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#4732 : Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 17 Mar - 0:10
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Seule dans notre chambre, je soupirais. Cela faisait un peu moins de deux semaines qu’Aedan et Donovan était venu nous sortir de là. Si Mia avait pu récupérer plus ou moins rapidement, j’avais été bien plus longue à refaire réellement surface, le manque de sang ayant fait presque plus de dégât que le reste, m’empêchant de me soigner correctement. Pour autant je me sentais aujourd’hui bien mieux. Mieux, certes, mais je savais pertinemment que je n’étais pas remise. La force me manquait, la vitesse tout autant et seul le temps maintenant me permettrait de me remettre des deux semaines de privation. A vrai dire, j’aurais pu profiter de ces jours de calme et de repos tout comme des cris que je pouvais percevoir de la cave. Bien sûr étais-je désormais dans un lieu dans lequel je me sentais en confiance. Bien sûr savais-je qu’Aedan, malgré ses airs distant, prenait soin de moi, tout comme la plupart des membres de cette famille. Pourtant… Plusieurs choses m’empêchaient de me sentir tout à fait à mon aise.
La première chose était la surveillance constante ordonnée justement par mon Emmerdeur. Si j’avais désormais le droit de quitter la chambre, mon cher fiancé avait été particulièrement clair : il était hors de question que je quitte le manoir pour le moment. Or, cette privation de liberté n’était pas réellement pour me plaire. Moi qui aimais les grands espaces, ma liberté et mes quelques instants de solitude, je me retrouvais coincée au sein même du manoir, n’ayant que notre terrain pour nature et bien trop souvent surveillée par l’un ou l’autre de nos vampires. Plus, Aedan était encore moins accessible qu’habituellement, ses nerfs bien plus à vifs semblaient ne pas réussir à s’apaiser malgré mon état amélioré et les cris des deux coupables. Une situation qui me rendait, malgré moi, nerveuse, en prenant l’entière responsabilité. J’avais d’ailleurs dû réfléchir à un moyen de le détendre, au moins le temps d’une soirée, une soirée que je mettrais bien rapidement en place. Mais avant… Je devais gérer la seconde chose. Cette chose se concentrait sur l’une de nos vampires, celle-là même qui avait vécu les faits de l’intérieur. Celle qui avait souffert par ma faute, Mia. Depuis qu’elle s’était remise de ses blessures, je n’avais pas pu la voir. Pour cause, elle semblait fuir le manoir et n’y était que rarement, souvent lorsque je dormais, malheureusement.
Pourtant, ce jour, j’étais bien éveillée lorsque je l’entendis pénétrer le manoir. Doucement, je fermai les yeux. Il fallait que j’aille la voir. Grondant légèrement en me levant, j’attrapai le déshabillé le plus paradoxalement habillé de ma garde robe, que j’enfilai au-dessus de mon vêtements. Rares étaient les fois où je me montrais autrement que tirée à quatre épingles. A vrai dire… Seul Aedan avait la possibilité, habituellement, de me voir autrement qu’ainsi. Mais cette dernière semaine avait été bien loin des semaines habituelles. Je n’avais que très peu quitté la chambre, malgré mes essais bien souvent avorté par Aedan ou un autre vampire sous couvert de ce dernier, et lorsque je la quittai, ce n’était que pour faire quelques pas sur notre terrain. Bien sûr, la moindre sortie à l’air libre m’obligeait à m’habiller correctement, l’on ne savait jamais. Mais je ne comptais ce soir là aucunement quitter le manoir ni même l’étage des chambres. De fait n’avais-je pas pris la peine de me changer. En outre, je savais Mia être une petite anguille qui aurait bien vite fait de filer entre mes pattes si je prenais trop de temps.

Ainsi arrivais-je près de sa chambre. Elle était là, c’était déjà une bonne chose. Doucement, je toquais à la porte, ouvrant cette dernière après le signal de ma fille. J’arborais un air doux, sûrement la fatigue accentuait-il celui-ci, certes, mais un fond de vérité était malgré tout présent. Sans un mot, le regard fixé sur elle, je m’avançais doucement. Voilà une chose que je n’avais jamais fait au sein même du manoir, et pourtant… Mes bras entourèrent rapidement la jeune vampire et je vins la serrer contre moi, les sourcils froncés et les lèvres pincées.

- Je suis désolée. Soufflai-je alors.

Désolée de l’avoir entraîné dans cette histoire. Désolée de n’avoir pas su la protéger comme j’étais censée le faire. Désolée d’avoir été faible et pitoyable. Désolée qu’elle m’ait vu ainsi. Désolée qu’elle ait souffert par ma faute.
Doucement, j'en vins enfin à la relâcher.

- Tu n'aurais jamais dû subir cela, et encore moins par faute. Repris-je. La question est sûrement mal posée mais... Comment vas-tu ?

La question était surement pire que mal posée et je le savais mais, à vrai dire, je ne savais pas comment lui demander autrement. Je ne savais pas comment comprendre pourquoi elle fuyait autant l'endroit qui aurait justement du être, pour elle, un havre de protection et de paix. Alors autant commencer par cela, après tout.





Dernière édition par Amelia Black le Lun 11 Mai - 16:58, édité 1 fois
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#4742 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 17 Mar - 18:44


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Rentrer.

Il fallait bien rentrer, chercher quelques affaires, se nourrir au passage.. Tu n'en avais aucunement envie. Tu évitais comme la peste le manoir. A chaque fois que tu y mettais les pieds, ce n'était que pour y faire un passage éclair. Seuls quelques uns de tes frères et sœurs avaient réussis à te croiser. Tu mettais toujours fin rapidement à la conversation, prétextant du travail à faire la plus part du temps. Pour le moment, tu avais su éviter les chefs de famille. Tu ne voulais pas affronter leur regard, surtout celui de ta mère.

Tu ouvres avec le cœur lourd et angoissé, la porte du manoir. Par chance, tu ne croises que des esclaves sur ton passage. Tu en saisi un par le poignet, le ramenant vers toi. Tu lui glisses un "Dans cinq minutes, dans ma chambre", froid et sévère. Il n'avait pas intérêt d'être en retard, tu ne voulais pas rester ici trop longtemps. Plus tu restais, plus tes chances de croiser du monde augmentait.

Tu te rendais dans ta chambre à pas de loup, refermant soigneusement la porte derrière toi. Tu retrouvais ta chambre comme tu l'avais laissé, en bordel partout, sauf sur ton petit atelier de travail. Tu ouvris la petite valise que tu avais prit avec toi, sur ton lit. Tu le regardais un bref instant.. Les lits d'hôtels étaient confortable, mais ce n'était pas ton lit, dans ton chez toi. Tu soupirais, vidant la valise de son contenu, essentiellement des vêtements sales. Puis tu t'attelais à la remplir avec des vêtements propres. Il est vrai que tu aurais pu simplement les laver dans une laverie, mais ça serait prendre le risque de les abîmer.. Et tu n'en avais pas vraiment envie.

Soudain, la porte s'ouvrit. Tu pensais qu'il s'agissait de l'esclave que tu avais alpagué quelques minutes plus tôt, mais.. Non. C'était Lizzie. Tu restas planter là, sans savoir quoi faire ou quoi dire. Cela devait faire un peu plus de deux semaines que tu ne l'avais pas vu. Tu prenais des nouvelles via Donovan, c'est tout. Tu étais soulagée de la voir remise sur pied.. Les images de ta mère ensanglantée, brûlée, impuissante te revenaient comme des flashs désagréables. Plus elle avançait, plus tu te sentais tétanisé. Lorsqu'elle vint passer ses bras autour de toi, tu fus à la fois comme soulagée mais tu pensais ne pas mérité cet affection.

Désolée.. Avait-elle dit. Mais de quoi !? C'était ta faute après tout. La cœur serré, alors, lorsqu'elle te lâcha, tu fis quelques pas en arrière, fuyant son regard. Tu lui fis dos, attrapant quelques affaires dans ta commode, un peu au hasard.

▬ Tu n'aurais jamais dû subir cela, et encore moins par faute. La question est sûrement mal posée mais... Comment vas-tu ?

Tu ne comprenais pas. Pourquoi tant d'attention alors que.. Tu secouas la tête, sans rien dire. Ton mouvement de tête ne voulait rien dire. Pas un non, pas un oui. Tu restais silencieuse quelques secondes encore avant que ta langue ne se délie.

▬ Je.. Je reste pas.. J'dois.. J'ai une commande à honorer, j'suis juste venue chercher quelques affaires..

Tu mentais. Tu te refermais sur toi même. Tu avais tant de choses sur le cœur, tant de choses à lui dire. Mais rien ne voulait sortir, pas maintenant. C'était peut-être.. Trop tôt. Tu sentais ton faible pouls s'accélérer. Elle n'allait surement pas te laisser filer comme ça.. Après tout, elle était venue dans ta chambre, sans même prendre la peine de s'arranger. Ton cerveau cherchait activement une solution pour que tu puisses t'enfuir au plus vite.

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#4744 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 17 Mar - 19:13
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Attentivement, je l’observai. Il n’était pas vraiment des plus difficile d’observer la fuite qu’elle tentait de prendre. Doucement, je vins m’asseoir sur son lit, sans un autre mot. A vrai dire, je ne savais pas réellement comment aborder l’affaire. Depuis mon arrivée au sein de cette famille, à Londres, je n’avais eu de cesse de régler toutes les affaires entre membres. C’était d’ailleurs aujourd’hui devenu l’une de mes principales activités à la Nouvelle-Orléans. Aedan s’occupait désormais des missions et des entraînements pour ces dernières et je me chargeais de l’interne, des membres, des esclaves et de tout ce qui n’entrait pas dans les fonctions de mon compagnon. Ainsi avais-je pourtant l’habitude de traiter les maux de toutes sortes. Et même si je paraissais bien souvent froide et distante, j’avais toujours pris à cœur d’aider nos vampires pour le mieux, depuis leur arrivée même au sein de la famille. Pourtant, cette nuit-là, aucun mot ne me venait. Rien. Le plus grand vide que j’avais eu jusque-là. Je n’arrivais à rien exprimer.

La raison était à vrai dire facile à comprendre. Je me savais coupable de tout ce qui était arrivée. J’avais fait confiance à Erika alors même que je connaissais la haine qu’elle me portait. Et je n’avais pas fais attention à tout ce qui pouvait se dire ou se passer au manoir. J’aurais dû savoir que Dimitri ne resterait pas sans rien faire, j’aurais dû informer Aedan de tout ce qu’il s’était passé auparavant, il était le premier concerné par cela, d’ailleurs. Mais je n’en avais rien fait, préférant, comme à mon habitude, garder mon passé et mes doutes pour moi. Et ma fierté avait finit par entraîner l’une de mes filles avec moi. Tomber seule était une chose, une chose qui avait bien du mal à être admise par ma personne, mais une chose que je pouvais gérer. Faire tomber l’un des vampires de cette famille, et pire, l’une de celle pour qui j’avais le plus d’affection… Je ne pouvais décemment pas l’accepter. C’était même inconcevable.
Son excuse, elle, me fit soupirer. Elle mentait. Ses hésitations, son regard fuyant, ses gestes rapides. Mia me mentait. Et je ne comprenais pas pourquoi. Cela aurait dû m’agacer. Je ne supportais pas le mensonge. Les membres de cette famille le savaient pertinemment. Pourtant, j’étais tout sauf agacée.

- Mia. Soufflai-je. Regarde-moi s’il te plait. Et assieds-toi.

Je voulais qu’elle s’arrête quelques instants. Qu’elle me dise les choses, comme elle avait l’habitude de le faire. Pour la première fois, ou du moins l’une des premières fois, j’eus l’impression d’endosser un rôle maternel envers elle. J’attendis patiemment qu’elle obéisse à mon ordre pour me tourner vers elle, le regard calme et se voulant être apaisé, quoique je ne fusse tendue de cette situation. Doucement, je lui pris la main. Simplement. L’observant quelques instants sans un mot avant, enfin, de reprendre la parole.

- Que se passe-t-il ? Qu’y a-t-il ? Je fronçai doucement les sourcils. Un froncement d’inquiétude bien plus que de colère. Donovan m’a confié que l’on ne te voyait plus au manoir ou à peine le temps de quelques secondes. Je serrai sa main imperceptiblement.

Voilà où le rôle de mère était peut être le plus difficile. Et peut être n’étais-je pas faite pour cela, après tout. Si elle ne venait pas se confier, parler, comme elle pouvait avoir l’habitude de faire en temps normal, peut être était-ce du fait de mon attitude. Peut être n’étais-je pas assez ouverte pour la voir se confier réellement. A vrai dire, je n’en savais rien et je ne comprenais pas son attitude. Or, ce manque de compréhension, surtout vis-à-vis de ma famille, tendait à me remettre en question. Mia était l’une des petites vampires les plus importantes auprès de moi, elle le savait, du moins l’imaginai-je, malgré ma froideur habituelle, alors pourquoi ce changement ? Il était bien sûr aisé d’en comprendre l’origine. Les quelques heures passées chez Dimitri n’avaient réellemet pas été de tout repos, et je n’avais pu la protéger de cela. Mais il fallait qu’elle me le dise elle-même, même si elle devait m’en vouloir. Je savais que cette petite vampire devait avoir bien des choses à dire, et il fallait qu’elle les dise. Il était hors de question que je la laisse fuir de nouveau. Mia faisait partie de cette famille, sa place était parmi nous, pas dans des hôtels de la ville.

- Chérie. Soufflai-je le plus doucement qu’il me fut possible de faire, d’un ton que j’usais rarement envers nos vampires. Je sais que ce que tu as vécu là bas est indescriptible. Et je te promet que si je pouvais y retourner j’aurais fait bien plus pour te protéger. Je sais que je n’ai pas su le faire correctement. Mais ta place est parmi nous.



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#4745 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 17 Mar - 20:47


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▬ Mia. Regarde-moi s’il te plait. Et assieds-toi.

Un désagréable frisson parcourrait ton dos. Arrêtes.. Tu étais une bonne fille, obéissante. Elle était ta mère et ta chef, alors tu vins t'asseoir, gardant une certain distance entre vous. Même si tu t'étais assisse, tu n'arrivais cependant pas à la regarder dans la yeux. Tu avais si honte. Sa main vint prendre la tienne, malgré vos températures corporels basses, tu sentais une tendre chaleur s'en dégager. Arrêtes..

▬ Que se passe-t-il ? Qu’y a-t-il ? Donovan m’a confié que l’on ne te voyait plus au manoir ou à peine le temps de quelques secondes.

Sa main serre la tienne, s'en est presque insupportable. Arrêtes.. Tu as envie de crier, de la repousser ! Mais tu te mures dans un silence plus que pensant. Tes prunelles grises, fuyantes, s'humidifient. Tu le sens. Il ne faut pas. Doit. Être. Forte. Tu murmures dans une voix cassé par tes sentiments, que tu vas bien, que ce n'est rien, que ça va passer.

▬ Chérie. Je sais que ce que tu as vécu là bas est indescriptible. Et je te promet que si je pouvais y retourner j’aurais fait bien plus pour te protéger. Je sais que je n’ai pas su le faire correctement. Mais ta place est parmi nous.

Chérie. Arrêtes.. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Une goutte de trop dans un chaos de sentiments que tu as refoulé, caché, aux yeux de ta famille. Tu retires vivement ta main, te levant par la même occasion. Les traits de ton visage se froisse sous la colère et la tristesse.

▬ ARRÊTES!

Crias-tu dans un sanglot.

▬ Pourquoi tu fais ça !? Pourquoi es-tu tendre avec moi !? POURQUOI !? J'mérite pas ça, j'mérite pas ton attention, j'mérite pas d'être ici, j'mérite pas d'être dans cette famille !

Tu serrais les poings. Tu allais tout déballer, impossible de t'arrêter.

▬ Je. Suis. Faible. J'me suis fais avoir comme une bleue ! Je t'ai vu souffrir.. J'étais impuissante, j'ai pas pu t'aider, j'ai pas pu t'sortir de là ! Si j'avais été plus forte.. J'aurais peut-être pu t'sortir d'là plus vite. ! Si j'étais pas partie à Londres aussi.. Quelle conne ! Et Erika.. J'aurais du faire plus attention à ma.. sœur.. J'savais la haine qu'elle te portait.. J'aurais pas du abandonné l'idée de lui faire changer d'avis sur toi.. J'aurais du être plus méfiante !

Les larmes dévalaient sur ton visage tel des cascades sans fin.

▬ Tu aurais pas plié face à ce connard si j'avais pas été là.. Je t'ai rendu faible. C'est ma faute.. C'est moi qui devrait implorer ton pardon pour avoir été si inutile, un boulet.. Et j'ai juste.. Fuis.

Tes jambes tremblent, tu ne sais même pas comment elles font encore pour te supporter.

▬ J'suis pas digne.. Alors.. Arrêtes.. S'il te plait..

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Dernière édition par Mia Stanley le Mer 18 Mar - 14:34, édité 1 fois
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#4751 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mer 18 Mar - 11:07
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Son cri arrêta net tous mes mouvements. « Arrêtes ». Que devais-je arrêter de la sorte ? Pourquoi ? Comment ? Fronçant les sourcils, je l’observais sans comprendre. En un sens, je pouvais comprendre qu’elle m’en veuille à ce point, au point de ne vouloir de moi qu’une absence certaine, mais il était vrai que son attitude me blessa bien plus que je ne pu l’admettre à cet instant. Lèvres pincées, je ressentais tout ce que j’avais pu penser lors de ces instants. Je n’avais pas été digne de ce que je devais être. En acceptant le poste de chef, j’avais promis de protéger cette famille, de la soutenir. Les derniers événements m’avaient alors ramené à un présent bien différent que celui que j’aurais désiré. Alors étais-je réellement taillée pour ce rôle ? A vrai dire, l’idée qu’Erika puisse avoir raison sur ce point, sur le fait qu’Aedan devrait être seule chef, m’était venu à l’idée. Aux vues de ce qu’avait subit Mia par ma faute, il allait sans dire que je ne gagnerais pas la palme de mère de l’année, bien au contraire. Ainsi, dents serrées, m’attendais-je à des reproches. Après tout si Aedan avait été au courant de mon passé, alors même que Dimitri m’avait déjà prouvé sa folie, rien de tout cela ne serait arrivé. Cette rengaine tournée en boucle dans ma tête : j’étais coupable, je me sentais coupable. J’avais mis en danger cette famille pour ma simple fierté.

Pourtant les reproches ne vinrent pas. A la place un flot de paroles que je peinais à comprendre sur le coup. Trop de mots parvenaient à mes oreilles, des mots qui ne faisaient aucun sens en moi. Elle semblait s’en vouloir. « Si ». Pourquoi ? Doucement, mes sourcils se froncèrent à nouveau. Elle n’aurait jamais pu luter contre ce vampire. Moi-même en cent soixante dix ans d’existence je ne l’avais jamais pu, alors espérer le vaincre et m’aider…
Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits, soupirant en secouant la tête. Cela n’allait pas. Pas du tout. Et il était hors de question que je la laisse penser cela. « Un boulet ». Petite idiote. Le visage plus dur que précédemment, je me levai à mon tour, doucement, comme depuis que j’étais sortie du lit pour la première fois. Quelques nouveaux instants de silence et je l’observai attentivement. Je ne l’avais jamais vu dans cet état. Et cela ne me plaisait pas. Du tout.

Sans attendre plus un instant, je l’attirai à moi de nouveau, les sourcils froncés. Je n’aimais pas la voir de la sorte. Et si je savais particulièrement me détacher de tout sentimentalisme, Mia était peut-être bien l’une des seules à éveiller en moi des accès de tendresse de la sorte.

- Ecoute moi. Soufflai-je sans la lâcher. Tu n’aurais rien pu faire, Mia. J’ai fui pendant plus de cent ans cet homme, j’aurais dû savoir ce qu’il était capable de faire. C’est donc à moi de m’excuser. A nouveau, je soupirai profondément. Tu ne pouvais pas savoir ce qu’il allait se passer, tu ne pouvais pas deviner qu’Erika se ferait entraîner par Dimitri. Tu n’aurais pas pu me sortir de là.

Doucement, je la relâchai, ne tenant alors que ses mains dans les miennes pour lui faire face. Le visage redevenu douceur, je l’observai attentivement.

- Je t’interdis de penser que tu ne mérite pas d’être dans cette famille. Tu as fait preuve d’un grand courage, et d’une force certaine là-bas. Tu as essayé de me protéger alors même que tu savais ce que tu risquais en le faisant. Alors non. Tu n’es pas un « boulet », comme tu sembles le dire. Tu as prouvé, de nouveau, que tu faisais partie de cette famille. Et que nous pouvions tous compter sur toi.

Mes mots se voulaient rassurants, posés. Prononcés d’un ton neutre, factuel, je tentais par tous les moyens de la tranquilliser sur tous ces points, des points dont j’étais tout à fait persuadé, d’ailleurs. Plus d’une fois, là-bas, elle avait tenté de me faire entendre raison, plus d’une fois, elle s’était rebellée contre Dimitri. Elle avait montré sa force de caractère et son dévouement à notre clan, désirant protéger sa cheffe. Il était donc bien hors de question que je la laisse penser des choses de ce genre.

- Si tu étais si faible… Penses-tu que tu lui aurais craché au visage ?

J’esquissai un sourire qui se voulait amusé. Si, sur le moment, je n’avais pu en profiter, il fallait dire que cet affront avait valu tout l’or du monde, surtout en connaissant la droiture de l’homme qui nous avait gardé captive.

- Quant à Londres… Je soupirai. C’est chez toi là-bas et il est normal que tu veuilles y retourner de temps en temps. Nous ne pourrons jamais t’en vouloir pour cela et tu le sais. Et je serais bien la dernière à te le reprocher. En témoignait ma difficulté à me faire à ce pays. L'Ecosse et le Pays de Galles me manquaient, je ne pouvais donc certainement pas lui jeter la pierre car seules mes responsabilités avec le nightclub et la famille m'empêchait de prendre des vacances. Alors je t’interdis de me dire que tu n’es pas digne de quoique ce soit, Mia. Dis-je soudaine d’une manière plus franche, plus sèche. Tu es ma fille. Quoique tu puisses en penser. Et en tant que fille, ta place est avec nous. Et je doute qu’Aedan pense différemment. Doucement, je caressai sa joue du dos de la main, esquissant un léger sourire, essuyant doucement l’une de ses larmes. C’est fini. Soufflai-je. Tu ne risques plus rien ici. Je te le promet.



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#4906 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 24 Mar - 16:42


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Faible.

C'est tout ce que tu pensais de toi. Encore plus en cet instant, alors que tu pleurais toutes les larmes de ton corps. Aaah, ça ne te suffisait pas de lui déballer tout ça, il fallait en plus que tu te comportes comme une chialeuse ! Tu ne pouvais pas les empêcher des sortir, tes yeux étaient devenus cascades à ton encontre. Tu ne savais pas comment ta mère allait réagir après tout ce que tu venais de dire. Tu restais là où tu étais, attendant, châtiment ou réconfort, bien que tu accepterais plus difficilement le deuxième. Elle se leva, le moment de vérité allait arriver.

Ses bras t'entourent dans un étreinte encore plus douce que le précédente. Tu en restes toute pantoise, les yeux ouverts de surprise, les bras ballants le long de ton corps. Tu aimerais lui rendre sa tendresse, mais tu ne t'en sens pas digne. La vampire s'écarte, prenant à nouveau tes mains. Même dans cette situation, tu te savais privilégié par rapport à tes frères et sœurs, de cette attention, cette tendresse. Malgré tes sentiments, tu ne pouvais t'empêcher d'apprécier ses actes. Tu écoutas ta mère parler. Elle te disait que tu n'aurais rien pu prédire et encore moins rien faire. Ce qui te confortait dans ton idée de faiblesse, même si ses paroles n'étaient pas dites dans ce but.

Tu sentais son regard sur toi, alors que tu n'osais pas poser tes mirettes sur elle. Pourtant, les mots qui suivirent, te firent lever doucement la tête vers ta cheffe et mère. Elle démontait tout ce que tu pensais de toi. Comment pouvait-elle penser ça.. Dans le déni, tu la trouvais simplement trop bonne avec toi. Ton visage retomba vers le sol, te mordant la lèvre inférieur. Arrête de pleurer.

▬ Si tu étais si faible… Penses-tu que tu lui aurais craché au visage ?

C'est vrai que tu avais fait ça.. Ce souvenir te tira un faible sourire. Tu n'avais d'ailleurs pas fait que ça si on y regardait bien. Tu l'avais insulté, tenter de le frapper, mordre, et puis malgré les sévices qu'il t'avait infligé, tu avais trouvé le courage de te ramper jusqu'à ta mère pour lui faire changer d'avis, lui insuffler ne serait ce qu'un peu de courage pour qu'elle n'abandonne pas.

Lizzie ne reprochait pas non plus d'être partie et dans sa voix, on sentait qu'elle comprenait vraiment ton besoin de revenir à tes racines de temps en temps. Tu serrais doucement ses mains au fur et à mesure de ses paroles. C'était dur pour toi d’accepter ce qu'elle disait, même avec tout les efforts du monde, au fond de toi tu ne pouvais pas t'empêcher de te sentir coupable.

▬ Tu es ma fille. Quoique tu puisses en penser. Et en tant que fille, ta place est avec nous. Et je doute qu’Aedan pense différemment.

Tes iris grises se risquaient enfin à croiser les émeraudes d'Elizabeth. Tu es ma fille. Tu le savais, mais l'entendre te faisait toujours un drôle d'effet, mélangeant bonheur et fierté. Sa main glissait sur ta joue, balayant les traces de ta tristesse.

▬ C’est fini. Tu ne risques plus rien ici. Je te le promet.

Une promesse.. Tu savais qu'elle ferait tout pour que tout cela n'arrive plus.. Mais..

▬ Si j'peux pas prévenir l'avenir, toi non plus.. Comment être sur qu'il n'y ait pas d'autres "Erika"..

Avais-tu demandé à mi-voix, venant enfouir ta tête contre son épaule. Tu serrais d'avantage ses mains, comme pour te rassurer qu'elle était bien là, devant toi, qu'elle n'était plus là-bas.. Tu retenais quelques relents de sanglots.

▬ J'ai.. J'ai eu si peur de te perdre là-bas.. J'veux pas reperdre une mère.. Plus jamais..

Tu fermais les yeux, sentant ton cœur se serrer au creux de ta poitrine. Tu ne le supporterais pas.

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#4976 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Ven 27 Mar - 1:57
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A sa question, je laissai un temps un silence. Elle n’avait pas tort, il était évident que jamais nous ne pourrions voir à l’avance ce que nos vampires pouvaient faire et penser, néanmoins… Je soupirai, alors que l’une de mes mains quittait celle de Mia pour venir se perdre dans ses cheveux, caressant tendrement sa tête alors enfouie contre mon épaule. Je ne pouvais lui affirmer qu’il n’y en aurait plus, cela serait mentir et je ne voyais ni l’intérêt d’un tel mensonge qui risquerait d’être contreproductif, ni ce que cela pourrait de « bien ». Après tout le savait-elle et venait-elle de le dire.

- Erika… Soufflai-je en me taisant à nouveau.

J’avais pu discuter avec elle. Et même sans cela… Erika n’était pas seule fautive, cela était plus qu’évident. Masi comment le faire comprendre à celle que la rousse avait vendu sans même le savoir ? Comment le lui faire accepter ? A vrai dire je l’ignorais. Mais je ne pouvais la laisser craindre le pire pour sa vie entre les murs de ce manoir.
J’étais chargée des membres de ce clan, de leur vie dans ce manoir, de leurs relations, de leurs problèmes quels qu’ils soient. Je ne pouvais ainsi décemment pas laisser s’installer une crainte parmi ces derniers. Et encore moins dans la tête et le cœur de ma petite Mia. C’était une chose dont il était hors de question.

- Erika a fauté. Repris-je en continuant de caresser ses cheveux. Elle n’aurait jamais dû nous trahir et doit certainement le regretter chaque jours depuis notre retour. Néanmoins…

A nouveau je me tus. Néanmoins. Un mot qui pouvait tout annoncer. Je ne voulais pas la défendre. Pas devant Mia qui avait bien trop souffert pour si peu de choses. Mais je ne pouvais non plus blâmer la vampire pour tout ces événements.

- Je comprend que ce soit difficile à comprendre, mais elle n’est pas entièrement responsable de ce qu’il s’est passé.

La voix de la jeune fille retentit alors dans la pièce et je restai à nouveau silencieuse. Mes bras, doucement, se refermèrent davantage autour d’elle. Depuis que j’étais en charge de tous ces vampires, j’avais acquis le rôle de mère. Une mère de nom, et pas pour tous, bien sûr. Cela ne signifiait rien, un titre comme un autre seulement utilisé pour expliquer mes tâches au sein du clan. Je ne m’étais d’ailleurs jamais réellement targué de pouvoir être la mère de l’un ou l’autre de mes vampires. J’étais leur cheffe, et c’était là mon titre réel. Mais Mia… Depuis trois ans que je la connaissais, elle avait toujours été la vampire qui avait, chez moi, entraîné le plus de tendresse. Pourquoi ? Sûrement son enthousiasme, ou le fait qu’elle fût jeune, peut être aussi. Moi qui n’aurais certainement jamais d’enfants, peut être m’étais-je attachée outre mesure à l’une de nos plus jeunes vampires, comme une sorte de remplacement à ce que je ne pourrais jamais avoir. Je n’avais pour autant jamais attendu d’elle comme des autres qu’elle me voit réellement comme une mère. D’ailleurs je n’avais pas souvenir à ce que l’un ou l’autre de mes vampires m’aient un jour appelé de la sorte, ces derniers usant logiquement de mon prénom ou, à la limite autorisée, de mon surnom. Mais Mia venait à l’instant de le faire. « Une mère ». Je soupirai doucement. Malgré la tension du fait de l’évènement et de tout ce qui avait pu s’en suivre, malgré la fuite de Mia, malgré ses paroles et sa peur, je me sentais presque apaisée. Non de son comportement, bien entendu, mais du fait de sa présence même. La serrant davantage contre moi, je repris enfin parole.

- Il ne m’arrivera plus rien, ma chérie. Je vais bien. Et Aedan veille sur moi. Tu le connais assez pour savoir qu’il est assez entêté pour aller au bout des choses. Je me séparai doucement d’elle en esquissant un léger sourire amusé. Pour preuve, soufflai-je. Il m’a formellement interdit de sortir du manoir, je doute même qu’il soit heureux de me voir en dehors de notre chambre.

Un léger rire et je la menai jusqu’à son lit sur lequel je me rassis dans une très légère grimace de gêne dû aux blessures qui peinaient toujours à se résorber entièrement.

- Quant à Erika, soufflai-je. Je veux que tu comprennes que si elle est responsable de ses actes, ces derniers ont été largement soufflés par Dimitri. Je soutins son regard. Et si Dimitri a pu arriver jusque-là, c’est que je suis en partie responsable de cela. Fronçant les sourcils, je quittai son regard pour observer la fenêtre. Tu as été prise à partie et peut être n’en as-tu rien à faire de ce que je vais te dire, mais il me semble que tu es en droit de comprendre ce qu’il s’est passé là-bas. Je soupirai profondément sans tourner la tête vers elle. Lorsque j’étais humaine, j’étais particulièrement naïve et j’étais tombée sous le charme de Dimitri. Nous nous sommes fiancés et je suis restée en sa compagnie pendant près de vingt ans…

Et ainsi lui racontai-je cette histoire vieille de cent cinquante ans. L’histoire d’un homme qui ne désirait que l’argent et la renommée au sein d’un pauvre comté du Pays de Galles, imaginant qu’épouser la fille unique du médecin le plus influent lui permettrait une meilleure position. L’histoire de celui qui avait immolé ledit médecin qui ne voulait pas lui céder sa fille. L’histoire de ce fiancé qui avait transformé son amie pour son bon plaisir, jusqu’à notre séparation lorsque j’avais tout appris, tout compris, sans même oublier le meurtre de sang froid du seul homme que j’avais apprécié, à défaut d’aimer, avant aujourd’hui, dans les années 1910 et l’apparition éclair dans les années 2000.

- Je savais qu’il me cherchait. Soufflai-je enfin. Je savais de quoi il était capable. Mais par fierté je n’ai voulu rien dire, imaginant qu’il ne pourrait s’en prendre à cette famille. Il a simplement profité de la faiblesse d’Erika, de sa haine envers moi, aussi incompréhensible soit elle pour moi. Erika a été dupée, trompée et utilisée. Enfin, je tournai la tête vers la jeune vampire. Et c’est ma faute. Alors… Je ne peux pas t’empêcher d’être en colère contre elle, bien sûr. Mais ne garde pas toute ta rancœur pour elle. Je suis tout autant responsable de ce qui est arrivé. C’est pour cela que je peux t’assurer qu’il n’y aura pas d’autres Erika. Pas comme ça. D’accord ?

J’avais usé d’un ton clair, posé et sûr. Il n’y aurait pas d’autres Erika. Déjà car il me fallait enfin comprendre la haine qu’elle pouvait me porter, le pourquoi de cette dernière, de toutes les manières possibles, je devais comprendre. Mais aussi parce que je m’étais juré que plus jamais ma fierté ne devait risquer la vie de qui que ce soit de ce clan, et encore moins celle de l’une des deux vampires que je pouvais réellement considérer comme mes filles.



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#5252 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mar 31 Mar - 17:23


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Erika

Un prénom sur bien des lèvres en ce moment. La trahison de ta sœur t'avait ébranlé au plus au point. Toi qui était du genre à être dans la compassion, la compréhension et la pardon, assez facilement pour les membres de ta famille. Là.. Tu ne voyais pas comment tu pourrais un jour lui pardonner sa trahison. Pire encore, tu te méfiais dès à présent du reste de ta famille. Et si eux aussi finissaient par vous trahir, faire du mal à ta mère, à Aedan ou d'autres  membres tout simplement. Ton cœur palpitait si fort que tu étais presque sur qu'on pouvait l'entendre raisonner dans la pièce. La peur, l'angoisse, les flashs de cette horrible nuit. Tout se mélangeait dans un capharnaüm bruyant dans ton esprit fatigué.  

▬ Erika a fauté. Elle n’aurait jamais dû nous trahir et doit certainement le regretter chaque jours depuis notre retour. Néanmoins…

Oh ça pour le regretter.. Tu déglutis en songeant aux sévices qu'Aedan pouvait lui faire subir pour sa faute. Son traitement était surement loin d'être tendre.. Elle avait été enfermé dans la cave, au milieu des esclaves. Même en pensant à sa condition actuel, il t'était impossible d'éprouver une once de compassion pour la vampire rousse. Elle l'avait mérité.

▬ Je comprend que ce soit difficile à comprendre, mais elle n’est pas entièrement responsable de ce qu’il s’est passé.

▬ C'est difficile en effet..

Tu détournais le regard. Peut-être qu'on l'avait influencé. Peut-être que tout n'était pas entièrement de sa faute.. Et pourtant à tes yeux.. Si. Elle avait eut le choix. Le choix de vous trahir ou non. Le choix de suivre un inconnu plutôt que sa propre famille, ses chefs. L'étreinte autour de toi se resserrait et timidement tes bras venaient à leur tour l'entourer. Ta mère reprit la parole, elle t'expliqua bien des choses, notamment sur son passé. Encore une fois, tu te sentis privilégier. Tu doutais que beaucoup de vampires du manoir le connaissait. Ainsi donc, elle avait été fiancé à ce fameux Dimitri.. Tu te demandais bien comment au vu du personnage.. Mais c'était une autre époque, ta mère tel que tu la connais maintenant, n'était pas la même.

▬ Et c’est ma faute. Alors… Je ne peux pas t’empêcher d’être en colère contre elle, bien sûr. Mais ne garde pas toute ta rancœur pour elle. Je suis tout autant responsable de ce qui est arrivé. C’est pour cela que je peux t’assurer qu’il n’y aura pas d’autres Erika. Pas comme ça. D’accord ?

Des paroles pleines de sagesse, mais ton regard désapprobateur en disait long quand à ta colère contre ta sœur. Tu ne voyais pas ta mère comme fautive, surement par manque de partialité. Toute cette histoire, leur histoire, c'était il y a bien longtemps.. Pourquoi un homme s'acharnerait autant d'année après une personne.. C'était de la folie pure. Son histoire et explication t'avait au moins éclairé sur les dessous de l'affaire et effectivement, si un nouveau venait à venir, il aurait surement moins d'ampleur que ce dernier. Du moins, tu l'espérais.

▬ J'comprends.. Et j'entends tout ce que tu m'as dit.. Mais j'pense que j'vais avoir besoin d'un peu de temps.. Pour digérer tout ça.

Tu levas ton visage vers elle, retrouvant un peu le sourire.

▬ Mais j'vais revenir au manoir, vivre avec vous tous, comme avant.

Même si la peur régnait encore dans ton cœur, tu avais une confiance aveugle en Lizzie. Et si elle te disait que tu ne craignait plus rien, alors tu la croyais.

▬ J'pense que tu devrais retourner dans ta chambre.. Avant que l'autre abruti pique une crise et retourne tout le manoir..

Dis-tu dans un petit rire, tes joues se teintèrent légèrement de rouge suite à la demande que tu allais formuler.

▬ Mais euh.. Est-ce que je peux.. Venir me reposer avec toi ?

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#5374 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Dim 5 Avr - 17:21
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J’esquissai un léger sourire. Il n’était pas étonnant de la voir avoir besoin de temps. Le contraire, même, m’aurait plus que surpris. Elle avait vécu quelque chose qu’elle n’avait encore jamais eu à vivre jusque-là, mieux valait, donc, qu’elle prenne son temps pour se reposer et surtout oublier. Néanmoins, son sourire me rassura légèrement. Au moins semblait-elle avoir le cœur plus léger, et c’était bien là ce qui m’importait actuellement. Je répondis d’ailleurs plus franchement à son sourire.

- Très bien, dans ce cas, soufflai-je en embrassant son front.

Pour tout avouer, j’étais ravie de savoir qu’elle revenait enfin au manoir. Oh bien sûr pouvait-elle aller où bon lui sembler, néanmoins, j’aimais à savoir que chacun des vampires dont j’avais la responsabilité se sentaient bien et en sécurité dans ce manoir. Ce manoir, à mon sens, n’était pas seulement un hébergement pour vampire désœuvré et assoiffé. Loin de là. Il s’agissait avant tout d’une demeure, d’un refuge dans lequel chacun d’entre eux devait se sentir bien, en famille. Du moins était-ce là ce que je souhaitais et ce pour quoi j’œuvrais ici. De fait, savoir que Mia reviendrait habiter en ces lieux me montrait, me prouvait, en quelque sorte, que je ne faisais pas tout cela en vain. D’autant qu’il me fallait avouer, quoiqu’intérieurement car il était bien rare que je fasse preuve de tendresse envers quiconque dans ce manoir, que cette jeune vampire entraînait chez moi un sentiment maternel que je n’avais pas réellement connu jusque lors.

Je me mis doucement à rire alors qu’elle me faisait part de ses pensées. Je ne pouvais qu’être en accord avec celles-ci, cependant. Aedan râlerait certainement de me savoir hors de la chambre alors même qu’Erik m’avait intimé l’ordre de rester tranquille. Nul doute qu’il avait mis mon imbécile de fiancé au courant de cet ordre. Cependant… Même sans cela… Aedan refuserait très certainement que je quitte la chambre jusqu’à être certain que j’étais entière et en parfaite santé. A cette pensée j’eus un léger sourire attendri. Il était peut-être un Emmerdeur fini, mais je ne pouvais nier qu’il prenait grand soin de moi. A sa façon. Hochant la tête je soupirai néanmoins légèrement.

- Et j’aimerais éviter d’avoir à démonter notre porte s’il venait à m’enfermer à double tour, répondis-je, amusée. D’autant que sa patience à beaucoup trop de limites ces temps-ci. Elle est déjà habituellement très peu développée, évitons qu’il nous développe un ulcère ou quelque chose de ce genre.

Je me mis doucement à rire alors que la jeune vampire reprenait parole. Et c’est avec une surprise non feinte que je baissai les yeux vers elle. Se reposer avec moi ? Arquant un sourcil quelques instants, j’hochai néanmoins la tête en déposant un baiser sur son front avant de la lâcher.

- Viens. Dis-je simplement me dirigeant vers la chambre.

Déposant proprement mon déshabillé sur le valet présent à l’entrée, je grondai légèrement de douleur en me réinstallant sur le lit, sous les couette, faisant signe à la jeune vampire de s’installer près de moi. A ce niveau-là, il ne s’agissait certainement même plus d’un simple privilège de me voir douce et tendre avec l’un des membres du clan, mais bien d’un exploit que seule elle avait réussi à accomplir. Attrapant mon ordinateur que j’avais fait apporter quelques heures plus tôt, je le posai face à nous.

- Je n’ai pas réellement l’habitude de faire cela mais… Que dirais-tu d’un film ? Je fronçai les sourcils. Si tu sais en trouver un, du moins. Je dois avouer que je ne sais toujours pas parfaitement me servir d’un ordinateur. Et je n’ai encore trouvé personne pour m’apprendre à devenir une parfaite « internaute ». Depuis le temps.



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#5798 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mer 29 Avr - 16:00

Somewhere far along this road, He lost his soul To a woman so heartless.

La gamine & Blondie

Entre Amélia et moi, les choses avaient toujours été claires. Elle gérait cette famille et les tracas de nos membres autant qu’elle le voulait, moi ce n’était pas mon problème. De mon côté je m’occupais des missions et des entraînements. Mais ces temps-ci, il était vrai que ma principale préoccupation était de faire gueuler nos nouveaux pensionnaires au sous sol. En dehors du fait que cela me provoquait une satisfaction toute particulière, je faisais une légère obsession sur leur punition amplement méritée. Et justement, je venais d’avoir une nouvelle idée, avec que jamais ils ne puissent oublier ce qu’ils étaient : ni plus ni moins que des traîtres. Et pour cela, il me fallait m’éclipser du manoir une petite heure au moins. C’est tout naturellement que je me dirigeais vers la chambre que je partageais avec ma future femme afin de la prévenir de mon départ. Ouvrant la porte sans tout en ôtant le t-shirt que je portais afin de me changer, je me stoppais net dans mon élan. Je pris soin de faire quelques pas en arrière pour regagner le couloir avant de repasser la tête à l’intérieur de la pièce. Il y avait un intrus ou plutôt une intruse dans mon pieu et malgré l’affection que je pouvais lui porter, ça ne me plaisait pas des masses. Réprimant un petit grognement, je laissais tout de même échapper le fond de ma pensée.

-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Depuis quand est-ce que l’on partageait notre lit avec des membres de cette famille ? Je me dirigeais vers la penderie pour attraper une chemise blanche et l’enfiler en vitesse. J’attachais une montre à mon poignet, récupérais un paquet de clope soigneusement laissé dans une poche de l’une des vestes suspendues à un cintre et me retournais vers les deux nanas dans les draps. Je me foutais bien du motif de la présence de la vampirette, j’observais tour à tour chacune d’elles avant de croiser les bras sur mon torse, face au plumard.

-Ça n’a pas intérêt à devenir une habitude, je vous préviens. On fait pas garderie, ici.

Je m’avançais vers la commode derrière moi et attrapais une dague dans le premier tiroir de gauche.

-Quant à toi.

Je lançais l’arme, juste au dessus de sa tête, plantant la lame dans le mur, sans me soucier de la marque que cela laisserait.

-On attaquera ton entraînement dès que j’en aurais fini avec les deux trous du cul au sous sol.

Il était plus qu’essentiel que la jeune femme soit en mesure de se défendre et de défendre sa famille si l’occasion se présentait. Un entraînement intensif ne lui ferait pas de mal et cela s’avérerait plus qu’utile à l’avenir. Nos membres se doivent d’être prêts en toutes circonstances et c’était à moi de veiller qu’ils le soient.

Je me dirigeais vers la porte, afin de sortir, prêt à partir, avant de me raviser à nouveau.

-Oh et quand je reviendrais, j’espère que t’auras retrouvé le chemin de ta piaule, sinon je t’y accompagnerais à grands coups de pied au cul. Sur ce, a plus tard Blondie.

Et enfin, je quittais les lieux, avec un petit sourire en coin collé au visage.


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#5899 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Dim 3 Mai - 17:37


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▬ Et j’aimerais éviter d’avoir à démonter notre porte s’il venait à m’enfermer à double tour. D’autant que sa patience à beaucoup trop de limites ces temps-ci. Elle est déjà habituellement très peu développée, évitons qu’il nous développe un ulcère ou quelque chose de ce genre.

Tu hochas la tête dans un rire amusé. Tu l'imaginais d'ici avec une grosse veine d'énervement sur la tronche, rouge vif, en train de péter une durite.. Pfft. Oui, ça t'amusait de le voir dans cet état, après tout l'agacer était un de tes passe temps préféré. Ta mère t'invitais à la suivre dans sa suite, tu marchais derrière elle. L'esclave que tu avais demandé attendait derrière la porte, se poussa alors que vous sortiez. Tu lui glissas quelques paroles, lui ordonnant de revenir plus tard.

Dans la chambre, tu te sentis l'espace d'un instant assez mal à l'aise. Ce n'était pas juste la chambre de Lizzie, c'était aussi celle d'Aedan. Et qu'est-ce qu'un couple fait dans une chambre ? Tu secouas la tête, sentant le rouge te monter aux joues. On va faire comme si ils ne faisaient rien ici hein.. Tu venais donc te glisser sous les draps, auprès de ta mère. Tu regardais l'ordinateur s'allumer, alors que la vampire te parlait à nouveau. Ah ! Tu te disais bien aussi.. La technologie, du moins, l'utilisation d'un ordinateur n'était pas son fort. Tu laissais ta mère répondre à sa question, sentant que ce n'était pas à toi de parler, de toute manière, à part des conneries, t'aurais rien su dire d'autres et t'avais pas vraiment envie de l'énerver.. Bizarrement.

▬ Ça n’a pas intérêt à devenir une habitude, je vous préviens. On fait pas garderie, ici.

Tu roulais des yeux, mais hocha la tête. C'est bon laaa, c'était pas dans tes objectifs de venir squatter ici. Surtout dans leur lit. Brrr. Ne pas y penser.

▬ Quant à toi.

Une lame venait se planter dans le mur, juste au dessus de ta tête. Tu n'avais pas sourcillé, ni grogner, alors qu'il y avait de quoi. Tu allais devoir subir un entrainement intensif, chose que tu lui aurais demandé de toute manière, donc cela ne posait pas de problèmes particuliers. Tu te retenais de lâcher un "Oui papa", même si ça te démangeait franchement ! Mais tu n'avais pas envie de finir avec un poignard planté dans la tronche alors.. On reste sage. Le vampire partit aussi vite qu'il était apparut, retournant sans doute voir les prisonniers du cachot.

▬ Eh bah, toujours aussi agréable cet abruti.

Tu regardais le dague au dessus de ta tête. Elle allait rester planté là ? Puis tu reposas ton regard sur ta mère.

▬ Est-ce que.. Tu vas aller la voir ?

Tu secouas la tête.

▬ Euh.. Non, laisse tomber..! On se le fait ce film ?

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#5988 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Mer 6 Mai - 18:58
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Arquant un sourcil, j’observai le manège d’Aedan. Entrer et sortir de la pièce son t-shirt à la main… Qu’était-il en train de fabriquer ? A vrai dire, je ne tardai pas à le savoir, sa réflexion m’arrachant un léger sourire amusé. Il ne s’attendait pas à voir Mia dans notre lit, et je pouvais le comprendre. Cela n’était, pour ainsi dire, jamais arrivée. Et cela ne risquait certainement pas de se reproduire régulièrement. A vrai dire, cela me faisait un peu étrange de me retrouver avec Mia, dans notre chambre. Les soirées pyjamas, ça n’avait jamais été mon fort, pour ainsi dire. Je secouai néanmoins la tête.

- Ce bordel s’appelle Mia. Je n’ai pas le droit de sortir de cette chambre, j’amène donc la distraction jusqu’à moi.

La « distraction ». Ce n’était pas vraiment le cas, à vrai dire, pas après la discussion que nous avions eu toutes les deux. Pour autant, je ne voulais révéler à Aedan les pensées de la jeune femme, estimant que si elle n’avait pas été lui parler, c’est qu’elle n’en avait pas envie. Si elle voulait lui en parler, elle le ferait, j’avais toute confiance en Mia pour cela. Mais en attendant… J’esquissai un nouveau sourire à sa réflexion. Effectivement, sa présence ne lui plaisait pas. Est-ce que cela me touchait ? Non. Allais-je lui dire de partir pour autant ? Sûrement pas.

- Ne t’en fais pas, répondis-je, tu retrouveras ta place dès ce soir.

La dague me surprit sur le coup, me faisait arquer un sourcil. Ce n’était pas tant le fait d’avoir lancer le poignard juste au-dessus de la tête de la vampire qui venait de me faire tiquer, mais bien le trou qu’il venait lui-même de créer dans le mur.

- Aedan… Soufflai-je.

Après tout, ce n’était certainement pas lui qui restait alité dans cette chambre ad vitam aeternam. Or, mon très cher fiancé connaissait particulièrement ma maniaquerie au sujet de certaines choses. Et l’impeccabilité de ce manoir en faisait partie. De fait allais-je devoir supporter la présence d’esclaves dans cette chambre pour reboucher ce que cet imbécile venait de faire. J’approuvais néanmoins sa décision. Un entraînement serait sans doute des plus profitable pour la jeune fille. Cela, sûrement, l’aiderait à être bien plus en confiance dans la famille, et c’était là tout ce que je souhaitais pour elle. Elle méritait sa place, elle l’avait prouvé, à plusieurs reprise. Ne restait qu’à lui apprendre à se battre, à se défendre et elle aurait elle-même la preuve de sa raison d’être ici.
Je retins alors fermement un rire aux mots de Mia.

- Allons. Soufflai-je. C’est un Emmerdeur, mais il reste ton chef. La « grondai-je » doucement, un léger sourire amusé au visage. Et j’ose espérer que mon futur mari n’est pas tant un abruti que cela.

J’avais un doute particulièrement important par rapport à cela. Enfin. C’était aussi pour son côté « abruti » comme il avait pu me le prouver à de nombreuses reprises que j’étais tombée am… Je soufflai à cette pensée, secouant légèrement la tête alors que Mia reprenait parole. Relevant le regard vers elle, je gardai le silence quelques instants. « Laisse tomber », dit-elle. Pour autant… Si elle avait posé la question, sûrement devait-elle vouloir, même inconsciemment la réponse. Je soupirai alors.

- Oui. Dis-je simplement. J’ai… Je fronçai les sourcils. J’ai besoin de comprendre certaines choses. Les yeux rivés sur l’ordinateur allumé, je réfléchis. J’aimerais comprendre le pourquoi de la haine qu’elle me porte, autant que lui faire comprendre qu’elle a été manipulée.

Je soupirai quelques peu. Oui. J’allais aller la voir, je m’étais décidée. La question du « quand », par contre, restait, quant à elle toute posée. Je ne pouvais décemment pas m’y rendre aussi faible que cela. Je devrais la sortir de sa cage, ne serait-ce que pour l’éloigner de la sangsue. Il me fallait donc, au moins, supporter le risque de la voir tenter de s’échapper, même si cela m’aurait beaucoup étonné.
Je baissai alors la tête.

- Mais tu as raison. Regardons donc ce film.

Me dirigeant vers les dossiers de l’ordinateur, je me mis légèrement à sourire.

- Je suis désolée, dis-je. Je n’ai pas beaucoup de choix. Orgueil et Préjugés, Les Hauts de Hurlevent, Sissi Impératrice, quelques documentaires et… Je fronçais les sourcils. Deadpool ? Levant les yeux au ciel je secouai la tête. J’ai demandé à Donovan de m’installer des films sans lui dire quoi, il semble qu’il m’ait installé une chose que je ne connais pas du tout en plus. Tournant la tête vers Mia je lui souris alors, doucement. Je t’en prie. Je n’ai pas beaucoup d’offre, mais tu peux choisir celui que tu veux.



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#6162 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Lun 11 Mai - 15:43


Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.  ft. Lizzie



Ton chef

Tu souriais, amusée par cette fausse remontrance. Il était ton chef oui, tu le savais, tu lui étais fidèle, mais cela ne t'empêchait pas de lui chercher la petite bête. C'était bien trop amusant d'emmerder cet emmerdeur comme elle l'appelait.

▬ On dit que l'amour rend aveugle.. Mais que le mariage rend la vue. Donc.. T'verras bien !

Tu riais. Ça faisait combien de temps que tu n'avais pas rit ? Tu savais que maintenant que tu étais rentrée, tu allais retrouver ta joie de vivre. Que tout serait comme avant. Enfin à un détail près.. Erika serait dans la cave. Rien que de penser à cette traîtresse, t'assombrissait le visage. Tu allais devoir lui parler à un moment. Tu en avais besoin pour avancer et passer à autre chose. Tu te disais que ta mère en ferait surement de même et malgré toi, la question s'échappa de tes lèvres. Tu essayas tant bien que mal de te rattraper, revenant sur le sujet du film.. Mais Lizzie te répondit franchement.

▬ Oui. J’ai… Je fronçai les sourcils. J’ai besoin de comprendre certaines choses. J’aimerais comprendre le pourquoi de la haine qu’elle me porte, autant que lui faire comprendre qu’elle a été manipulée.

Tu posas ta main sur la sienne, sans rien dire. Tu comprenais. Si tu souffrais du comportement d'Erika, elle en était surement atteinte aussi, d'une certaine façon. Tu espérais qu'elle n'avait pas l'impression d'avoir échoué en tant que cheffe de cette famille.

▬ Mais tu as raison. Regardons donc ce film.

Tu hochas la tête, ta main quittant la sienne pour t'installer plus confortablement. Elle te fit voir les films qu'elle avait sur son ordinateur, rien qu'au premier titre tes yeux s'illuminèrent. Tu pouffas légèrement quand elle évoqua Deadpool, que Donovan avait téléchargé sur son ordinateur. Tu te demandais si la vampire pourrait aimé ce genre de film.. Elle qui n'est pas friande des choses modernes, tu en doutais.

▬ Orgueil et Préjugés ! J'adore ce film.

Dis-tu l'air songeuse en pensant à l'arrogant, mais non moins très beau, Monsieur Darcy. Tu avais du voir ce film.. Beaucoup trop de fois, mais tu ne t'en lassais pas. Tu remontais doucement la couette sur toi, faisant attention à ce que ça ne dérange pas Lizzie, attendant que le film ne commence. Cependant tu doutais pour réussir à tenir tout le film, tu étais épuisée mentalement et cette journée avait été assez riche en émotion. Tu posais un dernier regard sur ta mère, pensant à quel point tu étais heureuse de l'avoir retrouvé, puis tes mirettes se posèrent sur l'écran. Silence, action.

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#6167 : Re: Stay at home, sweetheart. I'm so sorry.
Lun 11 Mai - 16:54
Stay at home, sweetheart.
I'm so sorry.


Je secouai la tête à sa réflexion. Cet adage… S’il pouvait être réel pour bien des couples, je n’imaginai pas qu’Aedan puisse changer après le mariage : Emmerdeur il était, Emmerdeur il resterait, et je ne me faisais aucune illusion quant à cela. C’était peut-être le manque d’illusion qui me poussait à être certaine de la solidité de cette union. En un sens, cela pouvait paraître malheureux. Mais de mon point de vue, il s’agissait là d’une preuve que l’amour que je pouvais lui porter était réel et non dirigé vers une image construite par mon subconscient. Et peut-être, là, était-ce donc un mal pour un bien.
Le rire de Mia m’arracha un sourire. Il était bien plus plaisant de l’entendre rire plutôt que pleurer, il allait sans dire. Cela, sûrement, signifiait qu’elle se sentait actuellement plus en sécurité et heureuse qu’il y a quelques instants, seule, dans sa chambre. Cela signifiait donc que j’avais réussi à emplir mon rôle tant de cheffe que de mère. Et cela m’apaisait, en quelques sortes. Je ne pourrais certainement jamais réellement rattraper les erreurs qui avaient conduit à cette situation, mais je pouvais, et avec preuve, réussir à sauver les meubles ébranlés par cela.
Sa main sur la mienne, je tournai le regard vers elle, un sourire entendu. Ça allait. Ça irait. Qu’Erika m’entende ou non, j’aurais fait de mon mieux pour cela. Sûrement, d’ailleurs, aurais-je dû avoir cette discussion bien avant avec elle. Preuve que la fierté n’était que rarement bonne conseillère. Je n’avais, jusque-là, jamais accepté qu’une vampire telle qu’elle défie mon autorité. Cela, et je l’avouais aujourd’hui, me mettais bien trop souvent hors de moi pour que je puisse raisonner avec justesse. De fait n’avais-je jamais réellement pris le temps de tenter de comprendre le pourquoi du comment. Mais aujourd’hui… Sa trahison avait eu le don de me faire réfléchir : cela ne pouvait décemment pas continuer. Sa haine semblait sans limite et pire, elle semblait s’accroître avec le temps. Désamorcer les choses me semblait alors nécessaire voire même essentiel.

Au choix rapide de la jeune vampire, je me mis à rire. Elle était au moins sûre d’elle. Parfait.

- Je dois avouer que si j’ai souvent lu le livre, je n’ai jamais vu le film. Repris-je en cliquant sur le fichier. Je réfléchis quelque peu. Je crois d’ailleurs que cet alitement va me permettre de voir bien plus de films que je n’en aurais vu dans ma vie entière. Un comble pour quelqu’un ayant connu les débuts du cinéma muet. Esquissant un sourire amusé je reposai l’ordinateur entre nous pour mieux m’allonger dans un grondement de douleur des plus retenus afin d’éviter toute inquiétude superflus de la part de la jeune vampire à mes côtés.

Ainsi installée, la couette remontée jusqu’à ma poitrine, j’observai l’ordinateur, me plongeant quelque peu dans le film, non sans jeter quelques regards à ma jeune fille toute aussi concentrée dans l’œuvre.
Il ne me fallut que peu de temps avant de m’endormir. La fatigue de la régénération tant que celle des émotions eut rapidement raison de moi. Couchée sur le côté, vers Mia, la main posée près de mon visage, je sombrai dans un sommeil profond et particulièrement calme.



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