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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Terminés

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Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
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Louis Rosenbach
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Louis Rosenbach
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#7067 : Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Jeu 16 Juil - 0:01
Hello Daddy. I'm home now.
Le jour était arrivé. Voilà maintenant dix jours, comme je me l’étais convenu, que j’étais arrivé en ville. Alors installé tant dans mon nouvel emploi que dans l’association ou chez moi, je n’avais aujourd’hui plus « rien » à faire de nouveau. Plus rien… Sauf… Ça.
Ça ? Ce n’était qu’une broutille, une bagatelle. Une chose que j’attendais depuis plus de cent cinquante ans. Rien de bien stressant somme toute. Ironie, bien entendu, que tout cela. Quoique j’essayasse de m’en persuader tout le long du trajet qui devait me mener à l’hôpital de la Nouvelle-Orléans. Habillé le plus ordinairement du monde, j’allais pourtant faire une chose bien extraordinaire. Au volant de ma Mercedes, cela faisait maintenant trois fois que je faisais le tour de l’hôpital sans, encore, oser aller m’y stationner.
Il me fallut deux tours de plus pour, enfin, entrer dans l’enceinte de l’établissement en direction du parking public. Et ce ne fut qu’une fois arrêté que je commençai à me battre contre moi-même pour ne pas rallumer le moteur.

Que faisais-je là, après tout ? Si mon père était vivant, et qu’il n’avait jamais repris contact avec nous, peut être y avait-il une bonne raison à cela. Peut-être n’avait-il plus voulu de nous. Peut-être était-ce là une erreur que de venir ici. La tête contre mon volant, je soupirai profondément.

- Allez, Louis. M’encourageai-je à haute voix. Tu n’es plus un enfant. Tu sais pourquoi tu es là. De toutes les manières, si ça se passe mal, tu n’auras qu’à partir et ce sera fini. Alors assume maintenant sombre abruti.

Un hochement de tête décidé, et j’ouvris enfin la portière. Il était temps. Je ne m’arrêtai que devant l’entrée principale de l’hôpital. Un détail m’avait échappé. Oui. Il semblait que mon père puisse travailler ici. Mais l’hôpital était grand alors… Je secouai la tête. Père était un médecin de campagne. Sûrement devait-il, ici encore, être généraliste. Ce qui ne réduisait pas de beaucoup mais… Je soupirai. Allons. Je devais cesser de chercher sans cesse quelques excuses pour ne pas y aller. Il était temps.
Décidé, j’entrai dans le bâtiment en direction de l’accueil. Une chance, peu de personne cette nuit là. Nuit… Oui. D’ailleurs. Nous étions de nuit. Peut être ne travaillait-il que de jour ? Dans ce cas, comment ferais-je donc pour le retrouver ? Fronçant les sourcils, je secouai la tête. Il n’y avait qu’une façon de le savoir.

- Bonjour…. Enfin bonsoir. Je toussotai. Ex… Excusez-moi. Pourrai-je savoir si le Docteur Geo… Non Victor Rosenbach travaille bien ici ?

L’infirmier d’accueil m’observa quelque peu surpris avant d’hocher la tête. Je soupirai. Un pas de fait. Ne restait que tous les autres.

- Serait-il, par hasard, de service cette nuit ?
- Vous avez rendez-vous peut-être ? S’enquit l’homme.

Je secouai négativement la tête. Peut-être aurais-je du prendre rendez-vous, il était vrai, quoique dans ce cas, mon nom aurait été connu, et ce n’était pas là le but de ma démarche. Pas maintenant. Et puis comment pouvait-il donc me demander une telle chose lorsque je lui demandais, en première question si le docteur Rosenbach était en poste ici… Cet homme ne réfléchissait donc pas ? Je fronçai les sourcils contre moi-même. Il fallait que je cesse d’être médisant. Ce n’était là ni une qualité ni quelque chose d’appréciable.

- Serait-il néanmoins possible de le voir ? M’enquis-je alors.

Un instant de silence. Je crus réellement que l’infirmier aller me refuser cette entrevue. Mais ce ne fut pas le cas. Du moins pas ouvertement, et il hocha la tête.

- Je vais aller voir si le Docteur peut vous recevoir. Patientez en salle d’attente, on viendra vous chercher.

Sans un mot supplémentaire, n’hochant que la tête en guise d’acquiescement, je me dirigeai vers ladite salle pour m’y installer. Ce furent là les minutes les plus longues de mon existence entière. Je ne savais, d’ailleurs, aucunement combien de temps il s’était écoulé lorsque l’on m’appela enfin. Une jeune femme, cette fois, m’accueillis.

- Le Docteur va vous recevoir. Vous me suivez ?

J’hochai de nouveau la tête sans un mot, trop tendu, trop stressé pour parler. Qu’allait-il se passer ? Je ne pouvais, cette fois, faire demi-tour. Je ne pouvais reculer face à ce que j’attendais depuis tant de temps. Mais comment allait-il réagir ? Comment allais-je réagir ? Était-ce bien lui ? n’était-ce pas simplement un homonyme, une simple et malheureuse coïncidence ? Je n’eus le temps de trouver réponse à mes questions que déjà je me trouvai devant un bureau au nom de mon espéré père.

- Docteur ? Votre rendez-vous.

Je crus, un instant, devoir remercier la jeune femme de ne pas avoir demandé mon nom. La surprise resterait entière, si surprise il y avait. Calmement, doucement, j’avançai dans la salle d’auscultation. Le médecin se trouvait de dos, m’obligeant à plisser les yeux. Des cheveux longs. Père n’avait jamais eu les cheveux longs. Pourquoi les aurait-il eus ? Était-ce réellement lui ? Je me stoppai net dès lors que la porte fut fermée et que le médecin se retourna.

Que dire… Je ne pourrais affirmer ce qui me choqua le plus. Était-ce ces cicatrices, mal cachées derrière les cheveux noirs ou… Ou le fait que je ne m’étais pas trompé ?

- Bonjour. Père. Dis-je simplement sans cesser de le regarder.

C’était lui. Ces yeux, ce visage sévère et pourtant si tendre malgré les cicatrices, cette carrure protectrice. Je ne m’étais pas trompé. Un instant, je sentis mon cœur s’arrêter de battre. Un vampire pouvait-il mourir de crise cardiaque ? J’allais rapidement le savoir… Les larmes me montèrent aux yeux tandis que mes jambes devenaient coton. Impossible d’avancer. J’étais relié au sol par d’énormes vis qui ne permettaient aucunement à mes pieds de décoller de la terre ferme. La crise cardiaque n’arriva pas. Une chance. Les larmes elles… Deux seulement coulèrent sur mes joues tandis que mon regard était fixé sur le médecin qui me faisait face.

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Adelaïde Rosenbach
Patrouilleur
#7081 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Sam 18 Juil - 20:47
Pitié pas un autre Rosenbach ?!

J’aimais ces nuits-là, mes nuits de garde, lorsque je pouvais travailler avec mon père. Bien entendu, je ne faisais souvent que le croiser, mais cette nuit était, par chance, particulièrement calme. Ainsi avais-je élu domicile dans le bureau de mon géniteur. Allongée sur la table d’auscultation, je regardai alors le plafond, vérifiant à peu près toutes les cinq minutes les messages sur le bipper. Rien.

- C’est calme aujourd’hui, tu trouves pas ?

Je bougeai légèrement le rideau qui me séparait de mon père, silencieux et soupirai alors. Encore au travail. Il ne devait pas m’avoir entendu. J’haussai les épaules. Ça ne changeait pas de d’habitude. Une fois plongé dans ses dossiers, ce cher Docteur n’entendait plus rien ni personne. Une bombe pourrait exploser qu’il ne s’en rendrait même pas compte.

- Papa ?

Aucune réponse. Je plissai quelque peu les yeux. Que faire pour attirer son attention. Autrement que lâcher une bombe sur la ville, je voulais dire. Quelques instants, je me mis à réfléchir. Jouant avec le bas de ma blouse. Qu’est-ce que c’était pas sexy, d’ailleurs, ces tenues. Pas étonnant que les gens rechignaient à venir se faire soigner. On était même pas capable des les accueillir en bonne et due forme ! Mais d’ailleurs… Esquissant un sourire narquois, je me redressai sur la table d’auscultation en passant ma tête à travers le rideau.

- Hé, Papa… Tu trouves pas qu’on serait plus sympa en robe courte, nous, les infirmières ? Une petite robe moulante et décolletée…

Je me mis à rire. Nul doute que cela allait le faire réagir. A moins qu’il ne soit complètement et réellement plongé dans ses dossiers, auquel cas… Je n’aurais plus qu’à rendre les armes. Ou le faire bipper, ce qui pouvait être une solution.

A la place, se furent plusieurs coups à la porte qui attirèrent mon attention, me faisant ouvrir le rideau, curieuse de savoir qui pouvait le déranger, lui qui n’avait aucun rendez-vous de prévu pour la nuit. Son emploi du temps ? Ah. Oui. Je le connaissais, bien évidemment. C’était la première chose que je vérifiais en arrivant à l’hôpital, d’ailleurs.
A ma grande surprise et de façon plutôt agréable, ce fut Jason qui apparut dans l’encadrement de la porte. Mmh. Jason… Je n’avais pas eu beaucoup de relation avec des collègues, voire jamais, mais il avait fait exception à la règle. Une fois. Et je recommencerais sans hésiter.

- Adel. Me salua-t-il avec l’un de ses sourires aussi ravissant que charmeur avant de revenir, plus sérieusement à mon père. A croire qu’il allait l’oublier. Excusez-moi de vous déranger, Docteur, un homme souhaiterait vous voir.
- Un homme ? M’enquis-je. Le boulot de l’accueil est maintenant de nous donner uniquement le sexe des patients ? Même pas un nom ? Tu m’étonnes qu’ils baissent nos salaires avec ça. Ricanai-je.

Mais Jason partit déjà. Non sans que je lui adressasse un clin d’œil. Dans le dos de mon cher Père. Evidemment.
Bien. Un patient. Il fallait donc repréparer la salle que j’avais moi-même dérangé. M’étirant, je sautai à terre et refermai le rideau, non sans oublier la recommandation première à mon père « n’oublie pas de prévenir qu’une infirmière est avec toi », avant de me mettre à ranger rapidement le coin d’auscultation.

J’entendis de nouveau la porte quelques courtes minutes plus tard. Déjà. C’était au moins du rapide. Presque plus qu’aux Urgences, un comble !
« Bonjour. Père. »
Je me stoppai, le papier recouvrant la table toujours en main. Pardon ?
Silencieusement, je m’approchai du rideau. Un vampire. Il y avait un vampire dans la pièce. Un vampire, un homme, qui venait de dire « père » à MON père.

Rideau ouvert.
Je plissai les yeux.
Qui était cet homme ? Je ne le reconnaissais pas. Je ne le connaissais pas. Ou je l’avais totalement oublié. Des fils. Oui. Papa avait aussi des fils. Des frères donc, pour moi. Était-il l’un d’eux ? Non. Impossible. Mis à part l’autre coincée du cul, tous étaient morts parmi mes frères et sœurs. Quoique, sûrement, aurais-je préféré qu’un seul de mes frères reste en vie plutôt qu’Elizabeth ? Et puis… Peut-être était-ce un malade mental. Il s’était trompé d’aile. La psychiatrie… C’était deux étages plus hauts.

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Victor Rosenbach
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Victor Rosenbach
Alpha
#7130 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Mer 22 Juil - 21:07
Hello son. Welcome home.

Ft. Louis & Adelaïde & Victor

Troisième nuit de la semaine. Et comparé aux deux dernières, je devais avouer que cette dernière était particulièrement calme. C’était parfait. Cela me permettrait de travailler sur quelques dossiers en cours. Des résultats d’analyse et d’investigations, il me fallait désormais faire des synthèses, de nouvelles recherches et que savais-je encore. Cela faisait d’ailleurs maintenant dix minutes que je planchais sur le cas d’un jeune homme atteint de douleurs inexpliquées. Mon but ? Trouver une explication, justement. Et pour cela… un dossier de vingt pages déjà devait être épluché en long, en large, mais aussi en travers.
Adelaïde, comme à son habitude lors de ses pauses, était venue élire domicile dans mon bureau. A vrai dire, cela ne me dérangeait pas. Elle était bien souvent silencieuse, jouant sur son portable, et me laissait travailler. Et puis… Il fallait avouer qu’un père appréciait toujours pouvoir avoir sa fille près de lui.

- Taux normal ici mais pas deux heures plus tard… Avais-je marmonné sans même entendre Adelaïde. Ce n’est pas logique… Tout aurait du baiss…

Je plissai les yeux. Moulante et décolletée ? De quoi parlait-elle ? Doucement, je me retournai vers ma fille en fronçant les sourcils. Venant d’elle, cela ne disait jamais rien qui valait. Bien au contraire. Dans ce même geste lent, je m’installai plus au fond de mon fauteuil pour croiser les bras et observer quelque peu circonspect le rideau fermé derrière lequel se cachait ma petite dernière.

- De quoi me parles-tu ? Soufflai-je. Si tu comptes t’habiller aussi court que la dernière fois, pour sortir, n’insiste pas. Je trouve cela beaucoup trop dégradant pour toi. Tu vaux mieux que cela Ade…

Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase, à nouveau. Cela semblait être devenu une mode dans ce bureau. Et je me tournai vers la porte de la pièce alors que le rideau, derrière moi, s’ouvrait. Immédiatement, je laissai échapper un léger grondement d’agacement. Ce bellâtre et son sourire…

- Bonsoir Jason. Le coupai-je dans son élan. Que puis-je faire pour vous ?

L’infirmier sembla revenir à la raison, secouant la tête pour reposer, enfin, son regard sur moi.

- Un homme ? M’enquis-je alors qu’Adelaïde reprenait parole. Doucement, je secouai de nouveau la tête. Bien. Bien. Faites le venir.

« Et surtout ne revenez pas ici. » Voilà ce que je désirais ajouter mais que j’avais fermement retenu. Soupirant, je me retournai vers ma fille.

- Que s’est-il passé avec cet homme ? M’enquis-je. Vous avez l’air de bien vous connaître.

A vrai dire, j’imaginai toujours le pire avec elle… L’histoire m’avait prouvé que c’était la meilleure chose à faire : s’attendre au pire. Car si Adelaïde était capable du meilleur… elle était tout autant capable des pires choses. Mais une chose après l’autre… Je soupirai.

- Dépêche toi de ranger tout cela. Dis-je alors en allant récupérer les dossiers éparpillés un peu partout dans la pièce, faisant alors dos à la porte.

La vitesse fut l’un de notre atout et heureusement qu’Adelaïde était une parfaite infirmière car nous avions rangé le bureau en quelques instants seulement. Ou presque, car je tenais en main le dernier dossier lorsque l’on frappa de nouveau à la porte. Le patient était là. Posant les dossiers sur l’étagère qui leur était destinée lorsque je travaillai, je me retournai, le sourire chaleureux habituel aux lèvres. Un sourire destiné à détendre mes patients, ni plus, ni moins. Un sourire qui se perdit bien rapidement. Ce visage. Ces cheveux. Ces yeux…

Cent cinquante ans.
Autant d’années avaient passées sans que je n’oublie le moindre de ses traits.

- Bonjour. Père.

Ces mots, cette vois me firent défaillir et ma main s’agrippa soudainement au dossier de ma chaise tandis que mes yeux refusaient de quitter l’homme devant moi. Un vampire. Il n’y avait pas de doute à cela. Que lui était-il arrivé ? Non. Pas maintenant. Je n’allais certainement pas lui poser la question maintenant. Pourquoi était-il là ? Non. Non plus. Comment était-il là ? C’était cela, la véritable question. Comment ?
Un instant, ma culpabilité me revint en plein visage. Je l’avais abandonné. Tout comme j’avais abandonné mes autres enfants. Peut-être était-ce d’ailleurs pour cela qu’il venait… Pour se venger ? Non… Non il n’était pas comme ça… Mon fils n’était pas ainsi…
Soudain, n’écoutant que mon cœur, je m’avançai vers lui pour le prendre entre mes bras et le serrer contre moi, dans le silence le plus complet.

- Louis… Murmurai-je. Mon grand garçon…

Doucement, je serrai mes bras autour de lui sans même plus faire attention à Adelaïde, derrière moi.

- Mon Dieu… Soufflai-je en le relâchant, une main sur sa joue. Tu n’as pas changé… J’esquissai un léger sourire, aussi tendre qu’ému. Mon petit Louis… Que… Que s’est-il passé ? Hésitai-je. Comment as-tu fait pour… Pourquoi ? Comment ? A nouveau, je vins le serrer contre moi.

L’émotion… J’étais heureux. Plus qu’heureux, de retrouver l’un de mes fils. Les autres avaient-ils connus le même sort ? Une part de moi l’espérait, mais mieux valait ne pas compter sur cet espoir… Lui, était au moins là, et c’était soudain la chose la plus important qu’il soit. Mon petit garçon, mon fils, l’homme qu’il était devenu était là, entre mes bras, dans une étreinte paternelle que jamais encore je ne lui avais donné et Dieu que je ne savais pas quoi faire en cet instant.


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Louis Rosenbach
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Louis Rosenbach
Eveilleur
#7138 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Jeu 23 Juil - 15:47
Hello Daddy. I'm home now.
Je ne sais vraiment comment décrire la scène qui se déroulait et dont j’étais l’un des acteurs principaux. Après cent cinquante ans de recherche, après des espoirs et des désespoirs, après avoir laissé tomber ma patrie, ma famille pour une race et un nouveau continent… Je me trouvais là. Dans les bras d’un père que je n’espérais plus. Rapidement, si ce n’était instantanément, je l’entourai alors de mes propres bras pour me serrer contre lui, comme le petit garçon que j’avais été, comme l’homme que j’étais devenu.
A sa main sur ma joue, j’esquissai un léger sourire sans pour autant répondre à ses questions. Pas encore. Bien sûr avais-je beaucoup de choses à lui dire, mais… Tout pouvait attendre. Je l’avais retrouvé. Enfin. Les yeux fermés, je profitai de ces retrouvailles le temps de quelques instants, bien vite intrigué par le bruit de rideau. Me séparant de mon père, j’arquai un sourcil en observant la jeune femme se trouvant devant moi.
Son visage ne m’était étrangement pas inconnu si elle-même me l’était tout à fait. Inclinant légèrement la tête tout en reprenant une contenance plus ou moins parfaite, je pris alors parole.

- Bonjour Miss. Je m’excuse de toute ce remue-ménage. Dis-je. Je… Cela fait bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de voir mon père. Je n’ai su contenir mon émotion.

Un bras dans le dos de mon père, je lui adressai alors un sourire avant de revenir à la jeune louve. A la jeune et grande louve, d’ailleurs. Elle ne semblait faire qu’une demi tête de moins que moi, à peine. Ses cheveux bruns contrastaient avec le bleu de ses yeux, quoique ces derniers semblaient alors me lancer des éclairs. Toussotant, je secouai la tête.

- Avez-vous quelques instants à m’accorder ? Soufflai-je alors à mon Père. Je sais que j’arrive comme un cheveu sur la soupe en plein milieu de votre service mais je viens d’arriver en ville et je ne savais comment vous approcher à part cela.

M’installant côté patient devant le bureau du médecin, j’observai l’un et l’autre des occupants de la pièce dans un silence quasi religieux. Quelque chose me troublait, il allait sans dire, dans la jeune femme. Quelque chose d’étrange s’émanait d’elle et une ressemblance certaine se faisait voir avec mon père.

- Je m’appelle Louis Rosenbach. Me présentai-je en fin de compte à l’infirmière. Excusez-moi je manque de politesse… Retournant immédiatement mon attention vers le docteur, j’hochai la tête. Pour répondre à vos questions, il nous faudrait bien plus de quelques minutes. Je dirais que j’ai été transformé par un ami sous ma demande cinq ans après « les faits ». Je suis arrivé après avoir vu votre nom dans une revue médicale sous publication de votre hôpital. J’ai alors abandonné ma vie à Los Angeles pour espérer retrouver ma famille. Vous. Je soupirai. Pour le reste… Ce n’est pas important. Nous aurons l’occasion d’en parler plus tard. Mais vous…

C’était là ce qui, pour moi, était le plus important. Son visage. Sa race… Que s’était-il passé ? Comment avait-il été transformé ? Pourquoi ? Secouant la tête, je levai le visage vers l’infirmière, j’en oubliai même sa présence.

- Père… soufflai-je. Peut être devrions nous laisser Mademoiselle travailler et aller boire un café quelque part. S’il vous est possible de cela, bien entendu. Je ne voudrais vous déranger durant votre travail.

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Adelaïde Rosenbach
Patrouilleur
#7219 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Dim 2 Aoû - 10:12
Pitié pas un autre Rosenbach ?!

Remue-ménage ? Était-ce vraiment le nom approprié ? Non. Pas pour moi. Bombe atomique, accident nucléaire, oui, un truc auquel on ne s’attendait pas et plutôt « désagréable ». Mais remue-ménage ? Autant appeler la fée clochette « sorcière ».

- Mmh mmh. Dis-je en hochant la tête sans cesser de l’observer.

Louis. Ce nom me disait quelque chose, c’était un fait puisque je connaissais le nom de chacun de mes frères et sœurs. Il était le troisième fils de la famille et avait près de cinq ans de plus que moi, quoique cela ne se voie pas à notre physique. Nul doute, en tout cas, de tout cela. Il avait les mêmes satanés cheveux et les mêmes yeux que tous ses abrutis de frères et de sœurs, Dieu ait leur âme.

- C’est effectivement en plein service grondais-je à voix basse en plissant les yeux.

Mais l’homme, lui, ne semblait pas l’entendre de cette oreille et se présenta même à moi. Comme s’il en avait besoin. Au moins me permit-il de comprendre un peu mieux le pourquoi du comment. Cet idiot avait demandé l’éternité. Mais qui demandait telle chose ? Surtout pour devenir suceur. Pourquoi ne s’était-il pas au moins démerdé pour devenir je ne sais pas moi… Un lycan, par exemple ? Une race bien plus noble que ces parasites. Mais non. Il fallait croire que la tare était familiale et que j’avais réussis à y échapper et à sauver mon père.

- Et vous n’avez pas pensé à un homonyme ? Lâchai-je en croisant les bras.

Evidemment, comme tous les membres de cette famille, ce Louis avait foncé tête baissé en imaginant monts et merveilles. Bien sûr cela s’était-il réveillé payant, mais cela ne justifiait certainement pas de quitter toute une vie dans une ville aussi géniale que Los Angeles pour venir s’enterrer ici avec un simple espoir de retrouver une famille disparue il y a plus d’une centaine d’année.
Non. Cette fois c’était trop. Il fallait que je réagisse. Toussotant alors que Louis semblait vouloir enlever mon père de l’hôpital, j’avançai jusqu’aux côtés de ce dernier pour poser une main qui se voulait rassurante sur son épaule.

- Mon Père ne risque pas de prendre un café avec vous. Nous n’avons aucune preuve de qui vous êtes.

Me penchant au-dessus du bureau, je l’observai alors plus férocement. L’agacement, la colère même, était palpable dans mon regard alors que je toisai même l’homme qui me faisait face.

- Je suis sa fille. Décrétai-je alors. Et je pense qu’il est de mon devoir de protéger mon père de personnes mal intentionnées. Est-ce parce que c’est un riche médecin que vous vous intéressez à lui ? Ou parce qu’il est bon et que, comme tous les suceurs de votre espèce, vous ne cherchez qu’à détruire ce qui vous entoure ?

Tout cela était certes un peu gros. Mais je désirais voir jusqu’où je pourrais passer. Le faire quitter les lieux ? C’était exactement ce que je cherchais. Nous n’avions pas besoin d’un nouveau Rosenbach dans notre vie. Vraiment pas.

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Victor Rosenbach
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#7287 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Ven 7 Aoû - 19:57
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Le contact avec mon fils, mon grand garçon, me fit sourire. Doucement, je le serrai légèrement davantage contre moi, avec tout l’amour paternel que je possédais alors. Une main sur l’arrière de sa tête, je le relâchai alors, pour venir la placer sur sa joue. Le silence s’était fait autour de nous. Seul nos sourires parlaient à notre place. Et tout était parfait.
Ce fut le rideau, tiré par Adélaïde, qui nous sortit tous deux de nos retrouvailles. Me retournant, malgré tout surpris de ce bruit, je soupirai. Voilà une chose dont il était pas au courant et dont il allait falloir parler bien rapidement, pour le bien de tous et surtout par respect pour ma fille, aujourd’hui reconnue. Hochant la tête, je le laissai s’installer devant mon bureau pour rejoindre mon siège, troublé par tout cela.

- Nous avons tout le temps que tu désireras, lui répondis-je alors, tandis qu’Adélaïde répliquait. Fronçant les sourcils, je tournai la tête vers elle. Oui, néanmoins je suis en droit de revoir mon emploi du temps, et tu le sais, Adélaïde. Dis-je quelque peu sévèrement.

Je n’eus le temps d’ajouter davantage de mots que Louis reprenait déjà parole pour se présenter. Et c’est à ces mots que je me rendis compte que sa voix, même, m’avait manqué. Comme toute celle de mes enfants. Ces voix qui emplissaient le cottage de rires et de cris joyeux. Ces voix qui, ensemble, refaisaient le monde, autour de la cheminée de la bibliothèque. Un instant, un souvenir revint en ma mémoire. Je revoyais Gustav, Mathew, Louis et Jonathan assis plus ou moins convenablement sur les fauteuils et le canapé de la bibliothèque, entourant leur sœur, assise par terre, un livre posé sur ses genoux, comme à son habitude. D’aussi loin que mes souvenirs pouvaient remonter, il me semblait qu’il était alors question de droit des femmes face aux hommes. Elizabeth se défendant alors face à des frères tantôt protecteur. Machistes, dirait-on, sûrement, aujourd’hui, d’ailleurs.
Revenant aux dires de Louis, j’hochai alors la tête. Ainsi avait-il tout abandonné dans l’espoir de retrouver sa famille… A vrai dire, cette simple pensée me comblait de joie car malgré tout le mal que je pouvais me donnait, force était de constater qu’aucune de mes deux filles n’était réellement attachée à la famille, du moins pas autant que je pouvais l’être, moi. En témoignait, d’ailleurs, la réaction de ma seconde, toujours derrière moi.

- Adel… Soufflai-je.

Il était temps de le lui dire. Et j’allais d’ailleurs immiscer la discussion lorsque louis reprit parole, me faisant secouer la tête.

- Tu ne me dérangeras jam…

Et ce fut au tour d’Adélaïde. Cette fois, je grondai quelque peu sourdement contre elle. Voilà qu’elle avait mis les pieds dans le plat alors que je désirais faire les choses correctement. Fronçant les sourcils, j’observais ma fille se présenter quelque peu brusquement. Secouant la tête, je posai alors une main dans son dos et l’autre sur son bras pour la faire reculer.

- Je crois que cela mérite quelques explications… Soufflai-je en lançant un regard lourd de sens à la louve.

Quelques instants, je me tus, réfléchissant aux mots justes à apporter à ce sujet.

- Te souviens-tu du décès de ta mère ? Soufflai-je, peu heureux de voir ce douloureux souvenir être ramené dans des retrouvailles. Ludovika… dis-je alors. Ta mère… a perdu la vie en la donnant à une petite fille. Rapidement, je jetai un regard à Adélaïde. A cette époque, la douleur étant, lâche, je n’ai pas su la reconnaître et… Je fronçai les sourcils. Nous vous avons fait croire au décès de l’enfant. Les yeux fixés sur mon bureau, je tentais de me concentrer autant que je tentais de rester calme et serein face à ces révélations si lourdes de sens. Vingt-deux ans durant, le secret a été gardé. Je ne fis réellement sa connaissance que lorsqu’Adélaïde me sortit des flammes du cottage pour me sauver la vie. En me transformant. Je soupirai. Ce n’est bien sûr que l’élément déclencheur de notre rencontre et non pas la cause de cela mais… J’ai reconnu cette enfant. Doucement, j’attrapai la main de ma fille pour la caresser tendrement du pouce. Et même si tous les actes ne répareront pas ce que j’ai pu faire… Je te présente ta plus jeune sœur Louis. Adélaïde.

Et je me tus. Il était inutile d’en dire plus. J’avais fait un résumé des faits. Succinct, certes, mais je préférais ne pas m’étendre au sujet de ma bêtise, de ma lâcheté, de l’innommable que j’avais pourtant fait en abandonnant un nourrisson innocent.


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Louis Rosenbach
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#7310 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Dim 9 Aoû - 20:17
Hello Daddy. I'm home now.
Une chose que je pouvais affirmer était que la jeune femme qui se tenait derrière mon père était bien loin d’être agréable, sans même que je n’arrive à comprendre pourquoi. Elle qui était infirmière, n’était-elle pas censée prendre soin de la santé aussi bien physique que morale des patients qui se trouvaient au sein de l’hôpital ? Bien sûr n’étais-je pas patient à proprement parlé, mais je restais un être humain, ou tout du moins vivant. Alors pourquoi diable me répondre de la sorte ?

- J’ai pensé, effectivement, à un homonyme. Me défendis-je alors en observant la jeune femme. Mais cela fait des années que je cherchais la moindre piste sans aucun résultat. D’autant qu’un homonyme aussi exact aurait été une malchance ultime. Or. Je compte toujours sur ma chance. Force est de constater, qui plus est, que je me suis pas trompé.

Usant d’un ton plutôt sec, je fronçai les sourcils. Je n’allais certainement pas me laisser démonter par cette femme, infirmière ou non, collègue de mon père ou non, je n’allais certainement pas me laisser marcher sur les pieds de la sorte. C’est aussi pourquoi je proposai à mon Père de quitter les lieux, afin de m’éloigner de sa langue de vipère. Chose qu’elle ne sembla pas réellement accepter… Pire. Lorsqu’elle reprit parole, je fronçai instantanément les sourcils. Son… Père ? Elle venait de l’appeler Père ? Sur ce coup, je ne savais pas réellement quoi répondre, l’observant avec tout l’étonnement qu’il était possible d’avoir. Et elle continua, m’accusant de vouloir me servir du médecin… Père ?! Dans l’incompréhension la plus totale, mon regard passa de mon père à l’infirmière puis de l’infirmière à mon père. C’est l’instant que choisit mon père pour me conter une petite histoire. Et quelle histoire. Sans ciller, mes yeux fixés sur lui, j’écoutai son explication. Je me souvenais bien de ce qui avait été dit sur le décès de Mère, trop jeune pour m’en souvenir réellement dans les faits. Je me souvenais que nous avions, effectivement, eu une sœur morte née… Une sœur qui était visiblement légèrement plus vivante que morte. Mon regard se porta sur la louve. Elle ? Puis sur mon père. Elle avait été abandonnée… L’histoire touchant à sa fin, mon regard se porta sur le bureau, légèrement perplexe. C’était là une histoire bien tirée par les cheveux, et je peinais à croire mon père capable de telle chose… Quoique… L’homme qui me faisait face avait été absent de nos vies toute la sienne durant. Il avait sûrement été le parent le plus éloigné que nous puissions avoir, l’amour qui nous était dû nous ayant été apporté par notre gouvernante, Miss Talling. Alors… Etait-ce réellement aussi étrange à croire que cela ? A vrai dire… Pas vraiment. Cela ne faisait que confirmer ce qu’il avait été : un homme détruit. Si je lui avais beaucoup voulu ses absences, aujourd’hui, il fallait avouer que malgré une certaine rancœur qui ne partirait que difficilement, je comprenais le pourquoi du comment de son comportement. Père avait été détruit par le décès de sa femme. Et si je n’acceptais pas qu’il puisse nous avoir laissé vivre sans amour paternel visible… Je pouvais comprendre cela. Comme je pouvais comprendre, à défaut d’admettre, qu’il puisse avoir refusé la vie de sa propre fille.

De longs instants de silence s’installèrent alors. Quelques minutes n’étaient peut-être pas trop demandé pour assimiler tout ce qui m’avait été dit. Et enfin… Je repris parole.

- Bien. Soufflai-je. Je… Je dois avouer que je ne m’attendais pas à cela en vous retrouvant. A nouveau, je relevai le regard vers les deux protagonistes, m’arrêtant plus spécialement sur la jeune louve, un léger sourire aux lèvres. Je ne poserais pas plus de question, par respect pour votre histoire… Ton histoire, soufflai-je. Alors… Je te souhaite la bienvenue dans la famille, au nom de tous mes frères et sœur.

Ces derniers étant disparus, j’osais ainsi parler en leur nom et j’étais convaincu que ces derniers en aurait fait de même. A vrai dire, j’étais même presque heureux de cette découverte. En plus d’avoir gagné un père, je gagnais aujourd’hui une sœur. Bien sûr ne remplacerait-elle pas Bana-phrionnsa. Mais notre famille continuerait ainsi d’exister. Une sorte d’évolution… Comme toutes les familles pouvaient en connaître.

- Merci d’avoir été honnête dans votre histoire. Dis-je néanmoins. Je ne doute pas qu’il a du être difficile d’avouer ces faits. Et je suis désolé pour ce qui a pu vous… t’arriver, Adélaïde. Excuse-moi. Je me permets de te tutoyer comme nous le faisions entre nous, mais si cela te dérange… N’hésite pas à me le dire. Je ne voudrais pas te gêner.

» Sherlock (www.)


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Adelaïde Rosenbach
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Adelaïde Rosenbach
Patrouilleur
#8217 : Re: Hello Daddy. I'm home now. [PV Victor + Adélaïde]
Mar 29 Sep - 19:16
Pitié pas un autre Rosenbach ?!

Fusillant mon « frère » du regard, je grondai quelque peu. Compter sur la chance ? Imbécile. Voilà ce qu’il était, car il n’y avait que les imbéciles qui comptaient sur la chance. Et de toutes les manières, il allait sans dire que même sans cela, je n’aurais certainement pas pensé une chose différente de lui.
Mais mon père, lui, semblait décider à lui accorder « une chance ». Idiotie. Le méritait-il, au moins ? Avait-il été là lorsque mon père avait été attaqué ? Avait-il été là pour le soutenir toutes ces années alors qu’il s’enfonçait dans une dépression ? Avait-il été là tout court ? La réponse était bien entendu négative, car j’avais été la seule à tout endurer.
Et mon Père, d’ailleurs, vint lui expliquer ma position, qui j’étais, et sa faute. Car il s’agissait bien là d’une faute. Et si je lui avais quelque peu pardonné de m’avoir abandonné aux mains de religieuses trop proches pour me permettre de faire un deuil complet d’une famille, je n’avais pas encore très franchement eu assez de temps avec lui pour le partager avec quiconque. Et même si mes frères avaient moins été adulés par notre cher géniteur que ma si « magnifique » sœur…. Ils n’en restaient pas moins des gêneurs de première. Enfin. Au moins, trois d’entre eux étaient déjà morts, et depuis longtemps. C’était déjà cela de pris.

J’arquai un sourcil à son bienvenu. Pff. Ridicule. D’autant que je savais pertinemment qu’Elizabeth ne se joindrait pas à ce bienvenu. D’ailleurs, et pour une fois, Papa avait omis de parler d’elle durant plus de cinq minutes, visiblement quelque peu secoué par l’arrivée impromptue de Louis.

- Pose moi les questions que tu veux. Dis-je brusquement. Je m’en fous complètement.

Un instant, je plissai les yeux hésitant à, effectivement, lui demander de me vouvoyer, mais je venais moi-même de le tutoyer alors… Je soupirai. Cela serait peut-être « un peu trop » du foutage de gueule cette fois et même moi je m’en rendais compte – enfin rendre compte n’était pas le bon terme, je m’en rendais toujours compte, sauf, qu’en général, je n’étais pas avec Papa et je m’en battais très clairement les ovaires.

- Fais ce que tu veux. Répondis-je alors seulement sèchement.

Et ce fut le meilleur moment que le bipper de mon père vint sonner. Il était appelé. Retenant un sourire, j’observai le médecin d’un air grave, hochant la tête. C’était, pour lui, l’heure d’y aller. Et pour moi, l’heure de ramener ce cher frère Rosenbach à l’entrée pour m’en débarrasser. Poussant mon père dans le couloir alors même qu’il s’excusait j’attrapais le bras de Louis pour le mener, sans un mot, vers l’entrée de l’hôpital, ne le relâchant qu’une fois les portes du bâtiment passés.

- Ravie de t’avoir rencontré. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais me permettre d’être clair. J’ai sauvé notre père quand il a été brûlé. Je l’ai soutenu durant toutes ces années pendant que tu vivais ta petite vie, alors sois gentil. Retourne d’où tu viens. Il a eu du mal à se sortir de sa dépression. Ce n’est pas le moment de le faire replonger.

Bon… J’éludais la partie « rencontre d’une vampire » et tout le tintouin. La Miss Orlov n’était certainement qu’un passage, ou tout du moins, je ne la laisserais pas prendre plus de place que cela. Alors… En attendant, sans même vouloir de réponse, un dernier sourire des plus « polis », je tournai les talons. Ils s’étaient retrouvés, parfait, maintenant, qu’il reparte d’où il venait et tout le monde serait content ! Surtout moi, d’ailleurs.

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