Physique
- Résumé du physique:
TAILLE : 2m
POIDS : 75 kg
COULEUR DES YEUX : Bleu
COULEUR DES CHEVEUX : Blanc
SIGNE PARTICULIER : • Tatoué à divers endroits (une rose sur le torse au niveau du cœur, un Ouroboros sur l'intérieur de l'avant bras gauche) • Carnation très pâle • A toujours d'immense cernes sous les yeux
Un mec grand, maigre, avec une tête d'épouvantail.Cette allure peu commune lui a valut le surnom de Squelette auprès de ses collègues. De ses deux mètres tout rond, il surpasse la plupart de ses congénères. Sam a beau manger comme quatre, il ne prend pas un gramme. Il en est plutôt content d'ailleurs, ça le dispense de sport.. Et vu le flemmard qu'il est. Pas de doute sur le fait que ça l'arrange. M'enfin, bosser en cuisine lui permet d’éliminer le peu de gras qu'il a.
Sa peau est blanche comme celle d'un rouquin, mais ses cheveux n'en abordent pas la couleur. Non, ils sont poivre et sel. Avec le temps ils ont tiré sur le blanc plus que l'argent. Enfin, crinière n'est peut-être pas le mot approprié puisqu'une partie de celle-ci est coupée à ras. Samael s'occupe lui-même de se couper et raser les cheveux, pas besoin de dépenser de thune chez un
voleur. Hum. Coiffeur.
Que se cache donc sous ces cheveux en pagaille ? Eh bien. Des yeux. Bleu clairs. Plutôt beaux même. Ils le seraient peut-être plus, s'ils n'étaient pas entourés d'immenses cernes qu'il se traîne par manque de repos. son visage est agréable à regarder quand il est dans tes bons jours. Ou encore qu'il ne s'est pas fait casser le nez, couverts de bleu après une dispute de bar.. A chercher "
MAIS QUI A BU DANS MON VERRE!?" alors que c'est sans doute lui qui l'a terminé quelques secondes plus tôt.
Il est plutôt banal en fait, n'a rien d'incroyable à part ses cheveux. Il a aussi, souvent, une barbe de trois jours. Sauf quand il oublie de se raser.. Évidemment.
Côté vestimentaire. On a vu mieux. Il se trimbale souvent en jogging pendant ses jours de repos. N'oublions pas, la magnifique paire de chausson rose qu'il met, même pour sortir faire ses courses à l'épicerie pas loin de chez toi. Il n'y a que lorsqu'il va voir les belles-de-nuit qu'il fait un effort pour être présentable.
Caractère
- Résumé du caractère:
• Chill • Cinnamon Roll • Dépressif • Alcoolique/Drogué • Passionné • Flemmard • Bienveillant • Spontané
PEUR : Cauchemars • Retomber amoureux
Que voient vos yeux quand ils se posent sur lui ?Un mec perdu dans le vague. Il ne calcule même pas votre présence. Son esprit, lui, est dans l'espace, bien loin de la terre. Il est juste là, sans vraiment savoir pourquoi. C'est à se demander s'il fume seulement du tabac.
Si vous vous cherchez à communiquer avec lui, son visage changera d'expression. Il vous sourit. Il a l'air d'un type normal, même plutôt chill. Sympathique, avec qui on a envie de parler de tout et rien, comme deux voisins qui se croisent dans l'ascenseur ou sur le palier. Pas qu'il s'en fout de vous, mais il aura probablement tout oublié d'ici demain. Votre discussion, votre prénom, ou même simplement vous.
C'est sûr que se mettre des murges tous les soirs, après le travail, n'aide pas à garder la mémoire intacte. Que ce soit alcools, drogues, ou sexe, tout est bon pour oublier à quel point sa vie est vide de sens depuis qu'il a perdu sa fiancée. Samael est las de tout, n'a pas envie d'être là. Comme si, rien n'était important, pas même sa vie.
Flemmard est le mot qui le caractérise le plus. Sa devise est : "pourquoi faire aujourd'hui, ce qu'on peut faire demain?" Chez lui, la procrastination est reine. Surtout quand il s'agit de faire des papiers administratifs. Arrière Satan. Même si monsieur est paresseux, il ne l'est pas quand il s'agit de travailler. Sérieux, carré, et même perfectionniste. Tout le contraire de ce qu'il peut être dans la vie privée.
Personne ne sait vraiment ce qu'il pense ou ce qu'il ressent. Il n'a pas vraiment d'amis.es, ni d'ennemis.es d'ailleurs. Il vit dans son monde délabré, sans emmerder personne. A part peut être, les patrons de bar, quand il a un peu trop bu. Boulot, dodo, méga-cuite. C'est le rythme de sa vie bien morne.
Comme dit plus haut, il aime bien combler le vide que se soit avec des substances plus ou moins légales.. Mais surtout à travers le sexe. Enfin, pas toujours. Ça lui arrive de passer nuit avec une
marchande d'amour, juste pour dormir avec quelqu'un. Aussi, il fréquente plusieurs établissements (souvent de luxe) où il a ses petites habitudes.
Sous ce flegme et cette attitude "je m'en-foutiste", se trouve un homme passionné par les choses qu'il fait. C'est peut-être d'ailleurs grâce à ça qu'il tient encore à peu prêt la route. Tout d'abord la cuisine, depuis tout gamin ça a toujours été quelque chose qu'il aimait faire. Il a travaillé dans de nombreux restaurants et à su grimper les échelons rapidement, passant de simple commis à Chef, grâce à son âme passionné et sa créativité.
Outre la cuisine, c'est aussi un musicien accomplit qui, comme pour la cuisine, a apprit en autodidacte. Ainsi, il maîtrise de nombreux instruments mais n'arrive plus à pratiquer aussi souvent qu'il aimerait. Manque de temps et de forme surtout. C'est aussi un bon chanteur. Il n'a pas la voix du siècle, mais il se défend bien. De temps en temps il joue avec deux groupes différents, il est saxophoniste dans l'un et bassiste dans l'autre.
En bref. Samael, c'est mec triste, qui aime bien se défoncer pour oublier.Lucky.
On ne peut pas dire que j'ai été très chanceux dès ma naissance. Des parents trop jeunes, pas prêts, ils ne voulaient clairement pas de moi. Au moins, ils ont eu la décence de m'abandonner devant un orphelinat.. Et pas dans une poubelle.
Mon histoire commence donc dans cet endroit, l'orphelinat de Tuam. Tout ça, tenu par des bonnes sœurs. Tssk. Elles m'ont jamais eu à la bonne ces grenouilles de bénitier. Peut-être à cause de mes cheveux ou parce que j'étais une vraie teigne. Y a surement un mélange des deux.
Ouais, j'étais pas un gamin facile. Chaque jour était promis à de nouvelles bêtises, toujours plus grosse que la précédente. Tirer les cheveux des filles, pousser les garçons dans la boue des cochons, pisser dans la fontaine de Marie, retourner les toutes les croix de l'établissement, jurer pendant la messe, provoquer des batailles de nourriture à la cantine.. J'étais une vraie terreur.
Certains vous diront que je cherchais juste de l'attention.. Qui sait. Moi, je vous dirais juste que j'étais un sacré p'tit con. Pour ma défense.. Mes parents m'ont abandonné ! ... Oh ça va, si on a plus le droit de déconner. Naaah. Mais les enfants me menaient la vie dure à cause de ma tignasse grise. Et j'étais plutôt du genre à partir au quart de tour et à casser des nez quand on me titillait trop.
Tous les gamins ? Non sauf une. Sauf.. Elle. Alana. Une rouquine de mon âge, malentendante. Elle me défendait toujours.. Bizarrement, ça avait le don de me foutre en rogne. Je la poussais, l'insultait, mais elle continuait à me tendre la main. J'avais pas besoin d'elle, j'étais fort.
J'avais besoin de personne !Plus on grandissait, plus je me surprenais à rougir devant elle. Les prémices d'un amour naissant. Je le savais pas à l'époque, je comprenais pas, j'étais trop jeune. Je m'étais adouci avec elle, quand les autres lui faisaient de mauvaises blagues, j'allais leur taper dessus.. Des trucs comme ça. Un jour, j'ai eu envie de mieux la comprendre. Alors j'ai demandé à la mère supérieure de m'apprendre la langue des signes.
Pas de chance.. Car le jour où j'ai eu envie de lui parler dans son langage. Alana fut adoptée. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je la regardais dire au revoir aux autres orphelins, terminant par moi. Elle déposa un baiser sur ma joue. Je n'avais pas pu bouger. Pas pu dire un mot. Pas pu faire un geste. Je l'ai vu partir et.. C'est tout.
J'ai fugué dans l'espoir vain de la retrouver, mais je n'ai pas pu aller très loin. On m'a vite retrouvé.. On ne m'a pas puni. Je devais faire une sacré tête de chien battu ce jour-là pour qu'on m'épargne. A partir de ce jour, j'étais devenu plus calme. Plus de bagarres ou de farces ridicules. Limite un ange, je vous jure. A mes seize ans, je me suis mis à aider le facteur à livrer le courrier ! J'étais tellement fier, mon premier travail, sur mon petit vélo ! Fallait me voir ! Ahahaha !
Et puis, c'est au détour d'une ruelle que je l'ai vu. Elle était toujours là ! Alana ! J'en suis même tombé de mon vélo.. Fidèle à elle même, elle est venue directement m'aider. Je le laissais faire, en silence.. Encore une fois, j'allais la laisser partir sans rien dire.. Mais au moment où elle m'a tourné le dos.. J'ai posé ma main sur son épaule.
Ne part pas, je t'en supplie, ne part pas comme la dernière fois. Suppliaient mes yeux. La rouquine restait devant moi. Son éternel sourire d'ange aux lèvres. J'ai glissé ma main dans la sienne, nos yeux se sont croisés et ça a fait..
BZZZT. Une décharge. Comme un éclair, comme si c'était une évidence depuis tout ce temps. Pas besoin de le dire, avec des mots, où des gestes. Plus rien, ni personne ne nous séparerait dès à présent.
A mes dix-huit, je fus libre de quitter l'orphelinat. Avec un pincement au cœur, j'avais finalement réussi à sympathiser avec quelques sœurs. Mais booon. Un mal pour un bien. Je quittais cet endroit pour un appartement miteux. J'avais toujours mon boulot de facteur, que je cumulais avec employé polyvalent dans un fast-food le soir. De temps en temps, je faisais quelques extra pour un pub le weekend. Alana n'avait pas ce genre de soucis.. Elle avait eu de la chance en étant adopté par une famille aisée. J'allais chez elle dès que je le pouvais. Je m'entendais bien avec ses parents, surtout le père, quand on parlait de rugby.
Avec ma rousse, on avait des projets pleins la tête.. Surtout de voyages ! Ca revenait sans cesse dans nos conversations. On rêvait des endroits où on irait, ce qu'on y ferait.. Et.. Coup d'chance. Enfin.. Chance, je sais pas si on peut vraiment dire ça. J'ai reçu un coup de téléphone d'un notaire. Un rendez-vous. J'ai appris que mes parents étaient décédés il y a de ça quelques années et qu'ils m'avaient légué leur bien. Je m'attendais à pas grand-chose honnêtement, surtout de la part de gens qui ont abandonnés leur môme. Et.. Du jour au lendemain je me suis retrouvé plus de fric que j'aurais jamais pu accumulé en toute une vie de p'tits boulots. De l'argent à pas quoi savoir en foutre, j'vous jure ! Ils étaient blindés ces cons ! L'un chirurgien pour les stars, l'autre grand top-modèle.. On peut pas dire que j'ai vraiment été touché par leur mort. J'ai peut être même ressenti une pointe de colère. J'aurais échangé tout cet argent contre une lettre d'excuse, lire qu'ils m'aimaient et qu'ils étaient désolés. Mais non.. 'Fin bref, j'allais pas craché sur tout cet argent non plus.
Et me voilà ultra-riche du jour au lendemain.. J'allais pouvoir exhaussé nos rêves, à ma Rousse et moi. C'est comme ça que notre périple à commencer. On s'est éloigné petit à petit. D'abord, l'Angleterre, puis la France, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne.. Enfin bref ! Je suis pas là pour vous faire un cours de géographie hein ! Franchement, à cette époque, j'étais clairement le plus chanceux des hommes ! Et aussi le plus heureux probablement.
On voyageait en stop la plupart du temps. C'était plutôt chouette ! On avait notre tente, mais en hiver on se débrouillait pour dormir chez des gens qui voulaient bien de nous ! Et puis, on travaillait là où on le pouvait ! Je peux vous dire qu'on a fait pas mal de taffs différents tout au long de notre voyage ! Financièrement on en avait pas vraiment besoin, mais on voulait apprendre tout un tas de chose pendant notre voyage. Et ça passait aussi dans le travail. C'était pas toujours marrant, mais tant qu'Alana était à mes côtés.. Je me sentais capable de tout. Les plus belles années de ma vie.
A nos vingts-ans, on sillonnait les routes d'Amérique du Nord. On était loin de se douter que ça allait notre dernier pays. Alana a commencer à développer.. Un pouvoir étrange. Ouais. Un pouvoir. Elle me disait être capable d'aller dans le rêve d'autre personne, mais que cela ne lui arrivait pas lorsqu'elle dormait dans mes bras. Je vous avoue qu'au début, j'ai eu beaucoup de mal à la croire. Mais à force de m'en parler et de recherche.. On a finit par trouver à la Nouvelle-Orléans, des gens comme elle.. Et comme moi. Oui, moi aussi j'étais doté de pouvoir.. Celui de neutraliser ceux des autres. Des Mawus.
Après en avoir parlé pendant un moment, nous avions décidé de vivre dans la communauté Mawu du coin. Terminé de vivre chez l'habitant ou à la belle étoile. On s'installait enfin quelque part. On a trouvé rapidement du boulot tous les deux, elle chez un vieux fleuriste, et moi comme sous-chef pour un petit restaurant. Alana me forçait à venir avec elle pour renforcer nos pouvoirs. Je n'ai jamais comprit pourquoi elle y tenait autant.. Elle devait avoir ses raisons et elle avait besoin de moi, alors je me devais d'être présent.
Tout marchait tellement bien entre nous, ça faisait dix ans qu'on était ensemble. Et je sais pas pourquoi je n'avais pas fait ça avant.. Peut-être parce qu'on était tout le temps en train de voyager. On avait abordé le sujet quelquefois sur le ton de la plaisanterie.. Mais je ne voulais plus que ce sujet soit une blague entre nous. J'ai donc pioché dans ma petite fortune pour lui acheter la plus belle des bagues de fiançailles.
J'avais tout prévu ! TOUT ! Le bain moussant PILE à la bonne température lorsqu'elle rentrerait du boulot, le petit diner aux chandelles préparé par mes soins, avec tout ce qu'elle préfère.. Ensuite, on devait sortir dans son parc préféré, sur le pont, sous la pleine lune, je lui aurais demandé sa main avec un petit discours romantique.. Elle m'aurait dit oui, on serait rentré
et on aurait l'amour comme des bêtes toute la nuit /pan/!Eh bah vous savez quoi ? Rien ne s'est passé comme prévu, ça se saurait si on était dans une putain de fiction ! Le bain était froid, la bouffe cramé, il tombait des cordes et l'orage grondait... Et de toute façon elle était trop fatiguée pour marcher. Affalé dans le canapé, l'un contre l'autre, pizza, soda, film nul à la télé. J'étais le désespoir incarné. J'ai fait une proposition bidon entre deux pubs. Ça l'a fait marré.. Jusqu'à ce qu'elle comprenne que j'étais sérieux. Elle n'a rien dit. Elle n'a rien fait. Elle a compris pourquoi j'avais mis tant d'efforts dans cette soirée. Elle m'a pris au sérieux. Elle m'a dit oui. La larme à l’œil. On s'est embrassé.
Le lendemain de cette folle soirée, on avait encore plus de projets ensemble. On avait même parlé d'avoir des enfants. L'euphorie était présente durant toute la semaine ! On ne pouvait pas être plus heureux. Et rien n'aurait pu entacher notre bonheur. Rien..? C'est ce que je croyais. Un soir, Alana était en retard. Beaucoup trop même. Elle devait déjà être rentrée.. Mais elle ne rentrera jamais.
J'me souviens. J'avais filé comme un éclair jusqu'à la boutique. Pompier, policier, ambulance. Tout le monde sur place. Les sirènes qui hurlent. Une odeur de brûlé dans le fond. Les jacassements des gens autour. Je me faufile au milieu de la foule, quitte à les pousser.
Qu'est ce qui se passe putain !? Y a eu un incendie. Le vioc s'est endormi la clope au bec. Alana n'a pas pu sortir, coincé dans la chambre froide. Je crois même que j'avais tabassé le flic qui m'empêchait de passer.. Il ne voulait pas que je puisse voir le corps de ma belle. Complètement calciné. Je l'ai entrevu, dans cette housse noire qu'ils s'apprêtaient à fermer. J'ai dégueulé, je me suis évanoui.. Réveillé à l'hosto'.
Les jours qui suivirent furent le début d'une longue descente aux Enfers. En particulier après l'enterrement d'Alana. Je niais tout en bloc. J'étais persuadé, que j'allais la revoir. Qu'elle allait me sauter dessus en rentrant de la maison, alors qu'on venait tout juste de l'ensevelir. Que j'allais ré-entendre sa voix, à râler parce que je laisse mon linge traîner, s'excuser faussement pour avoir terminé le lait.. Me dire
je t'aime avant de dormir. Mais.. Rien de tout ça.
Tout était froid. Vide. Sans queue ni tête. Les gens me disaient que ça allait finir par me passer. Que c'était normal. Mais là, même après deux ans, rien n'a changé. Le vide me semble toujours plus grand.. Et je cherche tout et n'importe quoi pour le combler. Un verre d'alcool, un rail de coke, un joint, une cigarette, entre les cuisses d'une femme.
Rien n'y fait.
Sans elle.
Je
suis
vide
...