Nous sommes en Décembre 2034

Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €


Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

Partagez

Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7840 : Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Mar 8 Sep - 14:06

Lucio et Kaïa
The american patient

L'été est une bien jolie saison pour les mortels en bien des angles que ceux-ci ne peuvent véritablement noter, ou peut-être est-ce maintenant le cas que les gens ont cessés de fermer les yeux sur la réalité de l'existence des vampires, lycans et succubes. L'été, une si jolie période de bien des aspects car la chaleur incite les gens à sortir, profiter de l'astre solaire qui banni à leur tanière la majorité des êtres plus dangereux par des jours plus courts. Ce jour-ci, d'ailleurs, a été offert à ma pupille pour profiter du peu de temps qu'elle avait dans la nuit pour se reposer et reprendre des forces, cotoyer de ces gens qu'elle considère comme des amis et, pour ma part, j'en ai profité pour boire à ma pleine soif avant d'aller m'entraîner.

Oui, je continue de le faire, tout comme je continue de "tricher" sur mon régime végétarien car devenir plus faible n'est pas une option dans ce monde pour moi, l'hostilité des humains est seconde seulement au fait que, de l'autre coté de l'océan, se trouve une femme qui serait ravie de retrouver mes services ou m'éliminer au vu de la disgrace que je lui ai apportée. L'abandon de ma famille était une hérésie, même par la vue de mortels dans ce coin du monde italien que l'on sait ne pas être serein, Madame Morandi continuant ses pactes dans les ombres en étant déclarée vampire mais nul n'osait agir contre une femme qui était recluse dans sa demeure et ne sortait point, payant les gens pour avoir un emploi d'entretien et de donneur de sang. Une grande bénéfactrice, une employeuse qui buvait de ceux qui étaient prêt à faire les tests pour assurer de ne pas avoir pris de drogue ni d'alcool.

Un frisson me traverse le dos alors que je pose les poids après ma fin de répétition, torse nu laissant voir les muscles que je développe... Le régime vampire ne garanti pas une beauté à damner mais bien il garanti la perte de surpoids, laissant, après des années, le vampire paraissant bien mieux qu'au moment de sa mort. Les angles droits, les muscles, la force... Des atouts, pour qui est prêt à se damner. Pire encore est le fait que je ne sue que peu avec les exercices que des humains condidèreraient aux limites de ce qu'ils peuvent faire s'ils sont au mieux de leur forme. L'idée d'un jour avoir des Olympiques surnaturelles me donne un semblant de sourire alors que je prend une petite gorgée de sang puis d'eau, contre-productif mais il faut rester hydraté et le sang n'est pas la solution à tout... Que la solution à beaucoup.

J'allais débuter la prochaine série lorsque mon téléphone se met à vibrer, réduisant de quelques points la musique ambiante de ma salle de sport alors que je vais avec une certaine hâte vers l'appareil, conscient de l'absence des deux demoiselle résidant ici. Je décroche avec un simple "Morandi" avant que l'on ne me déverse des informations et, vulgairement, me raccroche au nez. Je songe un moment ne pas y aller, le piège était des plus évidents mais peu de gens avaient le numéro privé de mon appareil qui n'était pas professionnel. Non, quelque chose ne tournait pas rond, aussi je remet un chandail et m'arme, empoignant un de mes couteaux de combats et mon pistolet avant de sortir dans l'air nocturne. Un ou une lycan inconsciente... Qui, de la race, avait mon numéro donc?

Le temps était un facteur important dans le moment aussi j'opte de ne pas prendre ma voiture, allant en lieu pour l'endroit qui m'a été indiqué. Je ne me prive pas d'aller à pleine vitesse, mon corps échauffé par mes exercices ne demande point de grace de cette cadence avant que je n'arrive dans la rue aux lumières tamisées... Et dont l'odeur de sang était détectable sans doutes même aux odorats moins fins que ceux des humains. Avec prudence, tirant mon couteau, j'entre et approche, remarquant une silouhette abandonnée dans l'endroit avec, près d'elle, un appareil téléphonique qui était éteint. Cependant ce dernier aura à peine un regard alors que je regarde la forme immobile ou presque d'un lycan au poil blanc bruni de sang et empestant l'Aconit... Peu de lycans sont aussi blancs et encore moins auraient mon appareil aussi je jure de la façon la plus vulgaire en m'approchant de la louve blanche.

"Madre de dios..."

Elle respirait encore, c'était un bon signe mais il était clair que son temps était compté et l'idée de chasser peu importe qui lui avait fait ceci semblait dans les combles des pires décisions possibles... Tout comme l'idée de venir à pieds alors que je savais qu'il y aurait possiblement une victime à transporter.

"Je suis heureux que tu sois vraiment petite... Si tu me mords, je vais te faire mal."

Je me doute qu'elle ne m'entend pas alors que je m'approche et remarque les armes encore dans son corps... Tout ceci semblait être une mise en scène macabre, dégoutante mais je vais soulever la femme et la porter sur mon épaule, velue comme elle est. Bien entendu elle grogne de douleur d'être déplacée mais je ne veux pas rester ici. La course sera faite au mieux de mes capacités sans trop chambouler la femme, allant cette fois bien plus vite que lors de l'allée... Retour donc chez-moi alors que j'entre la louve dans ma chambre et la pose à plat ventre dans mon propre lit, sortant pour aller chercher la trousse d'urgence qui n'est pas faite pour Alyssa mais bien ma trousse si les emmerdes devaient venir réellement pour moi. Je met de coté les poches de sang bien qu'elle pourront être utiles, le O négatif est le donneur universel et je me félicite mentalement de ma prévoyance. Je m'incline sur elle, au mépris de l'odeur de l'aconit avant de siffler entre mes dents.

"L'aconit t'a peut-être sauvée la mise d'une façon, blanchinette... Tu aurais guérie avec lwa lames et j'aurais eu à les arracher."

Je ne suis pas ravi et je me doute qu'elle ne m'entend. Elle a grondée tout le long du trajet et les blessures par balle ainsi que celle à la tête mettait en vue une exécution on ne peut plus claire. Je vais retirer mes gants pour cette opération, posant les doigts sur la blessure au dos, empoignant l'arme... Et la retire. Elle hurle de douleur avant de retomber amorphe et j'étais, à ce point, de l'autre coté de la pièce avec la lame qui, heureusement, n'était pas dangereuse ni empoisonnée. Je reviens donc avec prudence pour retirer les autres, cette fois avec une réaction moins excessive et observe les blessures... La majorité sont dangereuses et je soupire.

"Pardonne-moi... Mais tu vas avoir très mal."

Je vais devoir aller chercher les pinces dans la trousse et s'ensuit ce qui sera sans doutes les plus pénibles minutes de la vie de la louve. Plonger celles-ci pour aller chercher le métal était mieux que de risquer de la voir se saigner à mort vu l'aconit sur les blessures. Elle hurle, geint, se tord mais c'est là les réactions que je m'attendais à la voir avoir, mine de rien, elle souffre et, consciente ou pas, elle a été une guerrière. Retirer le plomb ne lui sauvera pas la mise pour autant... Puis vient ce qui sera sans doutes l'ultime injure. Un rasoir utilisé pour exposer la peau et pouvoir faire les sutures mais, avant, un nouveau supplice... Retirer le poison est une tâche que je ne peux pas faire facilement et il faudra utiliser de la saline pour nettoyer le tout... Aussi bien la brûler vive au vu de ses cris mais je vais continuer ce supplice jusqu'à ne plus sentir le poison sur le doigt que je glisse dans les plaies... une à une. Replacer le museau ne sera pas un plaisir et j'utilise une ceinture pour éviter l'évidente morsure de jouer. Le craquement des cartillages n'est pas plaisant et elle se tord.. puis elle retombe encore. Le pire semblait, pour le moment, passé, et je vais aller chercher les poches de sang ainsi qu'une solution pour la garder hydraté... Ce ne promet pas d'être facile et je profite de ce répit pour, de mes doigts sanglants, empoigner mon appareil et décrocher un message à Vivi et Alyssa, leur disant de ne pas entrer avec les codes.

Couvert du sang de la lycanne, je ne peux plus faire davantage que la veiller. C'était difficile, un vampire dort peu mais demande malgré tout un brin de cela et, après une nuit entière à vaciller entre vie et mort, la louve blanche se transforme vers sa forme humaine. Avec prudence, je tend l'oreille et capte le son des battements de son coeur... et soupire de soulagement. Un lycan mort ne change pas de forme et il semble que la louve ait encore de l'esprit combattif en elle. Je vais donc, pour une quinzaine de minutes, l'abandonner à son "sort" pour aller me doucher et me décrasser, le sang sec et l'odeur d'aconit m'empestant et me donnant une violente nausée. Ceci n'était pas un crime d'opportunité mais seule la louve pourrait dire ce qui s'est produit.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7841 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Mar 8 Sep - 14:54
Dans la noirceur du moment, Kaia percevait le silence qui s'étirait longuement et inlassablement, accompagné d'un vide qui commençait à la remplir. Elle n'avait même plus la force d'avoir peur de ce qui allait venir. Mais soudainement, une nouvelle voix masculine s'éleva. Celle-ci, elle la connaissait, contrairement aux mots employés. Mais elle n'arrivait même pas à comprendre ce qu'il disait ou à tenter de traduire.
En peu de temps, elle se retrouva soulevée, ce qui lui tira un grognement de douleur mais rien de plus. Elle ne pouvait pas bouger et autant où ses pattes avant tentaient d'agripper quelque chose, n'importe quoi, ses pattes arrières pendaient lamentablement dans le vide, inertes.

La suite ne fut pas du tout agréable. Transportée comme un sac à patates, elle grognait par intermittence, couinait à d'autres, et souvent ne prononçait pas le moindre son, sombrant dans ce néant qui la suivait depuis un moment.
Mais finalement, ses paupières se soulevèrent pour découvrir la blancheur d'un...drap ? Oui, son corps lui envoyait des signaux dans tous les sens, mais il semblait qu'elle était dans un lit.
Surtout, ses oreilles lui démontraient qu'il y avait quelqu'un dans la pièce. Elle tenta de ramener un bras, de faire quelque chose...mais son corps ne répondait pas. Alors même que la personne était au-dessus d'elle et prononçait quelques mots avant de...une douleur lancinante traversa son dos accompagné d'un hurlement. Le souffle court, elle se sentait si faible, elle n'était que souffrance alors que l'homme recommençait. Nouveau retrait, nouvelle douleur lancinante, nouveau hurlement.

Dans le brouillard, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, elle savait juste qu'elle avait mal. Terriblement mal. Elle haletait déjà sans savoir que le pire était à venir. Quelque chose plongea dans l'une de ses plaies, la faisant hurler de douleur de nouveau, elle tenta même de se débattre, mais elle arrivait seulement à se tortiller. Et encore, son bras répondait un minimum présent pour tenter de dégager son épaule mais ses pattes arrières bougeaient mollement suivant les soubresauts de son dos, sans pour autant faire plus.
La tête dans l'oreiller, le corps brulant et le souffle court, elle espérait que ce serait là, la fin de la torture. Elle n'en pouvait plus. Mais non, la personne versa un produit dans l'une de ses plaies. Un nouveau hurlement, plus fort, la quitta, alors qu'elle se cambrait, se tortillait et que des larmes coulaient de ses yeux, venant tâcher la taie d'oreiller d'autre chose que du sang.

Épuisée à la fin de ce martyr, elle sombra dans une semi inconscience salvatrice. Elle ne sentait presque plus son corps, elle ne pensait plus, tout s'effritait. Mais on la ramena plus ou moins à l'instant présent. La personne serra quelque chose sur son museau. Elle grogna comme elle put, tentant de reculer encore une fois, mais ne put rien faire. Si ce n'est subir. Elle tenta de mordre mais elle ne pouvait ouvrir sa gueule et la nouvelle douleur l'emporta pour de bon. Évanouie, loin de toutes souffrances, elle était presque bien là, dans le noir complet.
A l'extérieur, malgré son inconscience, son souffle était loin d'être apaisé, bien que son corps retombait mollement. Elle resta là, sans bouger, jusqu'à ce qu'un autre processus prit le dessus. Son corps reprenait forme humaine, lentement mais surement, modifiant certaines blessures, notamment celle de son museau. Sa fracture se positionnant au niveau de son nez et de sa mâchoire. Les plaies s'étiraient ou rapetissaient selon la zone. Mais la transformation s'avéra particulièrement douloureuse lui tirant un hurlement qui devint de plus en plus humain avant qu'elle ne s'écroule de nouveau, essoufflée, hébétée, dans les vapes.

Au bout d'un long moment, elle finit par ouvrir les yeux et les cligna plusieurs fois. Sa vision était trouble et ses joues encore humides d'un mélange de larmes et de sang. Tout son corps était poisseux, collant avec le sang qui commençait à sécher. Mais surtout, elle avait mal. La guérison était longue, ses blessures loin d'être belles mais elle n'en avait pas conscience. Elle sentait surtout qu'elle avait mal puis plus rien à partir de son bassin. Elle n'avait même pas la force de bouger, le cœur battant la chamade. Où était-elle ? La peur commença à prendre le dessus, violemment, ce qui lui rendait la tâche difficile pour respirer. Elle toussa, cracha du sang tout en sentant une partie couler jusqu'à son estomac. Et enfin, bien que faiblement, une odeur connue vint emplir ses narines. Lucio. Il était donc venu ? Elle le chercha des yeux sans oser bouger, le moindre mouvement était extrêmement douloureux.

- L-Lu....cio ?

Sa voix était rauque et ses paroles ne ressemblaient à rien. La fracture n'était pas entièrement guérie et parler lui était difficile en plus d'être douloureux. Mais elle avait besoin de savoir, de comprendre. Et surtout, d'être sure d'être en sécurité. Elle se sentait affreusement mal et avait besoin d'une présence rassurante.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7864 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Mer 9 Sep - 12:42

Lucio & Kaïa
The pain to be alive

Malgré la violence de l'état, je suis partagé entre deux émotions alors que je regarde la louve blanche qui, lors de nos rencontres précédentes, avait eue le lot de faire une bonne impression: Une fascination pour la volonté de vivre de celle-ci... et le dégoût qui vient de savoir que celle-ci n'a pas été tuée proprement par quelqu'un qui avait eu le dessus sur elle. Un travail de boucher, pas celui d'un soldat, une torture plus qu'évidente qui met le traitement aussi pénible à subir. La louve se tordait et se débattait contre moi, contre mes mains qui venaient ausculter son état et les doigts et outils cruels pour la soigner. Avec évidence, la violence de la réaction à la solution saline n'est pas superflue mais le tout éveille un trouble bien profond que je peux enfin identifier alors qu'elle se débat contre une nouvelle salve. Ses jambes. Une dague dans le dos, près de la colonne vertébrale aurait-elle put causer de tels dégats? C'était véritablement peu pratique pour dire vrai, est-ce que l'aconit empêchera la louve de marcher de nouveau un jour? Une question pour un autre temps.

La douche prise, la louve changeant de forme, je grimace d'une empathie bien sentie. Je ne change pas de forme mais je connais la douleur d'os cassés, la douleur de blessures, l'effet de me sentir vulnérable. Mais surtout, je réalise que j'ai été sot de faire les sutures, le changement de forme causant que ceux-ci soient distendus et donc à refaire. L'état de Kaïa n'était pas plus resplendissant cela dit, les blessures encore plus visibles sur elle alors qu'elle est nue sur ma couche sinon par ses propres fluides. Heureusement que la louve semblait ne pas avoir mangée un truc qui ne lui faisait pas, poser les différents outils pour disposer des évacuations humains ne me tentait guère.

Je l'observais alors qu'elle bouge faiblement comme un pâle poisson dans la pièce qui ne laisse entrer nulle lumière, qui ne laisse filtrer nul son de l'extérieur et la voit tousser et cacher du sang avant de mieux respirer, évacuant l'accumulation du sang de ses narines sans doutes avant de murmurer mon nom. Je la regarde avant de m'approcher en silence de son lit et m'agenouille, posant les coudes sur le lit pour la faire savoir que je suis là. J'espère que ses oreilles n'ont pas été percées...

"Je suis là. Reprend tes forces et ne parle pas. Tu n'es pas encore sortie des bois pour te remettre pleinement..."

J'hésite de la toucher mais je vais le faire avec prudence, non pas son dos, sa nuque ni nulle part qui pourrait être interpeté de façon aggressive mais simplement son avant-bras avant de me lever et marcher dans mon sombre domaine. Les ciseaux me seront necessaires pour venir retirer les points premiers que j'ai fait et en refaire pour la nouvelle forme de la louve. Je lui ai dit de ne pas parler mais les questions sont bien là, je veux savoir ce qui en est et les raisons pourquoi elle a été ainsi battue... Bien que j'ais une idée, l'aconit n'est pas rare mais le fait de doser ainsi la blanche est claire trace d'un passage de chasseur qui a eu le dessus. J'entame donc une nouvelle round de torture sur ses blessures en les suturant avant de m'éloigner du lit.

"Je vais aller chercher une bassine d'eau pour te laver. Tu es chez-moi, dans ma chambre alors ne soit pas alarmée de ne rien voir... Je n'aime pas beaucoup la lumière. Tu as été inconsciente pendant la meilleure partie d'une journée."

Je vais donc m'éloigner et remplir une petite bassine d'eau avant de prendre une éponge pour revenir. Je m'assois sur mon lit mais garde une bonne distance avant de parler de nouveau.

"Je vais te nettoyer puis te recouvrir. Ne voit pas d'attention déplacé dans mes gestes, je t'en pris."

Mon ton est calme, détaché alors que je trempe doucement le linge nettoyant et vient, avec une prudence et douceur infinie, nettoyer les plaies du sang de la louve, purement professionnel. Je n'ai jamais été, sur le front combattant, le genre rassurant à dire "tu vas rester avec moi" ni des clichés de la sorte à moins d'avoir une pure et entière certitude de la chose.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7876 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Jeu 10 Sep - 11:19
Plus ou moins consciente, Kaia avait eu un seul réflexe, celui d'appeler son sauveur. Lucio. Elle avait, étrangement, besoin de le voir, de le sentir à ses côtés. Il était le seul soutien qu'elle avait en cet instant et l'impression qu'il ne finirait pas le travail. Il semblait l'avoir soigné après tout. Et elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance.
Finalement, suite à son appel, le vampire s'approcha et elle put le voir. Enfin, autant que possible avec sa vision trouble. Elle eut beau cligner des yeux, elle ne le voyait toujours pas mieux. De toute façon entre le sang et le reste de larmes...Larmes ? Elle avait pleuré ? Elle n'aimait pas cela.

La main du vampire se posa sur son avant-bras, une fraicheur bienvenue dans sa tempête intérieure, dans sa souffrance, dans sa propre chaleur malgré sa nudité. Elle aurait voulu répondre mais elle ne réussit qu'à ouvrir la bouche...Et encore à peine. Elle reposa complètement sa tête sur l'oreiller.
Elle aurait tant voulu pouvoir lui répondre, le remercier...saisir sa main. Oui, tout simplement cela, mais elle ne pouvait pas.
Elle se contenta de fermer les yeux et de les rouvrir, lentement avant d'essayer une esquisse de sourire. Ce n'était pas franchement une réussite mais elle espérait qu'il comprendrait le message.

Il lui annonça alors qu'il allait chercher de quoi la laver...Un léger grondement parvint du fin fond de sa gorge. Elle n'aimait pas la situation et c'était la seule façon de le lui faire comprendre...Sans avoir à ouvrir la bouche.
Elle ne put qu'attendre qu'il revienne alors que ses neurones se remettaient en marche. Elle essayait de se rappeler de la tournure des événements après sa journée des boulots, de tout ce qui s'était passé. Mais pour l'instant, c'était encore un peu difficile bien qu'elle ne risquait pas d'oublier la souffrance qu'elle avait ressenti. Digne de celle qui avait permis sa transformation des années auparavant...

La voix de Lucio s'éleva à nouveau, la tirant de ses pensées. Elle aurait presque pu rire en entendant sa remarque...si elle n'était pas dans cet état. Contre toute attente, il se montra particulièrement doux lorsqu'il entreprit de la laver. Son cœur battait la chamade, sa respiration était rapide mais c'était autant du à la douleur qui la traversait toujours qu'à la situation des plus étranges pour elle. Elle n'avait pas l'habitude qu'on prenne soin d'elle. Sa mère l'avait pourtant lavé et bordé après sa transformation mais, n'était-ce pas le rôle de toute mère ?
Elle ferma les yeux, particulièrement épuisée après ces moments éprouvants et les flashs qui lui revenaient de son passé.

Au bout d'un moment, il sembla avoir terminé son œuvre et elle sentit quelque chose la recouvrir. Elle rouvrit les yeux et chercha Lucio du regard. Une fois qu'il fut assez proche, elle bougea le bras, lentement. Le moins amoché évidemment. Elle réussit à lui saisir la main alors qu'elle levait les yeux vers lui. Aucun mot ne sortait de sa bouche mais son corps parlait pour elle, même si elle n'arrivait pas à presser la main de ce qui était un ami pour elle.
Pourtant, elle sombra plus vite qu'elle ne l'aurait cru, s'endormant profondément. Sa main relâcha alors celle du vampire, retombant mollement sur le lit. En cet instant, elle n'était plus que faiblesse et ne pouvait que faire avec.

Elle se réveilla bien plus tard, sans savoir combien d'heures étaient passées. Son nez et sa mouche étaient le plus rapide à guérir car la blessure la moins grave au final. Elle réussit à redresser légèrement la tête, constatant qu'elle était toujours sur le ventre, mais son dos la faisait encore trop souffrir pour oser se retourner. Elle comprit alors ce qui l'avait tiré de son profond sommeil : la faim. Son estomac réclamait douloureusement. Mais elle dut attendre, ne sachant si Lucio était dans les parages ou si quelqu'un d'autre pourrait l'entendre...Elle ne voulait pas que quiconque la voit dans cet état, pas même Lyssa. Elle avait terriblement honte maintenant que son esprit était moins embrouillé. Finalement, ne valait-il mieux pas que Lucio, lui-même, ne vienne pas ? Elle détestait se sentir aussi faible.

Elle resta un moment plongé dans ses pensées lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. Elle se raidit bien qu'elle reconnut rapidement l'odeur de Lucio. Elle hésita. Faire semblant de dormir ? Non, ce n'était pas son genre.

- Lucio...

Un simple appel bien plus clair et plus compréhensible que la première fois qu'elle avait tenté de parler depuis son arrivée dans cette pièce. Sa voix était rauque mais elle arrivait à parler.

- Lucio...la meute...

Oui, c'était bel et bien sa première inquiétude. Sa meute devait la chercher...ou l'avoir remplacé. Et s'ils la recherchaient, était-ce pour son bien ou pour prendre définitivement sa place ? Dans son état, elle ne réussirait pas à se défendre, elle le savait très bien. Elle était une proie facile et qu'est-ce qu'elle détestait cette constatation !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7899 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Sam 12 Sep - 14:03

Lucio & Kaïa
The pain to be alive

La louve n'est en rien en état de se défendre, son état était pitoyable et je suis un peu troublé qu'elle ait fait la demande de secours... Le fait est que la petite vampire devait avoir laissée mon numéro à son amie en cas d'emmerde mais j'aurai sans doutes à lui parler de la liberté de cette information, je ne suis désireux de me faire contacter sans cesses par des gens que je ne connais que d'elle et non d'Adam ni d'Ève. Mais aussi le fait est que la louve me laisse la voir dans un instant qui ne devait en rien être plaisant, l'humiliation d'être soignée et veillée non pas par les siens mais par un vampire, le mentor d'une amie... Ce qui me fait froncer les sourcils d'ailleurs. Pourquoi n'avait-elle pas contactée la meute pour tenter de l'aider? Était-ce l'oeuvre de l'un d'eux? La louve pouvait-elle être assez naïve pour ne pas voir un assaut contre elle? Je ne connais pas les groupes de lycans et ceux-ci me le rendent bien. Ainsi peut-être, si je la laisse partir, sera-t-elle tuée par les siens... Oui, ça collerait bien avec une louve aussi violente d'être avec des loups de la même eau...

L'éponge passe sur les courbes de la femme, le sang quittant la peau meurtrie et souillant les draps de mon lit mais je n'en ai cure, je les brûlerai après les avoir changé pour ne pas garder l'odeur de son sang dans mon sommeil. Enfin, c'était là la meilleure idée pour m'assurer qu'elle soit hors de vue. J'entend mon téléphone d'ailleurs bipper de nouveau, devinant une réponse sarcastique d'Alyssa. Je continue donc malgré l'instant de protestation de la vampire, terminant sans m'attarder le moindrement à un endroit qui pourrait être mal interpeté avant de la couvrir. J'allais m'écarter quand la louve bouge avec lenteur et que ses doigts serrent les miens faiblement. Un message qui est clair malgré qu'aucun mot ne sera échangé de sa part, je me penche doucement à son niveau de nouveau et parle d'une voix douce.

"Repose-toi. Tu es ici chez-moi et personne ne troublera ton sommeil. Reprend des forces."

La main retombera mollement et j'écoute un moment avant de hocher la tête. La louve s'était endormie et je peux donc quitter la pièce sans demander mon reste. Je vais aller faire quelques appels et quelques recherches de mon coté... Je m'absente aussi le temps de dormir avant de revenir à la chambre. J'allais y entrer quand on frappe à la porte avec la force d'un ouragan dont la région a le secret. Un soupir alors que je redescend les escaliers, empoignant un de mes couteaux pour faire bonne mesure et entreouvre la porte. Là se trouve un homme au fumet très caractéristique et aux yeux de la couleur d'or. Celui-ci respirait trop rapidement et inspire, me laissant savoir que les ennuis se préparent.

"Où est-elle? Je sais que tu l'as, vampire, qu'est-ce que tu lui as fait?!"

Une excellente question. L'attaque ne tardera pas mais je m'écarte alors, les doigts encore couverts du sang dillué de Kaïa. La porte s'ouvre donc en grand et j'avance sur le lycan, mon genou frappant un endroit qui pourrait me donner une douleur de sympathie si je n'étais pas furieux. Le loup se plie en deux et ma main aux paumes brûlées empoigne les cheveux sales de l'homme, lui tirant la tête vers l'arrière, il n'a plus assez de souffle pour grogner et je lui suis reconnaissant alors que ma lame vient se poser contre sa jugulaire. Mon regard promet la violence et la mort, de la couleur de rubis sous une lampe.

"Elle est ici. Blessée et se repose, loup. Je ne prends pas les menaces à la légère et ceci est ma maison. Elle est mon invitée et rien de plus. Elle m'a contacté MOI, pas vous et je suis donc le seul protecteur qu'elle a jugée digne. Attaquez-moi si vous le souhaitez, venez tenter de me la reprendre... Je vous massacrerai jusqu'au dernier."

Je sens le loup frémir, la lame venant tirer un filet de son sang avant que je ne le repousse, frappant de prime l'extérieur de sa jambe pour le faire basculer au sol, humant la lame.

"J'ai ton odeur, loup... Tu seras le premier à périr si toi ou les tiens attaquez. Sa vie n'est en danger tant qu'elle est avec moi. Si tu veux la récupérer, elle reviendra de son propre chef."

Je ne hausse pas le ton. Je ne fais de bluff, je ne joue point de jeux. Je laisse la vérité glisser, le masque humain et souriant tomber et laisse voir la violence qui est sous la surface. Ma voix ne contient pas la moindre rage mais une certitude calme, sans arrogance. Pas d'émotions... le loup semble comprendre que quelque chose ne va pas et peut-être est-il un traître ou un ami de Kaïa... Pourquoi sont-ils si prompts à la chercher d'ailleurs? Mais le loup gronde...

"Nous aurons des mots quand elle reviendra, vampire. Je ne vais pas oublier ton affront."

"Reviens en cette demeure, loup, et ta mort sera au moins rapide."

Du tac au tac, je le regarde alors qu'il se relève et quitte sans demander son reste. Je referme la porte avant de verrouiller de nouveau. Je secoue la tête tranquillement alors que je regarde vers l'étage. Les choses ne sont jamais simples, n'est-ce pas?


La louve est blessé et donc aura besoin de manger mais la nourriture humaine est la spécialité d'Alyssa, pas la mienne... Je vais donc passer une commande d'un restaurant local, demandant un truc qui peut être mangé froid comme chaud qui pourra attendre à température de pièce. Le plat de soupe sera apporté, enrichi de morceaux de poulets et épicé comme la nourriture ici l'est trop souvent. Viendra ensuite le moment de remonter et... attendre.

Un bon sept heures de plus passera avant que la louve ne bouge. J'étais immobile et doucement prend une petite lumière bleutée douce qui pourra briser le noir monotone de la vision de mon invitée, la laissant voir ma chambre, un lieu très privé que je ne partage que rare. Un lit, massif, en centre du mur. Près de moi, une fenêtre maintes fois teintée et renforcée d'un treillis et une autre vitre ainsi teinté derrière, un sabre accroché au mur et des meubles antiques... La pièce est froide cependant, pas au sens premier de la chose mais dénudé d'humanité, de ce qui fait qu'on sent que quelqu'un vit ici, fait des souvenirs... Tout de cette chambre fait penser à une cellule... ou un bunker.

J'approche de la louve avec calme avant de poser la main sur sa joue, caressant et palpant la "cassure" qui semble remise alors qu'elle me parle. La meute...

"Ils savent que tu es ici. Ou du moins un d'eux le sait. Grand, macho, idiot, cheveux bruns, sentant comme s'Il avait besoin de trois douches, yeux verts... Je te dirais bien l'odeur de son sang quand il a tenté d'entrer mais il est vivant et indemne sinon sa dignité."

Avec calme, j'approche la lueur du visage de la louve pour voir sa réaction à celle-ci... Elle s'était presque prise une balle en tête et donc une commotion est possible...

"Ne parle pas encore, tu as besoin de tes forces."

Je vais donc aller chercher le petit plateau prêt pour elle et revient, posant celui-ci au lit... avant de passer mon bras sous elle. Louve que je redresse de ma propre force sans lui donner le loisir de tenter elle-même de le faire, lui faisant appui contre moi avant d'empoigner le bol. Mon pouce trempera un peu dans celui-ci mais si c'est ce qui la dégoûte... J'approche le bol de ses lèvres.

"Tu es ici depuis presque deux jours maintenant. Boit et mache doucement, c'est froid maintenant mais je crois que ça t'aidera. Ne tente de bouger et dis-moi si tu as besoin de quoi que ce soit."

Sans plus attendre, je pose le bol, m'assurant son silence en inclinant le bol pour le faire couler doucement sur son menton si elle n'ouvre la bouche. Le cas atténant, je la laisse boire quelques gorgées avant de redresser le bol et demander avec calme.

"Ne tente de parler. Je te vois mieux que toi tu me vois, tape un doigt sur le lit une fois pour oui et deux pour non. Peux-tu bouger tes orteils et as-tu mal à la tête?"
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7971 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Mar 15 Sep - 17:18
Si Kaia avait eu toutes les idées en place, elle aurait violemment maudit et haï les chasseurs qui l'avaient mis dans cet état. Elle détestait être faible...au point qu'un homme soit obligé de la laver. Non pas qu'elle soit pudique, mais au vu de son passé, elle n’aimait pas les contacts physiques. Surtout qu'elle avait perdu pas mal de sang qui s'était écoulé partout, dans les moindres recoins...puis qui avait commencé à sécher. Partout. Heureusement, Lucio ne chercha pas à en profiter...Et c'était aussi pour cela qu'elle l'avait appelé. Parce que jamais il ne profiterait d'une telle occasion, il était homme de parole.

Par la suite, elle sombra pendant un bon moment, ignorant ce qui se passait dans la maison, ou ce que faisait son sauveur. Lorsqu'elle se réveilla, elle observa autour d'elle, sans bouger plus que la tête, découvrant la chambre de Lucio. Et surtout, le lit particulièrement énorme. Mais elle voulait surtout voir s'il était. Et c'était le cas. Même si son premier mouvement fut de poser sa main sur son visage...Étonnée, elle le regarda faire, le sentant caresser et palper sa mâchoire et son nez. De toute façon, elle n'aurait pas été en état de se défendre mais il n'y avait aucune agressivité dans son geste.

Rapidement, elle apprit qu'un membre de sa meute s'était pointé ici. Elle grimaça.

- Désolée...Je ne voulais pas les mener...ici...

Elle avait à peine réussi à finir cette première partie de son explication qu'il lui intima de ne plus parler. Ceci plus la lumière dans son regard la fit gronder. Par pur réflexe. Néanmoins, ses pupilles réagirent correctement alors qu'elle fermait les yeux, tentant de se protéger.
Elle le suivit ensuite des yeux, tentant de comprendre son manège. Jusqu'à voir un bol de soupe. Son estomac gronda alors, lui permettant ainsi de se rendre comte qu'elle était tout bonnement affamée ! Mais elle ne s'attendait pas à être soulevée, grondant comme pour le menacer...mais ce son se mua rapidement en un gémissement de douleur. Elle avait mal.
Résultat, elle se laissa choir contre lui, les yeux fermés, la respiration légèrement haletante. Sa tête lui tournait également suite à ce mouvement un peu brusque pour elle. Rapidement, une odeur alléchante parvint à ses narines moins bouchées qu'auparavant. Elle rouvrit les yeux pour découvrir la soupe et accepta de la boire, toussant mais refusant d'abandonner un repas. Et s'il menaçait de repartir, elle tentait de lever un bras pour le retenir...même si elle était loin d'être assez rapide.

Au bout d'un moment, il lui retira sa pitance avant de lui donner de nouvelles instructions. Elle leva les yeux vers lui et décida de s'y plier...dans l'espoir de retrouver sa nourriture. Deux questions en une ? Il allait devoir être moins pressé s'il voulait des réponses. Néanmoins, elle prit un temps de réflexion, tentant alors de bouger ses orteils puis fronça les sourcils, insista. Longuement. Avant qu'un trouble certain n'envahisse son visage. Que se passait-il ? Elle chercha à se redresser, pour comprendre, mais la douleur la cloua au lit. Elle en profita pour se cacher dans les draps, cacher les larmes qui lui montaient aux yeux. Pourtant, son doigt remua, lentement, tapant deux fois sur le lit. Et le révéler ainsi lui donnait une nausée fulgurante, tant elle se sentait faible, tant elle ne comprenait pas.
Elle se rappela ensuite la deuxième question et tapa une fois. Une seule et unique. Elle avait un vilain mal de crâne qui la poursuivait...En plus de tout le reste.

Elle ne bougea pas plus, attendant de potentielles questions supplémentaires, refusant de le regarder. Elle avait honte. Et cela la rendait amère...triste même et elle ne voulait pas qu'il le voit, en plus du reste. Finalement, heureusement qu'il ne voulait pas qu'elle parle, sinon il aurait vite compris ce qu'elle ressentait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#7975 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Mar 15 Sep - 21:00

Lucio & Kaïa
The pain to be alive

Je ne vais pas mentir  et prétendre que le fait que les loups qui cherchent la Blanche sachent qu'elle est ici me plait, j'ai toujours apprécié de ne pas voir débarquer de ceux-ci ici et troubler mon paisible train-train quotidien et, encore plus important, je n'aime pas être mis ainsi sur la brèche sans savoir ce qui en est des situations. La blanche s'excuse mais je ne vais pas réagir autrement qu'en hochant la tête lorsqu'elle se fait de nouveau silencieuse, laissant sa machoire et son nez se reposer. Elle avait tentée d'arrêter mon geste pour faire couler davantage de soupe mais son bras retombe mollement lorsqu'elle comprend que je suis celui qui est au contrôle... Et que ce n'est pas pour me plaire. Je souffle "Doucement. Je vais te faire finir le bol mais doucement, je ne veux pas que tu sois malade partout tout comme je doute que tu veuilles que j'ais encore à te laver." Cependant ces mots manquaient de mordant, j'étais un brin inquiet de tout ce qui se passait tout comme de l'état de la louve.

Je pose donc de nouveau le bol et la fait boire, terminant le bol avant de passer mon bras pour remonter le drap qui avait glissé un peu sur elle de la position qui assurait qu'elle ne forcerait pas plus que nécessaire. Mes questions semblent la troubler, noter ses propres handicaps n'est pas plaisant et je doute que la louve fière le prenne bien mais de là à ce qu'elle s'arrache de moi pour disparaitre dans les draps... Sa respiration la trahit, cependant et je sais ce qu'elle fait mais je ne vais le relever, la louve est une combattante et je la respecte comme je respecterais un autre soldat qui a été blessé. La raison de ces blessures m'échappe encore mais ce n'est pas le moment, avec la machoire qui est à peine en train de guérir de lui faire un interrogatoire en bonnes et dues forme. J'écoute alors qu'elle tape deux fois du doigt pour la première question, ce qui me fait me relever du lit pour à la fois aller poser le bol maintenant vide et empoigner un outil de torture simple: un couteau à la pointe fine. Je regagne le lit, entendant la réponse de la seconde question. La petite lampe bleue continuait d'éclairer faiblement la pièce alors que je vais vers le pied du lit et tire un peu sur la couverture pour dégager un des pieds de Kaïa et piquer doucement la plante de celui-ci.

"Je vois. Désolé mais je ne peux pas te donner d'antidouleur pour ta tête, ce pourrait être problématique en prime que tu les ferais sortir rapidement, votre métabolisme ne fait pas bien avec les drogues. Je ne peux pas véritablement te dire d'ordres mais je te conseille de te reposer encore. Tu as été battue à un doigt de la mort et tes blessures étaient en prime enduite d'aconit."

La louve ne réagit pas de cette pointe et c'est un peu inquiétant. Il relève les yeux mais la louve ne le regarde pas et il retire ses gants, laissant voir ses propres cicatrices.

"Je vais toucher doucement et remonter, je veux que tu me dises quand tu sens mes doigts. Peux-tu faire cela?" et je coupe avant qu'elle ouvre la bouche. "un tapement pour oui, deux pour non." Mais le fait est que ce n'est pas véritablement ouvert à la discussion alors que ma main se pose sur sa cheville et lentement remonte. Mais ce geste n'est pas le seul test. De cette pointe, je pique doucement la peau à intervalle régulier mais... sans résultat. Mes doigts remontent de son tibia à son genou, de son genou à sa cuisse, de la cuisse à sa hanche... Je glisse cependant mes doigts vers l'extérieur, la louve nue n'apprécierait sans aucun doute pas une caresse près de l'entrecuisse dans son état et je ne suis guère d'humeur à veiller à ses besoins... Cependant je la vois se tendre un peu lorsque je touche sa hanche et elle a un petit soubressaut de la cuisse lorsque je pique et je me recule, satisfait de savoir où j'en suis.

"Tu as été poignardée dans le dos, Kaïa. Près de la colonne, donc il y a un peu de dommage aux nerfs. Tes blessures ont été faites mais j'ai rincé le tout et bon espoir. Mais tu dois te reposer."

Je me recule donc un peu pour la regarder et soupire. Je ne suis pas ravi mais quelque chose passe dans mon regard alors que je regarde la blanche aussi blessée, couverte de nouvelles cicatrices et de mes sutures. Ma voix se fait basse, menaçante.

"Je sais que tu n'es ravie mais je suis ici, tu m'as demandé d'être là pour t'aider et je le ferai, Kaïa. Sous ce toit, personne ne viendra te faire de mal sinon en passant par-dessus mon corps sans vie. Sur ce qui reste de mon honneur, je le promet."

Sombre promesse faite avec un poids bien réel. Je ne laisse pas le moindre doute de la sincérité de la chose.
code by Chocolate cookie

[/b]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#8071 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Dim 20 Sep - 10:22
Malgré son état, Kaia ne pouvait s'empêcher de se demander comment la meute l'avait déjà retrouvé...Sa piste menait-elle directement ici ? L'idée ne lui plaisait pas vraiment. Elle n'avait pas assez confiance en la moitié de ses loups pour se rétablir là-bas...L'un d'eux chercherait forcément à prendre sa place, c'était pour elle une évidence. Et elle ne voulait pas mourir.
Néanmoins, elle devait pour l'instant, se concentrer sur son repos et...le repas que Lucio lui offrait. Elle arrêta bien vite tout geste cherchant à reprendre le contrôle de la situation et de la soupe...elle n'était pas en état et le vampire, ne tenait visiblement pas à la laisser faire. Lorsqu'il parla de la laver à nouveau, elle grimaça et tenta de dire non de la tête, très lentement. En effet, elle n'en avait absolument aucune envie !

Elle eut malgré tout droit à la fin du bol, ce qui lui fit un bien fou, même si c'était froid. Son estomac satisfait, elle partirait bien pour une nouvelle sieste...Mais Lucio avait une autre idée en tête apparemment. Il commença à l'interroger sur ses douleurs et ses ressentis.
Et elle réalisa alors qu'elle ne pouvait plus bouger les jambes, ce qui était franchement une mauvaise découverte. Elle aurait bien piqué une colère ou pleuré, elle ne savait pas trop, mais elle entendit néanmoins le vampire se déplacer dans la pièce. Elle continuait de cacher son visage dans l'oreiller, refusant de le regarder...Il risquerait de trop bien voir la détresse qu'elle ressentait en cet instant. Et si elle ne retrouvait jamais l'usage de ses jambes ? Elle ne pouvait être une louve handicapée ! Ce n'était pas possible !

La voix du jeune homme s'éleva à nouveau. Elle l'écouta avec attention, parce qu'au final, cela la sortait de ses sombres pensées. Mais l'annonce de son état proche de la mort et des blessures enduites de d'aconit lui tira un grognement. Elle avait une furieuse envie d'aller se venger. La mort ne serait pas pour tout de suite. Elle devait tuer ce sale type ! Et c'était bien ce qu'exprimait son grondement, la rage d'en découdre.

Lucio reprit alors la parole, lui annonçant qu'il allait toucher...Toucher quoi ? Elle releva légèrement la tête pour le découvrir au niveau de ses pieds...armé d'un couteau. Bah, elle lui faisait confiance, il ne l'aurait pas sauvé pour la tuer maintenant. Elle voulut répondre à sa demande mais il la rappela aussitôt à l'ordre. Tapoter avec les doigts, pas parler. Elle émit un soupir puis leva un doigt avant de taper une fois sur le lit à côté d'elle.
Elle reposa alors sa tête sur l'oreiller, tentant de suivre les mouvements mais elle avait un peu de mal à se concentrer. Elle se sentait épuisée et...elle ne sentait rien.

Inlassablement, il remontait jusqu'à atteindre sa hanche. A ce contact glacial, elle sursauta. Et pourtant, sur sa chaleur élevée, c'était plutôt agréable. Mais surtout, elle sentit comme une petite piqure sur le haut de sa cuisse, ce qui amena un soubresaut de la jambe concernée. Elle réalisa alors ce que cela signifiait...Tout n'était pas perdu, il n'y avait que la jambe de touchée. Lucio lui annonça alors qu'il y avait eu des dommages sur sa colonne vertébrale, parce qu'elle avait été poignardée dans le dos. A ce moment-là, un flash lui traversa l'esprit, celui du chasseur se vengeant alors qu'elle était déjà à terre et incapable de se défendre, en la plantant ainsi...Un nouveau grondement lui échappa, plus fort encore, accompagné de larmes de rage mais aussi...de douleur. Elle se sentait si faible, si pathétique en cet instant...et avait peur de ne pas se remettre correctement.

Ce fut, encore une fois, Lucio qui la tira de ses tourments en lui faisant une promesse, celle de toujours la protéger tant qu'elle serait ici. Elle lui adressa un doux sourire, appréciant ses mots.

- Lucio...Merci...Je te revaudrai ça...


Elle leva les yeux vers lui. Oui, elle avait parlé mais elle tenait à ce qu'il sache combien elle estimait son geste et son aide.
Ses yeux exprimaient ses craintes et ses souffrances, mais également une totale reconnaissance alors même qu'ils n'étaient pas de la même espèce.

- Ne me...laisse pas...

Kaia était têtue et même s'il ne lui disait de ne pas parler, elle ne pouvait s'en empêcher à ce moment-là, alors qu'elle réclamait qu'il reste là. Elle ne voulait pas être seule. Elle lui avait confié son corps en quelque sorte et elle ne se sentait en sécurité que lorsqu'il était présent à ses côtés. Et c'était bien ce qu'elle sous-entendait, au delà de la promesse qu'il avait pu lui faire. Sauf que sa mâchoire se rappelait désormais à elle, elle avait un peu trop forcé pour quelques mots et gronda faiblement...comme si elle engueulait son propre corps de sa faiblesse actuel. Mais elle ne parlait plus, elle avait déjà bien assez mal ainsi sans que son visage ne se rajoute dans le lot.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#8169 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Sam 26 Sep - 14:34

Lucio & Kaïa
The pain to be alive

Certaines choses, dans ce monde, sont inévitables. Les saisons vont changer, le soleil se lever, la lune danser dans les cieux et les louves être hargneuses, surtout lorsqu'elles sont blessées. Je regarde la louve qui semble presque désirer dormir de nouveau mais l'analyse de ses blessures est plus importante pour moi car la réveiller en sursaut et la faire bouger serait sans doutes dans les combles de stupidité. Et je tape aussi sur le lit alors qu'elle grogne. "Ta machoire. Détend-la car tu ralentis ta propre guérison, Blanche." Je pourrais sans doutes faire bien plus digne que cela mais il est clair que la louve ne mesure pas l'état de son propre corps, de ses propres blessures. Je sais aussi très bien qu'elle est peut-être en train de pleurer ou que sais-je, mais je parle avec calme.

"Je ne sais qui t'a mis dans cet état et, pour l'instant, ce n'a pas d'importance, ni pour toi, ni pour moi, Kaïa. L'important est que tu te soignes pour te battre un autre jour."

Vient le moment des tests... Ceux-ci ne me plaisent pas à lui imposer, pas plus que j'aime l'idée de le lui imposer masi je sens aussi une pointe d'amusement dans l'agacement que je détecte chez ma cobaye. Elle allait parler et je l'avais encore une fois ramenée à l'ordre, l'énervant en prime dans le fait qu'elle n'est clairement pas en état de se défendre ou d'en rajouter. Enfin bon... Je remonte avec prudence, observant la peau que je touche et pique sans résultat, mais aussi le soulagement. LE fait qu'elle bouge ainsi est clairement très avantageux et présage pour le mieux vu son état qui s'améliore de jour en jour. Elle grogne et je peine de lutter contre l'envie de lui mettre une mornifle derrière la tête car elle se tend et serre les dents mais les larmes, en prime de la possible blessure à la tête, m'arrêtent sans que je fasse quoi que ce soit. Je peux comprendre... Elle est impuissante, incapable de quoi que ce soit. Ce doit être un enfer pour elle et je me préparais à sortir pour la laisser dans son intimité, dans sa douleur car je n'ai envie de gérer plus tard la crise d'égo qui pourrait venir de l'avoir "vue si faible". Ses lèvres par contre s'étirent en un sourire alors qu'elle brise la règle, des propos très touchants et tendre témoignant de l'état réel de la louve.

Elle avait peur. Elle avait mal et elle se sentait seule. Des émotions que je ne peux que trop bien comprendre alors que je range le couteau dans son étui que je passe pour qu'il vienne reposer sous mon aisselle. Pas le plus efficace mais au moins il reste à portée de main.

"J'avais dit de ne pas parler... Et je sais que tu n'oublieras pas. Le seul temps que je vais quitter cette chambre sera pour te trouver de la nourriture."

Cependant, avec l'apport de nutriment, j'ai aussi conscience du fait que la digestion se fera... Si la louve est sur le régime plus liquide que solide... Je ferme les yeux et me pince l'arrête du nez alors que je pose une question très indiscrète...

"Quand as-tu été la dernière fois aux salles d'aisance? Je n'ai pas l'essentiel médical pour pouvoir te laisser te soulager sans souiller les draps et je ne désire te déplacer... ce pourrait aggraver tes blessures au dos. Si j'apporte un plat, penses-tu que tu pourrais te soulager?"

C'était là bien une des dernières discussions que j'aurais aimé avoir avec la blanche... La pire aurait sans doutes mentionnée un certain cycle et discuté de sa régularité. Mais avant qu'elle ne réponde, je reprends. "Un pour oui, deux pour non, et je t'en prie, ne fait pas la timide sur ce point. Je veux t'éviter autant que je peux les indignités de tes blessures."
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#8173 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Dim 27 Sep - 10:56
Alors que Kaia réagissait à l'état de ses jambes mais aussi aux constatations de Lucio, celui-ci lui ordonna de détendre sa mâchoire...Certes, elle grondait mais c'était un comportement naturel chez elle. Bien plus que de se montrer obéissante ou de se détendre...Surtout en cet instant. Mais comme il le disait, c'était nécessaire pour sa guérison. Elle émit un soupir.
Sauf que lorsqu'il parla de ses agresseurs, elle eut bien du mal à retenir un nouveau grondement de rage, sa colère était intense. Oui, elle guérirait. Et oui, ce serait pour aller se venger.

Suite aux tests, Kaia n'avait pu s'empêcher de parler, de remercier Lucio...Il était rare de la voir ainsi, dans un tel état ou tout simplement aussi honnête...Mais le moment favorisait ce genre d'aveu. Et heureusement, le vampire ne se moqua pas. Et il accepta qu'elle prenne sa main. Ce contact glacial lui fit étrangement du bien. Elle n'était pas seule. Et pour le moment, c'était l'essentiel.
Néanmoins, lorsqu'il lui rappela qu'elle n'était pas sensée parler, elle eut une moue contrite. Elle s'en voulait mais n'avait pu s'en empêcher. Elle leva les yeux vers lui, ne pouvant faire plus, cherchant ainsi à lui faire comprendre qu'elle comprenait et acceptait qu'il devait quitter la chambre de temps en temps. Et puis, il avait ses propres besoins également, elle ne pouvait le contraindre à rester à ses côtés.

Mais voila qu'il posa une question tout à fait inattendue en plus d'être très indiscrète. Elle leva les sourcils, surprise et aurait bien rit, si elle n'avait pas aussi mal. Lucio qui lui parlait d'aller aux toilettes ! Elle prit le temps de réfléchir à sa réponse, laissant ainsi le temps au vampire de lui rappeler la méthode pour répondre. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où elle avait été aux toilettes...Surement dans la journée de travail. Mais pouvait-elle se soulager dans un plat ? Pouvait-elle vraiment dire non ? Car le faire signifiait se soulager dans les draps...ce qui serait bien plus humiliant. Ce n'était pas arrivé depuis plus de 100 ans !

Elle soupira et tapa une fois sur...bah sur les doigts de Lucio puisqu'elle lui tenait la main. Au moins, il ne pouvait rater sa réponse.
Elle le laissa alors ressortir et se retrouva seule, dans la pénombre, seule avec ses blessures et sa rage. Elle tenta de faire bouger ses pieds...mais rien, forcément. Le visage enfoui dans l'oreiller, elle commença à somnoler jusqu'à ce que le vampire revienne. Épuisée, elle ne retint pas son grognement de frustration puis de douleur lorsqu'il la souleva suffisamment pour glisser le plus sous elle. Qu'est-ce qu'elle devait faire maintenant ? Se soulager ? Elle avait l'impression de n'avoir aucun contrôle sur sa vessie actuellement. D'ailleurs, elle ne la sentait pas.

Elle leva légèrement sa main la plus valide comme pour appeler Lucio puis tenta de faire non de la tête...difficile de lui expliquer qu'elle n'y arrivait pas. Que c'était comme bloqué, ce qui la frustrait énormément. Mais comme le plat ne la gênait pas vraiment, elle chercha à lui faire comprendre de le laisser là pour le moment...peut-être que ça viendrait plus tard.
Elle finit par s'endormir, emportée par sa fatigue, le visage dans l'oreiller, des larmes aux coins des yeux dû à la souffrance et à la frustration. Seulement, c'est lorsqu'elle fut entièrement détendue plusieurs heures plus tard qu'elle fut réveillée par une sensation humide entre ses cuisses...Il lui fallut quelques minutes pour comprendre que sa vessie s'était enfin relâchée, libérant ce qu'elle avait retenu pendant tout ce temps. Au moins, ce serait un point d'inquiétude en moins...Mais Kaia était malgré tout assez gênée. Uriner était une chose, le faire dans le lit de quelqu'un d'autre même sans souiller les draps en était une autre...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Invité
Invité
#8396 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Jeu 22 Oct - 13:42

Lucio & Kaïa
The pain to be alive

Certaines choses peuvent être pris à la légère, dans la vie, des situations cocasses que l'on regarde avec un recul et qui nous fait éclater de rire de la situation dans laquelle nous nous trouvons mais alors que je regarde la louve qui est allongée, impuissante et fragile dans son égo et son corps meurtri, je sais que ceci ne sera jamais amusant, ni pour elle, ni pour moi. Ce n'est pas le genre de chose que je peux me moquer, ce traitement de guerrier qui a été aux portes de la mort et qui revenait, bec et ongles, pour prendre du mieux. La louve répond ne plus savoir quand a été la dernière fois qu'elle a soulagée son corps et ce n'est guère étonnant mais pas non plus plaisant, je vois par contre qu'elle a comprit se qui allait se produire, bien assez tôt. Oui, je ne vais pas la laisser reposer dans ses matières fécales, ce serait un comble de son état.

Ce sera donc aux cuisines que je me rends et cherche dans les plats et contenant qui s'y trouvent, accessoires d'une jeune cuisinière qui aura droit à un nouveau plat car il est hors de question que je la laisse préparer quelque chose dans un contenant qui a servi comme latrine à une louve blessée. Cela dit, je trouve ce qu'il me faut, un plat fait sur la longueur et largeur sans être excessivement haut, le genre de chose que je pourrai glisser sous la louve sans un trop grand inconfort et c'est là ce que je vais faire, remontant.

Kaïa était consciente et lucide, ce qui est une amélioration que je prends au jour le jour alors que la mort perd son emprise sur elle et je l'entend grogner alors que je dois la déplacer pour mettre en place ce plat sous son corps. Louve qui grogne et j'attends brièvement... avant qu'elle ne grogne de nouveau et que je comprends, ce n'est pas toujours facile de faire cela sur demande et, vu l'état, il est possible qu'elle soit même incapable de savoir son propre état et ses propres envies. Elle ne semble pas récalcitante à ce que je le laisse et ce sera ce que je fais mais pas sans une caresse douce sur sa joue.

"Tu vas t'en sortir. Tu es blessée, pas morte, pas agonisante. Tu dois te reposer et reprendre des forces. C'est la priorité."

Ce seront les derniers mots que je lui dis, quittant la pièce pour aller voir à la sécurité des lieux et m'assurant que nul ne dérange mon domaine. Ce sera une heure, puis je prends un livre et regagne non pas la chambre directement mais au-dehors, porte entrebaillée pour pouvoir entendre s'il y a bruit. J'écoute mais sans porter attention, de sorte que si la louve vuet pleurer je pourrai feindre de ne pas l'entendre mais au final, j'entends lorsqu'elle s'éveille et je referme mon livre pour entrer. L'odeur est caractéristique, cette odeur de matière organique alors que j'approche du lit avec prudence. Oui, il est clair que la louve s'est enfin défait du contenu de sa vessie et je bouge avec prudence pour retirer ce plat empli et installer la louve pour qu'elle n'ait l'inconfort le temps que je vide la bassine improvisée. Puis de nouveau je reviens mais avec du papier de toilette, l'hygiène reste importante mais j'ai conscience de la situation précaire alors que j'arrive près de Kaïa.

"Et une fois de plus, rien n'est sinon un soin, chère louve d'argent."

Et... Une nouvelle indignité subit par la louve qui pourra le mettre sur le compte de la personne qui l'a ainsi blessée, puis je l'allonge de nouveau et remet la bassine en place, non pas que je crois qu'elle en aura besoin de sitôt mais mieux prêcher par prudence.

"Je te garde encore au régime liquide, louve, encore quelques jours. Ne te force de parler, tu auras le temps de me remercier plus tard. Ce soir, ce sera du gumbo, il semble que c'est riche en protéine et que ce n'est guère difficile de manger sans avoir à mâcher."
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Les douleurs d'une vie (PV Kaia) Empty
Contenu sponsorisé
#0 : Re: Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Revenir en haut Aller en bas
Les douleurs d'une vie (PV Kaia)
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» The beast inside - ft Kaia & Victor
» A single drop of blood [PV Kaia]
» Ne jamais emmerder une louve enragée [PV KAIA]
» Une entrée fracassante dans le cercle [Ft Kaia Steinn]


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers:

Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés