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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

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Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
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#6616 : Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Lun 1 Juin - 9:01
La cathédrale du Vieux Carré, Saint-Louis. La vieille dame du quartier français. Velours en admira l’architecture au style colonial et renaissance espagnole. Si la belle succube avait choisit le Vieux Carré pour s'installer, ce n'était pas uniquement pour se rapprocher de La France, mais aussi pour elle, la cathédrale. Velours avait marché, dans ce petit mâtin brumeux et engourdi par le froid, traversant Jackson Square dans sa robe ,sous un long capuchon bleu nuit, emportant la vapeur glacée derrière lui, la mélodie rythmée de ses talons vernis noir, sur les pavés de l'allée du parc. A nouveau pour la succube, comme depuis plusieurs semaines maintenant, la nuit n'avait été que tourments et flash mémoriels douloureux. Si son cœur et sa flamme lui faisait défaut pour surmonter cette épreuve, Le Seigneur lui, saurait se pencher sur sa fille de la nuit et apporter sa lumière dans ses ombres.

Velours gravis le parvis et les marches de l'édifice, puis poussa la lourde porte pour pénétrer dans le sanctuaire saint du Père tout puissant. Naturellement elle plongea délicatement et révérencieusement ses doigts dans le bénitier, avant de faire son signe de croix et s'incliner devant la grandeur du Père. Abaissant ensuite sa capuche, dévoilant des cheveux noués avec élégance. Puis elle se dirigea d'un pas lent, ressentant la pleinitude du regard bienveillant du tout puissant sur elle. Déjà il lui semblait que les ombres avaient craint le seuil de la maison du Dieu. S'arrêtant finalement, au croisement d'une rangée de banc, devant les vitraux de L'Espoir, celui du Baptême et enfin, elle termina en contemplation silencieuse et secrète, devant la statue de la vierge.

"Toi nôtre mère à tous. Toi la mère entre toutes les femmes. Toi qui a souffert le supplice de la croix de ton enfant béni ,prêtes moi ta grandeur..."

Les mains jointent, paumes contre son ventre, Velours sembla se figer elle-même dans la pierre, le regard rivé dans celui de la Vierge la surplombant. A cette heure, la succube pensait être seule, mais un bruit de pas attira son attention. On lui avait parlé du Père qui prêchait à Saint-Louis, mais elle n'avait jamais rien entendue d'autre que le fait qu'il sortait de l'ordinaire, et qu'il avait le charme des anges dont il louait les préceptes pour soulager l'âme de ses ouailles. La jeune femme compris en le voyant.

-Mon père. Je ne pensais pas trouver le messager divin si tôt. L'aube sommeil encore à l'horizon. dit-elle en français.

La lueur des bougies dans les candélabres et sur les supports muraux autour d'eux, jouèrent de facétieux jeux d'ombres et de lumières dans la chevelure ébène de la succube, ou le long de son capuchon. Le silence de la cathédrale engloutit bientôt à nouveau l'espace ,que la voix douce de Velours avait percé. Le saint homme se présentant devant elle, laissait une impression étrange à la jeune femme. Il était comme le disait les murmures le concernant. Énigmatique mais magnétique. Velours observa Isaac, souriant poliment à ce saint homme. Puis son regard revint sur la vierge, avant de se poser ensuite sur l'immensité des bancs vides et d'écouter ce silence qui emplissait l'espace. Un silence apaisant, réconfortant , un silence qui appelait à la sérénité.
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#6660 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mar 2 Juin - 20:52
Escuchame padre

Feat : Velours Fera-Gaudens


Aujourd’hui était un jour ordinaire. Un jour qui n’appelait pas à de grandes choses, autre, du moins que ce que je faisais chaque jour. J’allais prier. Me recueillir. Etudier. Conseiller. Pardonner. Voilà ce qu’était l’une de mes routines. Pas de service aujourd’hui, seulement un travail permanent sur soi, une remise en question intérieure, une preuve de plus de l’amour que je pouvais porter au Seigneur. Ce matin-là, sortant du presbytère habillé de ma soutane, je trouvai le temps plus frais. Bien. Ce n’était pas habituel à cette époque mais je n’allais certainement pas me plaindre. Né dans les contrées nord des Etats-Unis, je devais avouer que j’avais toujours bien eu du mal à me faire à la chaleur humide du Sud. Mais je ne m’en plaignais jamais. J’étais, après tout, là pour quelques raisons : aider et aimer les autres, les fidèles, croyants comme non croyants.
C’est ainsi que j’avais ouvert les portes de la cathédrale. Peu d’hommes et de femmes d’église se trouvaient à y habiter à temps plein. J’étais, à vrai dire, en ce moment, le seul. Oh bien sûr ne prenais-je pas soin du monument seul. Inscrit au patrimoine, j’avais une chance que bien d’autres prêtres ne pouvaient avoir : l’Etat prenait soin de la bâtisse. Ainsi n’avais-je plus qu’à m’occuper, avec l’aide de fidèle, des meubles et des instruments religieux. Rien d’autre. J’étais d’ailleurs occupé à bénir l’eau pour le bénitier lorsque le bruit des pas me fit arquer un sourcil. Quelqu’un ? A cette heure. J’esquissai un sourire, terminant ma bénédiction dans le plus grand des calmes avant de me rendre, pot en main, au sein même de la cathédrale.
Une femme. Une femme visiblement bien captivée par la Vierge se trouvait au sein de la bâtisse. Tentant de ne pas la déranger, j’avançai rapidement jusqu’aux bénitiers que je remplis de nouveau. Concentré pour ne laisser aucune goutte s’échapper, salissant de fait le sol et gâchant cette eau bénie de Dieu, je sursautai légèrement à sa voix.

Rapidement, je me mis à plisser les yeux, concentré. Du français. Voilà bien une langue que je maîtrisais malheureusement mal. C’est pourquoi il me fallut plus de trois minutes avant de répondre, en anglais, bien sûr.

- Je m’excuse mon Enfant, je maîtrise malheureusement très mal le français et je ne suis pas certain de vous avoir parfaitement compris.

Doucement, je m’approchais d’elle, le sourire fixé aux lèvres. Je croyais bien avoir pu traduire ce qu’elle m’avait dit, alors… Autant tenter de lui répondre au mieux.

- Je suis le portier de ce bâtiment, il est donc des plus logique que je sois là lorsque la cathédrale est ouverte. Continuai-je. D’autant qu’être homme du Seigneur ne s’arrête pas uniquement à prêcher la bonne parole. Je me penchai doucement en avant, l’air amusé. Les meubles n’attendent malheureusement que rarement que Dieu vienne les épousseter.

Je secouai la tête, me rendant près de l’autel où je déposai le pot à eau bénite, me retournant vers la jeune femme pour remettre correctement le voile humérale alors posé sur l’autel.

- Je n’ai malheureusement pas réellement compris la fin de votre phrase et m’abstiendrait donc de tout commentaire. Esquissant un sourire désolé, je repris alors. Mais que fais donc une jeune croyante telle que vous en ces lieux et surtout à une heure si avancée de la matinée ? Oh c’est là tout à votre honneur de commencer votre journée par telle prière, mais je dois avouer que cela est bien peu commun, et Dieu seul sait le nombre de chose que j’ai pu voir dans ma vie.




Dernière édition par Père Isaac le Lun 8 Juin - 19:50, édité 1 fois
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#6683 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mer 3 Juin - 18:55
Pourquoi diable s'était-elle exprimée en français ? La belle brune n'en eut pas la moindre idée. Peut-être s'était-elle machinalement dit que la Cathédrale étant encrée depuis des centaines d'années dans le Vieux Carré, quartier au passé colonial français. Ou peut-être s'était-elle dit que le français était plus adapté pour un homme avec autant de charme. Mais en tout cas, le fait est qu'elle se sentit vraiment navrée et honteuse d'avoir de la sorte embarrassé le prêtre. C'est pour cela qu'elle repris leur échange, en anglais cette fois.

-Veuillez me pardonnez Mon Père, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. C'est tout à votre honneur, et à mon bon plaisir, de vous voir si tôt à l'office de vos bonnes œuvres pour Saint-Louis et pour ses fidèles. Velours sourit ,avec élégance et maintiens, à l'humour soulevé par Isaac. En effet oui, les voix du Seigneur sont impénétrables, mais le dépôts du temps qui passe sur ses effigies et ses maisons, lui ,est bien tangible, et plutôt tenace. Lui glissa-elle en se penchant vers lui.

Alors que le prêtre s'excusait de n'avoir pas compris la fin de sa phrase en française, et d'être contraint de devoir s'en tenir au silence, la succube posa sa main sur l'avant bras de l'homme, et avec une voix douce ,l'en excusa :

-Oh non, ne vous réprimandez en rien de cela. C'est moi qui me suis montrée bien indélicate, et sotte de penser que le français était adéquat. Pour tout vous dire, je faisait allusion au fait que le soleil ne s'était pas encore levé pour nous bénir de ses rayons, que vous étiez déjà afféré au service. Expliqua-elle avec un sourire poli, avant d'ajouter. Quand au fait qu'une jeune croyante se trouve ici à ci bonne heure, je ne trouverait à vous répondre que cette simple chose : Mes pas inconscients et lourds m'ont portés là où le Seigneur le voulait. Là ou, j'ose à le penser, je trouverais le réponse au troubles qui hante mes songes.

" "Dieu seul sait le nombre de chose que j’ai pu voir dans ma vie" parle-il au sens littéral, ou n'est-ce là qu'une manière imagée de parler ? Mon intuition me donne pourtant à penser que cet homme ...ne profites guère du charme humain chanceux que certains peuvent se targuer d'avoir reçus. Ce pourrait-il qu'il soit ...non, un homme de Dieu ? Avec une pareille nature ? Ses vœux de chasteté et de pénitence seraient vraiment .....Oh je n'ose y penser."

-Me ferriez vous le plaisir de me parler un peu plus en détails de vôtre office ici ? Je dois avouer avoir entendu parler du "Prêtre charmeur" mais je préfères encore mieux me forger ma propre opinion. Bien que prime abord je ne puisse que le charme soit évidement bien présent chez vôtre personne , Mon Père. Termina-elle en souriant de façon quelque peu espiègle.
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#6740 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Lun 8 Juin - 19:49

Escuchame padre

Feat : Velours Fera-Gaudens


J’esquissai un sourire certain en secouant la tête alors que la jeune femme se confondait en excuses. A vrai dire, cela me gênait plus qu’autre chose de ne pouvoir répondre dans toutes les langues à me fidèles. Mais je n’étais malheureusement qu’Humain. Du moins dans un terme générique. Et malgré mes « quelques » années d’existence, je ne pouvais décemment pas parler chaque langue crée par les hommes.
Sans se soucier nullement de la moindre bienséance, je me mis alors à rire. Je n’aimais pas me retenir devant mes ouailles. Bien sûr étais-je toujours respectueux, distant, même, devant la plupart des gens, craignant que ces derniers ne tombent sous mon charme sans même que je ne le veuille, alors, d’ailleurs, que je me retenais fermement de tout acte de la sorte dans et autour des édifices religieux, et encore plus lorsque je portais ma tenue cléricale. Pour autant, je trouvais que si Dieu nous avait donné des lèvres et une voix, c’était bien pour rire et transmettre notre joie et c’était donc, là, ce que je faisais le mieux.
Sa main sur mon bras me fit hocher la tête respectueusement. Il était bien rare que des fidèles me touchent, à vrai dire. De par la distance que j’imposai, certes, mais aussi par celle qu’ils imposaient, eux, entre le prêtre que j’étais et les fidèles qu’ils pouvaient être. Une distance que cette jeune femme ne semblait pas réellement connaitre. Oh. Bien sûr, cela ne faisait rien. J’étais actuellement prêtre et non homme de basse vertu comme je pouvais le devenir. Je n’avais donc aucune pensée coupable, et c’était là parfait.

- Voici une raison parfaite pour venir jusqu’ici, si tant est qu’il y ait réellement besoin d’une raison pour nous rendre dans la maison de Dieu. Dis-je dans un sourire. Mais dites-moi, puis-je vous demander quel est le trouble qui vous hante à ce point mon Enfant ? Bien sûr, ne vous sentez pas obligée de répondre, mais peut être pourrais-je, en plus de l’aide du Seigneur, vous indiquer la voie à suivre.

J’arquai alors un sourcil à ses mots. Le… « Prêtre charmeur » ? Tentant de garder une certaine contenance sans m’étouffer sous ce surnom dont je n’avais encore jamais pris connaissance, et à vrai dire cela m’allait parfaitement, je toussai alors, malgré moi. Et voilà qu’elle me parlait du charme que j’hébergeais. L’air quelque peu perdu, je secouai doucement la tête.

- Je vous remercie de tant de compliments, ma chère Enfant, mais je ne dois pas en mériter la moitié. Quant à mes offices ici, elles sont malheureusement bien traditionnelles je dois dire. Je ne fais que suivre les préceptes de l’Eglise pour les animer et rien d’autre. Je réfléchis un instant. Non… Non je ne vois pas ce qui fait de moi un prêtre différent, mis à part, peut-être, mon exercice entre ces murs, bien entendu, qui n’est certainement pas offert à chaque prêtre. Mais je ne suis qu’un humble serviteur de Dieu, offrant des cérémonies et des offices plus normales les unes que les autres. Esquissant un sourire particulièrement doux, j’hochai la tête. Je m’excuse de vous décevoir si vous vous attendiez à quelque chose d’autre, mais peut être devriez-vous participer à l’un de nos offices pour le vérifier par vous-même. Quant au Prêtre Charmeur, c’est un surnom très… J’hésitai quelque peu. Flatteur devrais-je dire, mais malheureusement bien peu seyant pour un homme de Dieu, vous le comprendrez sûrement.

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#6744 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mar 9 Juin - 9:18
Ce prêtre était pour le moins surprenant, bien loin de la réserve contrite habituelle des hommes de foi. Le père Isaac riait à gorge déployée au cœur de l'église, l'écho de sa voix se réverbérant dans le corps sacré de l'édifice. Pour toute réaction, Velours lui sourit et posa sa main sur son avant-bras, délicatement, mais sans craindre ce contact. Oui, c'était un prêtre très étrange, mais ce charme qu'elle pouvait lui reconnaître, était-il naturel, ou non ? La succube tenta alors d'user de son propre charme ,dans une gestuelle souple et gracile, sans prononcer un mot, afin de voir s'il y était sensible. Elle défit son capuchon, qui tomba alors dans son dos comme une casque de nuit, puis ,toujours avec des gestes de parfum, elle replia le vêtement en silence sur ses genoux, laissant désormais apparaître ses épaules nues, caressées par ses boucles suaves. Et dans sa phase finale, Velours porta son regard profondément dans celui du prêtre. Elle bâtit lentement des cils en le fixant, l'air candide et prude, telle une vierge dévoilée, se tenant ainsi droite et pur, dans le calme vacillement des bougies, les mains posées sur ses genoux.

"Seigneur Jésus, ta volonté reste encore trop grande pour la mince compréhension des Hommes. Aurais-tu réellement fait de l'un des enfants de l'engeance des ombres ,ton porteur de lumière....Quelle serait donc ta volonté et ton message à travers cela ?"

L'homme d'église ,toujours si charmant et prompt à son office, demanda avec bienveillance à la succube, si elle souhaitait lui parler plus en détails des "tourments" auxquels elle avait fait allusion. La jeune femme sourit avec beaucoup de charme, bien qu'elle sache que cela n'aurait aucun effet sur l'homme, et s'assit sur le banc prêt d'eux, en face de la statue de La Vierge.

-Oh ,Padre, je craint que ce ne soit rien d'autre que les affres du tourment classiques d'une femme amoureuse et d'une mère épanouie, que le Seigneur a jugée bon, dans son imposante grandeur ,de marquer au fer rouge en lui arrachant brutalement fille et mari. Voilà des années que le temps tarde à appliquer son baume cicatriciel sur mon cœur d'encre. Velours fit une pause, observant le visage serein de La Vierge et ses bras tendu avec amour, puis elle poursuivit. Pour avancer ,pour ne pas sombrer dans la douleur et la rancune meurtries ,j'ai concentré mon attention et mon énergie à faire prospérer mes affaires, à porter haute et en pleine lumière, celle de l'Amour de mon mari et de notre fille. Et la plupart du temps, durant toute l'année je tâche de rester toujours occupée, je prends soin des âmes qui croisent mon chemin et qui sont perdue, dans l'attente d'une main tendue, que je leur tend avec tout cet amour que je porte en moi. La succube poussa un soupir ,avant de poursuivre le cœur las -Je ne sais pas mon père, je ne trouves pas le sens de la volonté de Dieu à m'imposer la brûlure de cette épreuve depuis tant d'années. Je ne comprends pas ce qu'il attends de moi, avant de me libérer de cette atroce torture que mon âme et mon cœur voient les transpercer aux périodes les plus vives : Noël, leur anniversaire, le jour des morts, les rentrées des classes. Partout je vois leur fantôme se matérialiser autour de moi. Dans une petite fille blonde qui court avec bonheur dans les bras de sa mère, dans un baiser tendre d'un mari sur la joue de sa femme, dans l'amour intemporel et douce de l'étreinte d'un couple vieillissant. Quelle est la réponses ,quel est le sens de tout cela Padre ? Mes songes me déchire du souvenir de ceux qui m'ont étés arrachés. Pourquoi ma colère et mon amertume pour les chasseurs s'est apaisée, mais jamais la morsure de l'absence ?

Après l'épanchement de Velours sur les raisons de sa présence ici, la belle brune retint un rire quand Isaac tenta de faire bonne figure devant son surnom et tenter de noyer le fait que sa personne si particulière porte à intérêt tout aussi particulier. La succube sourit à l'homme d'église :

-Allons ,Père Isaac. De vous à moi, nous savons parfaitement ce qui donne naissance à un surnom comme celui-ci. Vous et moi sommes bien conscient de ce "petit plus" que vôtre office porte en vôtre présence. Vôtre voix porte un poids autre que celle de vos confrères. Et ,chose bien "ironique" ,là ou pour ma part, le Seigneur m'inflige une douleur sommes toute universelle. Il a pour vous un sens plus aiguë encore de la fatalité. Levant la tête pour porter son regard sur le Christ sur sa croix, Velours osa finalement poser la question qui la taraudait -Si je puis me permettre cette curiosité, je dois avouer me questionner sur votre pratique de notre ....consommation.
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#6967 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mar 30 Juin - 19:50
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Feat : Velours Fera-Gaudens


Un instant, très court instant, je m’arrêtais net. Elle utilisait son charme. Que faisait-elle ? Pourquoi ? Sur un homme d’église ? Que voulait-elle donc ? L’air autant perdu que gêné, je ne savais que faire. D’un point de vue extérieur, sûrement allait-elle pensait que je me battais contre mes propres pensées impies, comme tout homme d’église se devait de faire. Mais dans mon fort intérieur, c’était une toute autre bataille qui se jouait. Comment réagir ? Pourquoi ? Savait-elle ? Non. Impossible. Personne dans la paroisse ne savait, mon secret ayant toujours été caché de la meilleure des façons. D’autant qu’elle ne semblait pas avoir pour habitude de fréquenter l’hôtel, ou du moins ne l’avais-je jamais vu. Alors… Pourquoi ?! Que voulait donc le Seigneur de moi ? Était-ce un test pour m’éprouver ? Non. Il n’y avait rien à éprouver ; Je ne ressentais rien pour cette femme. Ni pour les autres, d’ailleurs. D’autant plus un succube… Elle ne pourrait même pas me nourrir.
Au moins avais-je l’air assez tendu extérieurement, quoiqu’aussi intérieurement, pour faire illusion. L’on aurait presque pu croire que ce charme, ces hormones volant autour de nous me faisait de l’effet, un effet que je combattais ardemment.

Mais c’est avec toute la contenance d’un homme d’église qu’en plus de me décaler plus loin d’elle de la manière la plus discrète possible, je me mis à l’écouter, tentant d’être le plus attentif possible.

- Je… Toujours perturbé, je toussai. Je suis désolé mon Enfant. Dis-je alors. Je comprends votre peine et votre amertume. Mais ne vous laissez pas submerger par la haine. Les hommes, si je peux appeler cela des hommes, qui vous ont pris votre famille ne mérite pas tant d’attention. Au contraire. Vivez pour la mémoire de vos proches. C’est là le plus important. Vos proches sont près du Seigneur, et ils veillent sur vous chaque jour et chaque nuit. Soyez en certaine.

Avec une certaine tendresse, j’observai alors la statue de la Vierge. Voilà ce qui était ma famille, et je savais que cette famille veillait aussi sur moi. Pourtant, alors même que j’avais finis par me calmer, reprenant mon rôle de prêtre avec brio, la voix du succube retentit de nouveau dans l’Eglise pour me glacer le sang. Ma pratique de notre consommation… Non. Il était impossible qu’elle sache. Et je me devais de rester impassible pour ne pas laisser le moindre doute sur cela. C’est d’ailleurs ce que je fis, plus que déterminé à garder ce secret.

- Excusez-moi, mon Enfant. Dis-je alors. Mais… Je fronçai les sourcils, visiblement perturbé. Ce sont là des allégations que je ne comprends pas. De quoi me parlez-vous ? Je secouai la tête négativement. Dans tous les cas, croyez bien que je ne sais pas d’où vient ce surnom. Je parlais cette fois légèrement plus sérieusement, comme le prêtre outré que je pouvais être. Et celui-ci est bien mal choisi pour un homme d’Eglise, vous en conviendrez.

Mon comportement oscillait entre le fait d’être outré de ce comportement, de ce surnom, et le fait de ne rien comprendre. J’étais au moins très bon acteur, ayant eu l’habitude de ce double jeu depuis bien des années. Sans doute cela fonctionnerait-il sur ce succube, mais il fallait que je sois plus attentif à l’avenir…



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#6975 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mar 30 Juin - 21:33
Velours soupira en se relavant lentement. Puis elle avança, d'un pas très lent et contemplatif, les yeux levé vers la voûte de la Cathédrale, le son cristallin et heurtant de ses talons sur le sol de pierre ,se détachants avec précision à chacun de ses pas. La réaction du prêtre était éloquente, Velours l'avait testé, et avait pris grand soin d'écouter et d'observer ses réactions. C'était réellement un homme de Dieu, un vrai prêtre, et pas une mascarade honteuse. Voilà pourquoi, face à un vrais messager de la parole divine, Velours se libéra...

-Mon père. Vous ne m'apprenez là rien que je ne sache déjà. Leur regard aimant, je le sent sur moi, il me caresse comme le réconfort chaud d'un châle de laine dans les rigueurs de l'hiver. Mais mon existence terrestre se meurt de n'atteindre jamais l'étreinte parfaite de leur présence céleste. Rebaissant la tête pour retrouver une posture normale, la succube continua à évoluer dans l'allée centrale, lentement, puis elle se tourna pour faire face à l’hôtel,  et pour observer Le Christ sur sa croix. Un signe élégant et souple sur son front, quelques secondes de silence, puis la voix de la brune emplit à nouveau l'échos du lieu saint. Voilà bien longtemps, mon père, Père tout puissant, que le désir de répandre les viscères de ceux qui ont pris ma vie et l'ont balayé dans les vents mauvais de la colère et de la haine, m'a quitté. Je n'attends plus rien d'eux désormais, ils sont mort dans les conditions que Le Père a jugé bon. Leur enfants vivent, ils ont aimés et consommés leur amour. Ils sont parti en laissant derrière eux ,un héritage, une trace, qui aujourd'hui encore doit grandir. La succube repris la marche, lente, mélancolique et songeuse jusqu'à venir se mettre à genoux devant l'hôtel, les mains jointes. -J'ai banni de mon cœur et de mon esprit l'ardent et ténébreux désir de réduire à néant l’existence futur de ces êtres apeurés et sans limites de cruauté. Mais toi, Ô Seigneur, tu as retenus ma croisade. Tu as préservé et guidé mon âme sur le chemin qui était celui de l'Amour, du pardon et du renouveau... La sublime brune serra alors ses mains jointe, fort, si fort que ses jointure en blanchirent, si fort que ses mains et ses avant-bras tremblèrent, juste avant qu'elle n'implose, d'une colère sourde, d'une colère froide et meurtrie, se relevant comme une furie, et jetant un regard dur et empli de larme sur le Christ crucifié.

-Alors pourquoi ?! Pourquoi la douleur ?! Pourquoi continuer à me scarifier, encore et encore, jour après jour, du feu de leur absence !? Velours tourna ensuite son regard vers Isaac, titubant jusqu'au premier banc. Pourquoi mon père....J'ai ai assez souffert, me suis assez torturée de questions et de remord... Le Seigneur veut-il que j'en fasse encore d'avantage ? Que dois-je faire ou connaitre pour qu'enfin leur caresse ne me consume plus ? ....Passant sa main dans ses cheveux pour les passer d'un côté à l'autre de sa tête, la belle jeune femme poussa un profond soupir, tapotant la commissure de ses yeux pour contraindre les larmes à ne pas ruisseler sur son visage de nacre. -Vous allez me dire qu'il serait peut-être temps de les laisser partir, de leur rendre leur juste place, dans ce monde dont je ne fais pas encore partie ? Que je devrais accepter un nouvel amour au fond de moi ? J'ai essayé, j'ai voulut succomber aux ...plaisirs d'une vie plus ...libre et sans attache. D'une vie ou je pourrait consommer, voler et me sentir défaite de toutes entraves et tous souvenirs. Mais partout ils étaient là....partout je les retrouvaient. Et jamais aucun hommes n'a été capable de ....m'éveiller à un jour nouveau.

"Je traîne mon âme froissée depuis des années. Je m'efface dans le travail et les mondanités. Je porte un masque et j'enfile la peau de cette femme d'affaire que je suis devenue... Mais tous ça pour quoi ? Pour qui ? Si ce n'est pour disparaître encore un peu plus ...pour préserver encore les illusions douce amères ..."

Relevant la tête vers le Christ, Velours fit un nouveau signe de croix sur son front, s'excusant intérieurement de son moment de perdition face au Seigneur.
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#7047 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Lun 13 Juil - 23:38
Escuchame padre

Feat : Velours Fera-Gaudens


Je dus avouer que je fus heureux de la voir cesser de tenter de me charmer, sans, pour autant, sembler me troubler d’avantage que je ne l’étais, mais était-ce, au moins, possible ? Enfin. Silencieusement, j’accueillis ses paroles, l’observant simplement. Il était inutile de parler. Elle avait besoin d’extérioriser, cela se voyait, et j’allais la laisser extérioriser ses malheurs et ses peurs. C’est pourquoi je ne réagis même pas à sa fureur. A vrai dire, je la comprenais. Oh. Bien sûr. Je n’avais jamais vécu quelque chose de tel. Bien sûr, je n’avais pas connu telle douleur. Bien sûr ne le connaîtrai-je d’ailleurs jamais. Mais malgré tout. Je pouvais comprendre. J’attendis ainsi qu’elle soit assise sur le banc pour me diriger, toujours sans un mot, vers elle et m’asseoir à ses côtés.
Un léger sourire aux lèvres, réconfortant, et je lui pris les mains pour les serrer dans les miennes, attendant simplement qu’elle finisse de parler. Et enfin. Après toute sa tirade. Sans jamais l’interrompre une seule fois, je repris parole.

- Non. Dis-je doucement. Non je ne vous dirais jamais une telle chose. Ce que vous ressentez… Je soupirai. C’est malheureusement quelque chose de simplement humain dans lequel notre Seigneur n’a que peu d’emprise. Vous seule pouvez vous libérer de votre passé, le Père tout puissant ne peut que vous guider, vous prendre par la main pour vous y accompagner. Il ne peut en aucun cas vous libérer seul de tout cela.

Et j’en étais profondément désolé. Bien sûr aurais-je voulu prendre ses malheurs. Bien sûr aurais-je tout fait pour l’aider, mais que pouvais-je faire ? A part l’écouter, la conseiller… Et quels conseils pouvais-je donc lui donner ?

- Soyez certaine, finis-je par dire au bout de quelques instants, que vous trouverez de nouveau la paix lorsque le temps sera venu, lorsque vous vous sentirez prête pour cela. En attendant, cessez de vous en vouloir, comme vous avez cessé d’en vouloir à ceux qui vous les ont pris. Vous n’êtes coupables de rien. Et leur âme étant avec le Seigneur, sachez qu’ils sont aujourd’hui heureux. Ne vous tourmentez pas. Ils vous attendront alors que vous avez toute la vie devant vous. Je secouai la tête. Je ne peux pas vous promettre que tout s’éteindra rapidement. Mais même si vous ne les oublierez jamais, Miss. L’important est d’apprendre à vivre avec ce mal. Même s’il ne disparait jamais. Vous devez apprendre à revivre.

C’était là peut être une impression, mais il me semblait que cette jeune femme ne vivait plus, ne faisant que survivre parmi les siens sans vraiment être là, toujours ancrée dans le passé. Voilà donc la chose la plus importante à faire : lui apprendre à revivre.

- Si vous le désirez. Dis-je alors. Nous organisons quelques réunions. Des personnes endeuillées viennent prier pour les âmes de leurs proches disparus, discuter, de la vie comme du reste, partager un moment solennel mais aussi se permettre de rire ensemble, de se soutenir. Venez. Cela pourrait peut-être vous faire le plus grand bien. Qu’en pensez-vous ?


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#7049 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Mar 14 Juil - 10:03
Bon ,d'accord, maintenant cela ne faisait plus le moindre doute, cet homme était un homme de Dieu. Ses mots eurent l'effet habituel que les hommes de fois savaient faire naître. Ce paume apaisant et doux ,capable de soulager les douleur et alléger les poids pesant sur les âmes.

La belle brune s'était pourtant épanchée longuement sur les maux de son âme. Pourtant jamais le père ne l'avait interrompue, il l'avait écouté avec patience et dévotion, pour finalement lui accorder le réconfort, au moins momentané.

Evidemment Velours écouta sans jamais couper l'homme saint dans son discourt. Et ce qu'il lui dit lui fit du bien. Peut-être avait-il raison. Peut-être que jusqu'à présent, elle n'avait fait que courir après son désir d'aller mieux, alors qu'elle n'était pas prête encore, à abandonner sa douleur. Toutes ces années à vivre sans réellement profiter de la vie qui était encore sienne. Peut-être n'étais-ce là qu'un pied-de-nez honteux et cruel à ceux qui avait perdu la leur. Cette vie si merveilleuse et promise à tant de belles choses. Velours marchait sur ce don précieux que sa fille et son mari ne pouvait plus tenir fermement dans leur main, ni en sentir le cours puissant et vivifiant dans leur être.

-Vous avez raison Padre....Je n'ai peut-être fait que tourner en rond et hurler à pleins poumons dans ma propre cage. Sans que personne ne puisse m'atteindre, et sans que je vois que cette cage avait des barreaux assez grands pour en sortir, ou au moins passer le bras à travers pour toucher une lumière plus douce. Serrant les mains d'Isaac, Velours le regarda dans les yeux. -Je serais reconnaissante de pouvoir participer à ces réunions. Peut-être y trouverais-je ....une oreille ou ...une main tendue. Puisse le Seigneur être encore une fois mon Berger.

La belle brune se releva, lissa sa robe, et s'approcha du Chœur, là ou se trouvait l'orgue. Elle en effleura le clavier ,et se rappela les leçon que son défunt homme donnait à leur petite fille, sur le vieux piano de leur maison.

-Vous savez Padre. Je me suis toujours demandée, si nôtre Seigneur ,là-haut installé, appréciait toujours les interprétations faites de ses chants et ses textes saints.
Elle sourit légèrement, amusée. -Après tout, peut-être que la manière dont vos confrères les offrent , pourrait ne pas être du goût du Seigneur. Une fausse note, une voix trop nasillarde, quelque chose.

"J'en ai entendue des chants peu harmonieux et des sermons ou des lectures soporifiques. Les croix ne sont jamais tomber, les cierges ne se sont jamais enflammés, et les plafond n'ont jamais tremblés. Nôtre Seigneur est peut-être devenue sourd après tant de preuves de dévotion aussi ....désaccordées."
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Père Isaac
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Père Isaac
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#7305 : Re: Escuchame Padre ...Cual es la respuesta ? [FEAT Père Isaac]
Dim 9 Aoû - 0:48
Escuchame padre

Feat : Velours Fera-Gaudens


Je ne relâchai sa main à aucun moment, ne faisant qu’acquiescer à ses mots. Au moins semblait-elle apprécier les images pour décrire ce qu’elle ressentait. Pourquoi pas, après tout, si cela pouvait vite devenir incompréhensible pour bien des gens, il semblait que j’arrivai à la comprendre, ce qui était le plus important. Mon regard dans le sien, j’hochai une nouvelle fois la tête. Elle viendrait. C’était parfait. Sûrement ces réunions l’aideraient-elle. Peut-être. Je l’espérais, tout du moins. Personne, à mon sens, ne pouvait mériter de vivre de la sorte, dans une affliction aussi forte et aussi longue que cela. Ce n’était pas une vie. Une survie, tout au plus.

- Le Seigneur vous guidera si vous lui en laissez l’occasion, ponctuai-je alors. Je peux vous l’assurer. Il n’abandonne jamais ses enfants.

Le succube se releva pour s’approcher du chœur sans que je ne bouge d’un pouce, ne faisant que l’observer dans un calme olympien. J’affichai alors un léger sourire à sa remarque avant de moi-même me lever.

- Vous savez… Commençai-je. Dieu aime chacun de ses enfants. Qu’ils chantent faux. Qu’ils parlent bas ou peu. Qu’ils… Je pouffai légèrement, naturel comme je pouvais l’être. Qu’ils soient ennuyeux. Le Seigneur n’en a cure. Tant que chacun parle, chante, récite avec son cœur. Les mots humains ne sont là que pour donner du volumen à une chose bien intérieure.

M’inclinant tout en faisant le signe de croix devant les marches qui menaient à l’autel comme à chaque fois, je montai derrière ce dernier pour en sortir un livre de chant et le descendre à la jeune femme pour le lui présenter.

- Voyez. Cela ne représente que la face immergée de ce que nous pouvons donner à Dieu. Cela… Cela n’est rien comparé aux voix intérieures. Et si je ne doute pas qu’il doit souvent grimacer, et je suis le premier à peiner à chanter, je vous assure que le Seigneur apprécie toujours chaque mot prononcé à son attention, si tant est que celui-ci sorte du cœur.

Et j’en étais particulièrement convaincu. Après tout la religion n’était-elle pas d’abord intérieure avant d’être externe ? Ne croyait-on pas personnellement avant de se montrer au sein d’une église ? Bien sûr y avait-il les « grenouilles de bénitiers », là uniquement pour se faire bien voir. Mais ceux-là n’étaient pas une majorité. Bien loin de là.
Je me penchai alors légèrement en avant avec un léger sourire.

- Qui plus est, n’oubliez pas que le jugement ne doit être laissé qu’au Seigneur. Qui sommes nous pour juger de la justesse d’une parole ? Je préfère de loin un chant faux ou une parole monotone à tout faux-semblant.

Un bruit à l’arrière de la cathédrale me fit me retourner. M’excusant auprès de la femme, je me rendis rapidement à l’entrée accueillir chaleureusement les quelques paroissiennes venues de si bonne heure. Un groupe de femme que, je devais avouer, je peinais à supporter. Toujours désireuses de m’aider et de me suivre, elles finissaient par me rendre la vie infernale, ou presque. Plusieurs fois, d’ailleurs, certaines m’avaient attendue en fin de journée alors même que je tentais de me rendre à l’hôtel pour assouvir mes… « besoins ». Malgré tout, je restai parfaitement souriant et chaleureux avec elles, comme le prêtre que je devais être. Un prêtre aimé de tous et de toutes. Une chance que je ne devais certainement pas laisser s’envoler.
Revenant auprès du succube, je m’excusai alors à nouveau.

- Veuillez me pardonner. J’ai pour habitude d’accueillir chaque personne dans cette église. Je jetai un œil vers les paroissienne qui nous observait du coin de l’œil bien peu discret avant de revenir à la jeune femme. Toutes les personnes sans exception, m’amusai-je alors.


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