Nous sommes en Décembre 2034

Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €


Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

Partagez

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Aller en bas
Anonymous

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Invité
Invité
#2527 : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Dim 27 Oct - 10:28
Velours errait ,seule dans les allées pavées, enveloppée du charme inquiétant et silencieux de la nuit. Autour d'elle plus rien ne semblait poursuivre sa course ,le temps s'était figé pour laisser à la nuit tout pouvoir en son royaume. C'était à la fois aussi beau et magique, qu'oppressant. Mais cette dualité plaisait beaucoup à la belle brune. La fraîcheur nocturne n’embarrassait pas Velours, chaudement vêtue d'une robe longue noire, fendue largement sur le côté, pourvus d'une épaisse fourrure bleu nuit constituant un col autour de ses épaules nues. Portant ses traditionnel bas en résille, et une paire d’escarpin vernis bleu nuit. Ses lèvres étaient parées d'un violet nocturne très mat, et son regard de son habituel smoky charbonneux. Avançant au rythme de ses talons chantant, la succube s'approcha d'une des sculptures composant la décoration du Jackson Square. C'était une élégante femme ,dans les bras d'un homme la faisant danser. Mais ce qui attira surtout l'attention de Velours, était le chevalet à proximité de la sculpture. Trônant fièrement dessus, une toile à demie-peinte ,qui représentait justement le couple. L'artiste avait reproduit le couple, celons sa version du moment figé dans la pierre. La jeune femme, rousse, portant une robe légère ,rose pâle, dansait dans les bras d'un bel homme brun, habillé d'un beau costume-gilet noir et blanc. La peinture les faisait danser sous la lumière d'un réverbère, baigné d'une douce pluie de flocon de neige.

Velours sourit, attendrie et songeuse face à la poésie mélancolique et douloureuse de la peinture. Inconsciemment, elle le va la main pour effleurer le couple du bout des doigts. A cet instant, elle avait quittée le monde réelle, et elle flottait ,volant avec son esprit dans la magie que ce tableau lui proposait. dans ses pensées, elle pouvait entendre la mélodie d'un piano ,jouant le chant de la neige, les accords doux d'un violon, au rythme des cœurs amoureux des danseurs. La succube soupire profondément, avant de retrouver son corps, et de reprendre conscience de ce qui l'entourait. C'est alors qu'elle trouva extrêmement étrange qu'un tableau ai put être laissé sans surveillance. Quel artiste prendrait le risque d'abandonner son oeuvre à la merci de tous ? Tournant de trois quart sur elle-même, La Dame se surprit à constater que le tableau n'étais pas le seul objet d'art à se trouver là, sans son père ou sa mère créateur.

-Qu'est-ce que ....


La magnifique brune s'approcha d'une planche à dessin. Elle s'en saisie, et vit sur la page blanche, au fusain, était croquer les traits d'une femme , les cheveux dans le vent, observant une volée de feuille d'automne, le regard triste. C'était là aussi un travail remarquable , et interrompue. Plus loin, c'était un morceau de bois, dans lequel avait était en partie sculptée, une enfant sirène, jouant dans les vagues.

-Ça n'a aucun sens, c'est comme si ....comme si tout les artiste avaient soudainement disparut, subitement, sans laisser de trace. En laissant seulement leur travail inachevé derrière eux.


La nuit refermait d'avantage ses bras silencieux sur le Square, tandis que Velours poursuivait son chemin au travers des brumes se levant entre les arbres et faisant perler l'eau des fontaines.
Revenir en haut Aller en bas
Victor Rosenbach
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Ovn6
$ : 3773
Emploi : Médecin

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Victor Rosenbach
Alpha
#2594 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Jeu 31 Oct - 9:11
D’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours aimé Halloween, et cette année n’allait donc pas faire exception. Vêtu de mon plus beau costume de vampire, cape, dents et lentilles de contact rouges comprises, je m’étais proposé pour accompagner, avec deux autres lycan Mahiingan, les jeunes loups lors de leur chasse au bonbon.
Nous étions ainsi partis à la petite nuit tombante dans l’un de nos mini-bus direction le centre-ville. Mieux valait commencer par là-bas. Depuis les quelques années que j’avais passé à la Nouvelle-Orléans, je connaissais mieux que personne les « zones à bonbon ». De fait, je guidai les enfants pile au bons endroits.

- Vous êtes sûrs qu’on doit passer dedans Vic ?

J’hochai la tête. Pour atteindre la prochaine rue, de devions traverser Jackson Square, au risque de perdre bien trop de temps en le contournant. Doucement, l’on tira ma cape.

- C’est pas que j’ai peur, hein mais… Il paraît qu’il est hanté le jour d’Halloween.

Rapidement, j’entendus quelques souffles inquiets émaner de nos quelques baroudeurs du soir, provoquant un léger rire amusé de ma part. L’imagination de ces enfants étaient bien fertiles lorsque les conditions étaient réunies. M’accroupissant à la hauteur du plus petit, j’hochai alors la tête de manière parfaitement décidée.

- Nous allons y passer. Dis-je clairement. Vous êtes de futurs membre du clan. Il est de votre devoir d’affronter vos peurs. Que feriez-vous si un de vos amis se faisait attaquer à l’autre bout du square et avait besoin de vous ? Vous le laisseriez souffrir par peur d’y aller ?

Un regard entre chaque enfant m’indiqua qu’ils avaient tous compris le message. Trois secondes, c’est le temps qu’il fallut pour que chacun, brandissant leurs épées en plastiques et autres armes factices se mettent à courir jusque de l’autre côté, suivi de près par l’un de mes deux comparses de surveillance.

- Tu devrais, peut-être, être un poil plus doux, des fois, Victor. Me houspilla néanmoins la louve restée à mes côté. Ce sont des enfants, pas des soldats.

Je secouai la tête. Je savais pertinemment que cette dureté, cette sévérité faisait partie de mes défauts, et je ne m’en étais jamais caché. Pour autant, celle-là même apportait bien souvent plus de résultats que toute la douceur du monde.
Avançant dans le parc, je devais avouer que celui-ci n’était pas des plus accueillant en cette nuit. Décoré à l’image de la fête, l’on aurait presque pu croire au passage d’ombres entre les arbres. Je n’étais néanmoins que très difficilement effrayable, contrairement à nos jeunes. Nous entendîmes en cri de surprise quelques instants seulement après avoir mis les pieds dans le parc. Ma collègue soupirant d’agacement se rua à l’endroit de ce qui nous avait semblé être une chute me laissant derrière, mains derrière le dos, à marcher à mon rythme. En cas de besoin de médecin, elle saurait, de toutes les manières, où me trouver.

- Qu'est-ce que...

Surpris de ne pas connaître cette voix, je me retournai vers son origine. Arquant un sourcil, je ne pus que constater la présence d’une jeune femme visiblement elle aussi surprise, quoique d’un autre fait.

- Ça n'a aucun sens, c'est comme si... comme si tous les artiste avaient soudainement disparut, subitement, sans laisser de trace. En laissant seulement leur travail inachevé derrière eux.

A mon tour, alors que la jeune femme quittait ce lieu qui l’avait tant étonné, je m’y rendis. Les toiles étaient effectivement parfaitement exécutées. Observant attentivement ces dernières, je relâchai alors un sourire. Hé bien. La ville n’avait pas lésiné sur les moyens cette année. J’attrapai ainsi l’une des œuvres du parc pour suivre la jeune femme.
Peut être aurais-je du informer de ma présence par le biais d’un toussotement ou d’un « bonsoir ». Mais l’ambiance faisant, je m’amusai, pour une fois, à ne faire que suivre sans un mot. Quelques minutes seulement, ne voulant tomber dans la perversion du stalkage. De fait, j’apparu doucement à ses côtés.

- Excusez-moi ? Un sourire chaleureux quoique distant sur les lèvres, je lui tendis la toile que j’avais en main. Je n’ai pu faire autrement que de vous entendre près des décors. La ville tend à aimer faire croire que ce parc est hanté les jours d’Halloween, ce qui explique la présence de ces toiles abandonnées. Je secouai la tête. Je m’excuse par ailleurs de paraître cavalier de vous importuner de la sorte, Miss. J’aime à expliquer les choses lorsque je le peux.

Doucement, je m’inclinai légèrement, respectueusement, reposant la toile contre l’une des fontaines.

- J’en oublie la bienséance. Victor Rosenbach. J’accompagne quelques un de mes enfants pour leur tournée de bonbon. Tournant la tête de droite à gauche je dus néanmoins me rendre à l’évidence que lesdits enfants n’avaient pas attendu mon retour. Je ne les entendais déjà plus. Du moins… J’accompagnais. Seriez-vous, aussi, une adepte du trick or treat ? Ou n'êtes vous là que pour profiter, et à juste titre, du calme des lieux avant le retour de la population demain matin peut être ? Excusez moi. Je suis bien curieux, mais je n'ai que peu l'habitude de laisser une jeune femme seule dans la nuit.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Invité
Invité
#2692 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mar 5 Nov - 19:52
Marchant élégamment et en silence sur le chemin, La Dame fut interpellée par une voix masculine. Se tournant pour lui répondre, Velours eut une fraction de seconde de surprise effrayée, voyant le visage balafré de Victor s'étirer d'un sourire polit et qu'il avait très certainement voulut agréable. L'inconnue lui tendit l'une des toile qu'elle avait observée plus tôt, puis il lui expliqua la raison de cette étrange et énigmatique mise en scène.

La belle brune fut ravie d'en apprendre plus sur les raison mystérieuse de cet étalage d’œuvres abandonnées. Mais plus encore que par cette explication, elle fut enchantée de constater les manières très bonnes et révérencieuses de l'homme. Qu'il était agréable de se voir sollicitée par d'aussi charmantes tournures. Laissant échapper un petit rire légers et distingué, Velours lui répondit avec le même élan :

-Que voici un très beau mot ,Monsieur Rosenbach. Il est plaisant de se voir accostée de la sorte, par des temps ou les convenances sont si aisément foulées du pied. Enchantée, je suis Velours Fera-Gaudens. lui dit-elle en lui présentant sa main, avec souplesse. Bien que je trouve à l'observation de tout ces enfants qui s'ébattent à battre les rue en quête de sucrerie, un plaisir tendre et complice, vous avez effectivement vu juste quand à la nature de ma déambulation nocturne. J'espères simplement pour vous que ces enfants qui viennent de vous fausser compagnie dans les ombres, n'étaient pas à votre seule surveillance.

Passant une main habile en travers de son visage pour replacer l'une des lèche encadrant son visage, la succube, qui désormais et comme à son habitude, n'avait aucun jugement sur le physique au désavantage de son interlocuteur, se positionna au côté du lycan, afin de poursuivre sa marche en sa compagnie. Puis elle ajouta, non sans manquer d'user d'une voix un ton plus grave et plus profond :

-Mais dites moi Mr. Rosenbach. Halloween n'est-elle pas une fête ou l'on se costument pour suivre les enfants dans leur chasse frénétique ? J'aurait eu à penser, qui plus est, qu'il en serrait d'avantage le cas dans une ville comme La Nouvelle Orléans.


"Je me demande si ce Victor est habile à la conversation et aux coutumes courtoises, parce qu'il joue le jeu d'Halloween. Ou si cela lui vient naturellement, pour avoir tout comme moi, connu le temps et sa course vagabonde.... Et que serait-il alors ? Un vampire ? Peu probable, pas avec une telle déficience de charme physique, la chasse serait trop ardue. Il n'a pas l'attitude assumé d'un Incube. En revanche, son aplomb, sa carrure et sa démarche solide ,me laisseraient à penser qu'il pourrait être lycan ...."


Bien évidement, l'éventualité d'un humain à pouvoir n'était pas à mettre de côté. Une aptitude de régénération des tissus, ou un contrôle sur le temps, pourraient s'appliquer.

Autour d'eux, dans les ombres du parc, on entendait les enfants jouer à se faire peur, ou crier leur joie de courir vers une montagne de sucre. Que Velours aurait aimée partager d'avantage de ces petits moment de magie simple et universelle avec son propre enfant. Mais la vie l'avait menée sur un autre chemin. Le vent se leva, bousculant les feuilles endormis au bout de leur branche, les pans de la robe de Velours se soulevant à peine, alors qu'elle s'intéressa d'avantage à Victor.

-Etes-vous venus avec vôtre ou vos propres enfants ? Peut être votre famille participe-elle à ce rassemblement festif et endiablé ? Vous avez mentionné "mes enfants", mais il semblait que ce n'était qu'une formule.
Revenir en haut Aller en bas
Victor Rosenbach
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Ovn6
$ : 3773
Emploi : Médecin

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Victor Rosenbach
Alpha
#2697 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mer 6 Nov - 0:35
- Je suis tout aussi enchanté, Miss. Répondis-je en lui baisant la main.

Madame ou Miss, la question était toute vue. Je préférais néanmoins user de « Miss » pour ne pas froisser la jeune dame qui se trouvait en face de moi. Habitude bien rapidement prise lors de mes jeunes années. Je secouai alors la tête.
Une chose était sûre, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fait de baise main, mais il semblait que cette femme appréciait les anciennes politesses. Ce n’était pas pour me déplaire, bien sûr, cela me rappelait toujours de douces années, les meilleures, à mon sens, mais c’était bien une chose dont je perdais l’habitude.

- Ne vous inquiétez pas, nous étions trois accompagnateurs. Repris-je. Deux suffiront amplement pour le moment. Je ne serais utile que si l’un des enfants décident de courir aux fantômes dans la mauvaise direction.

Doucement, discrètement comme je savais bien le faire, je me mis à rire. A vrai dire, je ne riais que rarement, très rarement, de manière explicite. Bien sûr je savais faire cela. Je savais rire et m’amuser, mais je n’avais pas un caractère particulièrement extraverti. De fait, cela ne se voyait que très rarement.
Secouant de nouveau la tête, je lui offris un sourire amusé. Me déguiser… Avais-je réellement besoin d’un déguisement en ce jour ? C’était, pour tout avouer, le jour que je préférais, du fait de mes cicatrices. La plupart des gens pensant, effectivement, qu’il s’agissait là d’un maquillage poussé. De fait, j’évitais les regards de pitié ou de dégoût. Bien sûr, j’avais pris l’habitude, petit à petit, de ces derniers, mais il fallait m’avouer que cela me faisait un bien fou, une fois par an, de ne plus les croiser.

- Je n’ai pas besoin de costume pour me fondre dans la masse, croyez-moi. Un nouveau sourire, moqueur envers moi-même, s’afficha sur mon visage. Votre tenue, quoique bien peu costumée, vous sied néanmoins à ravir. Continuai-je.

J’aimais à faire toute sorte de compliment. Ce n’était pas tant pour plaire que pour faire plaisir. Plaire n’était, en effet, pas une chose que je recherchais à tout prix. Le bonheur de l’autre, son sourire, était plutôt ce que je désirais voir. J’aimais à ce que mon entourage, connu ou inconnu se sente bien, et cela passait bien souvent par les compliments et la gentillesse. C’était d’ailleurs l’un de mes plus grands principes, et c’était pour cela, en partie, que j’étais devenu médecin.

- Oh non. Répondis-je à nouveau. Et mes filles sont sûrement bien trop âgées pour participer à la chasse aux bonbons annuels. Ma plus jeune est bien trop sûrement de sortie avec quelques amis, quant à son aînée…

Je marquai un temps de silence. Que faisait-elle ? Je ne le savais pas. Je n’arrivais pas à l’imaginer. Je ne connaissais, après tout, plus rien d’elle. Était-elle avec son futur époux ? Fêtait-elle comme une jeune femme moderne ? Était-elle partie avec des enfants comme je le faisais ? Je n’arrivais pas à imaginer sa vie, malgré toute ma bonne volonté.

- Mon aînée doit sûrement être en famille. Repris-je pour ne perdre la face d’un point de vue familial devant une inconnue. Ces enfants sont ceux que j’encadre dans ma vie quotidienne. Leurs parents n’ont pas pu les accompagner et nous nous sommes donc portés volontaire. Je souris alors en avançant de quelques pas. Alors dites-moi. Êtes-vous accompagnée ? Je ne pourrais décemment laisser une femme seule en plein milieu de la Nouvelle-Orléans.

Me rendant compte de la traduction plus ou moins sexiste qui pouvait être faite de ma phrase, je secouai la tête. Je n’étais pas sexiste. J’avais toujours milité, plus ou moins ouvertement, pour la liberté de la femme. Mon épouse, d’ailleurs, était sûrement l’une des femmes les plus libres de notre région, tout comme ma fille aînée, quoique leur caractère m’aurait de toutes les manières bien empêché de les maintenir dans une prison dorée. J’étais, bien entendu, à cheval sur la bienséance et les manières, mais jamais je n’aurais accepté de les empêcher de faire ce dont elles avaient envie. De fait, je tentais de me rattraper.

- Non pas que je pense qu’une femme ne peut se débrouiller seule, bien entendu. Je connais seulement la malheureuse réalité des rues et préférerais m’assurer que vous ne risquiez rien. Puis-je me permettre de vous proposer de faire quelques pas en votre compagnie ?

Il ne s’agissait, encore une fois, évidemment pas de séduire. Non, bien entendu. Il s’agissait simplement de paraître agréable envers une inconnue visiblement seule.

- Alors, Velours. Vous avez là un nom bien peu commun. Vous êtes originaire de Nouvelle-Orléans ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Invité
Invité
#2707 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mer 6 Nov - 19:12
Victor se montra particulièrement habile dans l'art du baise-main. Un détails qui donna à penser avec plus de précision que celui-ci ne pouvait qu'être une créature surnaturelle. Mais laquelle ? Pour cela, la belle succube allait devoir creuser un peu, de façon subtil, pour voir ses réactions.

-Je vois. Les joies de gérer toute une petite meute d'enfants plein d'énergie. Ils grandissent si vite, c'est important de leur donner toutes les bonnes armes, et la liberté d'apprendre, avant que leur état ne devienne plus incontrôlable. Le courage sans faille de la petite enfance, les vapeurs de l'adolescence, la transformation est toujours un moment délicat à appréhender. Ne trouvez-vous pas ,Mr. Rosenbach ?

Déambulant sous la lumière de quelques réverbères luttant pour imposer leur lumière dans les ombres de l'épaisse nuit d'épouvante, Velours observait le balafré, jouant de demis-sourires et d’œillades expertes, afin de percer plus à jour la nature de cette réponse qu'elle cherchait. Même si à côté de cela, Victor se montra d'une compagnie des plus gracieuse et agréable. Loin s'en fallait pour la belle brune de s'offusquer ou s'effrayer de l'avis des passants qui pourraient la voir en conversation avec un "phénomène" tel que Victor. Ces considérations et pressions sociales abjectes du "Bon physique" révoltait la succube. Et c'est par une moue contrariée qu'elle accueillit dans un premier temps l'auto-critique de l'homme sur son "costume naturel".

-Allons Mr. Rosenbach. Il est bien injuste et inconvenant d'autoriser les quand dira -on et les carcans sociaux ,décider de votre place dans le monde. Nous savons bien tout deux qu'un physique ne fait pas tout. Sans quoi, mes seules promenades autorisées, seraient certainement le long des trottoirs sombres, ou enfermée derrière les barreaux d'une cage dorée, à produire des héritiers pour un homme qui aurait tout pouvoir sur moi.

Après cette courtoise, mais nécessaire mise au point, Velours corrigea l’appréciation de l'homme sur sa tenue, lui expliquant qu'elle n'était pas le moins du monde déguisée, mais qu'elle le remerciait pour son compliment fort bien dit. Partant ensuite d'un rire légers, elle pris le bras de Victor, pour mieux marcher à ses côté, et l'écouter lui parler de sa famille. Puis se confondre en excuse après sa maladresse de formulation.

-Ne vous tourmentez pas d'avantage Mr. Rosenbach. Il n'y a pas le moindre embarras. Je ne suis effectivement pas américaine. C'est La France qui m'a vu naître et ma nourrit, aidée fidèlement par L'Espagne, ma deuxième racine. Ma famille est loin de moi, mais je la porte dans mon cœur chaque jour. Je me suis installée ici, en faisant construire mon Hôtel particulier "Haut-Jardin", et ma propre maison de couture, qui commercialise mes créations ,et propage mon savoir faire. Je suis très fière de qui je suis et des valeurs que je prône. La succube fit une pause, quand bondit soudainement une petite fille blonde et deux petits garçons roux, déguisés respectivement en Chaperon-Rouge ,Bûcheron et Petit Cochon-Garou apparemment. Les enfants se jetèrent presque sur les adultes en riant, puis leur tournèrent autour en chantant "Des câlins ou un sorts !". -Oh, en voilà une version de chasse d'Halloween que je ne connaissait pas ! Répondit Velours en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
The Fate
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) 4tvl
$ : 4194

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
The Fate
Administration
#2708 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mer 6 Nov - 19:58


Le cauchemar est là. Le cauchemar vous prend.

Laissez-vous tomber, vous mourrez.
Pour survivre, vainquez votre propre peur.

Sortez de votre cauchemar... Si vous le pouvez.



"Un câlin ou un sort ♫ Un câlin ou un sort ♪"

Les enfant répète inlassablement cette rengaine en courant autour de vous.

"Un câlin ou un sort ♫ Un câlin ou un sort ♪"

Dans l'obscurité du parc, quelques petites étincelles suivent chacun des deux enfants, telles des braises incandescentes.

"Un câlin ou un sort ♫ Un câlin ou un sort ♪"

Un ricanement se fait entendre à travers le bruit du vent. Les vingt degrés de la Nouvelle-Orléans vous semblent bientôt approcher les trente, ou plus encore.
Le Chaperon-Rouge jette un regard vers vous. Un sourire est dessiné sur son visage angélique. Mais à qui ressemble-t-elle ? Velours, ne le devines-tu pas ? Ta fille n'était-elle pas aussi jolie que cette enfant ? N'avait-elle pas les mêmes yeux, les mêmes fossettes ? Dieu... Serait-ce elle ?

"Maman ♫ Maman ♪"

La rengaine change à tes seules oreilles, succube, alors qu'une ombre apparaît au loin...

Velours
L'ombre masculine approche doucement. Son odeur, sa démarche te rappellent sûrement aussi quelque chose...

"Patience !" Appelle l'ombre d'une voix claire.

Victor
L'ombre féminine s'arrête bien trop loin pour que tu puisses deviner son visage. Mais cette tenue... Bien sûr, tu ne peux te tromper. Tu te souviens ? Elle aimait tant les tenues victoriennes...
Et ces enfants... La petite fille blonde ne l'est plus mais ses cheveux roux volent alors derrière elle tandis que les deux garçons continuent de s'amuser.

"Lizzie, Georges, Louis ! Dépêchez toi tous les trois !" Appelle-t-elle.
Revenir en haut Aller en bas
Victor Rosenbach
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Ovn6
$ : 3773
Emploi : Médecin

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Victor Rosenbach
Alpha
#2752 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Dim 10 Nov - 11:58
A ses questions, je plissai imperceptiblement les paupières. Peut-être étais-je trop méfiant, certes, mais je me demandai sérieusement si cette jeune personne ne faisait pas partie de la Fédération, ou pire de la Chasse. Je n’avais, bien entendu, rien à me « reprocher », ayant même accepté de porter la puce afin de vivre en toute tranquillité et en cohabitation avec le gouvernement. J’hochai néanmoins la tête.

- Effectivement, Miss Fera-Gaudens. L’adolescence n’est malheureusement pas un moment très agréable à passer pour la plupart d’entre eux. Le corps change, les émotions en font de même… Mieux vaut leur donner la plus belle enfance afin qu’ils aient toutes les armes pour combattre cette période. Ils n’en seront que des adultes plus forts et bienveillants.

Rien ne transparaissait ainsi sur notre race et ni les mots incontrôlables, meute, transformation ou lycans n’avaient dépassé la barrière de mes lèvres. A vrai dire, ce n’était pas tant moi que je voulais protéger que les enfants que nous pouvions encore entendre courir au loin. Rapide ? Ils l’étaient, et je commençais, d’ailleurs, à me dire qu’il allait m’être difficile de les rattraper à pied.

- Ne vous en faites pas pour cela, repris-je. Mais mieux vaut être sarcastique envers soi-même plutôt qu’attendre qu’un autre le fasse. Mais… Etant médecin et chef de service, je suppose que je décide moi-même de ma place ici-bas.

L’avantage de mon âge de transformation était indéniable. J’avais pu croiser, au cours de ma carrière, des médecins bien jeune. Ces derniers, avant la découverte de l’existence des créatures, peinaient bien généralement à accéder à des postes plus élevés que simples médecins. Leur âge, en effet, était, pour beaucoup, bien trop souvent synonyme de manque d’expérience. Le mien, au contraire, leur prouvait de longues années d’expérience. Et Dieu seul savait qu’il y en avait derrière moi puisque j’étais médecin depuis… plus de cent quatre vingt ans.
J’acquiesçai à chaque parole, attentif comme je pouvais l’être habituellement. Hé bien, au moins avait-elle, elle aussi, déménagé plusieurs fois et connu de nombreux pays. Cela nous ferait un sujet de discussion bien trouvé. J’allais d’ailleurs répondre, rebondissant sur sa maison de couture lorsque trois enfants se mirent à courir autour de nous, chantant un refrain que je n’avais alors encore jamais entendu.

- Il peuvent, au moins, avoir des câlins sans aucune restriction pour leur santé, m’amusais-je en m’accroupissant pour me mettre à leur hauteur. Nous acceptons les câlins. Répondis-je alors avec un léger sourire.

Je savais que je n’étais pas des plus avenant envers les enfants. Mon visage aussi bien que ma retenue repoussaient bien des enfants, et je devais avouer que je peinais à faire plus que cela. Même avec mes propres enfant, je n’avais jamais été un modèle d’affection. Toujours dur et sévère avec eux, ils savaient néanmoins tous que je les aimais, plus que ma vie elle-même. Bien sûr, cela aurait sûrement été différent si Ludovika avait vécu. Elle était la douceur et l’amour même. Elle m’aurait sûrement poussé à être plus affectueux. Mais elle était décédée, me laissant seul avec nos enfants et ma sévérité. Pour autant, les enfants qui nous entouraient ne semblaient absolument pas rebutés par tout cela. Au contraire, sous mon sourcil arqué, légèrement surpris, ils continuaient de chanter et danser autour de nous, attentif à ce que je pouvais voir derrière les enfants.

Relevant mon regard vers le fond du parc, je me relevai à mon tour, les sourcils froncés. Sûrement serait-ce leur mère, elle aussi costumée…
Je me figeai soudain. Cette voix. Cette voix. Secouant la tête, je restai les yeux fixé vers cette ombre. Cette voix. Non. C’était impossible. Et ces enfants… Mes yeux, lentement, se reposèrent sur les trois enfants qui continuaient leur danse. Lizzie… Georges… Louis… Trois de mes six enfants. Et ils leurs ressemblaient. Ils leurs ressemblaient tellement. De nouveau je m’accroupissais à leur hauteur, observant l’ombre.

- Ludovika… Murmurai-je à moi-même, la voix prise à une émotion certaine. Rapidement, j’arrêtai alors l’un des petits garçons afin qu’il me fasse face. Oui. Il n’y avait aucun doute. Louis…

C’était lui, c’était mon fils, mon troisième fils. Celui-là même qui devint avocat. Mais il n’était pas avocat. Il devait avoir huit ans, peut être un peu moins. Et de nouveau j’entendis la voix l’appeler, plus distinctement cette fois. L’ombre n’en était plus. Eclairée par les lampadaires du parc, je pus alors voir distinctement son visage. Ludovika. Il n’y avait pas de doutes permis.
Figé sur place, je n’arrivai pas à détourner mon regard. Cela faisait tant d’année, tant d’années de souffrance, tant d’année où j’avais espéré la revoir et c’était chose faite. Pourtant… Pourtant je n’y croyais pas. C’était impossible. Elle était décédée, j’avais vu son corps inerte. Et mes enfants avaient grandis, étaient devenus des adultes puis étaient, pour certains, décédés. C’était impossible… Et pourtant… Pourtant ils étaient là, je pouvais les toucher.
Me souvenant soudain de la présence de la jeune femme dans le parc, je secouai la tête, sans même quitter mon épouse des yeux.

- Miss… Voyez-vous la même chose que moi ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Invité
Invité
#2792 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mar 12 Nov - 20:18
"Un médecin ? Et chef de service en plus ? Voilà qui est intéressant. Un homme aux manières raffinées, plutôt charmant au demeurant ,et qui en plus est membre d'une classe social telle que celle d'un chef de service médical."

La succube releva tout de même "l'échec" de sa tentative d'en apprendre plus sur la race de l'homme auquel elle parlait. Peut importe ! Elle était désormais ,sans le moindre doute possible, persuadée d'avoir affaire à une créature surnaturelle, et de toute évidence, pas un humain à pouvoir. L'air de rien, ça façon de s'exprimer et la manière dont il parlait des enfants et de leur place, ou leur rôle dans la vie d'un tout un chacun. Tout cela lui laissait à penser qu'elle parlait soit à un Vampire, ou à un Loup-Garou. Dans tout les cas, elle ne pensait pas avoir nécessairement besoin de se prémunir de lui, et dans le cas ou il en serait question, elle se pensait capable de s'en défaire.

Mais la tournure des événements pris un goût beaucoup plus âpre et dépravé. Alors que d'adorable enfants les accostaient, juste avant que la brune n'alimente la conversation sur le volet de l'expérience de vie et des leçons que l'on en tire. La petite fille blonde, déguisée en chaperon-rouge, plongea Velours dans une abîme de malaise. Les yeux de ce petit ange blond, sa façon de l'appeler "Maman", ce faire appeler une nouvelle fois "Maman", après tout ce temps. Mais c'était impossible ! Par quelle magie innommable et injustement cruelle, pareil tourment pouvait-il être réel ?! Elle pouvait sentir l'odeur des cheveux de cette petite fille, elle entendait sa voix ,naturelle et claire, elle pouvait sentir les secousses dans le sol provoquées par les petits bonds de cabris du maudit Chaperon.

Mais pire encore, à ce malaise illogique et au comble du tourment, dans les ombres silencieuse, une voix vint briser la volonté et la détermination à s'encrée dans la réalité de la succube. Elle aurait put reconnaître cette silhouette entre mille, cette voix douce et grave, et finalement, il apparut, dans la lumière de la lune. Devant Velours se tenaient son mari et sa fille, tout deux bien morts et enterrés. Et pourtant......Elle les voyaient, elle pouvait les entendre comme au temps de leur jours heureux. Alors que Théodore ,qui tenait Patience dans ses bras, la petite s'étant jetée dans les bras de son père quand il l'avait appelé, s'approchait de sa femme. Fébrilement, la belle brune leva une main vers la joue de Théodore, et s'horrifia d'être en mesure de la toucher, de sentir sa peau sous ses doigts, la chaleur de sa peau douce. Sa propre peau n'avait rien oublié de la magie qui naissaient au contact de celle du Loup-Garou.

Des larmes dans les yeux, elle n'osa pourtant pas se jeter dans ses bras pour participer à cette étreinte qui lui brisait le cœur et fendait son âme de l’écho d'un trésor perdu. Son regard ne parvenait pas à quitter l'illusion irréaliste mais merveilleusement atroce qu'elle contemplait. Ils étaient là, physiquement là. Bien que cela défit toute loi logique de l’existence. Elle avait bel et bien enterré fille et mari, elle s'en était assuré. Aucun fils de la nuit ne les avait touché de leur malédiction sanguine. Ils étaient morts et reposaient ensemble sous le sol qui la partait depuis, chaque jour.

-Théodore ....Patience......je ...

Bien incapable de percevoir quoi ou qui que ce puisse être autours, elle fut totalement hermétique à l’interpellation de Victor, ou aux paroles qu'il avait bien put prononcer. Théodore était tellement beau, comme chaque matin qui se levait sur leur vie à deux , puis à trois. Un bonheur sans nuage et promis au plus beau ciel possible. Et Patience, ses yeux pleins de vie, son petit air fripon mais tendre, elle semblait animée de la même énergie sauvage et charmante qui faisait toute sa nature d'hybride.

"Je dois certainement rêver, quel prodige saurait être à l'oeuvre d'une réalité aussi .....miraculeuse. Non ! Non c'est un sort, une dupe perfide qui me poignardera quand elle se sera envolée. Et pourtant......Pourtant ...."
Revenir en haut Aller en bas
The Fate
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) 4tvl
$ : 4194

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
The Fate
Administration
#2796 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mar 12 Nov - 23:50


Le cauchemar est là. Le cauchemar vous prend.

Laissez-vous tomber, vous mourrez.
Pour survivre, vainquez votre propre peur.

Sortez de votre cauchemar... Si vous le pouvez.



Il n'y a plus de doute possible, l'ombre est celle que vous regrettiez alors. La main sur votre joue, ses lèvres venant capturer les vôtres dans un baiser tendre, comme celui qui vous réveillait le matin, celui que vous attendiez avec toute l'impatience de la passion.
Les yeux de l'ombre plongés dans les vôtres, elle vous sourit.

- Je me demandais quand tu allais te réveiller, dit-elle alors. Comment vas-tu aujourd'hui ?

Un sourire, encore, et l'ombre s'éloigna, appelant de nouveau votre enfant, ravi de lui prendre la main.
Pas après pas, ils s'éloignent alors avant de s'arrêter, quelques mètres plus loin, se retournant vers vous...

Victor

Ta femme, souriante, est entourée de tes trois enfants. Tous t'appellent. Rejoins les voyons.N'en as-tu pas envie ? Si bien sûr. Une envie irrésistible de les rejoindre. C'est normal après tout, ils t'ont tellement manqué.
Un pas vers eux, une petite étincelle s'allume devant toi, entre vous.
Deux pas vers eux, une autre.
Trois pas vers eux... Les étincelles fusent les unes après les autres jusqu'à devenir une traînée vous liant, toi et ta famille. Une traînée se transformant bien trop rapidement en cercle de feu.
Entourée par les flammes, ta famille t'appelle, encore et encore. La peur, il n'y a que ça dans leur voix. Doucement, mais sûrement, les flammes grandissent et grandissent encore. Les vois-tu toujours à travers ce rideau de feu ?

Velours

Ton mari, tout sourire, observe dans ta direction.

- Chérie ? Tu m'as manqué !

Approche de quelques pas, encore un peu plus près... Mais... Qu'est-ce ? Une silhouette te frôle, avançant à grand pas vers ta famille. Une femme, elle te ressemble un peu, mais ce n'est certainement pas toi. Pourtant... C'est elle que ton mari embrasse alors, elle que ta fille observe, bras en l'air, pour se faire prendre dans les bras.
Pourtant... C'est ton mari qui se retourne vers toi, main dans la main avec cette femme, cette étrangère.

- Je suis désolé Velours... Il... Il fallait que... Je n'ai pas réussi à te le dire... Je... Je nous ai fait passé pour mort. Il fallait que nous partions...

Oh... La vérité se ferait elle ainsi enfin entendre ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Invité
Invité
#2976 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Jeu 28 Nov - 9:44
Aussi illogique, impossible et merveilleusement atroce, les lèvres qui l'avaient embrassées étaient bien celle de Théodore. Le temps, le chagrin ou le deuil n'aurait sue effacer de sa mémoire, cet homme incomparable qu'il lui avait offert à rencontrer, à aimer. Puis qui lui avait été si sauvagement arraché, avec leur petite fille. Leur petite tête blonde, elle avait encore la même odeur de sous-bois frais et de pivoine.

La voix de Théodore cognait dans le cœur et dans l'esprit de Velours, tout ça était incompréhensible. Comment tout cela pouvait-il être seulement possible ?! Levant une mais pour caresser la joue de son amant d'antan, la belle succube ,des perles dans les yeux articula faiblement :

-Mon Amour, Mon Ange....Si c'est un rêve, alors je ne veut pas me réveiller avant d'en avoir profiter le plus qu'il me sera donné de le faire. Tu es là, on mes amours, mes merveilles de la vie, vous êtes tout les deux là..... Dit-elle en caressant les cheveux de Patience.

Mais pour une raison étrange, voilà que Théodore et Patience s'éloignent ,et alors que Velours fit quelques pas pour les retrouver, voyant son mari se tourner vers elle, un grand sourire illuminant son visage. La succube se vit dépassée par une silhouette de femme, une femme qui prit place dans les bras de son mari, dont sa fille se fit une joie de la retrouver. Pire encore, glaçant le cœur et l'âme de la brune, cette femme embrassa avec amour SON Théodore, qui lui répondit avec la même fougue sensuelle qu'il l'avait fait avec elle durant plusieurs années. Et voilà qu'il s'adressait maintenant à Velours, et qu'il lui disait....Non, non il ne pouvait pas lui dire une chose pareille...Il ne pouvait dire la vérité ! C'était impossible ! Thédore, lui si aimant, si fort, si beau, si fidèle et si heureux ....Ou ....L'était-il vraiment ?.... NON ! Non ! Jamais cet homme ne lui aurait enlever son amour, et encore moins sa fille !

Brisée mais tenace, Velours fixait la femme, inconnue et objet de toutes les colères. La succube réfléchissait et tentait de comprendre ...Mais son cœur la trahissait, les lèvres de Théodore sur les siennes l'avaient coupées de toute attache terrestre. Elle les avaient vraiment sentit contre elle, elle avait sentit la chaleur de ses mains sur elle, celle de son souffle. Il était là. Bien là. Et Patience aussi. Mais alors qui était cette femme ?!

-Théodore. Tu dois m'expliquer....C'est absurde ! Toi ?! Te faire passer pour mort, et notre fille avec ? Toi tu m'aurait retiré aussi brutalement et cruellement ,tout ce qui faisait mon bonheur ? NOTRE Bonheur ?

"J'ai vu leur corps, j'ai embrassé ses lèvres froides, et le front glacé de Patience avant de vous laisser reposer sous terre. J'ai lavée vos corps, priée pour vos âmes. Je vous ai vu ,reconnus. Comment tout ça peut-il être possible ?! Par quel prodige ou horreur ?!

Soudain, Velours se souvint de la présence de Victor. Lui pourrait être avoir une explication. S'il les voyait ,les entendaient, ou pouvaient les toucher. Alors peut être que cela prendrait plus de corps, peut-être que tout cela pourrait être une réalité....Mais quelle réalité ? La mort ,une nouvelle fois, douloureuse et atrocement viscérale, qui la broierait, encore une fois sans merci ?

La succube détourna son visage pour trouver la silhouette de Victor.

-Mr. Rosenbach ? Mr. Rosenbach, je vous en pris, voyez-vous une fillette blonde et un homme, un lycan, accompagnée d'une autre femme que moi ?
Revenir en haut Aller en bas
Victor Rosenbach
Image perso : Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Ovn6
$ : 3773
Emploi : Médecin

Feuille de personnage
Description du personnage:

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Victor Rosenbach
Alpha
#3888 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Mar 28 Jan - 18:59
Au troisième pas je m’arrêtai net. Qu’était-ce cette diablerie ? Le… Mes yeux s’écarquillèrent. Non… Pas ça. Pas encore. C’était impossible. Ce ne pouvait être vrai. Figé dans un air de panique certaine je tentai de rassembler mon courage en avançant d’un pas encore. Le feu. Je le sentais sur ma peau. Je sentais la chaleur intense qui s’en dégageait, autant que les cris de ma famille. Je ne pouvais pas les laisser.

- NON ! Grondai-je en serrant les poings, tremblant de toute part. Je vous en supplie Seigneur !

Par folie et désespoir plus que par courage, j’avançai encore d’un pas vers le cercle de feu.

- Ludovika… Soufflai-je à leur cris désespérés.

Tombant à genoux je baissai la tête, impuissant, incapable du moindre geste et terriblement effrayé par la situation. Que faire ? Quand le faire ? Comment les sauver. Je ne pourrais pas. Je ne pouvais pas. Le feu repris de plus belle, m’empêchant de voir ma famille alors que leurs cris se faisaient plus perçant encore. La chaleur me prenait. J’avais comme l’impression de sentir ma peau fondre à nouveau, le cœur explosant en mille morceaux. Inutile. J’étais tout bonnement inutile alors que je me reculai vivement, les flammes léchant ma peau.

La voix de la jeune femme que j’avais rencontré arriva à mes oreilles. Une petite fille blonde et un homme ? De quoi me parlait-elle ? Pourquoi n’entendais-je pas une once de frayeur dans sa voix ? Le feu ne l’inquiétait-il donc même pas ?! Grondant de colère et de désespoir, les yeux pâlis par la scène que j’étais obligé d’observer, impuissant, je me retournai vers elle.

- Comment voulez-vous que je voie autre chose que ce feu ?! Grondai-je.

Mon ton doux s’était mué en ton dur et sévère. J’avais peur et je le masquais par une froideur certaine. Je ne pouvais admettre ouvertement que j’étais là face à ma plus grande peur. Comment pouvait-elle ne pas comprendre cela ! Ces cris ! Il était impossible de passer outre !

- Je vous en prie ! Grondai-je à nouveau en sa direction. Appelez les pompier ! Aidez-moi à les sauver ! Avant d’observer de nouveau le feu. Ludovika ! Garde les enfants près de toi… Je t’en prie… Seigneur ayez pitié. Soufflai-je.
Revenir en haut Aller en bas

Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach) Empty
Contenu sponsorisé
#0 : Re: Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Revenir en haut Aller en bas
Ô Nuit, Douce mélancolie de mon âme de Papillon [EVENT Halloween FEAT Victor Rosenbach)
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» La nuit des connards mort-vivants [ft. Katyusha] [Event : Halloween]
» [Event Halloween] Enlèvement et disparition [Amelia]
» C'est toi ou moi [Event Halloween]
» EVENT - C'est quoi ce bordel ?! Feat : Sam
» One another night [Event Halloween : PV Erika]


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers:

Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés