Nous sommes en Décembre 2034

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal


Under the Moon :: Gestion des Personnages :: Julian Moore

Partagez

Julian Moore
Aller en bas
Julian Moore
$ : 3103

Julian Moore  Empty
Julian Moore
Second
#4760 : Julian Moore
Mer 18 Mar - 17:32
Fiche de présentation
« La douceur c'est la plénitude de la force »

NOM : Moore
PRÉNOM(S) : Julian Henry Charles David
SURNOM : Pas encore

RACE : Vampire
CLASSE :
GROUPE : Végétariens
ROLE : Protecteur
VIT : Les deux
ETES VOUS PUCÉ ? : Non pucé

DATE DE NAISSANCE : 12/12/1729
ÂGE RÉEL : 305 ans
ÂGE PHYSIQUE : 29 ans

GENRE : Masculin
SEXUALITÉ : Hétérosexuel

NATIONALITÉ : Anglaise
PROFESSION/ETUDES : Avocat spécialisé en droit des affaires et de la famille

Descriptions

Physique
Résumé du physique:


Julian pourrait dire être une personne tout à fait banale, du moins est-ce ainsi qu'il se voit. Plutôt grand pour son époque, il fait désormais partie d'une moyenne. Une chance pour celui qui n'aimait pas se faire remarquer par sa grande taille. Ses yeux bruns s'alignent parfaitement avec son nez aquilin et ses lèvres fines. Rarement vous verrez ses sourcils, d’un naturel plutôt fournis, froncés, ou cela sera seulement d'inquiétude, car Julian a un visage particulièrement doux et serein. Un regard posé vous observera ainsi, alors qu’un sourire des plus chaleureux se dessinera rapidement sur son visage. Voilà d’ailleurs l’une expression des plus courantes chez lui.

Ses cheveux bruns ne sont coupés que lorsque ces derniers le gênent, mais la plupart du temps, Julian restera avec des cheveux plutôt longs, retenus en une queue de cheval derrière sa tête. Quant à la barbe… Il est vrai qu’il est le plus souvent rasé de près, son emploi l’obligeant à beaucoup de cérémonie et à avoir une belle présentation, Julian fait très attention à ce détail. Pour autant, et lors de ses périodes de congés, il n’hésitera pas à arrêter le rasage, une façon comme une autre pour lui de se sentir moins tenus par des obligations de présentation.

Corporellement parlant, le vampire n’est pas des moins bien loti. Il faut dire qu’après plusieurs guerres, il s’est habitué à s’entraîner et se préserver. Musclé et solide, son corps est plutôt agréable à l’œil. Dépourvu du moindre tatouage et du moindre piercing. Non qu’il n’apprécie pas cela mais plus sur les autres que sur lui-même. Une seule particularité « non naturelle » orne son corps, et plus précisément son visage. Une cicatrice, reçue lors de la première guerre mondiale. Trop abîmé son corps n’a visiblement pas su guérir tout à fait, lui laissant cette marque, ce souvenir de cette période douloureuse. Si elle le dérangeait beaucoup au début, Julian n’y fait aujourd’hui presque plus attention, s’étonnant même que certains la remarque tant il l’oublie.

Vestimentairement parlant, Julian n’est pas vraiment difficile. Bien sûr fait-il attention à sa personne, métier d’avocat oblige, il ne peut décemment pas s’habiller chaque jour en jogging ou de manière ridicule, non. Pantalons et chemises sont bien souvent de rigueur. La cravate les accompagne bien souvent, rarement de nœuds papillons, il trouve cela bien trop clown. Et tout cela terminé par des chaussures de ville, confortable de préférence. Lors de ses jours de congés, vous pourrez aisément le voir en bermuda ou en jean, surmontés d’un t-shirt, le tout accompagné de baskets, tout ce qu’il y a de plus simple.

Enfin, Julian a une voix grave particulièrement rassurante, une voix cocon comme il le dit lui-même. Une voix posée, sans aucun éclat et pourtant familière.

Caractère
Résumé du caractère:


Julian est un homme tout d’abord particulièrement droit. Les lois sont pour lui des faits à respecter et faire régner. Il n’apprécie pas le trouble à l’ordre et la malhonnêteté. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est devenu avocat. Pour cela et pour le fait qu’il ne voit pas sa vie sans aider son prochain. Affecté par les guerres qu’il a pu vivre, Julian connaît la nature de l’être humain et sait toutes les horreur dont ce dernier est capable. Bien sûr aurait-il pu justement tout laisser tomber, abandonner l’idée de bonté dans les hommes, mais ce n’est pas là son caractère. Bien au contraire, les guerres lui ont donné un but : sauver les hommes d’eux-mêmes. Et par homme, il entend évidemment toutes les créatures, sans exception. Car s’il y a bien une autre chose que Julian ne peut supporter, c’est bien le racisme. Pourquoi une race plus qu’une autre ? Il ne le comprend et ne l’admet pas. De fait essaie-t-il toujours d’être le plus objectif possible pour être certain d’être équitable envers tous, que cela soit dans son emploi d’avocat ou dans sa vie personnelle.
Attention néanmoins, car si Julian est un homme foncièrement bon, gentil et doux avec son entourage, il ne se laissera pour autant jamais marcher sur les pieds et usera de tout son savoir pour vaincre le « mal » qui existe autour de lui. La violence ? Il ne l’apprécie pas. Absolument pas, même, devrait-on dire. Pour autant… Il ne refusera pas de l’utiliser s’il estime qu’il le faut. C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’astreint à un entraînement certain : pour être sûr de pouvoir réagir lorsque le moment viendra. Et même si le moment vient un jour à lui, il ne faudra pas oublier que le vampire ne le fera qu’en cas de dernière nécessité, usant de toutes les autres possibilités avant cela.
C’est aussi un homme des plus respectueux et des plus polis, que cela soit envers ses amis, ses proches qu’envers les inconnus. Affable, il aime rendre service à son prochain sans rien attendre en retour, autrement que de la sympathie, du moins.
Loyal et protecteur, le vampire se met bien souvent au service de la veuve et de l’orphelin comme nous avons pu le voir, grâce à son métier. Ses amis, sa famille, sont les êtres les plus chers qu’il ait pu avoir autour de lui. Il les chérit et les choie du mieux qu’il peut.

Vous ne verrez que rarement Julian s’énerver. Les éclats de voix ? Très peu pour lui. Il préfère la discussion et les négociations aux hurlements de rage. Pour autant, ne vous attendez pas à le voir sourire si vous ne lui paraissez pas droit, car il a, comme tout le monde, quelques défauts et le premier d’entre eux est qu’il a bien du mal à revenir sur ses premières impressions. Cela ne signifie pas que ce n’est pas possible bien sûr, mais il faudra bien plus de temps qu’au commun de mortels pour cela. Il n’est néanmoins pas des plus difficile avec ses semblables. Du respect et de la droiture, voilà tout ce qu’il demande à son entourage. Ceux qui ne le respecte pas ? Il essaiera de les faire revenir dans le droit chemin. Bien sûr n’obligera-t-il personne, par exemple, à accepter la puce, ce qui, pour lui, doit être un cheminement personnel. Pour autant, il les poussera au mieux vers le chemin de la raison et du respect d’autrui.

Tout au long de sa vie, Julian a eu plusieurs compagne. Des compagnes qu’il a toujours respectées et aimé autant que possible, souvent jusqu’à ce que la mort les sépare. C’est en effet un homme tout ce qu’il y a de plus fidèle et rares sont ses aventures en dehors des couples standards. Il n’apprécie pas l’éparpillement et, il est vrai, a tendance à plus ou moins juger ceux qui font preuve de légèreté à ce sujet, sans compter les succubes et incubes, évidemment, qu’il plaindra plus qu’autre chose.

L’homme n’est pas exempt de peurs. La guerre a laissé bien des marques. La première, et il a bien du mal à l’admettre, est une crainte des armes à feu. S’il sait les utiliser, il les fuit ainsi comme la peste et ne sait pas sa réaction si on les utilisait un jour contre lui. Par ailleurs, il a peur, plus que peur, de perdre ses proches, ceux qui l’entourent et qu’il aime particulièrement. Une peur inconsidérée qui pourrait le pousser à prendre des risques tout aussi inconsidérés pour les protéger de tout et de rien.


Annexes

Compétences

Julian est un très bon orateur. Ses études et son métier l'obligent souvent à déclamer des discours sur bien des sujets différents. De fait sait-il parler et négocier sans beaucoup de difficultés. Il apprécie d'ailleurs beaucoup cela et s'appuie sur cette compétence pour se sortir des quelques problèmes qu'il pourrait avoir.
Le vampire sait aussi se battre, au corps à corps ou grâce à des armes à feu, il peut tout faire, ou presque. Presque car il n'apprécie pas cela et fera tout pour éviter le combat. Presque car plus que cela, il fuira les armes à feu, ces dernières, leur bruit, leur fonction lui faisant peur depuis bien des années.

S'il n'a jamais eu la chance de devenir père, Julian est malgré tout un très bon père de famille : protecteur, aimant, doux... Il sait gérer les familles et les hommes mieux que bien des gens de cette population. D'ailleurs, il n'y a pas que les familles qu'il sait gérer puisque Julian gère aussi très bien son propre cabinet d'avocat et ses quelques employés.


Intérêts & Loisirs

Le vampire a bien des loisirs lorsqu'il ne travaille pas. Malheureusement, ce dernier travaillant toujours beaucoup, il a bien trop peu de temps pour tous les pratiquer.
Son premier loisir est ainsi la littérature. Policière, en général. Un type littéraire qu'il affectionne particulièrement. Ainsi aime-t-il s'installer confortablement dans un fauteuil, au coin du feu, un livre à la main pour quelques heures d'échappées sur les collines de papiers que lui fournissent ses romans.
Julian est aussi fervent supporter de cricket et de rugby. Deux sports bien différent mais qu'il a eu l'occasion de pratiquer et qu'il suit avec grande attention grâce à la technologie actuelle. Il remercie d'ailleurs beaucoup Internet de le laisser suivre les matchs de rugby de l'équipe d'Angleterre où qu'il soit !
L'homme est aussi passionné par son métier et par les lois, d'ailleurs n'hésite-t-il pas à passer des heures à son bureau à éplucher les lois fédérales de chaque état.


Rêves & Ambitions

Que serait un homme sans rêves ?
Son premier serait une justice équitable entre tous. Il y travaille d'ailleurs activement défendant chacun sans aucune distinction de race, de genre ou autre. Il aimerait d'ailleurs devenir juge fédéral un jour.
Son second, serait de retrouver l'amour. Un rêve bien niais pour un homme, il va sans dire, pourtant, Julian se sent être fait pour une vie de couple romantique et douce, vie qu'il n'a plus depuis le décès de sa dernière compagne il y a quelques années.
Enfin, il aimerait que toutes les créatures puissent vivre en harmonie, vampires compris, et donc que ces derniers se nourrissent de sang animal.

         
Vos avis


Sur la puce ? Je ne l'ai pas encore accepté, certes, mais cela ne saurait tarder. Il faut, après tout, montrer l'exemple aux humains : nous ne sommes pas des montres.

Sur les autres races ?

Humains : Si je sais les horreurs que peuvent faire les humains, je n'en suis pas moins désireux de les protéger de ces dernières.

Vampires : Il y a du bon, comme du mauvais, mais je suis persuadé que nous pouvons vivre en harmonie.

Lycans : Ceux que j'admire le plus, notamment lorsqu'il s'agit de vivre en harmonie avec leur nature et la nature.

Succubes : Non que je ne les apprécie pas, ils peuvent être charmant, à tout point de vue, mais j'évite de trop les approcher de peur de tomber facilement dans certains filets.



Histoire

Julian est né le 12 décembre 1729 à Nottingham. Son père, Franck Moore, était palefrenier. Sa mère, Claire Hitcham, bonne. Il était le troisième enfant d'une fratrie de cinq garçons. Cinq valeureux gaillards. A cette époque, rien ne ressemblait à ce qu'aujourd'hui permet. Mais, à vrai dire, la vie n'était pas vraiment plus difficile.
Son enfance se passa donc comme les autres enfance. Il alla à l'école jusqu'à ses dix ans. Joua avec ses petits voisins et ses frères. Une fois, d'ailleurs, il eut l'occasion de voir une mise au pilori. L'un de ses petits amis, dont la famille n'était que trop peu fortunée, avait dû voler quelques pommes pour nourrir sa grand mère, mourante. Mal lui en avait pris. Les soldats l'avaient alors attrapés et avaient cloués son oreille au bois de l'estrade pour qu'il y reste trois heures. Pour s'en sortir ? Le pauvre garçon avait dû s'arracher lui même le lobe d'oreille. Une justice expéditive, sans réel fondement. Voilà ce qu'avait alors retenu le jeune Julian, alors âgé de onze ans. Mais que pouvait-il bien faire, même pas sorti de l'enfance ? La réalité le rattrapa : il ne pourrait rien faire et n'avait rien fait. Il était même parti au bout de dix minutes. A quoi bon rester ? Et puis la vie continua, le lobe de son ami en moins.
A douze ans, il rejoignit son père pour faire palefrenier. Une vie facile, il aimait cela après tout. Depuis sa toute jeune enfance, il avait grandit au contact des animaux, et notamment des chevaux. Et au sein de la grande demeure que servait son père, il fallait avouer qu'il y avait de quoi faire. Il fut embauché à quatorze ans.
Les années passèrent. Il avait désormais 19 ans. N'était pas marié, comme l'était ou l'avait été ses deux frères aînés et était resté palefrenier, bien loin du mérite de ses deux aînés. Ces derniers avaient en effet rejoint les tuniques rouges. Le plus âgés, d'ailleurs, était décédé deux ans auparavant, à Culloden, terminant de convaincre Julian qu'il ne voulait pas d'une vie militaire, préférant la vie à sa nation, comme pouvait le dire certains lorsqu'il exprimait cela à haute voix. Mais Julian n'en avait cure. Il appréciait sa vie et c'était là le plus important. Le temps se déroulait des plus calmement, comme un long fleuve tranquille, à vrai dire. La routine avait rapidement été mise en place et les gestes étaient désormais précis et rapides. Julian se voyait ainsi tout à fait prendre la relève de son père. Il était fait pour cela. S'occuper des bêtes, du moins. D'autant qu'il était vrai que ses employeurs étaient bien rarement présents, lui laissant beaucoup de libertés. Seuls étaient présents deux enfants des propriétaires et ces derniers ne sortaient jamais de jours. D'ailleurs quelques rumeurs parlaient de créatures de la nuit pour expliquer cela. Des histoires d'enfants, selon l'avis du jeune homme, qui ne valait absolument pas la peine d'être écoutée. Ainsi ne chercha-t-il pas plus loin, se contentant de faire ce pourquoi il était payé.

Un soir, son père, alors malade, fut appelé à l'écurie d'urgence. Une mise bas se passait visiblement mal. Incapable de se mouvoir correctement, Julian fut envoyé en ayant pour seul conseil de son géniteur "prend garde à Miss Janet." C'est d'ailleurs par elle qu'il fut accueillit au domaine. Elle était la cadette du couple de propriétaire, l'une des fameuse créature de la nuit dont les employés parlaient bien trop souvent. Une magnifique jeune fille aux cheveux blonds et aux yeux bleus. A vrai dire, la mise bas fut rapidement expédiée. Poulain et jument se portaient comme un charme. Mais alors qu'il s'apprêtait à quitter les lieux, Miss Janet l'y arrêta.
"Peut être pourrions-nous veiller ces deux créatures quelques instants avant de les quitter ?" Le pria-t-elle.
"Ils vont bien, Miss" Lui assura-t-il "Pas de quoi s'inquiéter, je reviendrais demain matin à la première heure"
"Mais..." Elle observa l'air inquiet les deux chevaux. "S'il vous plait... Il a l'air si faible..."
"C'est un poulain, Miss, c'est normal."
Mais sous ses yeux suppliants, le jeune homme qu'il était succomba et accepta.
Ce fut là la première nuit d'une bien longue série. Appelé au moins deux fois par semaine par la jeune fille, Julian restait chaque fois toute la nuit et ensemble, ils refaisaient le monde. Et c'est ainsi qu'il découvrit l'existence d'un monde qu'il pensait romancé. Un monde peuplé d'étranges créatures. Comment l'admit-il ? Facilement. Il était devenu le petit calice de Miss Janet. En toute connaissance de cause, à vrai dire. Il lui donnait son sang, elle lui permettait de s'évader d'un quotidien qui lui convenait, certes, mais qui restait plutôt ennuyeux. Mieux, elle lui donnait quelques cours. Des cours de géographie, d'histoire, de langues... Un juste retour des choses, en fin de compte.
A nouveau, le temps passa, comme à son habitude. Julian avant désormais atteint l'âge de 29 ans. Toujours palefrenier, son père était décédé six mois plus tôt, sa mère l'avait suivi de près. Fluxion de poitrine, avait dit le médecin de passage. Cette même fluxion qui deux mois après le décès du paternel emportait à son tour son plus jeune frère. Une certaine hécatombe familiale, et pourtant plutôt courante à cette époque. Mais tous les survivants s'étaient remis de l'infection et avait repris leur vie habituelle. Après tout que pouvaient-ils faire d'autre ? Une situation que chacun avait tenté de vivre de son mieux. Proutant, en sortie de maladie, Julian ayant attrapé le même mal, rendant bien trop souvent visite à ses parents, fut surpris devoir que Miss Janet, elle, ne s'était pas remise aussi bien que sa propre famille, alors même qu'elle lui était étrangère. Perdre son compagnon de nuit lui avait en effet semblé insurmontable, elle qui s'ennuyait tant, elle avait trouvé de quoi occuper chaque nuit, ou presque et se refusait alors à perdre cette distraction, cet ami, le seul qu'elle avait eu depuis bien des années, les autres se méfiant bien trop d'elle pour rester à ses côtés plus d'une nuit, et encore. Sa solution ? Transformer Julian, le faire rejoindre les rangs nocturnes. Bien sûr n'aurait-elle plus le loisir de profiter de son sang mais ce n'était pas là, à son sens, le plus important.

Il fallut plus de deux mois de réflexion à Julian. La décision était difficile. Lui qui venait de perdre une partie de sa famille, lui qui venait de survivre à une fluxion de poitrine, était-ce réellement là ce qu'il désirait ? Ne plus jamais mourir ? Ou du moins, ne pas risquer de mourir d'une simple maladie ou de vieillesse ? Ne voulait-il pas, plutôt, vivre en compagnie de ses frères, si proches, une vie humaine normale ? Ce fut le décès de son frère aîné qui le convaincu de rejoindre Miss Janet dans sa vie de créature surnaturelle. Ce dernier, mort d'une esquinancie, avait vécu le martyr les derniers instants de sa vie. Une vision qui convaincu le jeune homme que ce n'était pas là ce qu'il désirait. Il voulait vivre.
Bien que prévenu par son amie, la transformation ne fut d'un repos total. Lui qui voulait vivre, il se retrouvait alors en proie à des douleurs plus terrifiantes encore que la mort. Mais après tout, n'était-ce pas cela ? Lui qui voulait la vie, n'était-il pas en train de mourir ? Le réveil fut tout aussi difficile alors que la jeune femme lui proposait presque immédiatement un verre de sang dont il se reput avec une délectation évidente. Une pointe de tristesse soudaine le submergea. Sa vie d'avant n'était plus. Mais tout allait enfin pouvoir commencer.
Lors des premières années de sa vie vampirique, il ne sortit que très peu du manoir de la famille qui l'employait. La raison était simple. Pour ne pas blesser davantage sa famille, il s'était fait passé pour mort auprès de ces derniers frères. Cela eut néanmoins du bon, il apprit le contrôle, alors même que les domestiques continuaient d'aller et venir derrière la porte de ce qui était désormais sa chambre. Oh. il ne se sentait pas seul. Non. Il était en compagnie de Miss Janet, bien sûr, mais aussi de son frère, qui ne fut néanmoins pas des plus ravis d'accueillir un nouveau vampire au sein de sa maison mais qui du malgré tout faire bonne figure face à son entêtée de sœur. Les parents de ces derniers ? Il ne les rencontra que trois fois. Des personnes des plus agréables, à son humble avis, mais des personnes très absentes, car ils ne restaient jamais plus d'une semaine, au mieux, au grand dam de leurs enfants. Il s'avéra d'ailleurs, après investigation, qu'il s'agissait là réellement de leurs enfants. La famille, au complet, avait été transformée une nuit. Comment ? Pourquoi ? Personne ne désira en parler, il n'insista pas. Fin de l'histoire.

Et le temps passa. L'air pur et les grands espaces commençaient à manquer à l'homme vieillissant intérieurement. Il avait désormais appris tout ce qu'il pouvait apprendre de ses compagnons de nuit. De l'histoire à l'économie en passant même par le germain et l'écossais. Ses nuits commençaient à se ressembler. Se nourrir, sur des humains consentants, comme le lui avait appris ses hôtes, jouer au cavagnole, lire, débattre de politique... C'est d'ailleurs lors de ces instants que le caractère que Janet appelait "justicier", revint en force. Bien des choses ne lui plaisaient pas dans la façon de faire, de traiter les domestiques et pire, les esclaves. Des ignominies, des injustices qu'il peinait à comprendre mais qu'il combattait, oralement, vaillamment. Will, le frère de Janet, fut le premier à proposer l'idée qui allait changer la vie du "jeune" homme. Une école d'avocat. Mieux. Une école d'avocat renommée. De lourdes réflexions sur la logistique, l'argent, la vie courante plus tard et Julian fit ses bagages, promettant à ses hôtes des nouvelles, et quitta l'Angleterre pour la France.
Dire que cela fut facile serait mentir. Julian n'avait jamais réellement fait d'études à proprement parlé. Il ne connaissait ni les façons de faire, ni les manières de se comporter, et encore moins en France dont la langue, bien que maîtrisée, restait particulièrement difficile pour lui. Et pourtant, il s'accrocha. Il lui fallut huit ans, du fait de la difficulté qu'il eut à obtenir sa licence de droit, pour obtenir le diplôme d'avocat au Barreau de Paris. Une chance, ou une malchance. Ce fut la dernière année que cette école existait, elle ne rouvrirait que vingt ans plus tard, le gouvernement républicain français ayant décidé de supprimer l'ordre des avocats suite à la Révolution Française. Une Révolution dont ne prit pas part directement Julian mais qu'il observa avec attention, venant en aide aux plus démunis en leur fournissant argent et nourriture, autant qu'il le pouvait. Il tenta, d'ailleurs, par la suite de devenir défenseur officieux, titre qui remplaçait alors les avocats, sans même avoir besoin de formation, mais fut rapidement rattrapé par la réalité. Ce titre n'était que foutaise. L'on n'écoutait à peine le défenseur, se contentant d'expédier les procès. Déçu du gouvernement républicain, Julian repartit en Angleterre, c'était le 15 frimaire an II, en France, soit le 5 décembre 1793, quelques jours avant son anniversaire. Il arriva d'ailleurs chez Janet le jour même de ce dernier. Il avait 64 ans.
Il n'y resta pas longtemps, seulement le temps de saluer ceux qui lui avaient donné une nouvelle vie, un objectif désormais certain dans son esprit : il défendrait les causes qui lui semblaient justes. Ainsi, Julian commença à voyager. De village en village, obligé de s'arrêter chaque jour pour se mettre à l'abri. Une vie difficile pour un vampire, il allait sans dire, mais il la moindre personne sauvée de la prison ou pire, de la peine de mort, le confortait dans l'idée qu'il faisait quelque chose de bien. Il retourna, d'ailleurs, en France, s'installant à Paris dès le rétablissement de la profession d'avocat, le 22 ventôse an XII (12 mars 1804). Il y rencontra une jeune femme, domestique qu'il avait lui même employé, Johanna. Cette dernière, espagnole, était arrivée en France quelques mois plus tôt et ne parlait presque pas la langue. Il la lui appris, tout comme il ne lui cacha pas son état de vampire. Elle resta. Et trois ans plus tard, ils se marièrent, en compagnie de Janet et Will comme témoin. Ce fut d'ailleurs Janet qui offrit le don éternel
à Madame Moore, sous le consentement de son mari, bien évidemment.
Une nouvelle vie commença, une vie cadrée, rangée. Johanna s'occupait de la maison, de la vie quotidienne, des domestiques qu'elle dirigeait dans une immense douceur et bienveillance, et Julian s'adonnait à ses activités d'avocat. Ils restèrent plus de dix ans à Paris, ne déménageant que pour ne pas attirer les questions quant à leur physique inchangé. Ensemble, ils s'installèrent tour à tour à Lyon, Marseille, puis à Rome, Milan, rejoignant quelques années le pays d'origine de Madame, à Madrid, plus exactement pour continuer leur tour d'Europe quelques mois après l'unification de l'Empire allemand.

Ils ne revinrent en Angleterre qu'en 1899, Johanna désirant enfin une vie plus calme. Ainsi prirent-ils Madingley, dans la banlieue de Cambridge comme point d'arrêt à leurs voyages. Pourquoi Cambridge ? Tout simplement car il s'agissait là d'une ville à taille plus réduite que la capitale, plus calme, et qui permettrait à Julian de continuer à officier sans trop de concurrence, d'autant que ce dernier avait récemment acquis la spécialité de droit de la famille français et anglais.
Pourtant, Johanna se sentait seule, malgré les domestiques, malgré ses occupations, elle ne pouvait décemment avoir d'amies, les vampires ne courant pas forcément les rues, à mois que ces derniers ne se cachassent... Enfin. La réalité restait la même. Le couple n'était lié amicalement à personne. Seules les relations professionnelles et "associatives" de Monsieur permettait à Madame de se divertir. C'est donc avec une certaine idée en tête que Julian partit à la recherche d'un ou une vampire, ou un lycan, qu'importe, mais une créature qui permettrait à Johanna de se sentir plus heureuse, car c'était là son seul souhait. Il avait pourtant bien essayé de la faire entrer dans quelques cercles politiques, et notamment celui des suffragettes, mais rien n'y avait fait. Johanna ne s'y sentait pas à sa place. Ce n'était pourtant pas faute d'être entourée de femmes. C'était là le nouveau cheval de bataille du vampire, depuis son retour en Angleterre : le droit de vote des femmes. Drôle de cheval pour un homme, direz-vous, et pourtant Julian avait toujours, ou presque, été fervent défenseur de l'égalité. Pourquoi presque ? Car c'était son épouse qui l'avait changé, pour tout avouer. Mais depuis le temps... N'était-ce pas "toujours ?". Et Johanna... Oh bien sûr n'était-elle pas contre cette révolution féminine, mais il n'y avait là que des humains, et ce n'était pas ce qu'elle désirait.

A vrai dire, il avait bien repéré une jeune femme depuis quelques jours. Elle vivait à la rue, il n'y avait pas de doutes là dessus, mais son comportement n'était pas celui d'une gitane ou d'une vagabonde. Bien au contraire. Sûrement s'était-elle retrouvée à la rue suite à des déconvenues et une histoire difficile. Une autre injustice que Julian ne pouvait que constater. Mais comment l'aborder ? Comment ne pas paraître "étrange" ou intrusif ? La question n'avait aucune réponse et l'homme se contentait d'observer cette jeune femme. Une vampire, sans nul doute, comme en témoignait l'odeur de sang qui la suivait.
Ce fut un événement des plus désagréable qui lui permit de l'approcher. Alors qu'il rentrait chez lui, en fin de nuit, il fut attiré par des voix s'élevant d'une ruelle. S'en approchant, il ne put que constater que la jeune vampire se trouvait en proie à un humain des plus désagréable, le mot étant néanmoins très faible. Elle le mordit. Fronçant les sourcils en la voyant basculer alors que l'homme semblait désirer bien plus que les maigres biens qu'elle possédait, Julian n'eut d'autres choix que d'agir rapidement pour la secourir et alors qu'elle tombait à terre, l'humain vit sa nuque être brisée.
A vrai dire... Ce n'était pas la première fois que l'avocat tuait. Lors de la Révolution Française, par exemple, il avait déjà du en venir à cet extrême, en Espagne aussi, lors d'une révolte du fait d'une famine, et cela était toujours dans le but de protéger les plus faibles. Pour autant, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Bien sûr cet homme était-il perdu, mais... Méritait-il pour autant une mort, aussi soudaine et peu douloureuse soit-elle ? Il n'en était jamais vraiment sûr.
C'est ainsi qu'Elizabeth Rosenbach entra dans sa vie, et dans celle de son épouse, bien heureuse de se trouver une amie. La jeune femme s'avéra être de la bourgeoisie galloise, volée par un vampire du nom de Dimitri dans une sordide histoire de création et de manipulation. Elle était d'une très bonne éducation, et s'installa avec eux durant quelques années. Agréable, douce, Elizabeth s'adapta facilement à leur style de vie, bien que Julian ne puisse s'empêcher de voir en elle quelque chose de plus sombre qu'elle cachait, purement et simplement. Pourtant, cela ne l'empêcha pas de s'attacher rapidement à cette jeune femme vive d'esprit et décidée. D'ailleurs, contrairement à son épouse, Elizabeth, elle, sembla se plaire au sein du mouvement féministe. Elle ne les quitta que près de dix ans plus tard, à l'aube de la première guerre mondiale.
Julian participa d'ailleurs à cette guerre. Des atrocités. Des horreurs. Il peine encore aujourd'hui à exprimer ce qu'il y vécut, ce qu'il y vit. C'est là qu'il développa sa haine des armes à feu. C'est là qu'il se promit plus que tout de faire le bien autour de lui.
A la fin de la première grande guerre, rien n'était comme avant. Johanna, le poussa à quitter de nouveau l'Angleterre, pour un pays plus chaud, plus chaleureux, son pays, l'Espagne. Mal leur en fit. Les Révolutions éclatèrent, les bombardements, les fusillades avec. Johanna décéda en 1936, le 5 août, des suites de l'effondrement d'un immeuble qui lui arracha ni plus ni moins la tête. La douleur fut vive pour l'homme qui avait été marié durant plus d'un centenaire à cette femme si aimante. Et la prochaine guerre n'aida pas Julian à s'en remettre. De nouvelles atrocités, de nouvelles horreurs, presque pire que la première.

La fin de cette guerre sonna le début du périple du vampire. Il ne désirait plus rester en Europe. Plus jamais. Ainsi se mit-il à voyager. Aux Etats-Unis, d'abord, où il reprit des cours de droit de famille et des affaires pour continuer à gagner sa vie. Puis au Canada, en Amérique du Sud, mais aussi dans les Indes, au Japon, en Corée. Il ne revenait qu'une fois tous les deux ans en Espagne. C'est là qu'il rencontra Luisa, qui devint sa compagne. Elle avait perdu toute sa "famille" lors des Révolutions, famille qu'elle avait reconstruite au fil du temps, alors même qu'elle était âgée de plus de cinq siècles. Elle était désormais seule. Sans but. Et la proposition de Julian arriva alors à point nommé.
Ensemble, ils voyagèrent alors, cherchant le meilleur moyen d'aider la population, le meilleur moyen de vivre, somme toute. Arrivé pour la troisième fois aux Etats-Unis, on lui parla alors d'un groupe de vampire qui ne se nourrissait pas de sang humain. Des végétariens vampiriques, en quelque sorte. Une aubaine pour Julian qui peinait à trouver de quoi se nourrir, bon nombre d'humains refusant d'offrir leur sang à un vampire, même si cela était poliment demandé. Il en avait bien sûr déjà eu l'idée, de se nourrir du sang d'animaux, mais jamais il n'avait eu le courage d'essayer, craignant que cela ne soit suffisant, craignant de perdre un jour le contrôle de sa soif qu'il avait largement appris à maîtriser. Ainsi le couple entra-t-il en contact avec une certaine Irina Kataïev. Par lettre, par téléphone, puis par mail, lorsque cela fut possible. Julian prit toutes les informations qui lui était possible de prendre sur ce régime alimentaire, ainsi que l'adresse d'une ferme, à la Nouvelle-Orléans. Oh il n'avait pas l'intention, pour le moment, d'y aller mais... Pourquoi pas un jour après tout. Au moins pour rendre visite à celle qui était devenue une amie épistolaire pour le couple de voyageurs. Chaque semaine, Irina avait alors droit à quelques photos des lieux où les deux vampires se trouvaient. Les pyramides de Gizeh, les cascades Victoria, les temples Aztèques, tout fut envoyé selon les moyens disponibles. Et Julian continuait d'aider les plus démunis sur son chemin. Pour vivre ? Luisa confectionnait de petites poupées de tissus qu'elle vendait alors. Cela fonctionnait bien dans les pays occidentaux. Bien moins ailleurs. Mais cela leur suffisait.
Elizabeth ? Oh. Voilà une autre vampire avec qui Julian tenait plus que tout à garder contact. Il avait pour elle une affection toute particulière et devait avouer que, si elle l'avait désiré, il ne se serait jamais fait prier pour la voir l'accompagner à travers ses voyages.
Le millénaire passa. Il était revenu en Angleterre le passer avec la jeune Rosenbach. Tout se trouvait être pour le mieux. Ou presque. Voilà quelques temps déjà que Luisa se trouvait être en proie à un questionnement sur sa propre vie. Elle était âgée. Intérieurement du moins. Elle avait fait bien des fois le tour de sa vie, avait perdu sa famille, deux fois. Aujourd'hui, elle ne désirait plus rien. Il fallut bien des discussions avec Julian, qui s'était énormément attaché à elle, à défaut de ressentir un sentiment plus fort, il fallut bien des arguments pour qu'enfin il accepte l'innaceptable, alors même que cela était condamné par l'église catholique.

Le huit juin deux mille cinq, la veille de son anniversaire, à Barcelone, sa ville d'origine, une dose de tranquillisant fut administrer à Luisa, entourée de son compagnon et du médecin qui, illégalement, avait accepté cette requête. Son corps, alors profondément endormis, alors même que Julian n'avait pas la certitude qu'elle ne ressentirait rien, fut exposé au soleil. Elle brûla. Ni plus ni moins. C'était là le désir de la vampire. Et son désir fut respecté.

Dès lors, Julian repartit sur les routes, se rapprochant d'autant plus d'Elizabeth qui lui fut d'une aide certaine de par ses lettres et ses appels. Pourquoi, alors, rejoindre la Nouvelle-Orléans ? La jeune anglaise l'avait prévenu de son futur mariage, il ne pouvait donc manquer cela. Pire. Le fiancé en question n'avait rien pour plaire à l'homme droit et juste qu'était Julian, ainsi se devait-il de voir cela en personne. Et... Elizabeth avait quitté l'Angleterre pour les Etats-Unis. Il était peut être temps de faire la même chose, d'autant que le destin avait voulu que cela soit dans la ville même de la ferme dont on lui avait parlé. Alors... Pourquoi pas, après tout.


A propos de vous

ACCEPTEZ VOUS LE DESTIN : oui

ÂGE : Plus de 18 ans !

SURNOM : Caradoc

COMMENT VOUS AVEZ NOUS CONNU ? : Topsite

UN PARRAIN ? : Personne

D'AUTRES PERSONNAGES ICI ? : Pas encore !

CREDITS : Ezio Auditore de Assassin's Creed

UN COMMENTAIRE ? : J'adore le design, franchement bravo !

Revenir en haut Aller en bas
Adjoint
Image perso : Julian Moore  X0z6
$ : 5296

Feuille de personnage
Description du personnage:

Julian Moore  Empty
Adjoint
Administration
#4875 : Re: Julian Moore
Lun 23 Mar - 16:59
Bienvenue à toi !
Te plaint pas, t'as réussi !


Tu es officiellement validé !
Bravo et bienvenue parmi nous !

Pas si dur hein ? Si ?... Roh tu exagères toujours ! Allez, encore un dernier petit effort et on ne sera plus sur ton dos... Ou presque pas !

J'espère d'ailleurs que tu as signé le Règlement !
Si oui, n'oublie pas d'aller recenser ton nom, ton avatar et ton emploi!

Dans notre grande bonté, nous t'avons créé une partie rien qu'à toi que tu pourras aménager comme bon te semble, mais si tu as besoin, il existe aussi des fiches types de Suivi de RP, de Relations (ces deux fiches sont obligatoires), ou même un super coffre et un journal intime ! Bref, c'est ta partie, fais en ce que tu veux !

N'oublie enfin pas de compléter ton profil et ta fiche de personnage !
Attention, si tu ne le fais pas, Lizzie viendra te hanter chaque nuit !

Lorsque cela sera chose faite, tu pourras te mettre à RP !
Tu n'as pas de partenaire ? Pas de soucis, tu peux faire une demande de RP !
D'ailleurs, si tu n'es pas SDF, n'oublie pas de faire ta demande de logement aussi !

Bon jeu !
Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP ou ici !


Revenir en haut Aller en bas
Julian Moore
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Visitons tout en discutant, mon ami [PV Julian]


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers:

Under the Moon :: Gestion des Personnages :: Julian Moore