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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Abandonnés

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Entretien de corps et d'esprit
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Sofia Ashley
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Sofia Ashley
Corbeau
#5535 : Entretien de corps et d'esprit
Lun 13 Avr - 12:08





Entretien de corps

et d'esprit



Oliver Davies




Les salles de sports... En réalité, je n'aimais pas spécialement les salles de sports... Il y avait trop de gens, ces mêmes gens qui utilisaient les mêmes machines. Tout le monde touchait ces machines, c'étaient assez écoeurant... Mais aujourd'hui, il faisait vraiment un temps de merde dehors... De la pluie, de la pluie... Et encore de la pluie. Et comme j'avais envie de me dépenser, je n'avais d'autres choix que de me présenter dans la salle de sport dans laquelle j'étais inscrite. Oui, j'avais un abonnement à l'année, que je payais, même si je ne venais presque jamais. Dans le fond, dépenser mon argent dans un abonnement comme celui-ci était à peine comparable à une minuscule piqûre de moustique. Ca ne jouait pas vraiment sur ma comptabilité, en somme. En plus, Evelyn n'était pas disponible aujourd'hui donc impossible de compter sur elle pour évacuer mon surplus d'énergie... Il ne restait donc que la salle de sport ! Je garai ma Mustang sur le parking et sorti, parapluie en mains, pour me rendre à l'intérieur du bâtiment. J'avais passé des semaines à trouver une salle qui correspondait plus ou moins à mes attentes. Heureusement, ici, les propriétaires étaient très rigoureux concernant l'hygiène. Il y avait même des douches individuelles et parfaitement entretenues. Mais je n'osais pas m'y risquer, je préférais me faire souffrance et attendre d'être dans ma villa pour profiter d'un bon SPA pour me décrasser.

Aujourd'hui, nous étions lundi. D'ordinaire, je consacrais mon lundi pour me pencher sur les affaires des particuliers. Mais cette semaine était particulièrement calme donc j'avais du temps libre pour aller m’exercer. Je déposai mon parapluie à l'entrée pour le laisser sécher et me rendis à l'étage pour me changer dans les vestiaires. Un petit débardeur noir très chic de la marque "Aristow", un produit français haut de gamme. Je retirai ma robe pour enfiler ma petit jupette de sport et un shorty noirs, des baskets basses Auphélie en cuir véritable noir. Fin prête, je me rendis dans la salle à proprement parlée. Il y avait peu de monde et c'était tant mieux. Visiblement les quelques habitués étaient toujours là, mais aussi un homme qui semblait sortir du lot. Une belle carrure, les cheveux coupés très court. J'observais un instant, comme que je faisais toujours avant de m'en désintéresser. C'était un autre de mes TOCs, ça pouvait être assez déroutant pour les gens mais c'était comme. J'observais dans les moindres détails. J'allais commencer par le tapis de course, pour me mettre dans le bain. Je mettais mon casque Debussy, une marque peu connue, de luxe... Combien avais-je déboursée déjà, pour ce casque ? ... 2500$ ? 3000$ ? Bah, aucune importance. Au moins, le son était tout simplement impeccable, parfait pour ma petite session sportive ! Cependant, avant de toucher aux différentes boutons, je pris soin de passer un coup de lingette dessus, pour désinfecter.

J'appuyai sur les touches pour régler la machine. Celle-ci se mit en route et je grimpai dessus pour courir, la musique dans les oreilles, je pouvais me concentrer entièrement sur ma course. Cette salle se trouvait dans un building très chic, vraiment classe. Les propriétaires étaient assez malins de l'avoir installée parmi les derniers étages, on avait une vue imprenable sur la ville et le superdôme, surtout que ma machine était juste en face des immenses vitres du bâtiment. J'avais un bon rythme, mon souffle était maîtrisé et je ne pensais à rien d'autre qu'à la musique présente dans mon casque. Malheureusement, après plusieurs minutes, je sentis le sol trembler très légèrement, suivi d'un bruit assez sourd, comme s'il venait d'y avoir un choc. Je tournai légèrement la tête pour m’apercevoir que cela venait du grand brun visiblement en difficulté avec la presse à cuisses. Forcément, j'avais remarqué une anomalie chez lui, au niveau de sa jambe. Il boitait très légèrement et semblait devoir forcer pour se déplacer. Je voulais l'ignorer, continuer ma course, car c'était dans ma nature. Égoïste. Mais il ne semblait pas réclamer de l'aide, comme s'il voulait se débrouiller sans déranger les autres. Et c'était ça qui m'avait poussée à stopper ma machine. Je m'épongeai le front avec ma serviette, bus une petite gorgée d'eau et m'approchai. Je me regardai rapidement dans le reflet de mon téléphone pour être certaine d'être présentable. Je remis mon bandeau en place, réajustai mon haut, me recoiffai... Parfait, tout était en ordre. je retirai mon casque pour le mettre autour de ma nuque.


"Bonjour... ? Fis-je d'abord, timidement. Un petit coup de main, peut-être ?"

Bon, niveau approche c'était nul à chier. Mais c'était mieux que rien. Je devais faire des efforts de "sociabilisation", comme le disait ma psy'. Me sortir de cette "solitude". J'avais A.R.I.S, mon IA et, surtout, j'avais Eve'. J'étais pas seule du tout... Mais bon, semblait-il que mon caractère solitaire, froid et désintéressait ça faisait fuir les gens. Si on mettait de coté mon comportement ultra maniaque et névrosée, bien sûr... Bref, un petit sourire avenant, même s'il était faux, les mains jointes contre mon bas-ventre, pour me donner un air innocente et serviable... C'était bien là, non ?
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Oliver Davies
Humain Neutre
#5562 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Mer 15 Avr - 19:11
« Surtout continuez vos exercices et faites travailler votre genou tout en douceur ». Voilà quels avaient été les mots du médecin de l’armée la veille de mon départ pour le continent américain. Et j’étais bien disposé à suivre ses ordres, évidemment. C’est pourquoi, le lendemain de mon installation provisoire chez Stephen et Allyson, j’avais pris la décision de m’inscrire dans une salle de sport. Oh ce n’était pas la moins chère, bien loin de là, mais je savais que je devrais, à un moment ou à un autre, demander l’aide de coach pour ne pas me blesser davantage. Enfin. Cette idée ne me réjouissait, à vrai dire, pas vraiment. J’avais toujours été du genre à me débrouiller par moi-même, et j’espérai que les moments à la salle ne feraient pas exception.
Ce matin-là, je m’étais enfin décidé à y aller, pour la première fois en deux semaines. J’avais passé bien trop de temps loin des entraînements, et il me fallait absolument les reprendre pour ne pas perdre en mobilité et espérer, un jour si tout se passait bien, pouvoir reprendre mon métier. En parlant de métier, je n’avais, d’ailleurs, toujours pas avoué à Stephen les véritables causes de mon accident, préférant le laisser à son nouveau bonheur. Peut être faudrait-il aussi, un jour, que je me décide… A moins qu’en parler à Allyson serait d’abord une meilleure idée… Peut-être… Nous verrons bien.
En attendant, je m’étais rendu à pied, pour tout échauffement, jusqu’à la salle. Une chance, peu de sportifs s’y trouvaient. Un passage au vestiaire, mon genou bandé sous mon jogging et je m’installai alors sur les vélos de course afin de terminer l’échauffement commencé par ma marche rapide. Vingt minutes. Cela suffirait. Après coup, j’allais devoir affronter la machine que j’appréciais tant jusque là mais qui, aujourd’hui, me semblait bien difficile à maîtriser : la presse à cuisse. Saluant la jeune femme arrivée à mes côtés, je désinfectai ma machine pour me rendre à la suivante, boitant légèrement, comme d’habitude, et l’observant quelques longs instants. Bien. Il était temps de forcer un peu cette jambe…

Doucement, je m’installai alors sur la machine, réglant le poids sur ce que j’estimai être correct pour mon mal, soit dix kilos seulement de moins que ce que je faisais habituellement. A vrai dire, je n’avais pas testé cette machine depuis mon départ de Londres, avant mon accident, soit… Près d’un an et demi, et si je savais que mon genou risquait de ne pas apprécier, je ne me doutais pas que les forces me manqueraient à ce point.

Je n’avais fait que deux poussées lorsque je sentis ma jambe faiblir. Peut être étais-je une tête de mule, sûrement, mais je m’étais décidé à pousser malgré tout, oubliant le mot « douceur » de mon médecin. Et ce qui devait arriver arriva, mon genou lâcha un coup, laissant violemment retomber la machine dans un bruit sourd tandis que je grondai de douleur, manquant même d’insulter mon articulation défaillante et la plaque qui se trouvait là pour maintenir le tout ensemble. Il me fallut de très longs instants pour cesser de ressentir la vive douleur, laissant alors place à un mal plus profond, celui là même que je ressentais régulièrement. Aidé de mes mains, je déplaçai alors ma jambe sur le côté de la machine. Saleté de bandage qui s’était défait sous le choc. Soupirant, j’entrepris de soulever le bas de mon pantalon pour rebander, bien plus fortement mon articulation alors qu’une voix me sortit de mes pensées.
Relevant la tête, je marquais un court instant de pause avant de réagir dans un grand sourire, quoique particulièrement gêné.

- Oh euh… Bonjour ! Désolé pour le bruit et enfin… Je crois que j’ai un peu prévalu de mes forces cette fois. Je me mis à rire doucement. Malheureusement mon strapping a été aussi efficace que le sportif que je suis. Je montrai ma bande. Inutile et dérangeant !

Esquissant un nouveau sourire, je soupirai malgré tout contre moi-même en terminant de réinstaller la bande de manière plus régulière, du moins l’espérai-je.

- Je… J’espère que je ne vous ai pas trop dérangé dans votre séance, Miss. Soufflai-je. Est-ce que je peux seulement vous demander si… Je me grattai l’arrière de la tête, gêné, si vous pouviez, par hasard, baisser les poids d’au moins 25kg ? Je pourrais me mettre accroupi pour… Mais je vais éviter de ne plus pouvoir redresser ma jambe avant d’avoir réessayé cette machine, et je fais bien plus que le poids que je vais tenter de resoulever. Heureusement.
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Sofia Ashley
Corbeau
#5624 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Dim 19 Avr - 18:42





Entretien de corps

et d'esprit



Oliver Davies




J'observai silencieusement l'homme refaire son bandage à la cuisse. Il était donc bel et bien blessé. Je regardai ensuite rapidement les poids de sa machine pour constater qu'il avait, à priori, voulu forcer un peu trop sur sa jambe. Ah... Les hommes, toujours à vouloir essayer d'en faire trop. Ils étaient tellement bornés parfois et celui-ci ne semblait pas faire exception. Mais bon, on les aimait comme ça, nos hommes, pas vrai ? Nous étions "chiantes" et eux étaient... "extravagants" ou... "Fanfarons" ? Je regardai à nous l'inconnu, amusée par cette pensée. Il se figea un instant, visiblement surpris par ma présence, et me regarda. J'attendis une poignée de seconde avant de le voir sourire, l'air gêné.  

"Oh euh… Bonjour ! Désolé pour le bruit et enfin… Je crois que j’ai un peu prévalu de mes forces cette fois." Fit-il en riant.

Je souris simplement, sans rien ajouter de plus. Seulement un petit regard coulant vers la machine et les poids, l'air de dire que j'étais plutôt d'accord avec lui. Pourtant, un médecin ou un kinésithérapeute avait certainement déjà dû prévenir cet homme quant à la prudence dont il devait faire preuve au sujet de ce genou.


"Malheureusement mon strapping a été aussi efficace que le sportif que je suis."

Il désigna un instant son bandage, que je regardai, avant de revenir vers lui. Je n'allais pas le contre-dire pour l'instant.

"Inutile et dérangeant !" Précisa-t-il.

Comme je le disais, donc... Inutile de le contre-dire, il s'en rendait compte tout seul. Amusée, je le regardai tandis qu'il terminait de refaire sa bande.


" Je… J’espère que je ne vous ai pas trop dérangé dans votre séance, Miss."

Oh, j'appréciais le "miss" ... Ce qui me fit, finalement, oublier le fait que, oui, en effet, il m'avait perturbé dans ma séance de sport. Je chassai donc d'un geste de la main ses paroles, conservant mon doux sourire.  

"Est-ce que je peux seulement vous demander si… Si vous pouviez, par hasard, baisser les poids d’au moins 25kg ?" Demanda-t-il, gêné.

Il se gratta l'arrière de la tête un instant, avant de se justifier.


"Je pourrais me mettre accroupi pour… Mais je vais éviter de ne plus pouvoir redresser ma jambe avant d’avoir réessayé cette machine, et je fais bien plus que le poids que je vais tenter de resoulever. Heureusement."

"Mais tout naturellement, Monsieur." Répondis-je.

Je m'avançai vers la machine pour m'y accroupir. Je regardai le taquet de fixation... Fronçai un instant les sourcils... Il était gourmand, en effet. Je retirai le taquet pour réduire le poids de la machine de.... 30kg. Il fallait le ménager, ce pauvre homme. Il avait tenté de soulever 100kg... Là, il ne restait que 70kg. J'en conclus qu'il devait peser environs 90kg. En soit, pour un blessé, soulever cette nouvelle charge c'était suffisant. S'il forçait, il risquait d'aggraver sa blessure... A croire, qu'encore une fois, la présence d'une femme était nécessaire pour canaliser les hormones masculines. Je m'installai ensuite face à lui pour m'accroupir une nouvelle fois.


"Vous permettez ? Fis-je en désignant son genou. Je vais également vous aider à refaire ce strapping"

Il n'était pas spécialement mal fait, mais si une personne le faisait pour lui, en face, c'était mieux. Je nettoyai d'abord sa jambe avec une lingette... Comme si j'allais la toucher ainsi, imbibée de microbes. Je pris soin, ensuite, de défaire le bandage pour recommencer à 0. Je croisai les bandes et tirai dessus dans un ordre précis, pour mieux maintenir ses muscles.

"Serai-je indiscrète si je vous demandais la raison de cette blessure ?"

Je relevai un court instant les yeux -sous mon bandeau- vers lui et sourit, avant d'ajouter...

"Sofia Ashley. Je m'appelle Sofia Ashley, mais j'apprécie tout autant "Miss"."

Je terminai son bandage et me relevai, lui indiquant que j'allais rester un peu à coté de lui pour l'assister s'il en avait besoin. Hé... Il allait probablement devoir ravaler sa fierté pour le moment, mais je ne voulais pas prendre le risque de le voir se blesser davantage.
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Dernière édition par Sofia Ashley le Jeu 14 Mai - 12:04, édité 1 fois
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Oliver Davies
Humain Neutre
#6234 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Jeu 14 Mai - 10:42
J’esquissai un large sourire alors qu’elle acceptait de m’aider à baisser les poids. Voilà une chose qui ne risquerait pas de mettre dans une situation encore plus délicate. A vrai dire, cela ne me dérangeait pas réellement de demander de l’aide. Oh, bien sûr, j’aurais préféré me débrouiller par moi-même. J’étais assez grand pour. D’autant que cela me gênait de devoir déranger quelqu’un. Néanmoins… Force m’était d’admettre que je n’avais pas encore retrouvé toute ma mobilité. Ainsi devais-je ne pas prévaloir de mes forcer pour guérir plus rapidement.
Oui, peut-être les cent kilogrammes que j’avais tenté de soulevé était trop forts, mais comment savoir lorsque je serais prêt à cela sans tester ? Visiblement pas maintenant, cela dit. Et cela m’agaçait légèrement. Pourquoi ? Simplement car je n’étais plus capable de faire ce dont j’avais l’habitude auparavant, peinant à me faire imaginer qu’il me soit un jour possible de retourner en opération extérieure avec mon bataillon.
J’hochai néanmoins la tête avec un léger sourire. Refaire mon bandage ? J’acceptais. Voilà bien une chose que je peinais à faire sur moi-même malgré tout mon entraînement ! JE l’observais nettoyer ma jambe. Au moins était-elle précautionneuse ? A moins qu’elle ne veuille me toucher… Enfin. Cela ne me regardait pas vraiment, surprenant, oui, mais loin d’être dérangeant, après tout : je m’en moquais. Grimaçant alors qu’elle serrait au niveau de la jonction je secouai la tête.

- Non pas du tout. Je suis militaire. Dis-je simplement. Et cette blessure résulte tout simplement d’un léger accident.

Je me tus.
Très léger bien sûr.
Un accident qui nous avait coûté des hommes et des membres. Rien d’autre. Je soufflai alors quelque peu en me remémorant la scène, à jamais gravée dans ma mémoire.

- Ce sont les aléas de la guerre, si je peux dire cela sans choquer. J’ai hérité d’une plaque de maintien, de très longues semaines d’immobilisation et d’une rééducation dont je peine à voir le bout ! Repris-je en riant doucement, tentant de désamorcer, quelque peu, les pensées qui me prenaient alors.

J’hochai alors la tête en relevant la tête vers elle dans un large sourire témoin de mon remerciement.

- Alors nous continuerons sur le Miss. Dis-je. Si vous l’appréciez tout autant. Je suis en tout cas enchanté de faire votre connaissance. A tel point que j’en ai oublié la politesse. Je m’appelle Oliver Davies. Capitaine de l’armée britannique et en congé indéterminé dans cette belle ville de la Nouvelle-Orléans. Me replaçant sur la machine non sans gronder quelque peu de douleur, je soufflai alors. C’était partit. Puis-je oser demander ce que vous faites dans la vie, Miss ? Repris-je alors qu’elle m’indiquait rester près de moi. Et surtout ne vous forcez pas à interrompre d’avantage forte séance pour moi. Je ne voudrais pas vous importuner, j’en ai déjà beaucoup fait.

Doucement, je me mis à rire alors que je commençais les exercices, plus ou moins difficilement. Je tournai néanmoins la tête vers elle en fronçant quelques peu les sourcils, intrigué par une chose que je n’osais réellement demander. Mais puisqu’elle était là… M’éclaircissant la voix, je demandai alors :

- Excusez-moi mais… Je sais que je fais faire preuve d’une certaine indiscrétion… Voyez-vous quelque chose avec ce bandeau devant les yeux ?

Peut-être, d’ailleurs, était-elle aveugle. Peut-être avait-elle eu un accident qui l’avait défiguré… Oh que j’étais indiscret et j’espérai sincèrement que cela ne la dérange pas trop ! Enfin... Etais-je bête. Bien entendu voyait-elle ! Elle m'avait refait le strapp alors... La question semblait plus se diriger vers le "pourquoi" que le "est-ce que"...
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Corbeau
#6441 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Dim 24 Mai - 22:27





Entretien de corps

et d'esprit



Oliver Davies




Je cherchai une poubelle, histoire de me débarrasser de cette lingette. Je fis quelques pas et me penchai légèrement en avant pour la jeter. Je revins rapidement vers l'homme pour m'assurer qu'il ne faisait pas bêtise durant ma brève absence. On savait jamais ! Les hommes, c'était pire que des bébés. Toujours les avoirs à l’œil, sinon ils en profitaient pour faire des conneries. Heureusement que nous étions là, nous, les femmes. Ils seraient perdus sans nous.

"Non pas du tout. Je suis militaire." Répondit-il.

Un militaire ! Oh, peut-être avait-il connu mon père ? J'avais hâte de le savoir, ça serait vraiment génial si c'était le cas. En plus, mon père était très bien vu à l'époque, dans l'armée. Général dans l'US Army.


"Et cette blessure résulte tout simplement d’un léger accident."

Un léger accident ? Je regardai sa jambe, perplexe. Militaire et léger accident, ça sonnait rarement bien, dans une même phrase. Je n'aurais pas dû me montrer aussi curieuse. Ce qui pouvait être une qualité était, à cet instant, un terrible défaut. Il n'avait probablement pas envie de se remémorer de souvenirs désagréables. Hélas, c'était visiblement trop tard. Il soupirai doucement, l'air perdu dans ses pensées. Un petit blanc s'installa, je préférai me taire, ne pas surenchérir. Il allait rebondir sur autre chose et nous pourrions ainsi poursuivre notre conversation.

"Ce sont les aléas de la guerre, si je peux dire cela sans choquer. J’ai hérité d’une plaque de maintien, de très longues semaines d’immobilisation et d’une rééducation dont je peine à voir le bout !"

Il se mit doucement à rire, comme pour essayer de détendre un peu l'atmosphère. Je lui souris discrètement en retour. Son "petit accident" n'était donc pas aussi négligeable que ça. En tout cas, il semblait sur la voie de la guérison, s'il pouvait à nouveau refaire du sport. Non pas que ça me touchait plus que ça, mais c'était tant mieux pour lui. Disons que je connaissais assez bien le quotidien des soldats, mon père ne se privait pas pour tout me raconter, pour "m'endurcir" comme il le disait. Il vouait surtout impressionner sa petite fille, comme tout les papas.

"Alors nous continuerons sur le Miss. Si vous l’appréciez tout autant."

J'hochai la tête, en guise de remerciement, ravie de l'entendre. Il se présenta à son tour, Oliver Davies.

"Capitaine de l’armée britannique et en congé indéterminé dans cette belle ville de la Nouvelle-Orléans."

L'armée britannique ! C'était la première fois que je parlais avec un soldat d'un autre pays. Mais ça voulait également dire qu'il ne devait pas connaître mon père. Dommage ! Par contre, il aurait pu choisir un meilleur endroit pour passer ses vacances... La Nouvelle-Orléans n'était pas forcément la meilleure destination touristique du monde. Sauf si on aimait le risque, il y avait plus sûre comme ville. Il me demanda ensuite ce que je faisais dans la vie, mais il ne me laissa pas le temps de répondre, soulignant le fait qu'il ne voulait pas abuser de mon temps. En tout cas, il parlait beaucoup...Et après c'était les femmes qui parlaient trop ! Il décida enfin de se remettre à l'entraînement, non sans efforts. Avant de répondre à sa question, je préférai rester attentive à ce qu'il faisait et si la charge qu'il devait soulever n'était pas trop lourde. Il tourna cependant le regard vers moi, l'air interrogateur. Ah, la question du bandeau, j'étais prête à mettre ma main à couper qu'il allait me demander si j'étais aveugle, ou un truc du genre.

"Excusez-moi mais… Je sais que je fais faire preuve d’une certaine indiscrétion… Voyez-vous quelque chose avec ce bandeau devant les yeux ?"

Je souris, amusée. Beaucoup de personnes me demandaient ça. En même temps, je pouvais les comprendre. Voir quelqu'un avec un bandeau sur les yeux ça ne courrait pas les rues.

"Oui, très bien même. Disons que tout est moins lumineux. Je préfère."

Je ne pouvais évidemment pas avouer que je voulais me cacher les yeux à cause de mon don qui pouvait de montrer trop dangereux quand j'étais en colère, sauf si c'était lui aussi un mawu mais pour le moment je n'avais aucun moyen de le savoir. L'excuse que j'avais était simplement une hypersensibilité à la lumière, ça suffisait.

"Et pour vous répondre, je suis enquêtrice consultante, pour les professionnels et les particuliers. Et ce n'est pas commun du tout de rencontrer un soldat britannique. J'admire beaucoup les militaires, d'ailleurs. Mon père était dans l'US Army."

Finalement, quitte à taper la causette, autant le faire en utilisant la machine qui était juste à coté de la sienne. De quoi faire quelques squats... Pourquoi pas. Il semblait s'en sortir avec ses exercices. Je me mis en place, ajustai les poids et démarrai les miens.

"C'est curieux, tout de même, d'avoir choisi cette ville pour y passer vos congés. Vous avez des proches ou des amis qui vivent ici ?"

Je fis une petite pause après ma première série, bus une gorgée d'eau et m'épongeais délicatement le front. Je ne voulais pas trop transpirer, sinon je risquais de m'éclipser de cette endroit pour aller prendre in bon bain chez moi.
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Oliver Davies
Humain Neutre
#6677 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Mer 3 Juin - 16:31
J’hochai doucement la tête. Moins lumineux… Oh je voulais bien la croire. Avec un bandeau noir devant les yeux… C’était presque évident, à vrai dire.
J’esquissai alors un sourire à sa réponse. Enquêtrice consultante. Voilà une chose qui devait être encore moins commun que militaire britannique. Quoique de ce côté du monde… Je soupirai imperceptiblement. A peine arrivé ici que je devais avouer que l’Angleterre me manquait. Londres, sa population, son accent, me manquait. Si j’appréciais voyager, partir en OPEX à l’autre bout du monde, il y avait toujours une part de moi qui restait en Angleterre. J’étais anglais. Et fier de l’être. Mais aujourd’hui, je me retrouvais à des milliers de kilomètres de ma terre natale, pour des congés que je savais être indéterminés, et je devais avouer que ne pas avoir de date de fin me rendait toujours un peu… Nostalgique. Drôle de nostalgie n’est-ce pas, au bout de très courts moments aux Etats-Unis. Enfin. La ville n’était pas la plus mauvaise du pays, après tout. Du moins l’espérais-je.

- C’est tout aussi peu commun de rencontrer des enquêteurs. M’amusai-je. Après tout vois-je bien plus souvent des militaires britanniques. J’hochai la tête à ses propos. Et je vous remercie de votre soutien, au nom de tous les militaires, mais si votre père faisait partie de l’US Army, cela s’explique sûrement. Au moins œuvrons nous tout deux pour la même chose : la paix.

La paix. C’était là mon maître mot. Ce pour quoi je me battais corps et âme dans l’armée, ce pour quoi j’étais allé au combat, ce pour quoi je m’étais fait blesser.

- Et dites-moi, quel grade avait donc votre père ? M’enquis-je. Si bien sûr cela n’est pas trop indiscret. Je plissai néanmoins les yeux. N’avez-vous d’ailleurs jamais pensé à vous enrôler dans l’armée ?

Je me mis soudainement à rire, entendant mon propre discours tandis que je secouai la tête de gauche à droite.

- Excusez-moi. J’ai l’impression de faire là de l’embrigadement. Mais je vous rassure, ce n’est pas là mon souhait, bien au contraire. Je fais seulement preuve d’une curiosité peut être un peu trop poussée envers une inconnue.

Je me mis alors à réfléchir à sa question. Que lui répondre…. Je ne pouvais décemment expliquer que mon supérieur hiérarchique, le Major Scott, avait déserté pour rejoindre sa copine ici, aux Etats-Unis, sans aucune raison. Cela, en plus de décrédibiliser ledit supérieur que je respectais, malgré tout, énormément, risquait de décrédibiliser l’armée britannique même. Alors que répondre… Il me fallut quelques instants supplémentaires de concentration sur mes exercices pour, enfin, rouvrir les lèvres.

- Des amis. Dis-je alors. Des amis proches que je n’ai malheureusement pas vus depuis… Maintenant près d’un an.

Dieu que le temps passait vite. Cela allait bientôt faire un an que le Major avait quitté le Yémen, désertant l’armée et sa patrie.

- Je profite de ma rééducation pour cela. J’arquai néanmoins un sourcil. Mais pourquoi cela est-il si curieux ? Enfin… De ce que j’ai pu visiter de cette ville, la Nouvelle-Orléans regorge de coin touristique ! Etes-vous donc native d’ici ?

Enfin, j’arrêtai ma machine pour venir me désaltérer. Voilà une chose qui m’avait réellement manqué : l’effort.
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Corbeau
#6826 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Lun 15 Juin - 22:08





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Oliver Davies




Il hocha doucement la tête, l'air de se contente de mon explication au sujet de mon bandeau. J'étais bien contente de l'avoir, surtout quand je pensais au dernier incident, au village. Un mawu avait fini avec un poisson gigotant dans la bouche pour se taire et un autre avec un slip sur la tête pour couvrir ses yeux. Sous la panique et la colère, je lui avais ordonnée de se "mettre le poisson là où je pensais", et pour éviter qu'il ne se retrouve avec un poisson dans le cul, j'ai précisé la bouche, pour limiter la casse. Et à l'autre, interdiction de me regarder. La seule chose qu'il avait sous la main, c'était son slip... Encore aujourd'hui je me sens terriblement honteuse. Heureusement, c'était du passé. Déformation professionnelle oblige, j'observai Oliver. Il semblait ailleurs, l'espace d'un instant. Un regard qui en disait long, peut-être voulait-il rentrer au pays. Comme quoi, cette ville était vraiment pourrie... Trop dangereuse, de la criminalité omniprésente et une météo de merde. Enfin, un militaire de carrière n'allait probablement pas se sentir dépaysé ... La violence avait certes plusieurs visages mais comme il baignait dedans, ça ne devait pas le choquer plus que ça.

"C’est tout aussi peu commun de rencontrer des enquêteurs." Répondit-il.

Ah ça, on avait des métiers un peu hors du commun. La finalité était la même, la méthode légèrement différente. Il me remercia, un peu solennellement.


"Au moins œuvrons nous tout deux pour la même chose : la paix." Ajouta-t-il.

J'hochai la tête, amusée de voir que ses paroles faisaient échos à mes pensées. La paix, ouais. Mais comme on le disait si bien : Si vis pacem, para bellum. Pour un soldat, cette phrase tombait sous le sens. Pour d'autres... Restait encore à définir leur propre guerre. La mienne, c'était contre la criminalité, par exemple.


"Et dites-moi, quel grade avait donc votre père ? Demanda-t-il. N’avez-vous d’ailleurs jamais pensé à vous enrôler dans l’armée ?"

Ah, grande question que voilà. Mon père voulait, évidemment, m'intégrer dans l'armée. Mais j'en avais décidé autrement. Le frisson du combat, frôler la mort... Bon, même si j'aimais me battre, je n'étais pas du genre à aller me traîner dans la boue. D'ailleurs, j'aurais été très certainement recalée, à cause de mes... très petits soucis de santé. A cette époque déjà, ma névrose était pas mal avancée. A la mort de mon père, elle s'était aggravée. Des Toc's de plus en plus présent. Vint ensuite le décès de ma mère, qui me plongea dans la déprime. Puis le coup de grâce, la perte de mon fiancé. Virée de la police, car jugée trop instable. Des manies incontrôlables, une "psychose-névrose" trop difficile à vivre. Un traitement qui faisait de moi, aujourd'hui, une... une droguée. Des calmants et des anti-dépresseurs. J'en étais à présent dépendante et rater un seule jour de traitement me mettait dans un état de larve. Vertige, irritabilité, état de manque... Même avec Eve' dans ma vie, je ne savais pas si j'allais pouvoir me sortir de là. Probablement pas... Et la rechute pourrait être dévastatrice. Non, je ne voulais pas prendre le risque. Là, au moins, j'étais plus ou moins stable...  

"Général dans l'US Army. Répondis-je rapidement pour chasser mes pensées. Et non... Ce n'est pas fait pour moi. Même si je suis formée au combat, au maniement des armes... Je préfère les enquêtes, sur le terrain."

Et puis c'était surtout car j'avais le don idéal pour ce métier. Pouvoir ordonner à n'importe qui de me dire la vérité. Inutile de préciser que je pouvais boucler des affaires en un temps record. Bon, je pouvais faire ce que je voulais avec ce don, oui. Pourquoi pas faire cesser les guerres, pour peu que je pouvais parler aux "dirigeants" ... Mh, des possibilités quasi infini qui pourraient sans doute améliorer un peu les conditions dans ce monde. Mais je n'avais, surtout, pas envie de me donner du mal.

"Excusez-moi. J’ai l’impression de faire là de l’embrigadement. Mais je vous rassure, ce n’est pas là mon souhait, bien au contraire. Je fais seulement preuve d’une curiosité peut être un peu trop poussée envers une inconnue." Lança-t-il en riant.

Ah, il avait réussi à m'arracher un grand sourire. Il était drôle, je devais bien l'avouer. Plutôt beau gosse aussi, bien foutu. Mais il semblait célibataire. Pas de bague, il avait "quitté" l'Angleterre avec aisance, visiblement pas d'attache. Bon, au moins il allait faire une heureuse !


"Des amis proches que je n’ai malheureusement pas vus depuis… Maintenant près d’un an." Déclara-t-il.

Donc, même pas pour voir une fille ? Si ca se trouvait, c'était le genre de mec "bromance"... Prêt à tout pour ses potes. Maintenant que j'y pensais, en regardant sa tête, il avait totalement l'allure de quelqu'un comme ça. Je retins un rire, pour éviter qu'il ne pense que j'étais en train de me moquer de lui.


"Mais pourquoi cela est-il si curieux ? Enfin… De ce que j’ai pu visiter de cette ville, la Nouvelle-Orléans regorge de coin touristique ! Etes-vous donc native d’ici ?"

Ne niai doucement la tête, faisant une pause en même temps que lui, pour m'éponger le front et boire un peu d'eau.

"Je suis Japonaise. Du coté de ma mère, et je suis née là bas. C'est mon père qui voulait s'installer aux Etats-Unis. On a suivi, simplement. Quand on a l'occasion de voir la ville sous l'angle de l'enquêtrice que je suis, je vous assure que les jolis parcs et les musées ce n'est pas ce qui retient mon attention. On a de réel souci de criminalité... A peu de chose prêt on pourrait presque se croire dans la ville d'Arkham avec un cinglé déguisé en chauve-souris pour essayer de remettre de l'autre dans tout ça."

Je lui souris, amusée. Oui, j'exagérais volontairement, mais au moins il allait avoir une petite idée.

"A vous entendre, on dirait que vous n'avez pas encore trouvé vos amis. J'espère que vous pourrez rapidement les revoir."
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Oliver Davies
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Oliver Davies
Humain Neutre
#7177 : Re: Entretien de corps et d'esprit
Mar 28 Juil - 9:04
Général dans l’US Army ? J’arquai un sourcil, visiblement convaincu, hochant lentement la tête. C’était là un poste bien prestigieux, même pour un simple anglais tel que moi. D’ailleurs, cela ne m’étonnait, à vrai dire, que peu. Une chose avait été remarquée, peu d’enfants de militaires haut gradés suivaient les traves de leurs parents. A croire que le grade rendait les choses plus difficile. A moins que ceux-là sachent plus que les autres les difficultés à vivre dans un monde militaire… Et j’étais le premier, d’ailleurs, à les déclamer, malgré mon grade si « bas ».
J’esquissai un sourire en réponse au sien. Elle qui semblait si fermait, j’étais ravi de voir qu’elle savait et pouvait sourire. Cela la rendait d’ailleurs bien plus jolie de la sorte. Quant à moi… Je me mis à rire à sa réflexion de comparaison entre la Nouvelle Orléans et la ville de Batman.

- Je peux comprendre cela, dis-je enfin. Mais à défaut d’être un cinglé déguisé en chauve-souris, je crois pouvoir assurer que la ville à bien de la chance de vous avoir en enquêtrice. A nouveau, j’hochai la tête. Je n’ai aucunement dans l’idée de donner mon avis, et je serais sûrement très peu doué dans les enquêtes. A vrai dire, je suis un homme de terrain et d’action, certainement pas de réflexion. Mais mon instinct, et heureusement, ne me fait que rarement défaut. Et ce dernier me souffle que vous devez être une très bonne enquêtrice.

C’était plus ou moins vrai. A vrai dire, je pouvais baser mes dires sur le fait qu’elle était venue à mon aide, qu’elle avait dû avoir une éducation malgré tout militaire et qu’elle semblait faire preuve d’une logique certaine.
Je me mis alors néanmoins à rire à sa dernière réflexion.

- Mais même les meilleures enquêtrices peuvent se tromper ! Dis-je alors. J’ai trouvé mes amis. Je vis d’ailleurs actuellement chez eux, avec leurs jumeaux. Une chance qu’ils soient calme d’ailleurs… Me soufflai-je à moi-même. A vrai dire cela n’a pas été très difficile de les retrouver. Un coup de téléphone à la compagne de mon Commandant et c’était réglé !

Oui, car le Major n’allait certainement pas répondre lui-même. Bien entendu. Surtout après avoir déserté. Je soupirai à cette pensée.

- Mais rassurez-vous, je les ai retrouvés. J’esquissai un large sourire.

Me relavant, je nettoyai consciencieusement la machine que je venais d’utiliser pour me rendre sur celle d’à côté. Cette fois, pas besoin de faire attention. Le haut du corps allait travailler, laissant au bas le plaisir de se reposer. C’est donc tout à fait sûr de moi que j’installai un nombre de poids important pour commencer à les lever tout en continuant de parler.

- Mmph. Venez-vous souvent ici ? Demandais-je entre deux efforts. Peut-être aurions-nous le plaisir de nous recroiser, après tout… Mmph.
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