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Under the Moon :: Gestion des Personnages :: Dimitri Vladimov

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Serais-je donc votre pire cauchemar ?
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Dimitri Vladimov
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Dimitri Vladimov
Mercenaire
#1277 : Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Ven 9 Aoû - 23:10
Dimitri Vladimov

Identification

ft. Viserys de Game of Throne

Prénom(s) : Dimitri
Nom : Vladimov
Surnom : Dim' (pour les plus intimes, donc sûrement pas vous)
Race : Vampire
Genre : Homme
Âge Réel : 433 ans
Date de Naissance : 10 février 1600
Âge Physique : 36 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Nationalité : Russe
Profession / études : PDG de Lockheed Grumman, entreprise dans la sécurité et la défense
Groupe : Assoiffé
Rang dans le groupe : Mercenaires

Si Humain, avec ou sans pouvoir : -
Si pouvoir, lequel ? : -

Inscription au Sort : Oui



Physique
Avançant droit dans la rue, du haut de son mètre quatre vingt treize, Dimitri ne passe pas inaperçu, quoique cela ne soit moins le cas que dans les années 1650. Tout, dans son physique comme dans sa prestance amène les créatures mortelles à se retourner sur son passage. Le dos droit, le pas figé et sa canne suivant la cadence. Dimitri n’appelle pas vraiment à la sympathie au premier abord. Pour tout dire, c’est son sourire charmeur qui le sauve alors. En véritable gentleman séducteur, l’homme désire, en effet, avant tout, plaire à son interlocuteur. Bien souvent lâchés sur ses épaules, sa chevelure blanche ajoute à cet air mystérieux. Anecdote amusante, d’ailleurs, celle-ci était auparavant blond comme les blés. A croire que la mort s’est amusée à le marquer éternellement.
Son côté gentleman, pour autant, peut rapidement disparaître si ses désirs ne se voient pas exhaussés. Un sourire sarcastique voire carnassier se fixera alors sur son visage pâle et ses yeux, d’un naturel gris perçant, se teinteront d’un rouge flamboyant.
Dimitri n’est pourtant pas un guerrier : ses muscles loin d’être marqués le prouvent d’ailleurs. Longiligne, il pourrait être sorti tout droit d’une œuvre romantique du XIXème siècle tant il est taillé pour. Bien loin des standards actuels. Ses mains fines sont ainsi fixées sur une canne d’ébène, surmontée d’une tête de dragon aux yeux rouges. Une mythologie, d’après lui, lui ressemblant : calme et posé naturellement mais pouvant brûler facilement à chaque fois que cela s’en avère nécessaire.
Cette canne est d’ailleurs bien assortie à son style vestimentaire : un style droit comme lui, composé uniquement de costumes cravate ou, au pire, de simples chemises, toujours à manches longues. Jamais vous ne le verrez en jean ou en jogging, deux tenues manquant cruellement d’élégance.
Une chose en entraînant une autre, cette tranquillité de caractère se ressent aussi dans sa façon de parler : pas un mot plus haut que l’autre, pas une parole de travers. Chaque phrase, chaque son est pensé, réfléchit vingt fois avant d’être prononcé. Rien n’est jamais laissé au hasard, tout doit être calculé.

Caractère
Une seule erreur, une seule hésitation et tout pourrait s’arrêter là. Cela Dimitri ne le sait que trop bien. Ainsi s’évertue-t-il a contrôler le moindre petit détail de sa vie, usant de tous les moyens qui lui sont possibles : hommes, armes, éloquence. Ho. Non. Dimitri n’est pas un guerrier, loin de là. Bien sûr sait-il se défendre. On ne passe pas plus de quatre cent ans vivant sans apprendre à se défendre par soi-même. Néanmoins il n’est pas des plus doué à ce jeu-là. Le vampire préfère en effet, et de loin, la violence psychologique à quelconque attaque physique, celle-ci s’avérant bien souvent plus redoutable que la seconde. De fait, il s’est entouré, au fil du temps, d’hommes de mains qu’il envoie mourir à sa place sur le champ de bataille. Ces derniers, bien payés et observant de nombreux avantages tels qu’un bel accès aux armes et aux femmes, ne se font que très rarement rebelles et lui obéissent au doigt et à l’œil. A moins que cela ne soit dû à la peur que Dimitri leur inspire. Après tout, ce dernier, et ils le savent, est un adepte du « banquet sanglant » comme il s’amuse à l’appeler.
Qu’est ce que le banquet sanglant, vous demandez-vous ? Cela est très simple : Prenez une table, propre, magnifiquement décorée, et ajoutez-y des humains. De beaux humains dont l’odeur emplirait la place. Maintenant, prenez un couteau et tranchez-leur simplement la gorge pour remplir de leur sang vos verres à pieds. Un spectacle magnifique, croyez-le. C’est d’ailleurs grâce à ces banquets que Dimitri s’est attiré les grâces de quelques vampires assez puissants pour l’enrichir à son tour ou d’autres près à risquer leur vie pour lui et pour continuer à profiter de ces plaisirs.
C’est pour cela que Dimitri accepte de confier de lourdes tâches à ses mercenaires. Mais gare à celui qui ne remplirait pas sa mission. Dieu seul sait à quel point ses représailles peuvent être « douces ». Pour autant, le vampire ne se met que très rarement en colère. Sa tranquillité d’esprit fait de lui un homme redoutable : vous ne connaîtrez son courroux qu’en observant ses yeux devenir rouges à mesure que ses nerfs se serrent. Et lorsque cela arrive, il est déjà trop tard. D’ailleurs, bien peu de gens peuvent en témoigner, la plupart étant malencontreusement morts. Cela dit, même si cela n’arrive pas, Dimitri aimera trouver votre faille, cette petite ouverture qui lui permettra de jouer avec vous comme des pantins désarticulés. Cette toute petite chose qui vous fera perdre la tête.

Fin stratège et patient, Dimitri n’hésitera, par ailleurs, pas à se tapir dans l’ombre pour traquer ses proies. Fuir ? Bien sûr. Oui, vous pourriez fuir. Mais n’oubliez pas une chose : Dimitri est un homme obsessionnel. Il ne s’arrête que lorsque ses désirs sont exhaussés. Capricieux ? Sûrement, mais il est bien plus égocentrique qu’il n’est capricieux. Le vampire ne vit que pour lui et lui seul. Le bonheur des autres ne lui importe que si cela lui apporte quelque chose, et, à vrai dire, le bonheur des autres ne lui apporte jamais rien car Dimitri ne s’attache pas.
C’est pourtant un séducteur né et il aime à jouer de ses charmes pour attirer les femmes dans son lit. Succubes, lycanes, vampires ou même humaines. Il n’y a pas de place au racisme dans la romance. A son sens. Masi ce qu’il aime chez lui, il ne l’accepte pour autant pas des autres. S’il ne demande pas la fidélité à toutes les femmes, certaines se font particulièrement plus remarquées que d’autres. Et lorsque c’est le cas, Dimitri use de tous ses charmes pour les avoir à lui. Pourquoi cette obsession ? Hé bien… Dimitri est ainsi. Il aime éperdument. Ou du moins désire éperdument et nulle ne saurait lui refuser sa vie. A moins de vouloir que celle-ci ne s’arrête. Cela vaut d’ailleurs pour bien des choses, car Dimitri n’est pas seulement un fin romantique, il observe aussi un véritable penchant pour les œuvres d’art.

Homme de parole ? Peut-être. Il est une chose importante à savoir, si vous veniez à faire affaire avec lui. Dimitri tient toujours sa parole. A la condition que vous respectiez la vôtre car toute affaire, avec lui, fonctionne sous contrat. Un donné pour un rendu, et cela ne saurait se faire autrement.

Ne croyez cependant pas que cet homme, ce diable, soit invincible, car il n’en est rien. Ce dernier observe bien des faiblesses, outre ses faibles capacités de combats. L’une de ses plus grandes peurs est d’ailleurs la cause de ses obsessions : Dimitri craint l’inachevé. Ajoutons à cela un dégoût des banalités affligeantes auxquelles ils se forcent à chaque sortie, et vous obtiendrez, enfin, le tableau d’un homme vieux de quatre cent trente-trois ans.

Histoire
Dimitri est né le 10 février 1600 dans ce qui sera un jour le quartier Kirovski, dans la ville d’Omsk, en Sibérie occidentale. Sa naissance, en plein mois de février, alors que les températures descendaient sous la barre des -25°C, ne fut pas des plus faciles. Dans les steppes, la vie était rarement facile et la pauvreté de sa famille n’arrangeait rien à tout cela tant et si bien que sa mère faillit mourir en couche. Ce fait, d’ailleurs, le poursuivit toute sa vie durant. Troisième et dernier enfant de la famille Vladimov, Dimitri dut rapidement apprendre à se débrouiller par lui-même, puis, dès l’âge de huit ans, à travailler aux champs avec son père. Oh, parlons de son père si vous le voulez bien. Artiom Vladimov avait 32 ans lorsque le jeune Dimitri naquit. Un âge où la patience devenait plus difficile à avoir et où l’envie de tranquillité se faisait plus pressante. Artiom était un homme rustre, particulièrement difficile et ce, notamment, avec son dernier enfant ; car si son aîné, un garçon fort et adulé, et sa seule fille étaient ses étoiles et sa lune, Dimitri, lui, frêle et petit, n’était que le vilain petit canard parmi les cygnes. L’enfance du vampire ne fut donc pas vraiment heureuse, car à l’instar de son père, sa mère était tout aussi dure et sévère avec le petit bout d’homme qu’il était.
Cela aurait donc pu être aisément la raison pour laquelle Dimitri se laisserait, plus tard, glissé dans le sang. Mais il n’en fut rien.

Les années passèrent. Dimitri avait désormais 20 ans. Il n’était toujours pas aussi fort que son frère ni aussi adulé que sa sœur, mais Dimitri était bien plus instruit que les deux réunis. Il avait, en effet, réussis à apprendre à lire et écrire, de lui-même, grâce à des livres retrouvés sur le bord de la route et l’aide de la seule femme de la ville capable de telle chose. Ce n’était pas parfait, bien sûr, et sûrement devait-il mal prononcé bien des sons, mais il pouvait le faire et cela le rendait fier. C’était un soir d’été. Il rentrait alors de ses cours du soir chez Nata, heureux d’avoir pu, à nouveau, apprendre quelque chose d’autre que le travail aux champs. Mains dans les poches et livres sous le bras, il aurait presque siffloté tant l’instant lui semblait heureux, lui qui n’avait que peu de distraction. Devant son habitation, pourtant, se trouvait une chose qu’il ne s’attendait pas à voir. Bien sûr savait-il que son père buvait, mais ce n’était pas un cas isolé, chaque homme de la steppe capable de travaux se devait de fêter le soir. Néanmoins, quelques informations, à l’époque, lui manquait sur les effets des breuvages alcoolisés consommés. Et parmi ceux-là, la violence. Dimitri, n’a, pour tout dire, que peu de souvenir de cette soirée. Ils e souvient du bras de son père empoignant le sien, de ses livres jetés au feu et de son estomac et dos roués de coups de pieds et de ceintures. Le reste n’est que trou noir.
Pour tout avouer, ce n’est pas tant les coups qui le révoltèrent que la prise de ses ouvrages, ses seules amies qui l’aidaient à se sentir mieux. Pire. Il savait que sans elles, il lui serait impossible de terminer son apprentissage : jamais il ne saurait lire et écrire comme les grands de ce monde.
C’était une vision défaitiste de sa vie, mais quel pouvait bien être l’avenir d’un garçon de vingt ans, non marié et faible comme les blés ? Pourtant, durant les deux ans qui suivirent cet épisode, Dimitri tenta par trois fois de se rebeller contre l’autorité de son père, allant même jusqu’à le menacer d’une arme blanche. Et trois fois sa rébellion fut matée de la plus violente des façons.

33 ans. Dimitri était toujours chez ses parents. Sans ami, sans avenir autre que le champ. Il était la honte de sa famille. Un bon à rien couvert de boue et de poussière. Nous étions le 11 février. Une année de plus venait de s’écouler. Dimitri se trouvait au bord du champs, observant toute l’étendue du travail. Seul. A nouveau. Son père avait en effet pris l’habitude de rentrer bien plus tôt, laissant à son fils le soin de terminer le travail, chose qu’il ne pouvait décemment faire seul et qui lui valait donc, chaque soir, une rouste monumentale. « Bonjour ? » Le jeune homme leva la tête vers la voix féminine qui venait de s’élever devant lui. Magnifique créature aux cheveux roux et aux yeux d’un vert parfait. « Excusez-moi mais êtes-vous seul ? » Hébété par cette apparition – quelle femme se risquerait seule dans des champs si éloignés ? – Dimitri hocha la tête sans la quitter des yeux ni prononcer mot. La femme sembla alors réfléchir. « Vous ferez l’affaire alors. ». Une douleur, alors, se fit ressentir, une douleur pire que les coups que son paternel lui portait chaque soir. Une douleur qu’il n’avait jamais connue, une douleur qu’il ne souhaiterait à personne. Et ce fut le trou noir.
Lorsqu’il se réveilla, l’air était doux et les couvertures bien plus douces que ce dont il avait l’habitude. Un œil, puis l’autre, Dimitri se mit à observer les alentours pour se rendre à l’évidence : cette noble demeure n’était pas la sienne. A son chevet, un verre d’un liquide rouge. A la fenêtre, la femme qu’il avait rencontrée dans les champs. La logique, à cet instant, aurait voulu que Dimitri pose des questions, mais il n’en eut pas l’occasion. « Bienvenue » Prononça la femme sans même lui jeter un coup d’œil. « Tu es ici chez toi. Fais ce que bon te semble. » Instinctivement, sa main se tendit vers le verre posé près de lui. Verre qu’il engloutit rapidement dans un râle de contentement. Une soif irrépressible venait de lui prendre, soif qui ne s’était pourtant pas calmée malgré le verre qu’il venait de terminer. Pire, sa lèvre supérieure semblait avoir gonflée à moins que… Doucement, sa langue passa sur ses dents alors que son regard se figeait. Ses dents avaient toujours été droites alors qu’était-ce donc que ces deux choses qu’ils sentaient sur chacune de ses canines ?! Le regard tant effrayé qu’interrogateur, il observa la rousse qui, enfin, se retournait. « Nous te donnerons un autre verre de sang dans quelques instants. Notre dernier humain est malencontreusement décédé, Pavel est allé nous en cherché un nouveau. » Du sang ? Un humain ? D’un bond, Dimitri s’extirpa du lit dans lequel il était assis. Impossible. Cela lui rappelait soudainement de vieilles légendes qu’il avait pu lire dans l’un de ses ouvrages d’apprentissage. « Des vampires… » Prononça-t-il pour lui-même à mi-voix. Non. Nata le lui avait bien dit : ce n’était que des légendes mais… Les légendes n’étaient-elles pas tirées de faits réels ? « Vous êtes… Une vampire… » - « Nous sommes » Rectifia la femme. « Mais nous n’avons pas de temps pour parler davantage. Suis-moi. Je t’expliquerais et te donnerais à boire ». Il ne sut si c’était la soif ou la peur, à moins que cela ne soit qu’un mélange des deux, mais Dimitri obéit. Et il en fut de même durant les trois années qui suivirent cela. Roksana, de son prénom, l’initia aux arts vampiriques, à la chasse, la discrétion, la vie nocturne, la vitesse, la force qu’il allait acquérir. Tant de choses nouvelles. Tant de choses à apprendre. Tant de chose qu’il apprit alors. L’esprit du nouveau vampire était à nouveau comblé. Pour autant, son âme, elle restait encore prisonnière.
Après trois ans de vie entouré de vampires, après trois ans auprès de Roksana, cette dernière décida de quitter leur château. Pourquoi ? Dimitri ne le savait, la rousse ayant refusé de lui expliquer ses plans. Il ne savait qu’une chose : il lui fallait désormais former les nouveaux vampires qui affluaient dans la demeure. Néanmoins… L’homme n’était pas décidé à partir. Quelque chose, encore, le retenait en Russie et plus particulièrement dans une région peu éloignée de leur lieu d’habitation. De nombreuses négociations furent entamées avec Roksana, de nombreuses tentatives, vaine, pour retarder leur départ ou, au moins, lui permettre d’accomplir un souhait, un seul.
C’est au milieu du mois de février, trois ans pile, après avoir disparu, que Dimitri prit alors sa décision : si elle refusait de lui laisser sa liberté, il la prendrait alors de lui-même. Roksana avait confiance en son jeune pion, une confiance aveugle qui lui permettait de se balader à travers les couloirs chaque nuit. Une confiance qui lui permit de s’échapper de ces mêmes couloirs, emportant seulement sur lui un livre et une ceinture.

La route fut pénible. Non pas par la fatigue, mais bien par le soleil qui l’obligea à se cacher dans une sorte de grotte durant toute la journée. Une pause qui lui permit néanmoins de mettre son plan en marche. Dimitri déchira alors de lui-même ses vêtements, se donnant l’air d’un mendiant et, alors que le soleil se cachait enfin de la vue humaine, reprit sa route. Il lui fallut plus de quatre heures pour arriver à son objectif. Le sourire aux lèvres, il secoua doucement la tête. Ainsi était-il de retour. IL lui avait fallut treize longues années pour obtenir vengeance. Treize années difficiles, treize années où seule cette pensée obscurcissait encore son âme. Treize années qu’il allait enfin terminer cette nuit. Par trois fois, l’homme frappa, lourdement, à la porte de la maison familiale. Ho, bien sûr, il aperçut son père à la fenêtre, un père qui l’avait reconnu au bruit de la ceinture qui se défaisait. Un père qui avait visiblement pour objectif de le punir, à nouveau. Enfin. La porte s’ouvrit. « Espèce de petit… » Le coup de ceinture fut arrêté de la main alors que les yeux du jeune vampire s’élevaient jusqu’à ceux de son père, bien trop surpris pour bouger. « DEMON ! » La voix de sa mère s’éleva dans le silence de la nuit. Eclairé seulement par quelques chandelles, elle avait pu apercevoir ses yeux rougis par la haine qu’il leur portait. Le reste ne fut qu’un bain de sang que même les pires histoires d’horreur n’osent pas relater. Au lendemain, l’on ne retrouva que la tête d’Artiom plantée sur la porte d’entrée.

Ce que Dimitri fit des corps – et de la tête de sa mère, seul lui en a le secret, un secret qu’il n’a, pour le moment dévoilé à personne. Mais cet instant marqua alors le début de ses voyages. Il avait désormais la liberté, physique et d’esprit et il comptait bien en profiter.
Roksana ? Ho. Oui bien sûr. A vrai dire il en entendit parler une fois encore, à Moscou. Il paraitrait qu’elle serait morte, elle et toute l’armée qu’elle voulait créer, tué par le village dans lequel elle s’était installée. Triste fin pour une vampire de son âge. Est-ce que Dimitri eut de la peine ? Non. Cela, même, l’amusa de voir à quel point il pouvait échapper à la mort.
C’est à Moscou que vint la première fortune. S’entichant d’une riche héritière, Dimitri la dépouilla rapidement de premiers biens, fuyant alors en Allemagne. Pendant près de deux cent ans, il fit alors chanter femmes et maris, profitants de leurs effets et de leur argent. Jusqu’en 1790, pour tout dire, année où il s’installa en Angleterre, créant sa toute première société de création d’armement – cela n’était, à vrai dire, pas un hasard, il avait tué son propriétaire initial. C’est d’ailleurs quelques années plus tard qu’il connut sa plus grande amie de festins.
Dimitri avait eu l’idée de banquets sanglants il y avait près de cinquante ans. Sa réputation, à vrai dire, n’était plus à refaire dans le monde nocturne. Tous connaissaient ses penchants pour le sang frais et l’opulence et peu osaient s’opposer à lui. 1800. La fête battait son plein. Dimitri était entouré de précieux couverts du sang de leur repas. Des rustres, à son sens, lui qui n’aimait que boire dans des verres. Pourquoi elle plus qu’un autre ? Sûrement car ils partageaient ce même goût du sang. Enfin. Ce fut ainsi que Miss Carens devint pour quelque temps cette amie de « beuverie sanglante ».

A vrai dire, sa vie se passa tranquillement jusqu’en 1880. De fêtes en femmes, de femmes en fortune. Dimitri n’était pas à plaindre. Ne lui restait qu’une réelle position à avoir et il serait un homme comblé. Et cette position, il la trouva au sud du Pays de Galles. Une jeune femme, rousse aux yeux émeraudes, qui lui faisait étrangement penser à sa créatrice. Fille d’un médecin adulé dans la région, elle était la proie parfaite pour asseoir son pouvoir sur cette partie du pays. Il n’y aurait qu’à chercher d’autres jeunes filles romantiques pour le reste des régions après tout. Pour l’approcher, il ne fallut guère beaucoup de chose. S’inventant un titre de Comte de Russie, il usa de son argent pour s’approcher de l’un des patients de son père, un Duc lui semblait-il, qui organisait chaque année un grand bal de Noël. Et ce qui devait arriver arriva : le hasard fit les choses parfaitement puisque cela leur permit de se « rencontrer ».

Il fallut bien de la patience au vampire pour arriver à ses fins, pour tout avouer. Trois ans. Ce chiffre le hantait visiblement. Trois ans d’attente, de relation épiscopale, de visite sous chaperons. Trois ans à devoir attendre la décision d’un père visiblement loin d’être convaincu par l’homme qu’il était. Qui pourrait, après tout, l’en blâmer ? Mais la patience de Dimitri n’était pour autant pas extensible et vint le temps de l’impatience.
Fatigué de toutes ces courbettes et faux semblants, Dimitri se décida alors enfin à prendre les devants. Si la bénédiction du père ne pouvait intervenir d’elle-même, il lui fallait se débarrasser des nuisibles. Et c’est ce qu’il fit. Prétextant un déjeuner dans la baie, Dimitri envoya Miss Talling, gouvernante de la jeune femme vérifier les bons préparatifs. Il n’y avait que peu de route à faire, nul doute qu’elle accepterait de s’y rendre. Miss Talling était si prévenante avec les tourtereaux. Et cela ne manqua pas. Ses sbires se chargèrent, alors, du premier insecte. Mais cela était alors le cadet des soucis du jeune homme qui, genou à terre, prononça enfin son souhait de mariage. Qu’aurait-il fait en cas de refus ? Nul ne le sut car la jeune Elizabeth accepta de tout cœur cette proposition, quoique quelque peu surprise de la situation cavalière. La satisfaction fut grande de voir qu’elle s’était acceptée à elle. Peu de femmes pouvaient se targuer d’avoir accepter des fiançailles avec lui, et aucune n’était encore assez vivante pour expliquer à quel point cela était gratifiant. Mais il y avait mieux encore… Le sourire aux lèvres, sans même expliquer, Dimitri la transforma. Elle ressemblait bien trop à la belle Roksana pour la laisser vieillir. Il aurait tout le loisir de s’en débarrasser une fois lassé.

Dimitri profita alors du coma de sa jeune fiancée pour ordonner la destruction du manoir familial, et de son père, faisant alors passer la pauvre gouvernante pour l’auteure de ce crime affreux. Il fallut de trop nombreux jours pour qu’enfin la jeune femme ouvre les yeux. Peut être le vampire aurait-il dut être plus tendre, plus doux avec son aimée, mais ce n’était pas là son caractère. Ainsi déposa-t-il devant elle le journal annonçant la mort de son père. Au moins était-elle au courant.
C’est ainsi que leur vie de « couple » débuta. Un couple bien dysfonctionnel au vu des frasques du fiancé qui refusait de se marier. Lier une personne à lui était en effet parfaitement acceptable, mais se faire enchaîner ? Jamais. Tout aurait pu se passer merveilleusement bien jusqu’à l’assassinat de la Rosenbach. Tout aurait pu terminer de manière magistrale, et il lui aurait offert une mort à hauteur de leur vie :  magnifique. Mais le destin en voulu autrement Ce fut un carnet, un simple carnet, qui mit à mal les plans du vampire, un carnet sur lequel sa jeune fiancée tomba par hasard. Un carnet dans  lequel tous ses plans étaient écrits. « Tu reviendras, Darling. Je t’ai fait connaître les plus belles années de ta vie. Tu reviendras en me suppliant de te reprendre » Ce fut les derniers mots que le vampire prononça, avant de la voir partir.
Y croyait-il ? Oui. Il était persuadé qu’elle reviendrait, qu’elle ne serait rien sans lui. Mais ce ne fut pas le cas. Le temps passait et sa chose ne revenait pas. Mais patience vaut or, n’est-ce pas ? Ses mercenaires commencèrent à la traquer quelques mois après sa fuite mais il fallut quelques longues années de frasques et d’attente pour, enfin, retrouver sa trace. Cette dernière s’était établie avec un certain Louis Beauchamps, un français, visiblement. La rage que ressentit Dimitri fut innommable. Cette petite prostituée avait donc osé rompre leurs fiançailles, leur engagement ?! Cela ne pouvait en être. Il l’épia alors, chaque nuit, guettant ses absences et ses affaires. Jusqu’à ce jour fatidique du 12 juin 1914. Canne à la main, sourire aux lèvres, Dimitri toqua simplement à la porte de la demeure de sa future épouse. « Lizzie ? Tu as oublié quelque… » Quelle ne fut pas la surprise du français de voir un homme plutôt que la jeune femme. « Vous faites erreurs mon cher. Néanmoins, je viens effectivement commencer à récupérer quelque chose qui m’appartient. » D’un bond, il se saisit de l’homme et le vida de son sang avant d’ordonner qu’on le dépose dans un endroit où la jeune femme ne pourrait facilement le trouver. Un mot sur la cheminée, marque de son passage, et Dimitri quitta les lieux. Si la solitude ne l’avait pas fait revenir, l’effroi le ferait.

Les guerres, malheureusement, mirent un terme à ses plans. Son entreprise d’armement fut réquisitionnée et l’homme n’eut d’autre choix, pour sauvegarder sa fortune, que d’obtempérer à l’effort de guerre, ne lui permettant que peu de loisir et donc de traque. C’est ainsi, en 1950 qu’il partit alors pour les Etats Unis. Désireux de faire fructifier sa société devenue solide. Il n’abandonna néanmoins pas les recherches en s’installant à Chicago. Laissant quelques hommes de main sur place, il ne lui fallut à vrai dire pas longtemps pour retrouver la trace d’Elizabeth.

31 décembre 1999. Londres. Elle était ici, on le lui avait assuré. Se promenant parmi les badauds, Dimitri la suivait de près. Pas le moment pas encore. Un coup. Toujours pas, il fallait être patient. Deux coups. Encore un peu. Trois, quatre, cinq… douze coups. Dimitri souffla légèrement dans son cou pour signaler sa présence. La réaction ne se fit pas attendre. Ainsi ne l’avait-elle pas oublié. Un sourire entendu, l’homme se volatilisa.

Rien que le fait de savoir qu’elle vivait toujours dans la peur de le retrouvait lui semblait soudain suffisant. Et il rentra alors en Amérique, pensant que son obsession était enfin assouvie : elle ne vivrait plus, elle survivrait.
C’était pourtant sans compter son esprit tordu et loin d’être sain. Non. Il ne pouvait pas la laisser ainsi. Il se devait de l’avoir à nouveau pour la tuer de ses propres mains. Ou pire ! La faire souffrir comme il avait pu faire souffrir ses parents. Pourquoi diable résistait-elle ? Chaque femme qui était passé entre ses bras qui lui avait cédé dans leur âme ne s’en était pas sortie. Elle ne pouvait décemment être la première à vivre !  La chasse reprit alors. Nous étions en 2032. Pour tout avouer, Dimitri fut plus que ravi d’apprendre que sa « protégée » venait d’arrivée sur le Nouveau Continent. Ne restait alors plus qu’à la cueillir, ou au moins, l’approcher. Et cela ne serait, à vrai dire, pas compliqué. Un homme lui fut, d’ailleurs et sans le savoir, d’une aide précieuse. Monsieur Hale, homme d’affaire tout comme lui, lui permit, en effet, de s’introduire dans le clan même de l’impertinente, et ce grâce à la promesse des armes de son entreprise. Ne restait désormais plus qu’à la retrouver pour la serrer dans ses bras.
Opinions
Sur la puce ? Une bêtise sans nom. Il tuera la moindre personne s'approchant de lui avec cette chose.
Sur les autres races ? Dimitri n'en a cure. Ce ne sont au mieux que des pions, au pire que de la nourriture.
De vous à nous

Prénom : Stéphane
Âge : 27 ans
Pseudo : Pigeono
Comment nous avez-vous connu ? : De clavier à écran ?
Un parrain ? : Lizzie (oui oui la même que je viens torturer, quel bon pote  je fait !)
Un commentaire ? : Sympa le codage !
D'autres personnages ici ? : Non !



Dernière édition par Dimitri Vladimov le Sam 10 Aoû - 4:12, édité 1 fois
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Dimitri Vladimov
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Dimitri Vladimov
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#1279 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 4:12
EDIT : J'ai terminé !
@Aedan Hale, je suis resté vague, comme ça pas de problème, j'espère que ça te va, sinon, je peux changer, pas de soucis Very Happy
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#1280 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 12:43
Bienvenu !
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#1282 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 13:39
Dimitri. Un "plaisir". Bienvenue.

PS : On lit ça vite Very Happy
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Erika Holm
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#1283 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 15:16
Bienvenue à toi Smile
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Dimitri Vladimov
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#1288 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 15:49
Merci à tous les trois !

Et le plaisir est partagé Elizabeth chérie
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Aedan Hale
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#1289 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 16:14
Parfait monsieur Vladimov et bienvenue chez nous ~

(Je suis tiraillée entre le plaisir que je vais prendre a torturer Liz et la merde que ça va engendrer dans le couple x)
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#1290 : Re: Serais-je donc votre pire cauchemar ?
Sam 10 Aoû - 16:17

Bienvenue à toi !


Pas si dur hein ? Si ?... Roh tu exagères toujours ! Allez, encore un dernier petit effort et on ne sera plus sur ton dos... Ou presque pas !

J'espère d'ailleurs que tu as signé le Règlement !
Si oui, n'oublie pas d'aller recenser ton nom, ton avatar et ton emploi!

Dans notre grande bonté, nous t'avons créé une partie rien qu'à toi que tu pourras aménager comme bon te semble, mais si tu as besoin, il existe aussi des fiches types de Suivi de RP, de Relations (ces deux fiches sont obligatoires), ou même un super coffre et un journal intime ! Bref, c'est ta partie, fais en ce que tu veux !

N'oublie enfin pas de compléter ton profil et ta fiche de personnage !

Lorsque cela sera chose faite, tu pourras te mettre à RP !
Tu n'as pas de partenaire ? Pas de soucis, tu peux faire une demande de RP !
D'ailleurs, si tu n'es pas SDF, n'oublie pas de faire ta demande de logement aussi !

Bon jeu !
Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP ou ici !
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