Prénom(s) : Jeremiah Nom : Saint-Jean Surnom : Jay Race : Vampire Genre : Masculin Âge Réel : 27 Date de Naissance : 13 Juin 2006 Âge Physique : 27 Orientation sexuelle : Hétérosexuel Nationalité : Américaine Profession / études : Sans (Je pose un CV pour la boîte de nuit ou pas?) Groupe : Assoiffés Rang dans le groupe : Nouveau-né
Si Humain, avec ou sans pouvoir : Nonhumain Si pouvoir, lequel ? : /
Inscription au Sort : Sans Sort
Physique
Pas loin du mètre quatre-vingt dix, avec des épaules larges. La barbe est toujours proprement soignée par le même barbier depuis qu'il a compris l'importance d'avoir un bon look. Idem pour la chevelure : des dreadlocks courtes, surplombant un dégradé très court sur le tour de la tête. Un petit air de fêtard hype qu'il aime entretenir. Son seul point noir, ses cernes marquées qu'il cache souvent derrière une paire de lunettes. Pourtant, à part son visage, il fait rarement des efforts sur sa tenue. Il prend ce qui passe, ce qui lui va, et surtout ce qui ne le gêne pas. Il a un profil athlétique. Et il aime pouvoir s'en servir à volonté, sans remonter son pantalon, sans avoir à balancer ses chaussures. Tant qu'il peut grimper et courir à l'aise, tout va. Il a un tatouage lui recouvrant le dos. De longues lignes noires, un motif géométrique simple: le trident barbadien.
Caractère
Fuck l'autorité. Jusque là, ses seules confrontations à toute forme d'autorité se sont soldées par des emmerdes. Des branlées de la part de son père, les services sociaux, la passages à tabac de la police. Il a pris l'habitude de vivre et de penser pour lui, n'ayant pu compter sur personne jusque là.
Egotrip. D'ailleurs, à force de trop compter sur soi, on finit par croire qu'on est trop bon. Qu'on vaut mieux que les autres parce qu'on se démerde seul, sans la moindre aide. Et puis, quand on vient d'un quartier pauvre et qu'on s'en sort seul, on est d'autant plus méritant. On passe avant tout le monde. Et l'arrogance qui va avec.
Angoisse. Pourtant, on marche sur une ficelle. quand il n'y arrive pas, quand rien ne va autour de lui, le monde s'effondre. Si il n'a pas de quoi se "détendre", il peut facilement partir en crise de panique. Et il ne dort que très peu.
Mélomane. Le seul moment où il se sent vraiment calme, la seule chose qu'il aime vraiment, c'est la musique. Jouer, chanter, du haut de ses petites scènes intimistes. Du rock, du rap, du jazz. Quand ça se joue et que ça se vit. Ses seules escapades à lui. Les seuls moments où tout va bien. Surtout quand il joue de la musique caribéenne.
Greed. On ne parle pas là de biens matériels. Ce qui le rend particulièrement avide, ce sont les relations entre personnes: surtout celles des autres. Ses relations à lui ont toutes été des échecs, son paternel, sa mère, son mentor, tous sont partis et l'ont abandonné. Alors, il ne cherche plus à s'en faire, mais à voler la place des autres. Il voudra votre amante, votre frère, votre père. Il n'y a que lui qui compte. Il ferait un bien meilleur vous, que vous.
Violence. Une fois qu'on y baigne, on ne peut plus en sortir. Un premier coup de poignard, une première balle, l'engrenage se met en route. Vous n'êtes plus une bonne personne, vous ne pouvez plus avancer que sur cette voie. Un, dix, trente, aucune différence. Aucune putain de différence. Ta douleur n'est pas la sienne.
Histoire
Mon père...
Je l'ai pas beaucoup connu. Je me souviens seulement de l'alcool, des coups. Et il a disparu je ne sais où quand j'étais encore gosse. Un putain de soulagement, ouais. Je ne lui en veux pas tant que ça. Je le remercie même d'avoir foutu le camp avant de m'avoir brisé un os de plus. Mais si je le croise un jour, je le bute. C'est tout.
Et ma mère?
Une connasse. Une camée finie. Elle a pas relevé le niveau. Je me souviens, une nuit, de l'avoir sentie farfouiller mon matelas, sous mes draps. J'étais dedans, je dormais. Il devait être 4 heures du mat'. Elle cherchait ses putains de cailloux de merde là. Du crack. Elle m'a retourné avec le matelas en me gueulant dessus que je les avait cachés quelque part. J'ai cru qu'elle allait me défoncer. Et genre un mois plus tard, overdose. Avec un autre truc.
Et le reste? J'ai passé un an dans une famille d'accueil. Puis dans une autre, et ainsi de suite. Y avait toujours un truc qui clochait. J'avais pas le temps de m'habituer à une famille que je traversais l'état pour m'installer ailleurs. A quinze ans, je me suis enfui. J'ai commencé à vivre seul, dans la vieille baraque familiale. Et je me barrais en courant dans le voisinage dès que je voyais les services sociaux, ou la police. Et c'est même devenu une attraction dans le quartier. Les gens attendaient la prochaine course poursuite. C'est aussi là que j'ai appris à jouer. Je passais souvent mon temps chez le "tonton" du quartier. Un caribéen, comme moi. Il parlait créole, comme moi. Et il passait sa retraite à jouer de la guitare sur son porche, avec un cigare au bec. Du soir au matin. Mes seuls moments de calme et de paix. Et j'ai appris à jouer avec lui. J'étais bon, j'aimais ça. La guitare, puis la basse est venue naturellement. J'avais du talent, faut croire. Et l'oncle Cameron était un putain de bon prof. Il était fun, mais exigeant. Et il connaissait plein de sons, de toute la caraïbe. J'avais les étoiles dans les yeux. De la richesse culturelle, latine, afro. Anglais, français, espagnol et créole. Contradictoire, hein, puisque c'est à cette époque là que j'ai commencé à tremper dans des affaire pas nettes. Je transportais toutes sortes de trucs d'un point A à un point B. Mon seul gagne pain à 16 piges. J'savais pas et je cherchais pas à savoir de quoi il s'agissait. Je ramassais quelques billets. Puis je suis passé à la vente. Et aux cambriolages. Je bossais pour un sale type sans le savoir, et j'en avais rien à foutre. Jusqu'à mes 21 ans. J'avais ramassé assez de thunes pour me faire un studio dans le sous-sol de ce qui me servait de baraque. Je continuais en même temps à dealer, à côté. Sauf qu'un jour, alors qu'on déplaçait de la came, on s'est fait arrêter par une patrouille. C'est parti en fusillade, je me suis barré en courant sans demander mon reste, mais sans le sac. J'ai rencontré le patron deux jours après ça. Ritchie, de son surnom. Un black potelé, mais couvert de bijoux en or. Il a débarqué avec ses gars dans mon sous-sol. Ma mixtape lui a plu, comme de me voir me faire démolir la gueule. Du coup il a tout pris. Tout. Pour le rembourser, il avait vendu mes sons comme une maquette à un autre artiste. Et c'était pas suffisant. J'ai même pas pu noyer ma peine avec la guitare du tonton. Cameron est mort pas longtemps avant que je sorte de l'hosto. Un infarctus, truc con. J'ai bossé comme ça six ans. A vendre mes sons pour pas me faire crever. Je me suis essoré jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au dernier sample. Et quand je suis arrivé au bout de l'inspi...
On était près du canal, un peu après Bywater. J'ai eu à peine le temps de demander ce qui se passait, j'ai entendu une détonation, et j'ai senti ma gorge éclater. J'ai pas tenu debout très longtemps. Mais j'ai tout fait pour boucher le trou. Avec le plat de la main, le doigt. Mais rien à faire. Ça coulait toujours. Et si c'était pas dehors, c'était dans la trachée. J'allais crever comme une merde. Je voyais déjà presque plus rien.
J'ai juste vu un blanc me regarder. Et après...
J'ai cru que j'allais crever quinze fois.
Et je me suis réveillé avec une dalle terrible. La gorge qui brûle en même temps. Je me suis jeté sur un clodo, j'ai pas trop compris au début. Mais j'ai arraché sa jugulaire, j'ai bu. Je me suis senti tellement bien. Fort. Pour tester j'ai balancé son cadavre, aussi facilement qu'un sac vide. Et j'ai ri.
Je suis passé rendre visite à Ritchie dès le lendemain, évidemment. Ce salopard allait pas s'en sortir. C'était drôle. Il avait cette grosse baraque Un peu en dehors du centre-ville. Il avait tous ses chiens de garde les plus baraqués avec lui en permanence. Apparemment c'était la fête ce soir là. Sur un de mes sons, chanté par un autre type. Je les ai tous massacrés. Facilement. Je me sentais tellement bien. Ritchie, ce fils de pute, il avait rien capté. Il était à l'étage, dans un jacuzzi avec deux pouffiasses. Il profitait de mon pognon. J'avais dealé pour lui. J'avais écrit pour lui. Il m'a buté. Je l'ai égorgé avec les dents. Et j'ai pas bu cette fois, pas envie de manger ça. J'ai bouffé les meufs à la place. En partant, j'ai rempli un de ses sacs Louis Vuitton de merde de tout le cash que j'ai pu trouver. Ses bijoux en or aussi. Je l'avais crevé, ça me revenait de droit. Et en sortant, le blanc. Je l'avais pas bien vu, mais je l'ai reconnu.
Et j'l'ai suivi. "I came, I saw, I came, I saw I praise the Lord, then break the law I take what's mine, then take some more It rains, it pours, it rains, it pours"
De vous à nous
Prénom : / Âge : Trop vieux pour ces conneries Pseudo : Kenji Comment nous avez-vous connu ? : Demande à Gab' o/ Un parrain ? : Un commentaire ? : Nooope. D'autres personnages ici ? : Christian Sauber
Dernière édition par Jeremiah Saint-Jean le Ven 20 Sep - 20:47, édité 2 fois
Pas si dur hein ? Si ?... Roh tu exagères toujours ! Allez, encore un dernier petit effort et on ne sera plus sur ton dos... Ou presque pas !
J'espère d'ailleurs que tu as signé le Règlement ! Si oui, n'oublie pas d'aller recenser ton nom, ton avatar et ton emploi!
Dans notre grande bonté, nous t'avons créé une partie rien qu'à toi que tu pourras aménager comme bon te semble, mais si tu as besoin, il existe aussi des fiches types de Suivi de RP, de Relations (ces deux fiches sont obligatoires), ou même un super coffre et un journal intime ! Bref, c'est ta partie, fais en ce que tu veux !
N'oublie enfin pas de compléter ton profil et ta fiche de personnage !
Lorsque cela sera chose faite, tu pourras te mettre à RP ! Tu n'as pas de partenaire ? Pas de soucis, tu peux faire une demande de RP ! D'ailleurs, si tu n'es pas SDF, n'oublie pas de faire ta demande de logement aussi !
Bon jeu ! Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP ou ici !
