s’appelle ? Il est quoi ?
Sur le coup, ça pouvait passer pour une pointe de jalousie. Sauf que pas du tout. J’étais curieux, ça clairement, surtout que c’était Mia et qu’on l’avait jamais vu avec qui que ce soit, mais aussi, je voulais pas qu’il arrive de mal à ma sœur, et donc il allait falloir qu’on surveille ce mec-là.
- Et j’te promet que j’ai rien oublié mais que je t’embrasserais plus si c’est pas toi qui demande.
No no no, it's not hurting me at all ! ft. Donovan Montgomery
Les secondes s'écoulent et et paraissent être de longues minutes interminables. Il semblait chercher ce qu'il allait dire pour ne pas trop te blesser tout en rembarrant. Donc oui, comme prévu, ça allait "mal" se finir. Ce n'était pas comme dans tes romans à l'eau de rose là, c'était la vraie vie. Une vie dans laquelle, toi, pour Dieu sait quel raison tu t'es épris du mauvais garçon et qui n'est pas très de tomber amoureux de toi. Il finissait enfin par retrouver la parole et.. Il te laissait un peu perplexe et confuse. Il n'avait pas oublié, oui bon ça, tu ne pouvais pas le savoir. Pour toi, s'il avait potentiellement oublié ce moment, cela aurait été à cause de l'alcool. En revanche.. Il semblait dire que ce n'était pas rien pour lui, qu'il avait voulu ce baiser et peut être plus. Oui. Peut-être. Mais ça aurait été sens sentiment, donc, rien pour lui au final. Juste une tête de plus dans son tableau de chasse.
▬ Ensuite…
Ensuite.. ? Ensuite tu devais attendre là. Au lieu de lui dire non et de partir, tu hochas la tête. Mouais. T'étais un peu en contradiction avec toi même à cet instant. Et puis, c'était peut-être là, l'une des dernières fois que tu lui parlais alors, autant rester jusqu'au bout. Ceci dit, c'était quand même de la torture de te laisser là, seule en proie à tes sentiments qui te faisaient rougir les yeux tellement tu ressentais plein de trucs forts en même temps. Ton visage restait pourtant impassible, tu craquerais une fois dans ta chambre, quand cette conversation se terminerait. Tu ne savais pas ce qu'il était parti faire, tu espérais juste qu'il n'allait pas se ramener avec quelqu'un.. Ça serait d'un gênant.. Rien que d'y penser tu étais rouge de honte. Déjà que tu lui avais avouer fréquenter quelqu'un.. Tu aurais préféré garder ça pour toi, novice dans les relations de ce type et pas franchement sur de toi. Surtout que ce n'était qu'un pansement sur un cœur brisé, pas vraiment efficace. Tu ne comprenais même pas pourquoi tu étais autant dans tous tes états. C'est vrai que ça faisait un moment que tu étais tombée sous le charme du Don Juan.. Peut-être depuis plus longtemps que tu ne le penses ? Ça expliquerait en parti pourquoi tout est si difficile et dur pour toi. Au moins, maintenant, tu es fixé.. Enfin, tu allais être fixé. Donovan revenait avec un esclave. Toi soif ? Non ? M'enfin passons. Tu demandas à l'humain d'attendre à l'extérieur, parce que c'était pas vraiment le moment là de suite.
▬ Bon.
Bon achevez moi s'il vous plait, il est où le bourreau, ça m'saoule d'attendre ma sentence. Au moins, il avait l'air aussi paumé que toi. Même si ce n'était probablement pas pour les mêmes raisons. Tu soupirais alors qu'il te disait de rester avec lui. Ça voulait dire quoi ça en plus ? Il sembla curieux quand à "ton copain". Pour toi ce n'était pas de la jalousie, puisqu'il ne t'aimait, ni t'envisageait autrement que comme sa sœur. Il ajouta par la suite qu'il ne t'embrasserait plus, sauf si tu lui demandes. Là encore, tu étais assez confuse. Dans quel monde tu lui demanderais ça ? Dans celui où les sentiments ne compteraient pas pour toi surement. Mais vous n'étiez pas dans ce monde. Tu ne cherchas pas tes mots longtemps contrairement à lui, tu avais eut le temps de te préparer alors qu'il t'avait laissé seule quelques minutes auparavant.
▬ Hum. D'abord. C'est pas mon copain. Pas encore, mais c'est qu'une question de temps j'imagine. C'est un vampire, de mon âge et il s'appelle Ayden.
Un maigre sourire marqua ton visage, pauvre homme. Il était si doux avec toi et tu te servais de lui avant tout pour oublier celui qui te faisait face. Tu l'appréciais réellement cependant et il te plaisait, mais tu n'étais pas amoureuse. Tu affichas une mine plus sérieuse et quand bien même ton visage était le plus neutre possible, une larme roula sur ta joue. Une seule.
▬ Donovan. J'te demande rien.. Et j'vois bien que t'essaies d'me ménager, mais c'pas la peine, vraiment. J'ai compris et j'sais comment tu es. J'sais que c'juste pas possible. Ça fait un moment qu'on s'connait nous deux. Un nouveau sourire apparut sur ton visage, mélancolique, c'était plus simple quand tu ne le voyais que comme un frère. En faite si, je te demande une chose. Du temps. J'sais pas combien exactement.. Mais.. Mais.. Ton cœur se serra, mais ton regard ne quittait pas le sien. Ça finira par passer et tout redeviendra comme avant, d'accord ? Sans vraiment attendre de réponses de sa part, tu te levas. On a pas besoin de continuer à parler de tout ça, j'sais à quoi m'en tenir, ne t'en fais pas. Maintenant si tu veux bien, j'vais retourner étudier. Bonne soirée, Donovan.
Et tu le laissais, comme tu l'avais laissé au jacuzzi la dernière fois. Tu passas la porte, la laissant entrouverte en ordonnant à l'esclave qui attendait sagement dehors, d'entrer et de nourrir ton frère. Tu marchas jusqu'à ta chambre, ferma la porte et t'écroula contre le bois de cette dernière. Là, ici, tu pouvais laisser tes larmes silencieusement couler.