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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Missions achevées

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Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
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Harper
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Harper
Vampire Neutre
#4853 : Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Dim 22 Mar - 18:31
Un rencard.

Si ce n’est pas la pire idée du monde, il est bon de préciser qu’elle ne vient pas de toi. Même avec la meilleure volonté de l’univers – Dieu sait que c’est beaucoup –, tu serais incapable d’oser espérer, ne serait-ce qu’approcher d’imaginer l’éventualité d’aborder un hypothétique sujet rapporté à … T’es juste pas doué, quoi. Alors merci à Roger d’avoir suggéré très, très fort l’idée ; et de t’avoir poussé jusqu’à ce que tu ne puisses plus faire machine arrière.

Bien sûr que vous auriez pu rester à l’appartement, planqués tous les deux, Aiden et toi. Mais vous avez besoin d’air, de vous changer les idées. Et vous dire que vous pouvez vraiment refaire une vie ici. Même si vous avez atterri au mauvais endroit, pile au mauvais moment, au point que Londres n’est pas un si mauvais souvenir, finalement. Ta pensée dérive un quart de seconde et fait retour arrière, tandis que tu avales ta salive de travers et t’en étouffe. Nope. Londres, on n’en reparle pas. On n’y pense même pas. La Nouvelle Orléans il sera ; pour l’instant.

Sapé dans un de tes éternels costards cintrés, dernier bouton de la chemise défait et le fessier moulé dans un pantalon ajusté, tu transpires la détente et l’apaisement. Tu caches surtout bien ton jeu. Ta main dans celle d’Aiden, vous marchez dans une rue touristique et n’êtes qu’un couple parmi tant d’autres. Pourtant, tu ne peux t’empêcher de regarder à droite et à gauche, inquiet du regard qu’on pourrait vous porter. Trop de questions proches de la paranoïa te traversent l’esprit et il te faut prendre une bonne inspiration pour te calmer.

Après une dizaine de minutes passées à déambuler, vous arrivez à ce petit restaurant, bien noté des critiques. Et surtout Vamp’ friendly. Toi qui étais déjà tombé de haut en découvrant les établissement LGBTQWTF-Friendly il y a quelques décennies, voir que ça s’appliquait à présent aux non-humains te faisait bien sourire. Surtout le fait qu’il y ait besoin de tels oasis pour se sentir à l’aise, ou pas rejeté. Tentant d’assumer pleinement ta nature, tu commandes un verre de sang lambda ; laissant Aiden choisir un plat définitivement humain. Et qui sent bon.

Entre deux discussions légères, tu sens une question existentielle te monter à la gorge. Du genre impossible à retenir et qui va te bouffer si tu te retiens. Alors, un peu la peur au ventre, tu fixes Aiden et lui demandes « Tu penses qu’on a fait le bon choix ? De quitter Londres et venir ici ? »

On n’en reparle pas. On n’y pense même pas. Qu'il disait.
La bonne blague.
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Aiden waylon
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Aiden waylon
Humain Neutre
#4855 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Dim 22 Mar - 19:51

Ça a été dur. Peut-être la pire épreuve que j'ai enduré à ce jour : le sevrage.
Cette merde qui m'a cramé trop de fois le cerveau, est enfin hors de ma portée. Je sais que je peux y retomber, que j'peux chuter dans cette tentation à nouveau, mais respirer un nouvel air me fait du bien. Et j'ai jamais pensé dire ça un jour.
Mis à côté de ça, le voyage, l'avion, le déménagement et l'emménagement, ont presque été soft. Pour moi, bien sûr. Harper lui...

On a appris à se connaître dans le presque meilleur et tout de suite le pire. Fallait quitter Londres et écrire une nouvelle page de notre destinée. Enfin, pour ce que j'y crois au destin... J'pouvais pas passer mon temps à me faire bouffer les veines par n'importe quel Vampire et poursuivre par tous les loups-garous de la City. Harper est parfait dans le rôle du sauveur amouraché, mais c'est pas une vie. Ni pour lui, ni pour moi. Et ce voyage n'est pas sans conséquence. Quelque chose s'est installé là, entre nous. On n'est pas moins proche, mais j'crois qu'on a besoin d'une bonne discussion.

Moi, depuis que j'ai arrêté la dope, j'ai des fringales infernales. On n'a pas eu le temps de réellement sortir et profiter comme on a l'habitude. J'suis moins rachitique qu'avant, même si je fais toujours peur. J'ai des cernes qui me quitteront plus, une peau blafarde même un peu grisâtre. Mort avant l'heure, quelle ironie.

Enfin... Quoi de mieux pour parler, qu'un lieu neutre comme un restau ? Et puis c'est classe. J'ai enfilé la plus belle tenue que j'ai et qui n'est pas un costume qu'Harper m'a gracieusement offert, pour un certain gala de bienfaisance. De toutes façons, je n'avais pas gardé ce pantalon très longtemps. Dois-je même le compter en minutes à peine.
Ce que je sais, c'est qu'on ne se cache pas comme à Londres. Pas de contact, pas de visibilité, nous sommes littéralement des nobody et je préfère ça. Je ne vis plus dans mon studio de geek miteux dans un ancien garage à bagnoles et ça, c'est pas du luxe ! Je peux sortir le jour, la nuit, avec ou sans lui. Et là c'était avec.
Sur le trajet, je sens sa main serrer un peu plus la mienne, plusieurs fois. C'est léger, mais ne passe pas inaperçu. D'ordinaire, je pense que j'aurai été comme une jeune adolescente à m'émoustiller de me balader avec lui main dans la main. Mais le tempo est beaucoup trop sérieux pour que je me mette à babiller comme une donzelle de quinze ans.
Sa stature et son port ne laissent rien paraître. Il est confiant, plein de classe et on peut même sentir un homme d'esprit. Bref, rien à voir avec moi, le gros con de base. Seulement, je sens qu'au fond, une anxiété le démange.

Je ne le harcèle pas de question et au fond, ça me regarde peut être pas, qui sait ? Alors quand le serveur s'approche de nous je lui commande de la viande rouge, avec un magnifique assortiment de patates. J'prends pas d'alcool, je me contacte d'une eau gazeuse. Harper prends du sang. Du sang. Je m'y ferai jamais. J'intellectualise pas trop sa demande, faisant comme si c'était normal, qu'on est grave habitués. Mais pour moi, ça a toujours quelque chose de désagréable.
Rien à voir avec mon corps rougit étendu sur mon matelas minable, bien sûr. On est passé au dessus de tout ça.

La viande est délicieuse, fraîche, saignante, fumante et j'me régale. Je mange comme un affamé, le dos voûté. Harper est faussement décontracté, tiré à quatre épingles et je sais que si je le regarde pendant que je mange, je saurai pas sur qui m'jeter en prem's. Alors je focus mon assiette. Jusqu'à ce que sa voix me fasse sortir de ma gloutonnerie. Le bon choix ? Comment ça ?
    « Mais... »
Je relève mes yeux vers lui en posant doucement mes couverts. Je bois une gorgée d'eau pour me rincer la bouche qui a encore le goût de ce bœuf succulent.
    « Ouais. Ouais bien sûr qu'on a fait le bon choix. Il nous fallait ça... J'suis plus un camé et toi t'as quand même moins de démon j'trouve.  »
Au contrairement même. Maintenant c'est moi qui dois être à la hauteur, sinon j'risque de le perdre !
    « A Londres on profitait pas vraiment. Dès que j'sortais sans toi je me faisais saigner, l'danger était partout, même pour toi finalement. »
On peut pas dire que la politique de la mairie est pas à chié. Le maire est un lycan, bonjour l'objectivité pour les décrets. Je me redresse, m'appuyant au dossier de ma chaise, les mains derrière la tête, coudes écartés. Le sourire du punk merdeux collé au visage, je fais mine d'étendre mes jambes pour en fait caresser de mon tibia son mollet.
    « Et puis on pouvait pas faire ça à Londres. »
Ni les balades en ville, ni les roulages de pelles sur les bancs, ni les restau à deux en se draguant à moitié.
    « Ouais... Ouais je te jure, on n'aurait pas pu faire un meilleurs choix. Quelque chose te dérange Harp' ? »



Dernière édition par Aiden waylon le Mer 25 Mar - 23:59, édité 2 fois
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Harper
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Vampire Neutre
#4861 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Dim 22 Mar - 21:32
A ne prendre qu’une petite gorgée à la fois, faire comme s’il se passait quelque chose, tu as un temps monstre pour gamberger. Pendant qu’Aiden lui, profite comme il faut ! Tu es vraiment content, de le voir retrouver de l’appétit et reprendre des couleurs. Tu sais qu’il fait des efforts pour quitter tout ce qui pouvait le ronger ; il prend soin de lui et pour ça, tu ne peux que l’en remercier.

En échange, tu pourrais aussi te servir une belle part de confiance en toi et la descendre à grandes bouchées ! Des petits coups d’œil par-ci, par-là et te voilà – encore – à douter de toi-même ou croire que le monde va vous tomber sur la tête. Et que c’est ta faute. Alors, bien sûr qu’à un moment, tu dois tout gâcher et finir par remuer de la merde que tu aurais pu laisser loin derrière. La réaction initiale d’Aiden te surprend, surtout parce que pour lui, il ne semble même pas y avoir de question à se poser.

Le jeune homme prend le temps de bien faire les choses – qui c’est l’adulte, maintenant ? – et te colle une leçon de vie en deux minutes, top chrono. Il … Il a juste raison, en fait. Toi qui es incapable de dire les choses, tu as quand même un peu de mal à accepter cette tarte de Vérité à la crème, écrasée en pleine face. Moins de démons, en effet, c’est beaucoup plus calme … Mais pas réduit au néant. Parfois même, tu te demandes si tu serais capable de vivre sans. Et si tout allait bien ? Bordel, ça te tuerait ! Un petit sourire te traverse, toi et toutes tes névroses, à imaginer la situation aussi théâtrale et déviante qu’au possible !

Mais tu restes aux aguets et te sens obligé de poser ton verre, pour ne pas risquer de le faire éclater, avec ta tension. Il continue à argumenter, toujours dans le vrai, alors que toi tu digères tout ça. Tu continues à le regarder, prendre ses aises et aller au contact. Wait … What ?! Tu te figes soudain, le regard un peu plus rond que toute à l’heure, hébété. Est-ce le sang qui te monte à la tête ? C’est vrai que tu n’es pas le seul vampire dans le coin et qu’avec tous ces verres, ça enivrerait quiconque respire un peu fort. Mais non, c’est définitivement ton âme sœur qui a décidé de réveiller quelques volcans en toi et te faire crever de chaud.

Parce que, d’habitude, c’est toi qui mènes – enfin, qui crois mener – la danse ; mais en privé ! Ah non, effectivement vous ne pouviez pas faire ça à Londres. Vous vous seriez fait jeter dehors, ou bouffer sur place. Le peu de rouge qu’il t’est possible d’avoir te monte aux joues, te donnant l’aire presque tiède. « En effftwh … En effet, c’était … Ahem. Autre chose. » Que tu peines à agglutiner, comme si ça avait un semblant de consistance. Qu’on arrête de se mentir : c’est pas toi qui mènes la dance, Harper. Ni maintenant, ni en général.

A discuter à un-et-demi – la dernière moitié s’étant déjà évaporée – il semble qu’il t’ait perdu en chemin … Et tu peines de nouveau à retrouver un peu de crédibilité, toujours émoustillé et déstabilisé par son esprit d’initiative. « Nah … J’me disais juste que … Whoh, ‘fait chaud ! » Alors comme ça, il t’arrive de retirer le balai avant de parler ? Meh. Ça t'réussit pas. Tu dévies du regard, espérant trouver quelque chose d’un peu moins torride sur lequel poser tes yeux, quand tu vois une boule de poils passer de table en table, attirant l’œil des clients. La version encore jeune d’un Carlin se balade, aboie de temps en temps d’un air trop aigu et quémande sa pitance.

L’espace d’un instant, ton regard et celui de la bête se croisent. Elle se fige, toi aussi. Il y a quelque chose de pas net. Tu le sens, tu le sais. Aargh, Harper ! Même avec les chiens, il faut que tu sois paranoïaque ?! Évidemment, avec un chat, ces créatures mesquines et sans âmes, il n’y aurait absolument aucun problème ! Le clebs en question rompt le contact en premier et repère sa prochaine victime, son regard aussi globuleux que déterminé. Il se dirige droit vers Aiden, tout en se dandinant et sautillant sur ses papattes, pleinement conscient de son potentiel mignonesque. Oui, c’est un mot valide. Un néologisme, voilà. Faites pas chier.

Il renifle un instant, comme pour confirmer que le morceau de viande juteuse est toujours là, prêt à finir dans sa gueule. Sans attendre un quelconque signal, la bête vient faire des huit entre ses jambes, se dressant devant la tienne et vous forçant à rompre le contact maintenant plus très torride.

« Je crois que tu as un nouvel ami … » Ironises-tu, les dents serrées.
Harper, cent-soixante-dix-neuf ans d’âge, doublé par un clébard en couche-culotte. Magnifique !
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Aiden waylon
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Humain Neutre
#4866 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Lun 23 Mar - 9:06

J'aime ce mec.
J'l'aime à m'en déchirer les poumons si je le cri.
Sa façon d'être détaché de tout, de garder la face, alors qu'en lui c'est l'bordel. Il a ces coups d’œil qui savent me dire arrête ou tu crois ? et dans le meilleur des cas continue. Et j'le sens décontenancé, un peu perdu. Cette facette qu'il ne laisse entrevoir à personne (ou peu de monde) si ce n'est moi. Et j'fais l'malin mais ça fait longtemps que j'suis tombé dans l'ravin. Dans l'sien. Je me redresse un peu, hypnotisé par sa façon de détourner la conversation, de se sentir au mauvais endroit au mauvais moment. Je veux dire plein de trucs, mais je suis trop débile à cet instant pour en parler. Je veux... Je veux passer ma main dans ses cheveux, je veux toucher ses bras, je veux l'embrasser...
Foutu Vampire !
Ils sont trop beaux pour être vrais et, pourtant, ils sont vrais ! -Est-ce qu'on enfoncerait pas des portes ouvertes aujourd'hui ?-

Je passe ma main sur mon visage, je me ressaisi. Il a chaud (je me gausse), moi aussi. Et certainement plus que lui, mais là n'est pas la question.
Il est gêné.
Et ça me donne envie de le prendre encore un peu plus au dépourvu, au quotidien. Mais c'est un plaisir coupable que je me laisse que pour quelques situations. Il ne faudrait pas que j'en fasse une overdose -même si j'ai de la bouteille de ce côté là-

En parlant d'overdose, j'peux pas dire que j'suis complètement sevré. Oui j'ai fais le plus dur, mais des fois j'ai des coups de fièvre. Des fois j'ai des cauchemars où je meurs au milieu de kilo de poudre. J'ai des crises de panique et quelques fois je me suis même mis à hurler. Et je déteste quand Harp' me voit comme ça. Je fais tous les efforts du monde, il le sait, mais ça me tue. Y a des trucs, c'est plus forts que moi. Depuis que nous sommes ici, nous vivons ensemble. Rien à voir avec mon taudis, Harper a choisit de A à Z le lieu, la bâtisse et l'intérieur. Et c'est, bien évidemment, à son standing. Et je ne peux, de ce fait, pas lui cacher quand mon estomac se retourne, ou quand des sons incompréhensibles sortent de ma bouche.
    « Harp' je... »
Mais les mots se meurent.
Quelque chose attire notre attention. Un peu plus loin, mais pas trop. Un machin de quelques centimètres, faisant des ronds dans les jambes des gens, montant sur ses deux petites pattes arrières, sans aboyer toutefois. J'entends des soupirs attendrissant, jusqu'à voir plus distinctement la muse des débats. Un petit chien d'une race que je ne connais fichtrement pas, mais qui a quelque chose d'aussi fou que mignon.
Et qui s'approche de notre table, sans timidité.
    « Moooh... »
Le voilà qui fait le beau, qui se dandine avec sa petite queue en tire-bouchon. Bien que je me suis laissé la part du lion, je me penche et ouvre ma main devant lui contenant un petit morceau de viande et un morceau de pomme de terre. Il se régale et se met à aboyer. J'essuie mes mains, le caresse. Il réclame, grogne, aboie, je sais pas trop mais il essaye de communiquer.
    « Ah non mais c'est pas vrai ! Virez-moi ce chien ! »
Le manager n'avait pas parlé très fort mais étant non loin de nous, j'ai pu l'entendre sans difficulté. Je me redresse alors quand le serveur s'approche.
    « C'est un habitué ? » - « Pardonnez-nous messieurs, j'espère que votre repas se passe bien. Nous n'arrivons pas à nous débarrasser de ce chien. Il appartient à un client mais impossible de savoir qui. Et personne n'est venu le réclamer. »
Le chien grogne en se décalant rapidement quand le serveur tente de l'attraper. S'ensuit alors une petite course poursuite dérisoire qui me rend presque hilare, jusqu'à ce que le type se fasse mordre. C'était de petits crocs, rien de méchant, mais assez pour piquer à vif la fierté du gars.
Gars qui se ramène vers nous.
Vers moi.
    « Vous êtes une des rares personnes qu'il n'a ni mordu, ni grogné. » - « Super ! Et alors... ? »
Je glisse un regard vers le Vampire intérieurement hilare aussi et peut-être un peu exaspéré en devinant la suite.
    « Il est pucé. Un vétérinaire pourrait l'identifier. » - « Non mais je... » - « Pouvez-vous m'aider et retrouver son propriétaire s'il vous plaît ? La prochaine fois qu'il rentre, le manager a promis de me licencier... Je ne veux pas perdre mon travail... »
J'aimerai être plus dur. Le genre de type qui se ratatine devant rien. Mais je ne suis pas comme ça. Ce pauvre chien qui a faim, puis ce type au bout du rouleau. Moi aussi je veux qu'on m'aide dans ce genre de situation.
Les mots sortent alors précipitamment, bien avant que mon cerveau ne les formule.
    « Bien sûr, vous connaissez l'adresse du vétérinaire le plus proche ? »
Et nous voilà dehors, en soirée, à devoir nous rendre chez le vétérinaire de nuit, avec une boule de poil baveuse qui mordille les chaussures cirées de l'homme en costard.
    « J'suis désolé... J'ai pas su dire non... Mais il nous a fait une remise sur la note ! »
Sourire gêné, un peu bête même.
Piètre lot de consolation, j'en conviens.


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Harper
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Harper
Vampire Neutre
#4887 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Lun 23 Mar - 21:54
« Tu ne devrais pas lui donner à manger, il risque de … S’accrocher. »

Que tu soupires, déjà dépité. La petite bête a déjà toute son attention, et voilà que cette saloperie arrive à ses fins. Quand tu penses que toi, il t’a fallu bien plus de temps pour qu’Aiden te traite à peine mieux que ça … Non mais tu t’écoutes réfléchir, parfois ?! Tu ne peux en effet que t’avouer vaincu et être bonne patte, tandis que l’autre lui mange littéralement dans la main. Pas grave, toi tu lui mangeras dans le cou … Mais ! Sérieusement ?! Reprenez une gorgée de sang mon cher, et fermez-là encore !

Tandis que tu te venges sur ton verre, que tu gardes contre toi comme on s’accrocherait à un bijou de pacotille, la réplique d’un type dans ton dos vient laver ton honneur. Ou ce qu’il en reste. Des miettes, quoi. Un sourire vainqueur se dessine au coin de ta bouche et tu te prépares à savourer le moment, cette lueur malsaine dans le regard. Oh que oui, ce clébard va prendre son dû et finir à l’autre bout de la rue, d’un grand coup de pied au cul ! Tu restes là, bras croisés à feindre de siroter ton verre, spectateur de premier rang. Le serveur s’explique et semble lui aussi au bout du rouleau. Alors comme ça, le nuisible n’en n’est pas à son premier coup d’essai ? Excellent. Quelque part, tu admires aussi le canin ; emmerdeur en puissance. S’il parvient à survivre comme ça, il a de l’avenir !

Un peu enivré par le sang, tu poses le verre sur la table, t’appuies de ton coude sur celle-ci et suggères à ton petit-ami « Je crois que c’est le moment où l’on sort le popcorn … » Un petit sourire sincère, aussi dépassé qu’amusé par une situation cocasse. Tu observes vaguement la course poursuite, imaginant la musique qui va avec. C’est con, comme une scène aussi débile arrive encore à te faire sourire. Tout n’est peut-être pas perdu pour toi, qui sait ? Mais les bonnes choses ont une fin et, juste retour des choses, le Karma vous revient en pleine face. C’est qui le dindon, maintenant ?

A peine le serveur se dirige vers Aiden, à bout de souffle, que tu sens le guet-apens se refermer sur vous. C’était drôle, jusque-là. Mais non, qu’il n’essaie même pas de vous refiler le bébé … Enfin le chiot. Ah ben si, il essaie. Et Aiden qui boit ses paroles. L’autre argumente – plutôt bel orateur, dans son désespoir – et au moment où tu penses enfin intervenir, jouer le méchant vampire pas copain des animaux, tu entends la réponse à chaud de ton amant. Et tu as envie de t’enfoncer le crâne dans le mur, reculer, pour te cogner encore plus fort. Tu n’aurais pas dû te délecter autant l’instant présent, il a maintenant un goût amer de défaite, assaisonné d’une lichette de pisse de chien sur ta fierté.

Tu fermes doucement les yeux, pour prendre une bonne inspiration. Aiden a presque fini son plat et toi, tu veux juste passer à autre chose. Ce qui eut été une gentille blague est en train de bouffer ton capital sympathie, alors tu prends sur toi pour ne pas envenimer les choses. Tu te lèves pour aller payer, tandis que le clebs a le droit à toujours plus de caresses que ta jambe aurait pu espérer. Le regard noir, tu fusilles du regard le serveur qui commence à suer. Revoyant tes priorités, tu vérifies déjà si ledit vétérinaire est ouvert à cette heure et – surprise – il l’est. Comme quoi !

Restant fin gentilhomme, tu assistes Aiden pour sortir de table, tout en résistant à l’envie d’en coller une à son nouveau parasite à quatre pattes. Suivant l’itinéraire affiché sur ton smartphone, tu ne sais pas si tu dois garder tes distances maintenant que vous n’êtes plus deux, ou au contraire faire de l’excès de zèle et lui rouler un patin devant le clebs, pour lui montrer qui est le patron. Ton silence est pesant et le jeune homme ne tarde pas à le briser, l’air penaud ; mais pas vaincu !

Assez soudainement, tu éclates de rire en réaction. « C’est vrai … Peut-être qu’on reviendra, s’ils nous refont un aussi bon prix ! » Tu es quasiment sûr que c’est parce que ton regard noir a viré au rouge, quand le serveur t’a présenté l’addition. Mais soit. Au moins tu n’auras bu qu’un verre de sang jusque-là ! « Par contre, t’es gentil toi … » tu poses le regard droit sur tes jambes « mais tu vas me lâcher les pompes, non mais ! » Le chiot remarque vite qu’il n’est plus seul dans son délire, te fixe du regard puis le pose sur Aiden, pour glapir de satisfaction. Tu reprends la marche, ignorant la centaine de dollars qu’il vient de consommer, pour lâcher une autre question existentielle qui te passe par la tête « En attendant qu’on retrouve à qui il appartient, tu l’appellerais comment ? »

Tu imagines bien saucisse sur pattes ou cerbère d’opérette, mais ça ne résonne pas très bien. Alors que vous passez une intersection et pouvez apercevoir la vitrine dudit vétérinaire, le chiot glapit de nouveau et semble fuir vers une ruelle adjacente. « Je ne crois pas qu’il ait apprécié ce nom-là … » Convaincu qu’il n’a pas pu aller bien loin, tu le suis d’une démarche nonchalante et découvres rapidement que la ruelle débouche sur une superbe allée, parsemée d’arbres. Ce p’tit con a du goût ! Mais il vous a déjà semé et pourrait se trouver à l’autre bout de la rue. Un instant, tu hésites à demander à Aiden si vous devriez le laisser à son sort. Mais tu réalises que ça ne se dit, ou se pense même pas. Alors tu ironises sur de l’humour moyen « S’il est déjà en train de se rouler dans la boue ou dans les pattes d’un habitant, on le laisse faire sa vie ! Je pars de ce côté, toi de l’autre ? »

Peu enclin à appeler le chien comme un idiot, tu tentes plutôt de le siffler, émettre des petits bruits pour le faire sortir. Il ne faut que quelques minutes pour que vous entendiez un bruit métallique, un félin en panique puis un véritable boucan, venant d’un amas de déchets non loin. Pour finir par découvrir le clebs qui aboie à tue-tête, grogne et tourne comme une furie autour d’un arbre. « Ne me dis pas que … » La sale bête a trouvé un chat à traumatiser ? Eh ben si ! L’animal, étrangement effrayé par une si petite bête en comparaison, est planqué à plusieurs mètres de hauteur, miaulant de désespoir.

C’est le cœur déchiré par cette complainte que tu te pinces l’arrête du nez, soupire longuement et te retiens de préparer le chien pour le restaurant chinois d’à côté. Tu sais que tu pourrais te contenter d’attraper ce suppôt de Satan par la peau du cou, laisser le chat se calmer puis revenir. Mais tu es certain que l’autre est monté bien trop haut pour redescendre de lui-même. Et tu es aussi convaincu que tu as plus de chances, de force et résistance surhumaine que ton copain ; pour monter là-haut et ramener la bestiole sur la terre ferme, sans danger.

« Oublie ce que j’ai dit toute à l’heure. Si je croise de nouveau ce serveur, je lui fais la peau. » Que tu grommelles, tandis que tu replies les manches de ta chemise et te prépares à sauver la donzelle en danger.

Tu te souviens, de ce qu’il te reste de ta fierté ? Fais gaffe, ça pourrait glisser.
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Aiden waylon
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Aiden waylon
Humain Neutre
#4901 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Mar 24 Mar - 9:52

Harper est furax. Je le sens.
J'évite son regard. Quand on met les pieds dehors, j'essaye de trouver le bon côté des choses, mais sa répartie cinglante manque de m'étouffer. Je sais qu'il n'est pas aussi cinglant que si j'avais été un parfait inconnu... mais quand même, elle n'en reste pas moins piquante.
Il ne rigole pas. Moi non plus. Le chien, lui, s'amuse.
Le Vampire s'en débarrasse, évitant qu'après la chaussure, il ne s'attaque au pied directement à l'intérieur du cuir onéreux.

On se met en route, suivant le tracé sur le GPS d'Harper. Je reste silencieux, me sentant un peu merdeux de cette situation que j'ai provoqué sans le vouloir. Lui, en revanche, reste détendu. Du moins de ce que j'en vois. Quand je glisse un regard je ne peux qu'attester qu'il prends sur lui et je dois bien l'avouer, j'en suis touché. Notre soirée en amoureux tombe à l'eau à cause d'un chiot turbulent... Je pense qu'il rêvait d'un début de nuit un peu plus... inspirant.
    « Bandit. J'le trouve un peu filou et... »
Mais je n'ai pas l'temps de continuer mon argumentaire que le cabot part en gueulant dans une ruelle adjacente. Je précipite à l'entrée, le voyant disparaître au fond, sans pouvoir le rattraper. Et ce n'est pas Harper qui va user d'une quelconque habilités pour essayer de le retenir. Au fond, je ne peux pas lui en vouloir.

Le détour est conséquent, mais la visite en vaut le coup d'oeil. Un endroit arboré et particulièrement charmant, entouré d'habitations. Un endroit où j'ai envie de passer du temps avec ce nigaud tiré à quatre épingles. L'espace de quelques secondes je me perds dans mes pensées, ramené illico par mon aimé qui ne manque pas de piquant, à nouveau.
    « Il a l'air un peu foufou... Je n'ai pas envie de le toucher ou de me prendre la tête avec un nobody pour lui. »
Après tout, il a raison : ce n'est pas mon chien. Je n'en veux pas et je sais parfaitement pourquoi.
Le fait qu'il mette autant de cœur a l'ouvrage me rassure et je pars de mon côté, espérant trouver une piste de petites pattes dans la boue, ou autre, pour y mettre rapidement la main dessus.
Un boucan infernal attire mon attention et pour cause : un chat de gouttière vient de se faire déranger pas un mini-clébard-foufou. L'un perché en haut d'un arbre, l'autre aboyant au pied de celui-ci.
On n'est pas aidés putain...

Je me rapproche à la hâte de la scène, voyant Harper au bord de la crise de nerfs dans un premier temps, suivant ensuite son regard vers le ciel. Il a grimpé sacrément haut ce con !
J'émet un léger sursaut quand il émet sa menace et le vois retrousser ses manches. Je me mets devant lui :
    « Hors de question Harp' ! C'est moi qui nous ai mis dans cette merde, c'est moi qui nous en sort ! Et en plus tu vas te faire griffer, je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose ! Laisse moi faire. »
En voulant bien faire, je ne me suis évidemment pas rendu compte que je venais de prendre son reste de dignité comme planche de surf. Et me voilà à sauter pour m'accrocher à la première branche, et commencer mon ascension.
    « J'ai de l'entraînement à force de me réfugier là-haut, moi aussi, pour s'mer les clébards puants. »
En effet, je peux me targuer d'avoir une certaine affinité avec les loups-garous de Londres. Ce qui n'est pas au goût de tout le monde, y comprit du mien !
Je me tiens à quatre mètres du sol. Le chien sautille de joie, pensant certainement que je vais lui ramener le chat. Celui-ci feule à mesure que je m'approche de lui. Je vais me faire défoncer. Je l'sais, je vais ressortir de là avec une bonne bactérie de merde et je vais être malade pour trois semaines, sevrage ou pas.
J'essaye alors de monter plus haut, mais il faut que je saute. Alors je me redresse, les jambes un peu molles. Comme on peut s'y attendre depuis le départ, le bois craque et je n'ose plus bouger de peur de précipiter ma chute. Mais je n'en ai aucunement besoin, mon karma le fait à ma place et me voilà en train de chuter. Je n'ai même pas eu le temps de gueuler, par réflexe, c'est pour dire.

Je m'attends à me défoncer le dos sur le sol, mais j'ai une chute amortie. Amortie par des bras. Des bras de Vampire. Vampire très mécontent de moi.
Tout le monde est resté stupéfait : le chien me regarde, le chat aussi, sans un bruit. Ca a eut le mérite de calmer tout le monde.
    « Hey... Salut. » J'tente une approche, le sourire gêné, sans trop regarder Harper. « J... J'pensais vraiment pouvoir y arriver. C'pas siii haut... » Je me laisse aller contre lui en soupirant. « Tss... J'en ai déjà marre. »

__

Une fois les pieds à nouveau sur le sol, j'enlève ma veste et la jette sur le clebs, avant de me jeter sur lui. Je l'enroule, je le saucissonne, je lui fourre la tête dans une manche et je le prends avec moi, tel un rôti de porc périmé. On l'entend grogner et aboyer, mais en bien plus étouffé.
    « Je t'attends au point de départ. »
Je montre la ruelle d'où on vient, laissant le loisir à Harper de décrocher ce chat en un temps records et sans embûche. Je lâcherai le monstre une fois chez le vétérinaire.



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#4918 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Mar 24 Mar - 20:54
Aiden s’interpose entre toi et l’arbre, voulant à tout prix te protéger ; éviter qu’il t’arrive quelque chose … Wait, what ?! Que n’a-t-il pas compris dans le fait d’être en couple avec un vampire, qui a prouvé dès le premier rancard qu’il était bien plus habilité à subir – ou causer – des situations risquées, dangereuses et foireuses ? Là, tu es paumé, Harper. Tu ne parviens à articuler qu’un « Mais … » de surprise, tant tu es pris de court.

Tu pourrais tenter d’argumenter, ou user d’un peu de force pour couper court … Mais dans l’état actuel de tes nerfs, tu préfères prendre une grande inspiration et ne même pas l’ouvrir. Ta mâchoire se serre, autant à le voir prendre un risque inconsidéré, qu’en te retenant comme jamais de ne pas l’enfumer verbalement. Car là – va te savonner la bouche – il agit vraiment comme un abruti. Tu le regardes monter, l’entend déjà se vanter une fois la première branche passée, mais restes inquiet. « Fais attention … Quand même. » Que tu tentes, un peu dans le vide. Aux aguets, tu surveilles le clébard d’une oreille. Le rejeton semble toujours très content et continue de faire le con autour de toi et de l’arbre. Mais tu l’as à l’œil ; si jamais il tente de te pisser dessus en te confondant avec l’arbre …

Un léger craquement te ramène à tes priorités et tu redresses immédiatement le regard. Il suffit que tu portes ton attention sur un gamin pour que l’autre soit déjà en train de faire des conneries ! Tous tes sens mobilisés, tu le vois tomber presque au ralenti. Tes bras se tendent rapidement vers lui pour l’accueillir et, quand son poids se fait sentir, tu l’accompagnes pour que la transition soit douce. Il serait dommage qu’il se brise la nuque parce que tu as oublié d’amortir le choc … Le reste de ton corps aide à absorber la chute et tu finis ton geste un genou au sol, ton amant dans tes bras. Tu ne sais pas si tu dois lui sourire – parce que tu es quand même content qu’il soit en un seul morceau – ou lui jeter un regard noir assorti d’un je t’avais prévenu … Alors tu prends une nouvelle inspiration et tu lâches, avec une pointe de soulagement, un long « Heeeey … » Ouaip, t’es un champion en communication, Harper !


En un sens, ces mésaventures vous auront rapproché – héhé – mais il est temps pour vous d’en finir avec ce chat de malheur. Tu reposes Aiden, qui s’occupe immédiatement du clebs. En voilà une très bonne idée ! Vous auriez dû museler la bête bien plus tôt ! Avant qu’il ne s’échappe, tu l’attrapes et l’embrasses. Tu le relâches une dizaine de secondes après, justifiant ton acte d’un « Parce que tu me dois bien ça ! » amusé. T’aurais aussi pu dire que tu en avais simplement envie hein … Enfin.

Maintenant qu’il ne reste plus que les adultes responsables – ah bon ? – tu réfléchis à ton plan. Bien sûr que tu hésites à carrément déraciner l’arbre. Ton égo apprécierait, les voisins beaucoup moins ! Alors tu reprends le plan pas si con d’Aiden, certain de tes aptitudes physiques. Tu grimpes facilement au même niveau que lui, évites soigneusement la branche et parviens à hauteur du chat … Qui trouve le moyen de t’esquiver encore un peu, toujours apeuré. Bordel … Alors tu serres un peu plus la branche principale, espérant ne pas la casser sous ton poids, ou ta prise. Tu finis par choper le félin par la peau du cou et le ramener contre ton torse. L’animal est terrifié et plante ses griffes dans ta chemise, pour mieux lacérer ta peau. Sympa le cadeau …

Tenant la bestiole d’une main – pas vraiment envie qu’elle saute en pleine opération –, il ne te reste plus que l’autre pour te tenir et t’aider à redescendre. Et bien sûr, il faut que, toi aussi, tu cherches à attirer l’attention ; quand tes superbes chaussures cirées – pleines de bave – aux semelles lisses te font défaut et que tu rates la branche du pied. Tu tentes de te rattraper par ta main encore libre, mais ta force te joue un tour et tu arraches un morceau de bois, comme si c’était du beurre. Alors tu glisses le long de l’arbre, t’écorche le flanc droit et tout le côté en descendant, un peu rapidement. Pas de commentaire lorsque tu chevauches une autre branche de ta jambe, manque de peu de t’éclater les valseuses, mais parviens avec grâce à faire demi-tour autour de l'axe et finir la tête la première. Le tout en mobilisant toute ton énergie pour protéger cette saloperie de félin de ton bras gauche.

La scène doit passer beaucoup plus vite de loin et la conclusion semble identique : tu t’écrases comme une déjection au pied de l’arbre, ce qu’il te reste de dignité en train de baver hors de ta bouche, déjà noyée dans le désespoir. Bien abîmé mais pas vraiment blessé – ce serait con, pour un vampire presque bi-centenaire – tu mets un peu de temps à te redresser. Tu prends quelques instants pour vérifier l’état de la bête toujours accrochée à toi : à part ses pupilles dilatées au possible, sa tension qui fait des bonds et son rythme cardiaque en train d’exploser, l’animal semble bien se porter ! Il te le prouve très bien d’ailleurs ; quand il se débat, te griffe de ses quatre pattes et déguerpit au quart de tour, utilisant ton épaule comme tremplin. De rien …

C’est pour toi la goutte d’eau et, voyant le chat te remercier en fuyant, tu te mets à gronder quelque chose. Qui devient rapidement un « PUTAIN DE MERDE !!! » beuglé avec toute ta force et d'un ton extrêmement grave. Quelques animaux autour réagissent, tout comme des habitants qui ouvrent la fenêtre et t’insultent avec la même amitié. A la fois complètement à bout, et étrangement soulagé d’avoir relâché ta tension dans un tel cri, tu reviens vers Aiden ; ne ressemblant à plus grand-chose. Ton côté droit est taché par la crasse – face incluse – et la chemise défaite ou déchirée à certains endroits. Le côté gauche est un peu plus présentable, si l’on omet ton torse et ton épaule, lacérés par les griffes du chat. Tu ne sais même plus à qui tu dois en vouloir, alors tu lâches un « Bon, au moins le chat va bien. » neutre et laconique au possible.

Les mains dans les poches et totalement inconscient – ou dans le déni – de ton apparence, tu te prépares à pousser la porte en verre quand tu remarques la grille déployée et le petit panneau, que tu déchiffres à haute voix « Les animaux, ce sont les humains. A eux d’être pucé. Vampire fier et en grève. » Tu regardes Aiden, penaud. « Ils … Sont sérieux ? » Ne pas réfléchir, ne pas réagir … Ne pas analyser, ne pas analyser, ne pas analyser … Tu t’écartes rapidement de la devanture – surtout pour ne pas la défoncer – et retournes sur ton smartphone, pour trouver un autre vétérinaire ouvert à cette heure. Cette fois, tu appelles et demandes, un peu sèchement « Juste pour être sûr : vous n’êtes pas en grève, vous ? » et conclus d’une salutation avant de raccrocher.

Préférant te contenter de faits, tu annonces à Aiden que « Il y a un autre vétérinaire d’ouvert, à quinze minutes à pied. » et sans plus de cérémonie, tu te remets à suivre ton GPS ; ne faisant même plus attention aux airs surpris des passants que vous croisez.

Comme quoi, le regard des autres, c’est surtout une question de point de vue.
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Aiden waylon
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#4923 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Mer 25 Mar - 0:15

Bandit. Je le trouve un peu filou et...
Non ! Je le trouve carrément chiant en fait.
C'est dans ce genre de moment où je me rends compte que je nous ai juste ruiné une potentielle sortie de couple et je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir. Quand je quitte les lèvres froides et charnues du bellâtre, un soupir sort d'entre les miennes. Le rôti sous le bras et mes pas m'emmenant au bout de la ruelle, j'entends, quelques secondes plus tard, un hurlement caractéristique d'une crise de nerfs.
Il a prit sur lui. Beaucoup. Trop, même.
Je me penche dans l'ombre du bâtiment, pour voir exactement la scène. Ça s'agite près de l'arbre, ça gueule, ça ronchonne et ça... et ça saigne. Un peu.
Je redoute qu'il n'ait éclaté le chat.
Je ne veux pas y penser.
Inconsciemment je serre le saucisson grognant contre moi.

Harper arrive quelques secondes plus tard, la chemise en lambeaux, à moitié balafré sur le flanc (je devine quelques blessures superficielles) et surtout, plus calme que jamais. Le chat n'a rien.
    « Comment ça ? Harp' putain... »
J'aurai préféré me briser les os pour toi.
Mon visage laisse passer une mine triste, qui s'enfuit rapidement. Grâce à mon génie, j'ai réussi à faire des anses avec les manches pour porter plus facilement le cabot-saussiflar.
    « Ok... Allons-y. »
Je le laisse passer devant, indiquer la route et nous continuons sur une petite centaine de mètres jusqu'à tomber devant une porte, totalement bardée de fer. Signe évident de protestation qu'Harper lit aussitôt.
Je bug, ne comprenant pas la signification.
    « Qu... Quoi ? »
Je passe ma tête au dessus de son épaule pour lire à mon tour. Ca alors... Je me décale, le regardant alors, choqué dans ma condition d'être Humain et moi aussi, fier de l'être.

    « Attends mais... Tu t'imagines ?! Tu t'imagines me faire marqué au fer rouge comme ta propriété, me mettre une laisse et me donner à manger quand je serai affamé... ? »
A peine ces mots franchissent la barrière de ma bouche, que je peux voir la scène se dessiner dans les yeux de Harper. Ce moment de fantasme où je suis attaché et à sa merci (et certainement sans un seul vêtement). Je pouffe de rire, met ma main sur sa joue et le pousse en arrière en me décalant.
    « Hahaha, n'y penses même pas, vieux pervers... »
Mais j'peux pas m'empêcher de revenir, mettre un bras sur son épaule en rapprochant mon visage du sien, le souffle tout à coup chaud et un peu lourd. Là, sur un trottoir crade, devant une clinique vétérinaire visiblement en grève pour prétexte bidon, je me perds dans son regard et sous ses doigts. Je baisse mes yeux, regarde ses lèvres, mords les miennes, avant de les rapprocher. Je suis monté en température et mon torse épouse le sien. J'aime tout. J'aime ce qu'il est, j'aime ce qu'il dégage, j'aime toutes ses réactions. Je suis dingue de lui. J'ai peine à l'avouer mais j'suis sacrément accro. Il m'a promis de devenir ma nouvelle dope, il a pas menti.

Il nous faut cinq petites minutes pour repartir. Nous remettre les idées claires et continuer notre route, en s'assurant que le prochain véto ne soit pas, lui aussi, en grève.
On continuera à la maison... Je sais que je n'ai pas été très convainquant. Ni pour lui, ni pour moi. Et plus les minutes passent, plus j'ai l'impression que je n'ai jamais prononcé ce chuchotement tant il n'a pas été pas crédible. Pas crédible car je veux rentrer sur-le-champ. Mais je calme mes ardeurs et je continue avec lui à mes côtés.

Depuis que nous sommes ici, je me crois carrément seul dans les rues. Je ne reconnais personne, je ne fais attention à personne et les conversations ne m'atteignent pas. Je ne m'occupe que de moi, de H. et c'est déjà pas mal. Je n'ai pas cette anxiété que je pouvais avoir à Londres non... Ici je suis tranquille je dirais.
Alors sans aucun complexe je m'arrête au milieu du trottoir et hèle un taxi de nuit.
    « Désolé. J'ai mal aux pieds et je veux m'en débarrasser. »
Je zyeute la charcuterie dans la veste qui, depuis quelques minutes, se fait plus que silencieuse. On monte alors dans la voiture, moi me vautrant sur la banquette arrière, appréciant le fait d'être assit et d'éviter de faire de l'escalade. J'indique l'adresse du vétérinaire qu'a trouvé Harper et silencieusement le taxi se met en route. Ma tête s'échoue sur l'appui tête inexistant et mon cou pivote vers le Vampire. Mes doigts viennent frôler sa cuisse, la caresser, puis trouver alors les siens pour les y emmêler. Mon corps rachitique disparaît dans le moelleux des siens, faisant une totale opposition avec le sien.
Au bout de deux minutes, un bruit se fait entendre à l'avant, une sorte d'explosion ou de coup de feu.
    « Merde ! C'est pas vrai ! »
Le chauffeur se gare sur le bas côté sur une place miraculeusement vide et descend de la voiture. Le capot fume.
    « Oh oh... »
Nous décidons, d'un commun accord silencieux, de sortir de la voiture.
    « Désolé m'sieurs. Appelez un autre taxi, le mien est tombé en rade. »
Je regarde H.

    « Je pense que c'est la soirée karmique. » Je me tourne vers le type « Z'inquiétez pas, on va y aller à pieds. C'est plus sûr. »
A ce stade, rien ne l'est plus vraiment en réalité.
Et le regard des gens va bon train mais je m'en fiche. Je veux juste en finir de cette soirée de malheur !

On marche pendant un moment. A mi chemin de la dernière moitié, je me rends compte que ma veste est trempée. Je soupire, je regarde le Vampire, la mine abattue de mon côté.
    « Il a pissé dans ma veste... »
Je sais plus quoi faire. Ce diable est infernal.
On continue donc.
Je préfère ne pas dire un mot, juste marcher jusqu'à la clinique. Le taxi nous a avancé de cinq bonnes minutes mais il en reste encore quasiment dix. Et quand nous arrivons devant, pas d’écriteau si ce n'est celui mentionnant Ouvert - clinique de garde.

Je dénoue alors le rôti et prends le chiot en train de dormir. Je laisse H. m'ouvrir la porte et m'adresse au guichet.
    « Bonsoir. Ce chien est perdu et on nous a demandé de le faire identifier. C'est possible ? » La secrétaire endormie se redresse et me tend les bras pour prendre le chien « Bonsoir. Oui, je vais scanner sa puce. Pourquoi il est mouillé ? » - « Il s'est roulé dans sa pisse. »
Expression de dégoût notable sur son visage et, machinalement, elle l'éloigne de lui.
    « Tenez le bien, c'est de la vermine. »
En voir par les fringues de Harper, je ne doute pas qu'elle me croit sur parole. Nous ne patientons pas très longtemps jusqu'à ce qu'elle revienne.
    « Bien. Ca ferait 90$ s'il vous plait. Vous payez par carte ? »
Elle me rends le chien qui est bien réveillé et me voit, étonné.
    « Qu... Quatre vingt dix dollars ??? Mais... Vous avez trouvé le propriétaire au moins ? » - « Oui, tout à fait c'est même une propriétaire. Nous sommes en horaire de nuit et clinique de garde, il y a une inflation sur les prix. Du même fait, les consultations et services sont donc payés à l'avance. » - « Je... »
Je me recule regardant mon cher et tendre, me demandant si on peut être exaspérer au point de couler ou de se liquéfier ? Sujet à méditer pour les prochaines heures de marche que nous aurons. Sachant que je n'ai pas pris mon portefeuille mais juste mes papiers d'identité, je le laisse régler la note que je trouve salée. Quelle soirée de merde, j'y crois pas ! Ça peut pas être pire, ça c'est sûr !
En sortant de là, je jette l'éponge et lance :
    « Je m'en fous, on fait ce que tu veux ! On y va pas, on y va, a pieds, en bus, en métro, a cheval, en taxi, en courant, en volant... J'en ai rien a fouuutre. Putain pourquoi j'ai arrêté la drogue... ! »
Ces moments qui testent cette patience que je n'ai plus... Ca va me rendre totalement barge. Harp', fais un truc. N'importe quoi, mais quelque chose !



Dernière édition par Aiden waylon le Jeu 26 Mar - 0:04, édité 1 fois
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#4953 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Mer 25 Mar - 22:02
« Mhm ? C’est une invitation ? » que tu lâches, amusé et presque par automatisme, quand Aiden semble surpris qu’un vampire souhaite voir les humains avec une puce dans la nuque. C’est à ton tour d’être pris de court – ça va être une série, à cette allure – quand Aiden s’approche de toi, son corps tout entier contre le tien. Alors tu le regardes, tu oublies tout ce qui peut se passer autour et tu profites de l’instant. Une vague de soulagement te traverse et ça te fait beaucoup de bien. Tes mains, bien que plutôt sages sur le coup, l’enserrent tendrement. La dernière chose dont tu as envie, c’est qu’il te file entre les doigts …

Une fois calmé de vos ardeurs, tu reviens au sujet précédent et tentes de fournir une justification qui te paraît plausible, tout en fixant la pancarte. « Si tu lis les annonces officielles, les vampires, loups et autres créatures devraient tous être dotés d’une puce, comme notre ami le chien. Peut-être que certains sont conscients d'être perçus comme une menace et acceptent de prendre sur eux pour le bien de tous … Et peut-être que d’autres veulent simplement vivre leur vie, sans être catalogués et inventoriés … » Tu te retiens de rajouter que c’est déjà arrivé il y a un siècle et que – SPOILER ALERT – ça c’est très, très mal fini. Toi, tu as bien ton avis sur la question. Mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment d’en débattre. T’inquiète, Harper, tu auras tout le loisir de débattre de cette question. Avec passion et bien assez tôt.

Tandis que tu marches, tu fixes Aiden bizarrement quand il hèle le taxi, t’étant fait à l’idée de marcher jusqu’au bout de la soirée. Comprenant tout à fait sa fatigue et appréciant le geste, tu lui réponds d’un sourire sincère. Tu profites du confort relatif de la voiture pour t’affaisser dans un des sièges arrière, puis te perds dans le regard d’Aiden, sa main dans la tienne. Le répit n’est que de courte durée quand un bruit sourd te pète les oreilles – la malédiction d’avoir une bonne ouïe – et que le chauffeur se gare dès que possible. Ton corps s’affaisse un peu plus dans le siège, souhaitant disparaître dedans. Pourtant, moins d’une minute après, vous voilà déjà repartis, tous les deux éreintés.

La fin du trajet se passe dans un silence étrange, pas vraiment pesant, juste … Trop fatigué pour commenter quoi que ce soit. Même quand tu commences à sentir une odeur étrange et que, rapidement, Aiden repère que le chien a pissé partout … Ce n’est qu’un bref rire dépité que tu expires, ne trouvant plus de mot pour ça. Après encore trop de marche, vous arrivez à la seconde clinique, effectivement ouverte. Enfin une bonne nouvelle ! Tu ouvres la porte pour Aiden et lui laisses le soin de faire la discussion. Bien que tu aies eu le temps de redescendre un peu, tu préfères ne pas tenter le sort. Tu souris mentalement quand il lui répond avec un aplomb plutôt déroutant, mais fais soudain les gros yeux quand tu entends la note. Et surtout l’air particulièrement léger avec lequel elle l’annonce. L’envie te prend de la traiter – elle et toute sa famille – de gourgandine de bordel mal famé, mais tu doute que ce soit bienvenu. Ou qu’elle comprenne.

Dédié à être le portefeuille sur pattes de la soirée, tu sors la carte bleue et attrapes une cage en plastique, en passant. « Vous nous la faites en cadeau ? » La dame te regarde, outrée, mais tu l’empêches de prendre parole en continuant « On se fait balader depuis une heure par ce monstre. Et on accepte de se faire arnaquer, avec le sourire. » Le visage fermé comme une porte de prison … « Soit j’accepte de payer mais j’ai le droit à une compensation, soit on vous laisse le chien. Votre bonne action du soir, ou une nuit en enfer ; je vous laisse choisir. » - « Vous n’avez aucune âme … » Qu’elle marmonne tout en prenant ta carte, que tu commentes d’un « On me le dit souvent. », fier de toi.

En sortant, tu accompagnes un Aiden toujours en furie, au point qu’il remette la drogue sur le tapis. Mais tu as son médicament et immédiatement, tu le tires vers toi et l’embrasses. Un long et passionné baiser, tes bras tendus sur ses épaules ; la feuille imprimée dans une main, la cage en plastique dans l’autre. Lui avec le chien puant à moitié saucissonné, tenu fermement. L’instant glamour par excellence. Une fois votre baiser rompu – Dieu que c’est dur de ne pas céder à la tentation et laisser le reste tomber – tu prends le temps de lire la fiche et en restes perplexe. Tu tapes l’adresse sur ton téléphone et émets soudainement un rire profond, extrêmement nerveux.

Il te faut une dizaine de secondes pour que tu puisses articuler un « Regarde … » et inviter Aiden à consulter l’adresse, ainsi que le nom d’un restaurant Vamp’ Friendly, à deux pâtés de maison. Tu commentes d’un « Tu m’étonne que le chien revienne tout le temps à la charge, c’est son territoire … » et préfères ne même pas penser au serveur, qui pourrait perdre la tête bien plus vite que prévu. Dans tous les sens du terme.

Tu appelles un autre taxi et vous montez. Tu profites que vous soyez dans un espace confiné pour faire le transfert du chiot de la veste à la cage. Le chauffeur perçoit à son tour l’odeur et commente d’un « Dites, c’est moi ou … » que tu coupes d’un « C’est l’chien … ». C’est drôle, tu aurais juré entendre Aiden le dire en même temps. Les grands esprits se rencontrent ? Le trajet se passe plutôt bien, jusqu’à ce que le clebs se décide à revenir au premier plan et aboyer à tue-tête. Cette fois c’en est trop et tu lèves la cage à hauteur de ta tête, pour lui grogner un « Sage. » tes yeux rouges dans les siens, visiblement effrayés. Il n’est pas le seul à être surpris et tu vois le chauffeur te faire les gros yeux à son tour, dans le rétroviseur central. Il devient nerveux, bégaye un « Vam, vamp … Descendez ! » tandis qu’il cherche un endroit où se garer. Tu es plus rapide que lui et tends un billet de cinquante dollars entre les deux sièges avant, fixant toujours le chien. L’homme regarde le bout de papier – tout en conduisant beaucoup plus droit – s'en saisit et se calme instantanément. Bien plus apaisé et enclin à la discussion, il tente un « Monsieur est génér … » que tu interromps d’un « Ta gueule. » ferme et définitivement trop habitué à l’avidité des humains.

Bien plus rapide en voiture qu’à galérer et vous perdre à pied, vous descendez près de la place toujours active à cette heure. Le taxi part tranquillement puis en trombe, quand tu te retournes vers le véhicule, juste pour être sûr.

Au moins lui s’en sortira en vie.
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Humain Neutre
#4961 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Jeu 26 Mar - 14:31

Je sais pas c'que j'crois moi des fois.
Quand j'vois H. bien faire comprendre à la véto qu'il faut pas trop jouer avec lui ce soir, je me dis que j'sors avec un vrai bad boy. Alors que non putain ! C'est un VAMPIRE, ça n'a rien a voir avec un vieux lascars qui roule des mécaniques. Non, là c'est un type avec une aura noire, des yeux de feu et un charisme à s'en décrocher la mâchoire. Rien. A. Voir.
Et il est avec moi gnéhéhéhéhé.
...
J'suis vraiment trop con.

Sauf qu'en sortant de la, je pète les plombs. Ça me fait rager cette situation, c'est qu'un pauvre clebs et ça nous échappe. Ça m'échappe de voir Harper en pleine forme physiquement, guéri de ses blessures, mais avec ses habits déchirés. J'ai envie de rentrer, de crier, de me droguer, mais de sortir de cette réalité. Sauf qu'il n'aime pas ça. Il n'aime pas quand je sors des mots aussi violents, extrêmes.
Et je le comprends. Mais c'est ma solution de facilité.
Je me sens partir, attrapé brusquement par le bras, pour me faire enfermer par des bras puissants et une bouche passionnée. Je cède, j'en peux plus. Je cède. Je passe une main dans les lambeaux de sa chemise, touchant son dos, m'excitant à la simple pensée que ma peau touche la sienne. L'envie de prendre une quelconque substance me passe immédiatement d'idée et je fini par me calmer.

Pendant que je me remet de mes émotions, il regarde la fiche de la propriétaire. Je me demande, moi, jusqu'où ça va nous porter. Je suis fatigué, je veux dormir.
Je me tourne vers lui, l'air interrogateur sur la tronche
    « Hmm ? »
Je lui obéis, me penche sur son épaule pour jeter un coup d’œil et m'aperçoit que l'adresse indique une résidence non loin du restaurant, où la course-poursuite a eu lieu.
    « Tss... Il est carrément chez lui tu veux dire... »
Harp' m'épargne le retour à pied et appelle un taxi dans lequel je me vautre à nouveau. Je l'aide à mettre le burrito dans la cage en plastoque, avant de soupirer de lassitude. Ça m'arrive peu mais des fois, je me laisse aller. Sauf qu'il a fallut qu'on tombe sur un flippé de la vie et quand il comprends qu'Harper a le sang froid, il se met à paniquer. J'ai pas la force de le calmer et je croise les bras : il est hors de question que je descende de là. Et un billet sait lui faire comprendre.

Le chien calmé, la course rentabilisée -pour l'étranger transpirant-, on se fait larguer devant l'adresse de la proprio. Je peux affirmer que nous sommes assez remontés et je prends les devants dès que le taxi part, pour chercher son nom sur l'interphone. Je sonne une fois et j'attends. Je regarde Harper, la rue, les gens qui passent, puis je sonne à nouveau. Je croise les bras, m'impatiente, lève les yeux aux ciels, puis je rappui.
    « Merde ! Evidemment elle n'est pas là ! »
Je sors mon téléphone miteux dont il manque la façade arrière -il faut vraiment que je change, je passe pour un dealer de première catégorie là- et compose le seul numéro qu'il y a sur la fiche. Là aussi ça sonne et pendant un moment puis je tombe sur la messagerie.
    « J'vais la harceler cette dinde. »
Sur l'écran de son téléphone doit être marqué pas moins de vingt-quatre appels en absence. Au bout du second j'ai su qu'elle décrocherait pas, mais juste pour le geste, j'ai continué. Moi aussi je suis une vieille ronce odieuse quand j'le veux.

Je descend les marches du perron et fait face au Vampire.
    « On a une cage, le clebard, on le refourgue au restau. J'en ai rien a foutre, je ne passerai pas cinq minutes de plus en compagnie de ce truc ! »
Moi, j'ai qu'une hâte : laver ma veste.
On arrive devant le restaurant. Point de départ, deux heures plus tard. Le serveur nous voit entrer. Ce même serveur qui a poursuivit le chien et qui s'est fait dessus quand Harper a payé. Il se décompose. Je lui souris narquoisement. Je vois qu'il voit Harper. Je vois qu'il voit aussi la caisse avec le chien qui aboie. Il n'ose pas s'approcher, je ne le lâche pas du regard. Je suis plus grand que lui, je m'approche du coin où il s'était machinalement reculé -à l'abris des regards des clients- et je l'attrape par le col, sans le soulever.
    « On ta ramené ta merde et t'as du bol, on a chopé une cage. »
Il est terrifié. C'est jouissif, mais après quelques secondes de pression psychologique je le lâche et lui lisse les vêtements pendant que ses épaules s'affaissent.
    « J'en ai rien a foutre que tu perdes ta femme, tes gosses, ton taf ou tes dents, tu nous a fait vivre l'enfer pendant deux heures »
Chaque geste est un coup silencieux et caché sur son poitrail.
    « Alors tu vas le récupérer et nous oublier, ok... ? » Je le vois à peine hocher la tête, qu'un de ses collègues arrive « Un problème avec Stephen monsieur ? » - « Absolument pas. Je te le pose à côté du bar, compris ? »
Je me recule, le regard amer, entendant la mini-touffe de poils aboyer aussi fort que possible. Quand je reviens vers Harper, quelques mètres plus loin, il mordille et fonce dans la porte de la cage sans arrêt, poussant des couinements.
    « Ce truc est vraiment trop con. M'enfin... » - « KIMBERLYYYY !!! »
Quoi ? Kimberly ?
Une femme d'une quarantaine d'années, engoncée dans une robe rouge et moulante, arrive rapidement en se trémoussant dans le restaurant. Elle scande le nom de la chienne, visiblement, et se baisse pour ouvrir la porte de la cage. Le petit machin lui fait la fête, se ruant dans ses jambes, puis sur elle, puis voulant lui lécher le visage, ce qu'elle refuse. Je reste bête.
    « Vous... » - « Merci beaucoup très chers ! » Elle remonte avec la chienne dans ses bras, dont les yeux étaient à l'opposé l'un de l'autre « Je me suis fait un sang d'encre pour Kimi, merci infiniment de l'avoir retrouvé ! Oh vraiment vous êtes des amours. »
Elle n'a pas l'air de voir notre état et encore moins ma gueule. Je passe sur la description clichée de cette inconnue que ce soit l'attitude, la voix ou même le physique. Je reste abrutit devant la scène, ne croyant pas une seule seconde que la propriétaire soit très certainement arrivée au restaurant une demi-heure après que nous sommes partit.
Je passe le relais à Harper, je n'en peux plus de ce karma qui a décidé de me faire payer le prix de je ne sais quoi. Je crois que je suis maudit en vérité... Ou p't'être c'est H.

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Harper
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Vampire Neutre
#4963 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Jeu 26 Mar - 19:39
C’est long. Très long. Trop long. Tu penses que vous êtes arrivés à la fin de cette épopée parachevée de merdes … Et il faut qu’il n’y ait personne. Pourquoi ça ne te surprend même plus ? Ton esprit a lâché depuis bien longtemps et tu roules sur les jantes. Le seul problème, c’est que ça glisse et que ça risque de faire mal lors du choc frontal. Bien que tu n’aimes pas voir Aiden s’énerver devant son téléphone, tu ne peux pas faire grand-chose de plus que d’être là, près de lui. Sinon ce serait à lui de te calmer, de toute façon …

Ton compagnon propose que vous rameniez le démon au restau et tu affiches une moue approbatrice. Commentant tout de même d’un « J’hésitais à défoncer la porte, saccager le salon et laisser le chien à l’intérieur pour qu’il pisse partout … Mais le déposer au restaurant, ça marche aussi … » Un petit sourire à la fin, pour dire que tu plaisantais et … Tu déconnais, hein ?

Il ne faut que quelques minutes pour revenir au restaurant que vous aviez quitté. Certains clients vous regardent bizarrement et, étrangement, fuient ton regard quand tu les fixes. Ils ont un problème ? Ça tombe bien, t’en as plus qu’eux ! Vous avancez dans la pièce et ton regard croise celui du serveur de toute à l’heure ; le tien devient carmin. Tu prends une inspiration, soudaine, que tu te forces de tenir pour ne pas lui cracher ta rage à la face. Tu gardes tes distances pendant qu’Aiden se charge de lui faire la misère, n’entendant même plus le chien aboyer, au taquet. Bien que ton copain ne parle pas très fort, tu entends tout – même rythme cardiaque du serveur en PLS – et t’en trouves plutôt satisfait.

Tu te fais à l’idée que vous pouvez enfin rentrer en paix, quand un cri strident vient violer ce qu’il te reste d’audition. Euh … Connasse ? La dame en question se dandine difficilement jusqu’à la cage – un autre poulet rôti en papillote ? Plutôt bien assortie à son clebs – et tu la vois, toute joyeuse de retrouver la source de votre stress. Comme si de rien était. Tu restes là, stupéfait, avec l’impression d’avoir raté un truc. Et la nana en profite pour se faire immédiatement la malle, ignorant totalement votre état – a-t-elle au moins réalisé ? – ou même ce que ça vous a coûté. Nerveusement et pécuniairement.

Avant que tout le monde se barre et que vous finissiez comme le dindon de la farce, tu demandes un bout de papier et un stylo à un autre serveur. Tu griffonnes rapidement ton adresse et quelques autres conneries. En un geste rapide et efficace, tu te présentes devant votre serveur préféré. Avant qu’il n’ait le temps d’en faire une crise cardiaque, tu glisses ledit papier dans sa main et la referme doucement des tiennes, avec un petit clin d’œil tout à fait aguicheur. Lui ne sait vraiment plus où se mettre et met quelques longues secondes à percuter, puis ouvrir le papier. « Cinq … Cinq-cents dollars ?! » - « Pour les dommages et intérêts. La cage, c’est cadeau. » - « Mais, vous n’avez tout de même pas dépensé … » Il te fixe, constate ton état, se rappelle toi avant … Puis regarde la veste d’Aiden et fait le même parallèle. « Je veux ça demain, dans ma boîte à lettres. » Tu le gratifies d’une tape ferme sur l’épaule, avec une prise que tu maintiens tandis que tu lui glisses à l’oreille un petit « Je sais où tu travailles. » empreint de gravité.

Ta main dans celle d’Aiden, tu vas pour sortir mais tu te retournes une dernière fois, lui annonçant « Ah et, t’es gentil, tu nous commandes un VTC ? » avec un air laissant peu de doutes sur le côté impératif de la chose, ou qui paiera ladite course.


Une fois arrivés en bas de votre immeuble, la montée des marches semble être la pire des épreuves. Surtout moralement. Heureusement, ouvrir l’entrée de l’appartement sonne comme une libération dans ton esprit et tu lâches un râle de soulagement. A peine vous avez claqué la porte que tu tires Aiden vers la salle de bains. Juste le temps de vous débarrasser vos papiers et téléphones que tu te fous avec lui sous la douche, le plaquant contre le mur carrelé.

« Tu disais quoi déjà … Que t’étais ma propriété ? »

Et bien plus agréable que cette saloperie de clébard !
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Aiden waylon
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Humain Neutre
#4984 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Ven 27 Mar - 10:46

Tout ça pour ça et la rentabilité humaine là dedans ?? On en parle ??
Harper sait être convaincant. J'apprécie fortement quand il tente de me convaincre.
Je secoue ma tête, me remet les idées en place : c'est pas le moment de penser à ça ! Alors je force le regard noir vers le serveur qui est hypnotisé par le Vampire -et je ne peux lui en vouloir- Il a comprit la problématique et, bientôt, son patron aussi. Alors autant insister sur la note de frais conséquente.

Je monte les escaliers quatre à quatre, mu par l'espoir d'une douche et surtout, d'un bon lit moelleux. Alors que Harper ouvre la porte, je commence à prononcer un mot, en vain. En fait, j'ai froid. Je me rends compte que je tremblote, rafraîchi totalement a avoir parcouru une partie de la ville a pied en plein mois de mars. Et l'eau chaude de la douche sous laquelle le Vampire me jette, me fait un bien fou.
Lui, ne perds pas une seconde, me coinçant contre le mur, le demi-sourire au lèvre, la voix grave et l'humeur enjôleuse.
    « J'y crois pas... Tu perds pas l'nord... » Je le fais languir en me rapprochant sans l'embrasser, profitant juste de son regard sur l'instant « J'en eu envie qu'on rentre toute la soirée... » Mes mains touchent son torse, glisse sur ses anciennes blessures « Putain Harp'... »
Ouais. Ouais putain Harp', tu me rends dingue.

Harper est un peu le Vampire par excellence. Humain, il devait avoir un bon potentiel qui a été exacerbé avec la transformation. Aucun défaut, charmant et charmeur. Pour tout dire, il m'a fait virer la cuti et ça, c'est pas rien. Il sent bon naturellement, il a le regard hypnotisant et l'attitude séductrice sans le vouloir. Tout ce qui, en temps normal, me mettrait dans une jalousie verte. J'ai envie de l'embrasser régulièrement, de le toucher tout le temps, de le regarder sans même cligner des yeux... Bref, autant d'arguments me rendant complètement gaga. C'était déjà pareil à Londres et ça ne changera pas de si tôt je pense.
Du coup, j'passe pour un puceau depuis trois ans, car deux fois sur trois, quand je caresse sa peau de mes mains, je peux pas empêcher mon corps de réagir instantanément (même si c'est à faible dose, ça va hein). Quand je vois son corps bouger, de la couleur de son épiderme à la forme de ses muscles, j'ai l'impression que je vais péter la dernière durite qu'il me reste. Alors là forcément, sous cette douche devenue brûlante, j'en mène pas large. J'le provoque, mais je suis aussi fait qu'un lapin dans son terrier.

Quand ma bouche se pose sur la sienne, je savoure tout ce qu'il me donne. La saveur, la passion, l'amour, la langueur... A chaque fois qu'on prend le temps de s'embrasser, ça déclenche chez moi un brasier d'enfer. Je pose mes bras sur ses épaules, mes mains se rejoignant derrière sa tête. Mes reins se décollent du mur pour qu'il puisse passer ses mains. Et mon cœur... mon cœur bat la chamade, pire que quand j'pars dans un trip. Sauf que ça n'a plus rien à voir avec avant.
Harper... Harper, Harper, Harper.
J'suis complètement obsédé.

Nos vêtements nous collent à la peau. Sa chemise exacerbe son corps divin, me donnant envie de la déchirer pour voir plus en dessous, malgré sa transparence. Dos au carrelage froid, mon bassin se cambre pour venir épouser le sien dans un frottement infernal qui me fait monter direct en température. J'attrape son visage sous l'eau bouillante, posant mes lèvres sur les siennes, savourant un baiser brusque et passionné. On s'emballe, on se fait prendre de court par nos propres pulsions. On a envie de l'autre a en crever et moi, j'suis déjà au taquet. Nos pantalons sont lourds d'eau bouillante, chaleur qui me fait du bien, dessinant le moindre relief de notre excitation... surtout la mienne. J'cache rien, je me laisse aller. J'cache plus rien et ça fait longtemps que je ne suis plus gêné d'avoir une gaule en plein milieu d'une conversation. Mon corps réagit à des moments cosmiques où H. passe devant moi, me parle, me touche... et je laisse faire. J'comprend tellement rien que je cherche pas et t'façon, j'saurai pas l'expliquer. Au moins, on peut pas dire que je suis pas réactif, vaut mieux ça que l'inverse.

A chaque fois j'ai l'impression que ça fait dix ans que j'ai pas senti la douceur de sa peau. Alors que je l'approche un peu plus de moi, je me régale d'avance de passer mes mains sous son haut. Je me fais languir, je joue avec le dernier bouton de sa chemise sans vraiment toucher. Je frôle, je m'en vais, j'y retourne et puis je cède. Je passe mes deux mains, sentant chaque relief de son corps. Le désir embrase mes yeux, descendant en flèche pour parcourir mon corps. Je le regarde, la voix grave et le corps tendu comme un arc.
    « On a intérêt de r'mettre ça plusieurs fois c'soir, car j'vais pas tenir bien longtemps pour la première manche. »


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Harper
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Vampire Neutre
#5040 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Sam 28 Mar - 13:04
La douche est brûlante, tout autant que son corps. Et tu en veux toujours plus. Toi l’immortel, toi l’éreinté de cette soirée, toi l’affamé de l’autre … Il y a beaucoup trop de choses qui te passent en tête, te polluent l’esprit. Faire le vide par de longs baisers est alors un doux remède ; attention à l’overdose ! Aiden est un peu joueur, ne réponds pas à tes tentatives au début et ça te rend encore plus dingue de lui. Tu obtiens finalement raison et tu profites de l’instant, encore et encore ; sans réfléchir. La douche chaude sur vous deux est une bénédiction autant qu’elle se révèle être une plaie. Un peu pour reprendre ta respiration – pour le peu que tu en aies besoin – et surtout, parce que vos vêtements sont déjà trempés. Pour le potentiel sexy, c’est royal ! Pour la suite, beaucoup moins. Il n’empêche que tu te trouves vites à entourer sa taille de tes bras, la referme de tes mains et le ramener encore plus près de toi. Sans cesser de l’embrasser. S’il existe un Paradis, il est bel et bien sur Terre, en cet instant.

Il n’est pas difficile de vous sentir tous les deux tendus à l’extrême. Et rapidement, avec vos vêtements qui collent, ça t’en devient insupportable autant que ça t’excite. Aiden en profite lui pour passer sa main sous ta chemise et ça sonne comme un signal. Tu attendais peut-être son aval avant de vous déshabiller ? La bonne blague ! Le jeune homme te susurre une nouvelle suggestion, à laquelle seule un râle exprimant tout ton désir peut répondre. Tu l’embrasses de nouveau, occupe vos bouches de vos langues tandis que tes mains parcourent son torse. Elles semblent chercher le meilleur moyen d’enlever ses vêtements collants mais, ne trouvant de quoi les satisfaire, elles se referment sur les plis du tissu ; que tu arraches sans grande cérémonie. A peine l’as-tu libéré que tu passes le bout des doigts sur ta propre chemise, arrachant les boutons un à un. Il ne faut que quelques secondes pour que les pans se libèrent et que ton torse soit à découvert. Le plus long reste finalement de t’extraire des manches collées à tes bras, ce qui demande bataille et de rompre un de vos baisers.

L'eau chaude de la douche, sur ta peau maintenant à nu … C’est une toute autre sensation, encore plus agréable. Comme à ton habitude, tu ne peux t’empêcher de ramener Aiden contre toi, utilisant sa ceinture pour le diriger à défaut d’un collier. C’est lui qui a commencé avec les références foireuses, hein ! Ceinture que tu défais rapidement, tout comme les boutons de son pantalon. Trop de tension ! Tu sens – et peut voir – à quel point il est tendu et tu décides qu’il est temps de faire quelque chose. Alors tu l’attrapes par l’arrière des cuisses et le soulève, pour le porter contre toi tandis que vous quittez la douche, à moitié vêtus et surtout trempés jusqu’aux os. Tu n’hésites pas à traverser la pièce sans même regarder où tu vas, trop occupé à lui voler des baisers et plaquer son corps contre le tien. Vous arrivez vite dans la chambre et tu l’allonges sur le lit en le suivant. Tu mets une pause à vos joutes buccales, le temps de défaire vos pantalons, non sans mal. Un petit « Hn … Je voyais ça moins gênant … » sur un air amusé qui trahit l’amélioration de ton état, tandis que tu luttes pour retirer son bas. Le tiens cède rapidement, après que les coutures aient lâché sous la force de la traction. Les sous-vêtements sont les derniers à sauter et, à présent nus comme des vers, tu n’hésites plus à passer aux choses sérieuses.

+18 (clic)

Déjà fatigué et pourtant si bien, tu proposes « On retourne sous la douche ? » afin d’être propres à un moment de la soirée. Et le temps de faire une pause, aussi. Il vous faut une bonne demi-heure pour en ressortir, trop occupés à vous embrasser et devant appliquer les produits deux fois, tellement vous vous en trouvez distraits. Serviette fermement serrée autour de ta taille, tu retournes t’allonger sur le lit, attendant ton amant. Tu as déjà quelques idées pour le remercier de la soirée – malgré tout ce que vous avez subi – mais le temps qu’il arrive, tu as eu le malheur de fermer les yeux. Un quart de seconde hein, juste pour bâiller un bon coup … Il n’en fallait pas plus pour que Morphée te vole à ton bien aimé et t’emmène dans ses songes.

Aiden pourra dire ce qu'il veut ; t'y es pour rien.
Tout ça, c'est la faute du chien !
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Aiden waylon
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Humain Neutre
#5348 : Re: Tout ce qui est petit n'est pas mignon [ft. Aiden]
Sam 4 Avr - 22:28

On est pressés. On se mord, on s'dévore, on tient plus.
C'est le moment qu'on a attendu toute la soirée et ce clébard est aussi loin que nos téléphones de nous.
L'eau brûlante ne cesse de réchauffer ce corps déjà en feu, et je sens Harper se coller de plus en plus à moi. Il a le corps battit et j'ai les formes qu'il faut pour l'épouser parfaitement. Moi, la brindille ex-toxico. J'ai à nouveau assez de chair pour profiter de cet homme en glissant ma peau sur la sienne, sans qu'il ne sente que mes os.

Ici, les vêtements sont une barrière qui m'a l'air infranchissable. Je me perds tantôt dans ses yeux, tantôt dans sa bouche. Mon pantalon est dix fois trop serré, mon haut collé et mes cheveux à moitié plaqués. Il faut que je passe une main dedans pour ressembler à quelque chose. Mais comment tenir le choc quand je vois ce que ceux de H. lui font comme visage, comme... charisme. Je déglutis. Il se jette sur moi. Je l'accueille de mes bras sans me lasser d'explorer sa bouche.
L'ardeur et l'attente sont aussi insoutenable l'une que l'autre. Quand je touche son torse, il ne peut se résoudre à correctement ôter ce haut. Les coutures craques, le tissu se déchire, les mailles se fendent et le voici en lambeaux à nos pieds.
Et ça m'excite.
Ce geste me fait monter l'adrénaline d'un coup, comme si j'en ai pas déjà assez. Lorsqu'il s'éloigne, je me rends compte qu'il n'a presque plus de chemise. Je l'aide mollement, à la fois fébrile et totalement aphasique. De la drogue. C'est comme... Si j'avais pris cette drogue et que j'étais en train de planer. Et j'en veux... j'en veux encore...

Comme s'il a lu dans mes pensées, il me fait venir sans effort contre lui, d'un simple accrochage sur la ceinture de mon pantalon, qui descend dangereusement avec le poids de l'eau. Les sensations n'ont rien a voir et je préfère le sentir comme ça, directement sur ma peau. Il est glacé, je suis brûlant, mais c'est comme ça que je nous aime. Quand il me fait quitter cette ceinture, me libérant enfin de cette douloureuse étroitesse, je ne peux empêcher un râle sortir de ma bouche. Je vois le regard d'Harper changer, se transformer en quelque chose de plus primitif. Je le veux. Je le veux brutal, comme il m'en a donné l'habitude quelque fois.

18+:

J'acquiesce en souriant quand il me parle de la douche et ne refuse en rien les baisers qu'il me pique une fois dessous. Nous passons une bonne partie de la nuit trempés, mais c'est ce qui nous plait dans ces échanges. On profite l'un de l'autre, avant qu'il ne me devance pour se mettre au lit.
J'ai à peine le temps de me brosser les dents, que Harper dort déjà, sur les couvertures.
    « Tss... »
Je souris, enfile un débardeur trop large et un caleçon avant de me faufiler sous les couettes, m'endormant près de lui.

Satané cabot.



Dernière édition par Aiden waylon le Dim 5 Avr - 10:41, édité 1 fois
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