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Under the Moon :: La Nouvelle Orléans :: Archives des Rps Terminés

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"Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
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Katyusha Orlov
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Katyusha Orlov
Vampire Neutre
#5683 : "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Ven 24 Avr - 16:12
C'était une journée parmi tant d'autres au manoir Orlov. Il faisait un soleil magnifique dehors, autrement dit pour Katyusha, c'était le moment ou jamais de rester chez elle. Bien à l'abri entre ses quatre murs, l'éternelle demoiselle avait toutefois installé des vitres anti-UV. Elle pouvait ainsi apprécier la clarté du jour tout en s'évitant de finir rôtie. Elle devait bien l'avouer, l'évolution avait eu du bon à ce sujet. Ayant fini ses devoirs de gérante, elle avait décidé de s'offrir une petite session de piano avant de poursuivre son travail. Elle pourrait jouer en regardant son jardin par la baie vitrée, ce qui lui était particulièrement agréable. Traversant le long couloir d'un bon pas, elle vit Becky, perchée sur un escabeau, qui nettoyait consciencieusement les vitres des fenêtres.

Bonjour Becky.

Bonjour Madmoi-AAAAAH !

La malheureuse en tournant sa tête vers sa maîtresse, glissa de son escabeau ! Tout se passa alors très vite. Par "chance" et dans un réflexe elle s'était agrippée ! ..... A la poignée de la fenêtre.... Clanchant malencontreusement la poignée de la fenêtre, qui s'ouvrit. Katyusha voyant sa domestique manquer de tomber s'était précipitée pour essayer de la rattraper ! Mais par conséquent, elle s'était jetée droit dans les rayons ravageurs du soleil. Elle poussa à son tour un cri déchirant de douleur. Relevant ses avant-bras dans un réflexe pour se protéger des rayons, elle parvint à protéger une partie de son visage notamment les yeux. Mais elle y sacrifia ses avant-bras, et ses mains.... Toutefois, elle se retira bien vite de ces rayons cruels, serrant les dents sous la douleur, et constatant l'étendu des dégâts sur ses bras. Elle s'était surprise à crier, elle qui depuis longtemps avait cessé de pousser des cris humains, les ayant remplacés par des grondements sourds digne d'une bête sauvage blessée. Il fallait dire qu'elle n'avait pas vu cette douleur arrivée. Haletante, il fallait croire qu'aujourd'hui était la journée des cris stridents, car après avoir retrouvé son équilibre, Becky était descendue de son escabeau et avait accouru auprès de sa maîtresse.... Dont les brûlures ne la laissèrent pas de marbre.

HAAAAAAAAAAAAAAA MADEMOISEEEEEEEELLE !

Becky ! Becky calmez-vous voyons !

Peine perdue, la pauvresse avait hurlé à s'époumoner sous la terreur, et à présent elle tremblait comme une feuille et blanchissait à vue d’œil. Elle pleurait et menaçait de s'effondrer inconsciente à tout moment. Mais dans l'état où étaient ses bras, l'impératrice déchue allait avoir du mal à la rattraper. Heureusement, Maxwell déboula suite au cri, devinant un malheur qui avait du se produire.

Becky ? Que se passe..... GRANDS DIEUX !!! MADEMOISELLE ?!


Le pauvre hère se figea à son tour d'horreur, les yeux écarquillés, en voyant l'état de la vampiresse.

Maxwell ! Occupez-vous de Becky, vite !

Sorti de sa torpeur par la voix de la noble rousse, il s'empressa de saisir Becky par les épaules, mais son regard ne pouvait se détacher de sa maîtresse. D'autres domestiques arrivèrent, Agatha et Arthorion. Agatha poussa un cri tandis qu'Arthorion eu le souffle coupé. La première vint aider Maxwell avec Becky, qui commençait à chanceler sur ses jambes, le seconde se précipita pour fermer la fenêtre.

Arthorion ! Aidez Mademoiselle ! Agatha ! Appelez une ambulance !

Inutile Maxwell.... Je vais guérir toute seule, et je suis encore en état de marcher jusqu'à ma chambre. Laissez-moi quelques minutes avant de m'apporter quelques tulles gras et un thé rouge....

Mais ! Mademoiselle ! Vous....


Je sais très bien ce que je fais Maxwell, ne vous inquiétez pas, j'en ai vu d'autres.

Et dans son entêtement caractéristique, la vampiresse s'empressa de rejoindre ses quartiers pour s'y enfermer. Arthorion eut tout juste le droit d'ouvrir et de refermer les portes pour elle. Katyusha avait vu les regards horrifiés de ses domestiques, aussi ne souhaitait-elle pas en traumatiser davantage avec le spectacle choquant de ses brûlures. Elle s'effondra dans un fauteuil en soupirant, retenant un gémissement de douleur. Elle observa l'état de ses bras et de ses mains, recouverts de cloques et de brûlures. Elle réalisa alors qu'avec ses mains dans un état pareil, elle allait avoir toutes les peines du mondes à se soigner elle-même. Rien que le fait de remuer ses doigts était douloureux.... Retenant un soupir, elle croisa son reflet dans le miroir de sa coiffeuse. Une large brûlure lui traversait le visage du dessus de l'arcade sourcilière gauche au côté droit de son menton. La moitié de son nez était brûlée de même que le côté droit de sa bouche. La voilà partiellement et temporairement défigurée.... Elle secoua la tête. Hors de question d'aller au moindre rendez-vous dans cet état ! Et comme elle allait avoir du mal à se soigner et se nourrir sans ses mains.... La guérison promettait d'être longue et pénible....

Mais si la maîtresse des lieux était une fichue tête de mule, ses employés avaient appris à l'être également, deux en particuliers.... Alors que Maxwell contait toute l'histoire à Flavie, qui servait un remontant à Becky et Agatha, cette dernière lança un regard complice à son confrère.

Je n'étais pas là quand elle a dit qu'elle ne voulait pas qu'on appelle qui que ce soit, n'est-ce pas Maxwell ?

Tout à fait Flavie....

Tout en répondant, le majordome, sourire aux lèvres lui tendit le téléphone.... Flavie s'empressa de le prendre, laissant Arthorion et Maxwell profiter à leur tour des remontants, et contacta directement l'homme de la situation. Ou plutôt le loup médecin. Face à une vampiresse obstinée, il fallait un docteur avec autant de détermination !

Allô ? Docteur Rosenbach ? Je suis Flavie, l'employée de Miss Orlov. Je suis navrée de vous déranger de la sorte, mais il y a eu un accident au manoir ! Madame est sévèrement brûlée, mais elle s'entête à vouloir se soigner seule, et refuse que l'on vienne lui porter assistance. Malheureusement, vu l'état de ses mains, et du reste, nous sommes très inquiet sur sa capacité à pouvoir se débrouiller seule.... Pensez-vous pouvoir vous libérer le temps d'une intervention ? Nous n'osons pas intervenir, à vrai dire nous ne sommes pas vraiment formés pour ce genre de situations....

Ce qui était à la fois vrai et faux. Certes, leurs écoles respectives ne les avaient jamais formés à faire des soins médicaux. Mais à côtoyer la vampiresse, ils avaient dû apprendre sur le tas ! Cela dit, ils n'étaient pas très enclin à devoir forcer leur employeuse à se faire soigner.... Là où ils savaient que Victor n'était absolument pas impressionné par la noble rousse, et où il n'aurait pas peur de lui faire mal ! Et ce fut donc ainsi que Maxwell vint accueillir le lycan, profitant du trajet jusqu'à la chambre de la vampiresse pour lui expliquer les circonstances de l'accident. Il en profita également pour apporter le service à "thé rouge", et frappa à la porte.

J'apporte vos commandes Mademoiselle.

Fort bien, entrez Maxwell....


Katyusha ne s'attendait pas à ce que le coquin de majordome profite de cette invitation pour faire entrer.... Le médecin. Un air surpris échappa à la vampiresse, qui se leva d'un bond douloureux, et lâcha dans le même élan.

Victor ?!

Monsieur Rosenbach nous a fait l'honneur d'une visite, je l'ai naturellement conduit à vous Mademoiselle.

"Une visite" ?! Maxwell ?! Oseriez-vous insulter de la sorte mon intelligence ?! Que signifie cette machination ?!


Au regard inquisiteur de la noble rousse, le majordome se pinça les lèvres pour ne pas lui répondre avec une large sourire aux lèvres.

Je ne me permettrais pas de vous manquer de respect Mademoiselle. Je m'en vais d'ailleurs retourner au chevet de Becky. N'hésitez pas à me faire appeler pour le moindre de vos besoins.

Tout en s'inclinant légèrement, l'homme se retira bien promptement, laissant avec plaisir la vampiresse confronté au médecin.

Maxwell revenez im... Hmpf !


C'était ce qu'on appelait un repli stratégique rondement mené. Pestant contre ses employés qui décidément n'en rataient pas une, elle voulut demander au médecin de ne pas la regarder dans ce triste état. Mais fort heureusement elle se ravisa. Il aurait été bien indélicat de sa part de se sentir peu présentable en raison de ses brûlures, surtout face à Victor. Néanmoins, elle sentait tout de même au pied du mur. Elle se consola en se disant qu'au moins sa peau ne fumait plus.... Essayant de se donner un peu de contenance, même si c'était peine perdue dans sa situation, elle enchaina.

Bonjour Victor.... Navrée de vous recevoir dans ces.... Conditions. J'espère au moins qu'on ne vous a pas dérangé au milieu d'un événement important de votre travail.... Vous ne devriez pas répondre aux caprices de mes employés vous savez ?
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Victor Rosenbach
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Victor Rosenbach
Alpha
#5998 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 7 Mai - 16:59
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

Ft. Katy & Victor

Quatorze heures. Je venais de refermer la porte de mon bureau après avoir terminé de déjeuner à la cafétaria lorsqu’une tête passa presque immédiatement par l’encadrement de la porte, me faisant arquer un sourcil.

- Hum. Victor ?

J’avisai la tête de mon collègue.

- On a besoin d’un troisième avis. T’as trente secondes ? Demanda-t-il.

Un hochement de tête et j’attrapai ma blouse pour le suivre. Il s’agissait du diagnostic d’une patiente de quinze ans alors présente depuis plus de trois semaines. Plissant les yeux, je lu attentivement le dossier. Trois fois. Afin d’être sûr de ne rater aucun élément.

- On a pensé à un purpura. Mais j’ai un doute du fait des examens d’hier.

Je secouai la tête.

- Purpura thrombopénique auto-immun. Dis-je. Je suis d’accord. Vous lui avez donné des corticoïdes à 2mg par kilos depuis quatre jours. Les plaquettes ont augmenté, c’est une réaction normale. Mais tous les résultats nous emmènent à la conclusion d’un PTI.
- Mmh… Souffla le médecin. Je vois. Et pour toi, mieux vaut le TPO ou le romi ?
- Le plus efficace serait une splénectomie, à vrai dire.
- Mais sur une patiente de 15 ans…
- Je sais. Mais cela reste le plus efficace dans ce cas. A voir avec ses parents et elle. Je n’ai pas vraiment de solution toute prête.

Le médecin hocha la tête, me remerciant chaleureusement alors que mon portable se mettait à sonner. Surpris que l’on m’appelle à cette heure alors même que je devais terminer mon service d’ici une heure. D’autant que je n’avais pas réellement l’habitude de recevoir des numéros masqués mais soit…

- Oui ? Dis-je en décrochant alors qu’une voix que j’avais déjà entendu prenait la parole.
- Allô ? Docteur Rosenbach ?
- C’est moi-même. Soufflai-je.
- Je suis Flavie, l'employée de Miss Orlov. Il ne me fallut au moins pas longtemps pour mettre mes idées en ordre. Miss Orlov. Bien entendu, comment aurais-je pu l’oublier… Je fronçai néanmoins les sourcils. Pourquoi diable son employée m’appelait-elle en plein milieu de l’après-midi ? Je suis navrée de vous déranger de la sorte, mais il y a eu un accident au manoir ! Madame est sévèrement brûlée, mais elle s'entête à vouloir se soigner seule, et refuse que l'on vienne lui porter assistance. Malheureusement, vu l'état de ses mains, et du reste, nous sommes très inquiets sur sa capacité à pouvoir se débrouiller seule.... Pensez-vous pouvoir vous libérer le temps d'une intervention ? Nous n'osons pas intervenir, à vrai dire nous ne sommes pas vraiment formés pour ce genre de situations....
- J’arrive immédiatement. Dis-je soudainement, peut être même un peu trop brusquement. Si vous pouviez préparer des bandes et le matériel stérile ? Je prendrais le surplus à l’hôpital. Je serais chez vous dans vingt minutes au plus tard. Et je racrochai presque immédiatement, courrant jusqu’à mon bureau.
- Docteur ? Vous avez besoin de quelque chose ? Me demanda un infirmière alors que je fouillai dans l’armoire à la recherche de kétamine.
- Une patiente sévèrement brûlée à domicile. Dis-je simplement en masquant à peine mon empressement.
- Mais vous ne faites plus partie des Urgences…

Je me tournai vers la jeune infirmière, esquissant un sourire.

- Vous apprendrez bien vite ici que je peux me retrouver sur tous les fronts en un rien de temps. Soufflai-je. Alors pourriez-vous m’indiquer ou ce trouve la kétamine injectable ?

Il ne fallut que quelques instants pour que la jeune femme réagisse, hochant la tête pour me ramener alors une trousse avec le nécessaire au bout de quelques minutes. Peut être avais-je un peu menti quant à cette urgence qui n’allait certainement pas être notée dans les registres, mais si peu, après tout…

- Je vous ai adjoint des kits de désinfection ainsi que des compresses stériles, on en manque toujours.

La remerciant d’un sourire chaleureux, j’attrapai alors la valisette pour quitter les lieux, emportant ma sacoche mais oubliant jusqu’à ma blouse blanche, toujours sur mes épaules. Il ne me fallut que dix minutes de moto pour arriver au manoir de Miss Orlov. Il n’y avait qu’à espérer qu’elle soit plus réceptive à mes soins que la dernière fois… Mon sac ne me quittant pas, j’enfouis la valisette à l’intérieur pour me sonner au manoir.
C’est avec tout autant de chaleur qu’envers mes collègues que je saluai un à un les domestiques de la jeune femme que je pouvais croiser alors que l’un d’entre eux, le dénommé Maxwell, m’emmenait jusqu’à elle.
Au moins… La surprise fut-elle réelle alors que je tournai mon regard vers le domestique. Ce dernier ne semblait pas l’avoir prévenue de ma venue… Peut être était-ce un bien, après tout, je restai convaincu qu’elle ne l’aurait pas accepté.

- Bonjour Katyusha. Dis-je respectueusement alors que le domestique quittait les lieux. Rassurez-vous, je n’avais plus de consultation pour la journée, et quitter l’hôpital une heure plus tôt ne posera certainement aucun problème. Rapidement, je posai la valisette sur une table pour m’approchée de la blessée. Puis-je au moins savoir ce qu’il s’est passé ? Demandai-je en fronçant les sourcils. Vous ne vous êtes pas ratée… Je secouai la tête. Quant aux caprices de vos employés, rassurez-vous, il n’en est rien et ils ont bien fait de m’appeler. J’ose espérer que vous n’alliez pas essayer de vous soigner seule ? Grondai-je doucement. Au vue de l’état de vos mains, vous n’auriez-fait que vous faire inutilement souffrir. Rasseyez-vous, nous allons d’abord apaiser la douleur avant que je puisse vous bander les mains et les bras, tout d'abord.

Rapidement, j’ouvris la valisette que m’avait gracieusement donnée l’une des infirmières de l’hôpital pour en sortir une seringue que je remplis rapidement d’un liquide transparent.

- De la kétamine. Dis-je simplement. Un traitement efficace contre la douleur. En temps normal la dose que je vais vous donner anesthésierait entièrement un humain. Je ne suis pas encore des plus au fait des vampires, mais cette dose ne fera que vous détendre et vous empêcher de trop souffrir inutilement.

Sans attendre même d’accord, j’observai les avant-bras, les mains et le visage de la jeune femme avant de secouer la tête. Au moins n’aurait-elle pas besoin de greffe de peau. Entièrement plongé dans mon rôle de médecin, je réfléchissais de manière particulièrement logique, sans affolement. Après tout n’était-ce certainement pas la première brûlée que je pouvais voir. D’autant qu’il ne s’agissait pas là d’une humaine, mais d’une vampire, et quelle vampire… Ainsi avais-je toute ma confiance quant à ses capacités de guérison.

- Dites-moi, Katyusha, dis-je soudain. N’avions-nous pas dit que nous nous pas dit que nous devions nous revoir dans des conditions moins… Sanitaires ? M’amusai-je doucement. Puis-je ? demandai-je malgré tout sérieusement en lui montrant la seringue.


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Katyusha Orlov
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#6003 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 7 Mai - 23:41
Une heure plus tôt....

La vampiresse ferma les yeux, retenant son agacement de même que son embarras. C'était pour elle une sacrée incorrection de la part de ses employés.... Et comme elle s'estimait responsable de ces derniers, cela devenait son incorrection ! Elle en venait presque à regretter l'époque où il était permis de punir physiquement ses domestiques, car l'envie de tirer les oreilles de certains la démangeait. Mais ce temps là était révolu, et elle devait faire face à "ses" responsabilités.

.... Je suis vraiment confuse pour ce dérangement, quand bien même vous n'aviez aucun engagement pour la fin de votre service. Cet incident ne valait vraiment pas la peine qu'on vous dérange.

Tant qu'elle était encore en état de marcher, de respirer et de réfléchir convenablement, elle estimait qu'elle était encore en mesure de se débrouiller seule. Ou du moins avec l'assistance de ses employés.... Quand ces derniers ne profitaient pas qu'elle avait le dos tourner pour déléguer honteusement la tâche à autrui ! Elle observa le médecin poser sa valise sur une table, à côté du nécessaire à soin apporté par ses employés.... Il y avait là de quoi soigner plusieurs personnes ! Katyusha secoua doucement la tête. Elle n'avait pourtant pas spécifié des traits de caractère "mère poule" dans le profil de ses domestiques.... Mais voilà que le médecin lui demandait plus de détails sur les circonstances l'ayant conduite à ressembler à un marshmallow carbonisé.

Figurez-vous que cela faisait longtemps que je réfléchissais à promouvoir une campagne de sensibilisation contre les dangers du soleil pour la peau. Il faut savoir donner de sa personne pour obtenir une contribution percutante et efficace.


Son humour n'avait visiblement pas roussi lui. La plaisanterie faite, la vampiresse souffla légèrement.

Un incident domestique des plus bêtes.... Becky était entrain de nettoyer les vitres quand elle a glissé de son escabeau. Dans un réflexe, je me suis précipitée pour la rattraper avant qu'elle ne chute.... Malheureusement au même moment elle s'était raccrochée à la poignée de la fenêtre.... Qui s'est ouverte.... Finalement ce sont dans les bras des rayons du soleil que je me suis jetée....


A sa seconde question, la noble rousse eut le culot de l'observer avec un air étonné, comme si la réponse coulait de source. Et ce, en dépit des arguments débordant de bon sens de Victor, concernant notamment l'état de ses mains. Elle obéit toutefois à sa requête, et se rassit dans son fauteuil, tout en lui répondant.

Ho je savais pertinemment que cela n'aurait pas été une partie de plaisir vu l'état de mes bras et de mes mains. Le plus dur aurait été d'arriver à décrisper les muscles, ils ont une fâcheuse tendance à se rétracter et se raidir sous les fortes chaleurs.... Mais quand bien l'opération se serait avérée trop délicate à mener, j'aurais simplement attendu que mon corps guérisse de lui-même.

Il lui annonça qu'il comptait d'abord soulager la douleur avant toute chose. C'était là un "luxe" qu'elle oubliait régulièrement de s'offrir. Elle l'observa sortir la seringue de kétamine, réprimant un sourire en sachant que ce produit était également utilisé chez les vétérinaires. Il lui offrit une estimation de la dose qu'il allait lui donner, et l'Impératrice déchue lui répondit dans un sourire léger mais douloureux.

Laissez-moi me rappeler.... Pour un être humain lambda il faut compter au maximum 4,5 mg par kilos pour une anesthésie générale d'environ 10 ou 20 minutes, par intraveineuse.... Pour une vampiresse de ma trempe, il faut multiplier par trois le dosage pour obtenir cet effet. Cela dit, nous désirons seulement les effets analgésiques, donc il nous faut réduire la posologie d'un tiers. Donc si mes calculs sont exacts.... Il va vous falloir 540 milligrammes de Kétamine....

La noble rousse se permis de ricaner face à la situation.

A ce rythme là, j'espère que vous disposez d'une poche à perfusion.

Elle doutait sincèrement que ce pauvre docteur disposait d'une seringue de plus d'un demi-litre.... Un léger sourire aux lèvres, elle enchaina.

Votre prévenance est particulièrement appréciable Victor, mais je crains hélas qu'il ne faille renoncer à la douceur de la Kétamine....

Elle lui désigna ses bras brûlés.

Vous allez du mal à traverser des muscles contractés sous la chaleur, de même que trouver une veine suffisamment en état pour pouvoir y poser une perfusion. Et je crains hélas que mon cou ne soit pas dans de meilleurs dispositions.... Nous devrons faire sans cette fois-ci.


Quand les veines du bras et des mains n'étaient pas disponibles pour faire une intraveineuse, on se rabattait sur les grosses veines du cou. Mais quand ces dernières n'étaient plus disponibles non plus.... C'était sur les veines fémorales qu'on se rabattait. Katyusha le savait pertinemment. Mais l'idée qu'un homme vienne trifouiller l'intérieure de ses cuisses la pétrissait d'embarras. Elle n'avait plus qu'à espérer que le lycan n'allait pas penser à cette option !

~.... Un médecin qui ne songerait pas à cette option.... C'est déjà peu probable. Alors Victor qui se montrerait négligeant sur cela.... Miséricorde.... Il VA y penser.... Calmons-nous ! Il n'oserait quand même pas une telle audace ! .... Et si au contraire il appréciait l'idée de me mettre en position délicate ? .... Surtout que lorsqu'il est question de soin, le bougre ne recule devant rien ! .... Seigneur.... Sortez-moi de là....~

Étrangement, la vampiresse se mit à fixer avec une certaine assiduité le lycan, comme scrutant le moindre de ses mouvements. Elle déglutit silencieusement, retenant son souffle. Il observait ses bras, et son visage. Les brûlures n'étaient pas belles à voir, et demandaient des soins, en plus d'un apport de sang conséquent pour accélérer le rétablissement. Il se remit alors soudainement à parler, arrachant un sourire à la vampiresse.

J'avoue que j'aurais amplement préféré des circonstances plus légères et agréables. Mais la peccadille d'aujourd'hui ne nous empêche en rien de remédier à cela. Et peut-être pourrais-je enfin avoir le plaisir de vous convier moi-même et de manière officielle. N'en déplaise à mes employés à qui je vais damner le pion pour cette fois ! Laissez-moi deux ou trois jours et vous n'aurez pas à venir ici avec votre blouse....


Mais même s'il était question de plans futurs des plus plaisants, le retour à la réalité ne se fit guère attendre. Victor semblait bien déterminé à faire son travail de médecin, et demanda poliment l'autorisation  à sa patiente de pouvoir pratiquer. Katyusha déglutit, se sentant acculée, et tenta le tout pour le tout, feignant l'ignorance.

Mais voyons Victor, je n'ai plus suffisamment de veine pour....

Elle ne voulait pas l'accepter, elle ne voulait pas l'envisager.... Mais au fond d'elle, une partie se demandait déjà.... Est-ce qu'il allait sortir une poche à perfusion de sa valise ? Aurait-il poussé le vice, ou plutôt sa conscience professionnelle à ce point ? Ou est-ce qu'il allait lui faire plusieurs injections à la suite ?
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Victor Rosenbach
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#6232 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 14 Mai - 10:37
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

Ft. Katy & Victor

Je secouai largement la tête, un léger sourire aux lèvres. Je ne pouvais faire autrement que voir qu’elle se sentait réellement confuse de m’avoir fait quitter mon emploi plus tôt, c’était un fait. Néanmoins, force nous était de constater que je faisais là exactement ce pourquoi l’hôpital me payait, après tout : je soignais une patiente. De fait, n’était-ce pas là simplement une modification exceptionnelle de mon lieu de travail ? Passant alors de l’hôpital au manoir de ladite patiente.

- Je suis médecin, Katyusha, rappelai-je. Moi seul peut décider si un incident vaut, ou non, la peine, et je peux vous assurer que celui-ci en vaut la peine, dis-je. D’autant que ce n’est pas comme si nous sortions nous amuser. Je ne fais là que mon travail. C’est d’ailleurs ma raison de sortie officielle. Je secouai la tête. Rassurez-vous, je n’ai ni donné votre nom, ni votre adresse.

Si elle n’avait pas appelé quelconque médecin, j’avais rapidement supposé qu’elle ne désirât pas que cet incident soit connu d’x ou y personne. Grand bien lui fasse, car je respecterais cette décision, après tout n’était-ce pas là le but du secret médical ?
Je ne pus néanmoins m’empêcher d’esquisser un sourire à sa boutade. Au moins ne perdait-elle pas son humour malgré les blessures, et c’était tant mieux. La douleur et le choc de l’accident n’avaient visiblement pas affecté ses capacités cognitives. J’écoutais néanmoins son explication sérieuse avec attention. Un accident domestique des plus bêtes, il allait sans dire. Mais qui, malheureusement, devait arriver à plus d’un vampire au moins une fois dans sa vie.
Son air surpris à ma question ne m’étonna, malheureusement, guère. Au vu de la difficulté que j’avais eu à la soigner une première fois, je n’aurais, d’ailleurs, même pas dû poser la question tant je connaissais déjà la réponse ! Je secouai néanmoins la tête de gauche à droite avec un léger air réprobateur.

- Vous n’y comptiez réellement pas, rassurez-moi. Soufflai-je en fronçant les sourcils. Votre race à beau guérir de façon exemplaire, vous n’êtes pas exempts de soin pour accélérer le processus et stopper un maximum la douleur.

Ce fut d’ailleurs le moment parfait que je choisis pour lui parler de la kétamine, sortant tout mon attirail. J’arquai quelque peu un sourcil à ses connaissances. Hé bien. Voilà qui était exact, ou presque.

- Nous allons réduire la posologie de moitié. Dis-je alors. Quant à la poche de perfusion…

J’esquissai un léger sourire amusé. Si elle pensait que je n’avais pas cela en poche… Elle se trompait sérieusement. Mon infirmière et moi-même avions pensé à tout. Et heureusement. D’ailleurs, les chaînes se trouvaient même dans mon coffre, quoiqu’au vu de l’état de la jeune femme et du soleil qui régnait dehors, je n’allais certainement pas en avoir besoin.

- Il est hors de question que je laisse une patiente souffrir de la sorte sans rien essayer. Et quand bien même l’effet ne serait pas total, cela vous permettra, malgré tout, de vous détendre et d’atténuer la douleur, à défaut de l’enlever entièrement.

Elle n’avait néanmoins pas tort concernant ses veines… Avec une certaine attention, j’observais tous les lieux « normaux » pour ce genre d’opération. Aucune n’était accessible. Aucune sauf… Je fronçai les sourcils, silencieux de très longs instants. Si en temps normal, à l’hôpital, cela ne me dérangeait guère voire même aucunement, il me semblait que ma gêne en tant qu’homme prenait alors le pas sur le médecin que je voulais être.

- Bien alors…

Non. Je devais agir comme le praticien que j’étais : strict, bienveillant mais consciencieux. Cette patiente, car ce n’était là qu’une patiente, avait besoin de soin et surtout d’antidouleur. J’allais donc lui en injecter. Fronçant les sourcils, je me raclai la gorge.

- Je viendrais avec plaisir dans quelques jours, Katyusha, dis-je comme pour penser quelques instants à autre chose. Mais avant… Il faudrait que je puisse atteindre l’une de vos veines fémorales… Sous votre pantalon…

Pour ne pas dire à « l’intérieur de vos cuisses » … Je grondai un coup contre moi-même et la gêne qui s’en suivait.

- Je serais rapide. Assurais-je et… Je reviens.

Rapidement, je fis demi-tour, posant la seringue sur la table pour quitter la chambre à la recherche d’un domestique, n’importe lequel, afin de demander une couverture. Façon, comme une autre, de cacher ses jambes nues une fois que la perfusion serait posée.

Lorsque je revins, je ne lui accordai pas un regard, plongé dans mon rôle de médecin pour tenter d’annihiler toute gêne de ma part. Du calme, de la concentration, voilà ce qu’il me fallait. Elle n’était qu’une patiente comme une autre malgré la soirée très agréable que nous avions pu passer au bal. Remplissant le système de perfusion, je me retournai enfin vers elle alors que la couverture était apportée.

- Bien… Soufflai-je. Est-ce que… Je pris une légère respiration. Pourriez-vous vous lever que j’enlève votre bas pour procéder à la perfusion ? Demandais-je alors rapidement dans un même souffle.


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Katyusha Orlov
Vampire Neutre
#6244 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 14 Mai - 18:57
Je ne me permettrais pas de remettre en cause vos compétences en matière de médecine, bien entendu. Mais ce ne sont que des brûlures voyons, je n'ai pas perdu un membre.

La désinvolture dont laquelle elle avait fait preuve en parlant d'amputation était troublante....

Néanmoins je vous suis très reconnaissante d'avoir ménagé mon anonymat.


Justifier de pareilles brûlures sans expliquer qu'elle était vampire était impossible. C'était aussi pour cette raison que la noble rousse fuyait les hôpitaux et les soins dignes de ce nom. Pour garder son secret.... Elle secoua doucement la tête à la réaction du médecin face à ses précédentes affirmations. Il parvint même à lui arracher un léger sourire suite à son obsession à alléger ses souffrances.

N'oubliez pas que j'ai connu plusieurs guerres Victor, j'ai dû apprendre à encaisser bien des extrémités.... Et à endurer la douleur jusqu'à ce que mes terminaisons nerveuses se lassent de me crier leur souffrance.

Bien évidemment ce n'était pas une raison aux yeux du médecin, et il ne manqua d'ailleurs pas de lui notifier. Elle afficha alors un sourire un peu plus prononcé, et surtout beaucoup plus moqueur.... Et pour cause.

Que répondre à cela ? Vous avez toujours fait preuve d'une obstination à la limite de la fixation à ce sujet. Je n'ose imaginez les moyens que vous déploieriez si je me plaignais....

A vrai dire, si elle en venait à se plaindre, il aurait toutes les raisons du monde de s'inquiéter. Sa bravade faite, la suite des opérations n'était pas pour lui plaire. Déjà, elle déchanta une première fois en le voyant sortir le nécessaire à perfusion. Zélé mais efficace.... Cela s'annonçait néanmoins très mal en ce qui concernait son désir de passer au travers de cet aspect des soins. Et ce qu'elle redoutait arriva.... Bien évidemment, il savait la démarche à entreprendre.... Et bien évidemment il allait le faire ! Katyusha déglutit, faisant de son mieux pour rester digne et égale. Néanmoins elle s'enfonçait dans son siège au fur et à mesure que le médecin lui parlait. Le verdict était tombait, et elle sentit son cœur louper un battement avant de commencer à s'emballer doucement. Luttant pour ne pas se déconfire sur place, la malheureuse tenta désespérément de négocier.

J.... C-ce n'est pas nécessaire Victor, allons....


Elle manqua de dire qu'elle n'avait pas mal au point de nécessité cette intervention. Mais non seulement c'était faux, mais en plus Victor le savait pertinemment. Il lui avait dit plus tôt.... Il ne la laissera pas dans cet état.... Et d'ailleurs, le voilà partit en quête de elle ne savait quoi. Elle fut prise par la violente envie de s'enfuir à toutes jambes, non sans rappeler leur première rencontre d'ailleurs. Mais.... Même s'il n'y avait que le haut de son corps de brûler, courir dans ces conditions était compliqué.... Et en plus, il faisait toujours jour dehors. Se cacher ! Cela, elle le pouvait ! Entre les recoins de sa demeure et ses passages secrets, elle avait le choix ! .... Mais il allait être compliqué d'ouvrir la moindre porte, ou d'actionner un seul mécanisme avec des bras et des mains dans un pareil état !

~Miséricorde ! Je suis faite ! Et le voilà qui revient ! Noooooooon !~


Comme par hasard, Flavie était justement dans les parages lorsque Victor s'était mis en quête d'un employé, et elle s'était bien entendue exécutée sans poser de question. Elle lui avait également remit des pailles, précisant que sans ses mains, la vampiresse aurait du mal à boire sa tasse seule. Un attention judicieuse et même délicate, mais qui allait embarrasser sa maîtresse, et elle le savait. Victor était donc de retour avec la couverture voulue. Il ne regardait pas sa patiente, qui n'osait pas non plus croiser son regard. Mais alors qu'il préparait tout le nécessaire, et que la vampiresse luttait contre sa panique, arriva le moment où il lui demanda de se lever.

N-nous pouvons encore nous dispenser de tout cela vous savez ? Cela ne vaut pas la peine de ce donner tout ce mal pour si peu....


Était-ce peine perdue ? Oui. Elle pesta en cet instant de s'être levée plus tôt, ne pouvant décemment pas prétexter qu'elle était dans l'incapacité de s'exécuter. Car bien entendu, Victor ne démordait pas.... La malheureuse vampiresse sentit son visage s'enflammer, alors qu'elle se levait lentement, la mort dans l'âme. Comme si la situation n'était pas assez embarrassante comme cela, elle avait un pantalon taille haute, qui n'avait pas moins de deux boutons et une fermeture éclaire, et qui en plus était moulant ! C'était à croire qu'il y avait eu une coalition cosmique pour la mettre un maximum dans l'embarras le plus complet ! Toujours incapable de regarder Victor en face, elle ne put voir qu'il n'en menait pas plus large qu'elle. Katysha se mourrait intérieurement. Il allait devoir la défroquer. Retirer un à un les boutons, puis la fermeture éclair.... Ensuite il allait.... Il allait devoir glisser ses mains sous son pantalon pour pouvoir faire comme une prise d'air, et faire glisser le tout.... Et ce jusqu'en bas de ses chevilles ! A ce moment, elle se demanda si elle n'allait pas définitivement bannir les pantalons moulant de sa garde robe. Et comme si cette humiliation ne suffisait pas, il allait ensuite devoir la coucher ! Assise dans un fauteuil, l'accès serait compliqué à cause des accoudoirs qui empêcheraient Katyusha de pouvoir écarter convenablement ses jambes. Assise sur le bord du lit, elle aurait tout l'espace nécessaire, mais sans dossier pour se caler, ou ses mains pour se stabiliser, la position serait délicate à tenir.

La pauvresse faisait de son mieux pour rester digne, même si elle avait l'impression que cette dernière partait en fumée à chaque centimètre de peau dévoilée. Elle ne pouvait même pas se tenir les sinus ou se tenir la tête, ses mains étant toujours hors d'usage. Le tout en poursuivant sa mutation vers un teint coquelicot. Après bien des peines et le sacrifice douloureux de sa fierté, le lycan pu poser sa perfusion, et laisser sa patiente jouir d'un répit physique qu'elle n'avait pas volé ! Réprimant un puissant soupire, la noble rousse finit par lâcher.

Victor..... Promettez-moi que la prochaine fois que nous nous verrons, vous ne trouverez pas un moyen de m'aliter une fois de plus....

Elle aurait pu rajouter de la dévêtir, car lors de leur première rencontre, il avait dû également la délester des restes de sa chemise. Mais il était hors de question d'en rajouter, l'instant était suffisamment gênant à lui seul ! Paradoxalement, le plus pénible était passé. Même si les soins risquaient d'être quelque peu douloureux malgré l'analgésique, cela resterait moins inconfortable pour l'éternelle demoiselle que de se faire déshabiller et par un homme de surcroît ! Cela dit, elle avait toujours du mal à croiser son regard, et à reprendre une couleur de peau normale. Faisant des efforts monstrueux pour penser et passer à autre chose, elle enchaîna.

A ce propos, je présume que vous avez un emploi du temps des plus chargés en raison de vos fonctions.... Mais auriez-vous quelques heures de libres pour une visite plus agréable et moins professionnelle ? Peut-être dans les prochaines semaines si cela vous est compliqué dans les prochains jours ?
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Victor Rosenbach
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#6451 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Lun 25 Mai - 23:14
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Etais-je gêné ? Oui. Allais-je malgré tout faire mon devoir de médecin ? Evidemment. Et pourtant… La perfusion prête, j’observai la jeune femme se lever non sans froncer les sourcils. Pourquoi le Seigneur lui avait-il soufflé de s’habiller de la sorte ?... Bien… Il me fallut de longues, très longues secondes pour enfin oser approcher d’elle. Médecin. J’étais son médecin. Rien d’autre. Et de toutes les manières, c’était là la vérité. Je n’étais là que son médecin. Je devais agir en médecin comme pour toute patiente. Délicatement, j’ôtai alors les deux boutons et je descendis la fermeture éclair avant de me souvenir d’une conversation entre deux collègues. Les pantalons moulant. Les enlever, disaient-elles, était « chiant ». Il fallait passer une main… Je fronçai d’autant les sourcils en fermant les yeux pour mieux les ouvrir et me concentrer.
Sans un mot, je passai rapidement la main à l’intérieur de son bas pour l’écarter légèrement de sa peau. Sous le dos de la main, je pus ainsi sentir sa peau froide et douce, me faisant largement détourner les yeux alors que je pouvais désormais lui ôter ce vêtement sans le moindre mal. Ainsi m’exécutai-je rapidement avant de le plier convenablement sur le dossier de la chaise. Pourquoi diable les femmes devaient elles désormais porter de tels vêtements ? Voilà pourquoi les robes étaient pratiques : elles évitaient bien des déconvenues comme celle-ci, quoique je doutasse que ces situations soient courantes. Enfin. Là, devant la vampire désormais sans bas, je fus quelque peu sans voix, me reprenant rapidement.

- Je… Hum. Pourriez-vous vous allonger, s’il vous plait ? Demandai-je rapidement en me retournant pour attraper la perfusion.

Je respirai un grand coup, le plus discrètement possible, tentant au mieux de masquer ma gêne face à son corps à moitié dénudé. Et le pire n’était pas encore forcément terminé. M’approchant d’elle, je me mordis la lèvre pour continuer.

- Et… Hum… Pourriez vous écarter les jambes pour que je puisse poser la perfusion… S’il vous plait.

Et c’est dans un silence quasiment religieux que je terminai de poser ladite perfusion, accrochant cette dernière en hauteur. Lorsque ce fut chose faite, je me retournai prestement vers mes affaires médicales pour préparer la suite, à savoir : de quoi bander ces brûlures. Il n’y avait malheureusement pas grand-chose à faire. Soulager la douleur était le principal. Bander pour éviter d’aggraver était secondaire. Mais alors que je préparais l’antiseptique, la voix de la vampire retentit dans la pièce, me faisant, malgré moi, esquisser un sourire amusé.

- Cela ne dépend que de vous. Dis-je alors. Mais je vous avoue que je vous préfère de bout qu’allongée de la sorte… Immédiatement, je toussai à ma bêtise. Enfin ce n’est pas ce que je voulais dire. Si du moins je…

Je fronçai immédiatement les sourcils en me taisant pour terminer mes quelques préparations et revenir vers elle.

- Je suis vraiment désolé. Soufflai-je. J’ose espérer que je suis bon médecin, mais je crains que je sois très mauvais pour faire la conversation.

Et c’était le moins que l’on puisse dire ! J’avais cette désagréable impression de m’enfoncer à chaque mot que je pouvais sortir face à elle. Cela en devenait presque déplorable !
Au moins la vampire enchaîna-t-elle sur autre chose. Une chose peut être plus légère alors que je venais de me réinstaller près d’elle pour commencer les soins.

- Oui. Dis-je alors. Enfin. Avec plaisir. Sans même la regarder dans les yeux, mon regard fixé sur mon travail, j’hochai la tête. Je peux me libérer après demain et le jour suivant. Je serais en repos. Ou la semaine prochaine. Enfin. Je peux m’arranger.

Et je m’arrangerais sans hésiter. Il serait effectivement de bon ton de rencontrer la vampire dans des circonstances moins… Difficiles que les dernières et le bal m’avait prouvé qu’elle pouvait être d’agréable compagnie alors… Pourquoi pas après tout, cela me ferait du bien de voir autre chose que mes loups ou mes collègues et puis, à défaut, cela ne pouvait pas me faire de mal, de toutes les manières.

- J’espère que ma présence ne fera pas paniquer vos domestiques alors. Ils pourraient penser que vous vous êtes encore blessée. M’amusai-je rapidement en terminant de bander son premier bras.


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Katyusha Orlov
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#6507 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mer 27 Mai - 15:32
L'horizon avait soudainement fait preuve d'un intérêt inégalable pour les prochains instants. A peine ses doigts avaient-ils touché les boutons de son pantalon qu'elle avait pris une profonde inspiration. Il fallait se calmer, se détendre.... ce n'était qu'une manipulation médicale, et rien d'autre. Comme elle en avait elle-même faite. Combien de chemise et de pantalon avait-elle découpés, arrachés pour soigner des plaies et des blessures lors de la guerre ? A l'époque elle ne s'encombrait pas avec les notions de pudeur ou d'embarras. Peut-être parce qu'il ne s'agissait pas de la sienne ? Ou peut-être parce que son état d'esprit du moment ne laissait pas de place à toute autre pensée que la vengeance et l'extermination. Ou peut-être parce qu'ici.... A ses yeux il y avait peut-être plus qu'un médecin qui devait soigner sa patiente ? Un médecin qui avait hésité quelques secondes à s'approcher d'elle.... Elle chassa ces pensées bien vite, pestant contre cet esprit qui divaguait vers des inepties. Mais elle ne put s'empêcher de déglutir en sentant ces mains qui pouvaient à présent témoigner de sa peau douce et fraîche....

Son visage la brûlait, mais pas seulement à cause de la morsure du soleil.... Elle ne savait pas si l'instant avait été rapide ou interminable, mais à présent, c'était fait.... Toujours intensément captivé par la beauté du mur opposé, la vampiresse n'osa a aucun moment croisé le regard du lycan. Le "meilleur" était à venir, et déjà, le médecin lui demandait de s'allonger. La vampiresse pris de nouveau une profonde et silencieuse inspiration, en fermant les yeux. Elle se dirigea vers son lit, s'y installant comme elle put ne pouvant à aucun moment utiliser ses bras ou ses mains. Un exercice plus compliqué qu'il n'y paraissait. Mais elle était enfin allongée, son regard scrutant à présent le plafond. Vint alors une demande qui, en d'autres circonstances, et venant d'un autre homme, aurait valu à ce dernier de se voir raccourci d'une tête. Mais ici, elle ne put que serrer les dents et s'exécuter, tout en faisant silencieusement ses adieux à sa dignité. Néanmoins, la perfusion fut posée, et cette purge enfin terminée. Elle en aurait presque poussé un soupir de soulagement. Débarrassée de ce passage déplaisant, elle put enchainer sur une conversation moins pénible.... Et se consoler en voyant Victor s'embrouiller dans sa réponse, et essayer aussi désespérément que vainement de s'en sortir. Ne pouvant pas cacher son sourire amusé derrière ses mains ou son éventail, elle se pinça les lèvres pour ne pas rire.

Pourquoi ce qui était une gaucherie chez les autres, était quelque chose de mignon et touchant chez lui ? Heureusement pour le loup, la jolie rousse enchaîna sur la suite de sa proposition. Et elle ne pensait pas qu'il se serait montré aussi disponible et réactif à sa requête. Elle qui imaginait qu'il allait devoir jongler avec ses rendez-vous et son travail.... Une réponse qui lui arracha un léger sourire, alors qu'il lui revenait de statuer.

Je ne suis pas sûre d'être intégralement remise après demain, mais le jour suivant serait parfait.

Elle esquissa ensuite un sourire que Victor commençait à connaître et qui n'annonçait rien de bon.... Et pour cause.

Puisque vous en parlez, ce serait là une bonne occasion de donner une petite leçon à ces fichus curieux bien trop indiscrets et entreprenants à mon goût. Peut-être que cela leur passera l'envie de vous inquiéter inutilement.

Elle avait déjà un bras bandé , mais alors qu'il allait pour lui bander le second, la vampiresse l'interpella.... En détournant de nouveau le regard.

Victor.... La couverture.... Pourriez-vous.... ?

Car toute conversation plaisante ils pouvaient avoir, elle était toujours à demi-nue.... Et elle préférait autant être couverte. Surtout au cas où en de ses employés aurait la bonne idée de de venir.... Néanmoins, la perfusion avait eu le mérite d'atténuer considérablement la douleur. Pas au point de la supprimer mais le soulagement était présent. De quoi détendre un peu la vampiresse.... Qui avait à présent des allures de momie. Les soins du visage n'allaient pas être simple à faire. Néanmoins, elle avait hâte qu'ils soient fait et encore plus de guérir. Non seulement parce qu'elle avait du travail à faire mais aussi parce qu'elle avait une rencontre plaisante à orchestrer d'ici les prochains jours ! En attendant Victor continuait ses pansements, avec toute la rigueur médicale qu'on pouvait lui prêter. Katyusha secoua doucement la tête.

Vous vous donnez bien du mal pour une patiente qui aurait guéri malgré tout. Mais.... Merci d'être venu, et pour votre application.


Dernière édition par Katyusha Orlov le Mer 3 Juin - 13:46, édité 2 fois
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Victor Rosenbach
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Victor Rosenbach
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#6573 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Sam 30 Mai - 11:43
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Dans trois jours donc. J’hochai la tête. Parfait. Dans trois jours. J’esquissai d’ailleurs un sourire amusé à sa remarque. Au moins ne perdait-elle pas sa répartie et son humour. Tant mieux. Je préférais cela. Je n’en dis pour autant rien, secouant négativement la tête en terminant le bandage.

- Il est hors de question que je leur donne cette leçon, Miss Orlov. Dis-je des plus sérieusement en plissant les yeux vers elle ou tout du moins vers son visage, évitant soigneusement le bas de son corps. J’espère bien qu’ils m’appelleront dès lors que vous en aurez besoin. Et sans que vous ne soyez juge de cela puisque visiblement ma venue n’est jamais nécessaire.

Ce fut les mots suivant qui m’interpelèrent alors que j’haussai un sourcil. La couvert… Oh non ! Me maudissant, je me retournai immédiatement pour venir poser ladite couverture sur les jambes nues de la vampire.

- Je suis désolé ! M’exclamai-je. Vraiment désolé ! Je… J’avais oublié.

Oublié. C’était le mot. Pris dans mes soins, j’en avais tout à fait oublié le reste. Ou presque, puisque j’évitais consciencieusement cette zone du regard. Me remettant à ma place, je recommençai les bandages, évitant désormais jusqu’à son regard, honteux d’avoir oublié ce que moi-même j’avais préparé. C’est avec une certaine gêne, désormais bien plus installée, que je continuai les soins à administrer alors que la jeune femme reprenait parole. A vrai dire, je ne pus m’empêcher de sourire à ses mots tandis que son second bras terminait d’être bandé.

- C’est normal. Soufflai-je en m’attaquant désormais à son visage. Je ne laisserais certainement pas une patiente, quelle qu’elle soit dans la souffrance. Même si celle-ci estime que ce n’est pas la peine. Un léger sourire et je terminai le soin avant de me reculer. Voilà qui est fait ! Il faudra garder les bandages jusqu’à demain et les changer si besoin était. N’hésitez surtout pas à m’appeler pour le faire, je viendrais sans hésiter dès mon service terminé. Esquissant un léger sourire, j’hochai alors la tête Gardez la perfusion. Elle est assez remplie pour quelques heures… Je plissai rapidement les yeux. Je suppose que je n’ai pas besoin de revenir pour cela. Soufflai-je. Mais malgré tout et je vous le rappelle, n’hésitez pas à m’appeler.

Rangeant les affaires, je soufflai alors en me retournant, ma blouse désormais sur mon bras, esquiissant un sourire envers la vampire alitée.

- J’espère donc que vous serez plus en forme dans trois jours. Je termine mon service à 17h00. Si cela ne vous dérange pas, je viendrais donc immédiatement après celui-ci.

Un nouveau sourire et je m’inclinai légèrement en signe de respect.

- Et surtout reposez-vous. C’est le plus important.

C’est ainsi que je partis, soupirant une fois sur la moto. Cette femme était réellement la patiente la plus compliquée que j’ai pu avoir à soigner. Pas réellement dans sa façon d’être, quoique les tous premiers soins avaient été un peu compliqués, mais tout ce qui l’entourait s’avérait être plus compliqué, pour moi, qu’habituellement. Doucement, je secouai la tête. Enfin. Nul besoin de se mettre martel en tête après tout. J’aurais, au moins, le loisir de vérifier son état d’ici trois jours…

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

- A demain Docteur Rosenbach !

J’esquissai un large sourire en direction de la jeune internet, la saluant au passage, alors que je fermai mon bureau à clé. Voilà qui était fait. Journée terminée. Ou presque. Ce soir était un soir plus ou moins spécial pour moi. Plus que moins d’ailleurs. Je devais en effet me rendre chez l’une de mes patientes, une vampire téméraire et dont la compagnie était plus que plaisante, je me devais de l’avouer. Trois jours durant, je n’avais eu de cesse de m’interroger sur sa guérison, n’osant pas l’appeler pour m’assurer de celle-ci ; mais aujourd’hui, enfin, j’allais pouvoir savoir.
Mon service ayant été entrecoupé, j’avais eu le temps de travailler pour la meute, me laissant ainsi l’occasion de profiter d’un temps libre pour la vampire. Oh bien sûr, travailler sur le manoir à l’hôpital n’était pas des plus agréable pour moi. Je n’aimais pas à laisser les plans du bâtiment dans un endroit public, même dans une armoire verrouillée, mais le choix ne m’avait pas été réellement donné si je voulais voir Katyusha. Enfin. C’était, de plus, chose faite. Les plans qui me servaient à penser à l’agrandissement de la bâtisse, dans mon sac, je me dépêchai désormais vers le parking pour enjamber ma moto.
Le trajet fut des plus rapides, heureusement. Peut être était-ce, d’ailleurs, du fait de mon manquement au code de la route : les vitesses maximales semblaient ne pas avoir réellement prise sur moi ce soir. Enfin. Une fois n’était pas coutume, après tout. Et j’arrivais devant le portail du manoir de ma patiente bien vite. Stationnant ma voiture dans sa cour, je me dépêchai jusqu’au pas de sa porte pour y frapper trois fois.

- Docteur ? S’étonna l’un des domestique sous mon sourire franc. Madame est…

Je secouai la tête.

- Ce n’est qu’une visite de courtoisie. Répondis-je rapidement. Un rendez-vous prévu. Enfin rendez-vous… ce n’est pas…

Et cela commençait bien mal. Je m’embrouillais même devant ses domestiques désormais… Soupirant, je secouai la tête.

- Excusez-moi… Pourriez-vous me conduire jusqu’à elle ?

La réponse positive donnée, je suivis ainsi l’employé jusqu’à sa maîtresse, m’introduisant doucement dans la pièce en y frappant trois fois à la porte. Un sourire, je pus alors constater que le visage de la vampire était redevenu des plus beaux. Enfin… Aussi beau que pouvait être le visage d’une patiente. Evidemment… A cette pensée, je fronçai quelque peu les sourcils, fuyant quelques instants son regard avant de toussoter.

- Je…. Hum… Bonjour Katyusha… Finis-je par souffler en relevant les yeux vers elle, l’assurance encore peu présente dans mon regard. Comment allez-vous ? Vous êtes radieuse… Enfin. Je fronçai de nouveau les sourcils. Je veux dire belle. Heu… Soupirant je grondai légèrement contre moi-même. Excusez-moi… Je veux simplement dire que vous avez l’air bien plus… Bien plus quoi ? Magnifique ? Eclatante ? Jolie ? Bien plus guérie.

Est-ce qu’au moins cela voulait dire quelque chose ? J’en doutais moi-même, il allait sans dire, mais cela était, de toutes les manières dit alors…


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Katyusha Orlov
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#6609 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Dim 31 Mai - 20:59
Comme c'était à prévoir, le docteur refusa de faire une petite frayeur aux employés de la vampiresse. Cette dernière en poussa un léger soupire de regret, mais après tout, était-ce étonnant ? Victor avait trouvé là les meilleurs alliés possible pour épier et surveiller la vampiresse et l'alerter au moindre bobo. Il était certain qu'il n'allait pas se priver de cette aubaine ! Mais elle aurait eu au moins le mérite d'essayer. Toutefois, elle ne manqua pas de lui rétorquer.

La venue du médecin n'est effectivement pas nécessaire. Cela dit la venue de l'homme est toujours appréciée, elle. Enfin, sauf quand il lui vient l'envie d'user de chaînes pour accabler une pauvre femme sans défense.

Il y avait là de quoi s'étrangler, mais elle espérait bien que la mauvaise foi de sa répartie allait l'interpeller. En tout cas, sa petite demande avait elle aussi eu le mérite de le troubler. Une fois recouverte, elle lui adressa un léger sourire amusé alors qu'il confirmait avoir oublié la chose.

On ne peut pas dire que votre esprit se soit laissé distraire par autre chose que votre tâche....


Elle secoua doucement à la tête à sa proposition de venir changer ses bandages, même si l'idée qu'il revienne dès le lendemain avait quelque chose de plaisant.

Je n'ai déjà que trop abusé de votre gentillesse. Je saurais prendre la suite des opérations en main, ne vous inquiétez pas.


Elle acquiesça à sa propositions, confirmant par la même occasion leur rendez-vous.

C'est entendu, je vous attendrais après 17h donc. Et soyez tranquille, je n'ai aucune exploitation minière de diamant à visiter d'ici là, je resterai donc sage.

Une dernière petite boutade pour la route, et elle salua le docteur qui s'en allait. Elle lâcha un soupire dans son lit, observant l'état de ses bras. La douleur avait considérablement diminuée, de par les médicaments mais aussi les soins. Et pourtant, il lui tardait de pouvoir de nouveau user de ses membres et retrouver sa peau, sa superbe. Mais d'ici là.... Un sourire en coin, elle se mit à pouffer légèrement. Il lui avait demandé de se reposer, mais elle allait bien entendu faire tout l'inverse ! Elle comptait rattraper un maximum de travail et même s'avancer afin de se libérer toute la journée. A croire qu'il était impossible de faire autrement que prendre les avis du médecin à rebrousse poils ! Fort heureusement, il ne serait pas là pour le voir, sinon elle sentait d'ici qu'il l'aurait sermonné.... Et de nouveau attaché au lit ! Cela dit... Elle allait travailler à partir de ce dernier. Juste le temps de pouvoir de nouveau se mouvoir seule....


~~~~~~~~~~~


Le troisième jour, il ne restait plus rien de la douloureuse expérience de la noble rousse. Et elle était d'ailleurs particulièrement satisfaite de constater que sa régénération se portait à merveille. Elle avait donc tout loisir de porter Une petite robe rouge en dentelle aux épaules nues. Collier de perles discret, maquillage tout aussi timoré, elle était parée à recevoir son invité ! Elle n'avait d'ailleurs pas prévenu ses employés de la visite qui allait suivre. Dieu seul savait ce que ces petites fouines en uniformes se seraient imaginées ! Néanmoins, les cuisines s'étaient tout de même interrogées suite à la dernière demande de la maîtresse des lieux. Quelle lubie l'avait frappée ? Enfin, ce que Mademoiselle voulait, Mademoiselle avait. Tout était en place, et Victor avait même pris soin d'arriver sans une minute de retard. Devant l'écran qui renvoyait les images de la caméra de surveillance, Katyusha activa elle-même l'ouverture des grilles de l'entrée, laissant le loup et son bolide pénétrer les lieux. Ce fut Arthorion qui vint accueillir dans la surprise et l'inquiétude le bon docteur.

Mais Victor le rassura bien vite avant de commencé en beauté et en fanfare ses premières bafouilles !

Un rendez-vous et Mademoiselle ne nous en a pas informé ?


Voyant le lycan s'embrouiller, le pauvre domestique se reprocha intérieurement d'avoir fait preuve d'indiscrétion. Il redoutait d'avoir mis mal à l'aise l'homme en découvrant quelque chose qu'il n'aurait pas dû.

T-tout de suite Monsieur Rosenbach ! Si vous voulez bien me suivre, je vais vous annoncer à Mademoiselle ! Enfin non ! Si elle vous attend c'est inutile....

Le pauvre homme ne savait plus où se mettre non plus et se hâta donc de mener l'invité à la maîtresse des lieux. Katyusha se tourna vers la porte qui s'ouvrait, un sourire heureux aux lèvres. Qui se mua rapidement en un sourire amusé en entendant Victor commencer à s'égarer dès leurs salutations.

Ha ! Bonsoir Victor. Quel plaisir de vous voir en des conditions clémentes.

Point de blessures ou de brûlures, elle était au mieux de ses capacités. Elle l'invita à entrer et à s'installer, Arthorion le débarrassant de son manteau. Elle sourit davantage à son compliment, retenant un rire alors qu'il continuait avec un certain brio, à s'enfoncer dans ses maladresses.

Je me porte comme un charme. Et je vous remercie du compliment. Mais vous pouvez être fier de votre travail. Après tout, vos bons soins ont très certainement contribué à un résultat aussi rapide et efficace.

Elle se tourna vers Arthorion qui était sur le point de s'en aller pour lui demander d'apporter la desserte à thé.

J'espère que vous avez fait bonne route.

Là où Victor s'emmêlait les pinceaux, la vampiresse dégageait de l'assurance pour deux. Ce qui n'était pas très compliqué lorsqu'on était chez soi.... Elle prit place face à lui, toujours tout sourire et.... Son regard.... Il avait cette étincelle pétillante. Celle qui signifiait une bêtise commise ou à venir ! On frappait à la porte. Katyusha invita son majordome à entrer avec la desserte. Il servit un thé rouge à sa maîtresse, et un thé du choix de Victor parmi ceux existants. Les cuisines avaient prévenu Arthorion que Katyusha avait passé commande et lui avait remis un plateau sous cloche à servir. Chose que le majordome fit sans se poser la moindre question. Ainsi, après avoir servi en thé le docteur, il s'empara du plat et souleva la cloche pour proposer à Victor....

Gh ?!?!

.... Des biscuits en forme d'os et d'autres en formes de coussinets de chien. Le pauvre employé en eut le souffle coupé, ne revenant pas de l'audace de la commanditrice de ce forfait ! Il resta un instant figé ne sachant pas comment réagir. Katyusha, elle, ne semblait décontenancée le moins du monde. En dehors de leur forme, elle savait que ces biscuits seraient particulièrement bons, certains étaient à la vanille, d'autres au chocolat, certains à la fleur d'oranger, d'autres encore à la cannelle et à la pomme. La première bravade était lancée, et de manière originale ! Mais elle ne comptait pas s'en arrêter là.

Mais dites-moi, comment vous portez-vous ? J'espère que vous ne vous êtes pas trop enchainé à vos devoirs.... Il me peinerait de vous savoir aux abois à cause d'une surcharge de travail.

Pour être en forme.... Elle était en forme. Arthorion ne savait plus où se mettre, se demandant quelle mouche avait piqué sa maîtresse. Il ignorait beaucoup des petits jeux que ces deux là entretenaient.... Katyusha l'invita à déposer son plateau et à prendre congé. Elle espérait que Victor était en forme, et comptait bien juger de cela par sa répartie.
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#6676 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mer 3 Juin - 15:40
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Y avait-il besoin de dire à quel point Katyusha était en beauté dans cette tenue ? Non. Sûrement pas. Car n’importe quel homme pourrait s’en rendre compte, et je ne faisais absolument pas exception. Un léger sourire et j’acquiesçais alors, heurtant sur les mots, idiot que j’étais.

- Hum. Oui. Je dois vous avouer que je préfère les conditions clémentes telles que celles-ci à nos conditions qui semblent habituelles.

Retirant mon blouson, je le tendis à Arthorion, murmurant un ‘excusez-moi’. Il fallait dire que je n’avais plus réellement l’habitude des domestiques malgré tout. Voilà bien des années, cent cinquante ans pour être exact, que je n’en avais plus. Le décès de mes derniers employés m’avait bien trop marqué pour que je puisse accepter d’en reprendre, ainsi certaines habitudes, telles que donner mon manteau, avaient été perdues depuis bien longtemps.
J’esquissai un léger sourire à son compliment sur mes soins. Je devais avouer que je prêtais particulièrement attention à ceux-ci, estimant que c’était là le meilleur moyen de se soigner. D’autant qu’il était toujours agréable d’entendre des compliments comme ceux-ci.

- Oui, je vous remercie. Dis-je en m’avançant. Les trajets en moto sont toujours des plus agréables, bien plus que ceux en voiture.

Un instant, je me mis à réfléchir. Il était vrai que j’avais une tendance certaine à bien plus prendre ma moto que la voiture qui dormait tranquillement dans le garage de la meute. Et cela… Cela était le cas depuis près de soixante ans. Oui. Depuis les années 1970, lorsque j’avais, pour la première fois, pris la peine de conduire une moto. Peut-être était-ce le vent, cette sensation de liberté et de vitesse qui me plaisait. A vrai dire je ne m’étais jamais réellement posé la question, mais j’adorais cela.
Choisissant un thé noir anglais parmi le nombre important de choix que pouvait me proposer la maîtresse de maison, j’esquissai un sourire.

- Conduisez-vous des voitures ou des motos ? M’enquis-je.

Je pestai intérieurement. Quel discussion idiote et stérile. Autant même parler de la pluie et du beau temps. D’autant que la jeune femme devait bien avoir assez de domestique pour avoir, en plus, un chauffeur. Evidemment. La desserte arrivant face à moi, je baissai la tête pour observer son contenu.

-

Je restai silencieux, tentant de ne pas rire pour rester tout à fait sérieux. Elle voulait donc jouer au plus malin. Soit. Arquant un sourcil, je pris un air légèrement vexé, difficilement, tant j’avais envie de rire.

- Miss Orlov… Hum… Je… Merci… De cette attention...

Ne pas rire était le maître mot, un maître mot bien difficile à respecter, mais je tenais bon. Mieux ! Je semblais soudain réellement peiné. Peut-être, d’ailleurs, devrais-je me réorienter en carrière d’acteur… Enfin. Le jeu dura en silence dura quelques très longues minutes. De longues minutes où je n’ouvris pas la bouche, observant tour à tour les biscuits et Katyusha. De longues minutes arrêtées, soudain, par un éclat de rire. Je n’avais pu réussir à tenir plus que cela et m’inclinai alors.

- Malheureusement mon jeu d’acteur à ses limites mais je vous félicite pour cette attention. J’espère au moins que vous avait fait ses biscuits à base de croquette ou, à la limite, de pâté. C’est bien sûr ce que je préfère.

Cessant de rire, j’attrapai l’un des biscuits pour en goûter. A vrai dire, ils étaient particulièrement bon. Et, leur forme légèrement spéciale mis à part, les différents goûts sucrés qu’ils avaient été, pour ainsi dire, réellement appréciable.

- Vous féliciterez les cuisiniers. Dis-je alors en prenant une gorgée de thé désormais prêt et à la juste température. Ils sont parfaits.

Et j’étais sérieux. Leur forme même si particulière les rendait parfaits à mes yeux.

- Quant au fait d’être enchaîné à mes devoirs, je vous rassure… Il va sans dire que je garde toujours mes chaînes à portée pour les donner à quiconque en serait digne. Je ne saurais les utiliser contre moi. J’esquissai un large sourire. Je n’ai certes pas votre mordant, mais faites attention, Miss, je sais tout aussi bien me défendre.

A nouveau, je me mis à rire. J’étais étrangement bien plus détendu qu’à mon arrivée. Tant mieux, devrais-je dire. C’était là bien plus agréable.


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Katyusha Orlov
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#6679 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mer 3 Juin - 17:41
La vampiresse arqua un sourcil. Voilà une question qu'on ne lui posait pas souvent. Mais Katyusha était avant tout une Lady, et une véritable Lady avait l'art de la conversation ! Un léger sourire en coin, elle entreprit de répondre très sérieusement.

Pour être précise, je regrette de ne plus pouvoir me déplacer à dos de cheval. Je crois que c'est là où j'étais le plus à l'aise. Néanmoins la moto est un bon compromis et reste agréable en terme de vitesse, de sensations et surtout de liberté de mouvement. En revanche la voiture offre beaucoup plus de confort et de sécurité.... Mais aujourd'hui je laisse la conduite à mon chauffeur, cela me permet de passer quelques communications supplémentaires le temps des trajets.


Elle disposait de plusieurs voitures selon les évènements, et d'une moto. Mais elle n'usait de cette dernière que rarement à présent. Il fallait dire qu'elle avait appris à aimer les motos surtout en mission, lorsqu'il s'agissait de décamper rapidement et de se faufiler un peu partout. Toutefois, quelque chose lui disait qu'il était préférable de passer ces petites expériences sous silence. Et d'ailleurs, la surprise fit son effet. Ou du moins pas celui escompté. Elle s'attendait à ce qu'il rit, à ce qu'il grogne, à ce qu'il lui adresse un regard consterné part sa bêtise, ou même qu'il lui lance un os en guise de représailles.. Mais pas à ce qu'il observe ces biscuits de la sorte.... La vampiresse resta silencieuse à son tour se demandant un instant ce qu'il se passait. Il reprit la parole, mais il avait une expression étrange. Comme s'il était vexé, mais en même temps qu'il se contenait.... Soudain le doute l'assaillit. Était-il entrain de contenir sa colère, ou pire sa peine ? A présent Katyusha le scrutait, cachant elle-même une certaine appréhension. Elle n'aurait jamais pensé qu'il puisse mal prendre cette farce, tant elle était absurde. Mais.... Et s'il en venait à penser qu'elle le voyait vraiment comme un chien ?

Il l'observait, puis il observait les biscuits, à tour de rôle.... Sans lâcher un traitre mot. La vampiresse restait de marbre, mais intérieurement la pression montait. Est-ce qu'il allait se décider à dire le fond de sa pensée à la fin ?! Elle feint de ne pas comprendre, lui adressant un regard circonspect. Mais rien à faire. Finalement, et alors qu'elle songeait sérieusement à briser le silence, il se mit enfin à se laisser aller à un éclat de rire, qui arracha un soupir de soulagement à la noble rousse, en même temps qu'un sourire amusé.

~Ah la canaille ! Il m'a bien eu....~

Très bon jeu d'acteur au demeurant.

Retenant un léger rire à sa mention sur les saveurs pâté ou croquette, elle renchaina, beaucoup plus détendue.

Disons que les cuisines ont déjà dû songer que je perdais l'esprit.... Alors si en plus j'étais venue à leur demander ce genre de saveur.... Je crois que mes employés vous auraient de nouveau appelé pour vous dire que j'avais complètement perdu la tête, et vous implorer votre aide.

Elle imaginait un instant la tête de Victor, recevant un appel paniqué de Flavie ou Maxwell, lui annonçant que leur maîtresse était devenue complètement folle et qu'il fallait faire quelque chose. Elle dissimula ses lèvres derrière son éventail, cachant un rire naissant qu'elle prit soin d'étouffer, avant de renchérir.

Avouez qu'au quel cas, vous seriez bien embêté. Je doute que la folie soit dans votre domaine de compétence. Je me demande bien ce que vous auriez fait au cas échéant....

Néanmoins.... La perche était trop belle pour qu'elle ne puisse s'en priver.

Mais.... Par pure curiosité.... Avez-vous un parfum croquette /  pâté préféré ?


Est-ce qu'elle serait fichue de pousser le vice aussi loin ? .... Mieux valait-il ne pas la mettre au défi. Elle acquiesça, ravie d'apprendre que les petites douceurs étaient aussi agréables qu'amusantes !

Je ne manquerais pas de les féliciter de votre part. Ils sont toujours ravis d'apprendre que leurs créations plaisent, même les plus loufoques.


La suite lui permis de constater qu'il se portait à merveille et que sa répartie était au beau fixe. Ce qui la rendait absolument ravie. La petite allusion aux chaînes n'étaient pas passées inaperçue, et c'était à son tour de lui renvoyer la balle.... ou "baballe".

Que voulez-vous, là où certains aboient, d'autres mordent.... Et pour ce qui est de vous défendre, je ne demande qu'à voir cela.... Quant à ces chaînes, je ne vois personne d'autre que vous ici digne de les recevoir. Après tout, vous semblez habitué à tirer sur votre longe....

Ce fut dans un grand sourire amusé qu'elle vint prendre quelques rasades de son thé rouge, non sans adressé un regard malicieux au lycan.... Mais voilà que ces prunelles bleutées se mirent à luire. Qu'avait-elle encore trouvé comme bêtise à dire ou à faire.... Reposant sa tasse, elle poursuivit.

Que pensez-vous de faire une promenade, une fois vos friandises terminées ? Enfin, si vous êtes sage bien sûr.... Je serais bien peinée de devoir vous chercher s'il vous prenait l'idée d'aller vous nicher je ne sais où. Ou pire, si vous veniez à vous égarer. Comment ferais-je pour vous retrouver, vous qui êtes sans attache ?


Il l'avait prévenu qu'il était prêt à se défendre, elle comptait bien l'y pousser ! Elle s'empara du sucrier pour lui tendre. Il était toujours aussi sphérique, mais bien différent de l'habituel... Celui-là était en forme de balle de tennis.... Elle plongea son regard dans celui du loup, lui offrant un sourire de chipie dont elle avait le secret, et lui proposant, le regard rieur.

Un.... susucre ?

Oui.... Elle avait osé.... La petite peste.
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Victor Rosenbach
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#6805 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Sam 13 Juin - 22:25
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

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Je fronçai légèrement les sourcils, réfléchissant à cette réponse. Le cheval… Grimaçant quelque peu, je secouai la tête, l’air plus amusé.

- J’ai toujours eu de l’admiration pour les cavaliers émérites. Je ne suis malheureusement pas le plus doué en ce qui concerne les chevaux. Ces derniers semblent m’avoir toujours détesté. C’est d’ailleurs pourquoi je préférais toujours appeler un cocher plutôt que le faire moi-même. J’hochai la tête. Je comprends… Il est vrai que vous devez être particulièrement occupée avec votre bijouterie.

A son compliment, je m’inclinai légèrement, la remerciant à mi-mot de cela. Il avait été dur de se contenir, mais j’étais, à vrai dire, satisfait de mon jeu. Je me mis alors à rire.

- Au moins aurais-je été au courant ce qui pouvait m’attendre ! Dis-je gaiement. Je vous avoue que je ne m’attendais pas à cela le moins du monde ! Réfléchissant un instant, j’eus un léger air mutin que je retins fermement quelques secondes après. Eh bien je dois dire qu’il semble que j’apprenne de nouvelle compétence à vos côtés, tant dans le maintien en place des patients que dans la patience elle-même. Je pense donc que j’aurais bien pu apprendre une nouvelle spécialité pour vous, Miss.

A nouveau je me mis à rire, cette fois sans me retenir, cela étant plus fort que moi. Elle n’arrêtait donc jamais ! Calmé, et le sourire aux lèvres, je réfléchis, tentant de prendre l’air le plus sérieux du monde.

- Je dois avouer préférer la pâté. Au lapin. Cela me rappelle la chasse, loup que je suis.

Ce qui était malgré tout à moitié faux : j’adorais le lapin et la chasse à ce dernier. Mais… Mieux valait peut-être taire cette partie de ma vie. Une vampire de sa condition aurait peut-être bien du mal à accepter d’avoir un loup chasseur et animal dans sa demeure. Du moins pouvais-je le penser, outre le fait que cela allait bien entendu à l’encontre de toute bienséance.
C’est d’ailleurs avec un sourire amusé et les bras croisés que j’écoutai sa petite tirade. La petite peste. Plissant les yeux, je secouai la tête.

- Quel mordant avez-vous là, Miss Orlov, m’exclamai-je. Et vous faites preuve là d’un sang froid à toute épreuve. Je réfléchis alors, prenant la tasse entre mes mains. Malheureusement, ma compétence en jeu de mot possibles avec votre race s’arrête ici, m’amusai-je.

Mais il semblait qu’elle n’en avait pas fini. Attrapant le sucrier pour me le tendre, sa dernière réplique eut le don de me faire de nouveau rire sérieusement. Elle avait osé ! Me penchant doucement vers elle, j’esquissai un sourire tout aussi mutin.

- Allons, Miss. Vous savez qu’il ne faut pas donner trop de friandises aux chiens. Ils en deviendraient malades. Me redressant, je bus une gorgée de thé. Et n’oubliez pas que je suis anglais. Le thé est chez moi une institution : jamais de sucre… Ni de susucre.

Oh je n’étais certainement pas le dernier à faire preuve d’auto dérision, bien au contraire, surtout lorsqu’il s’agissait de jouer à ce point et avec une telle adversaire. Redevenant quelque peu sérieux, j’hochai alors la tête.

- Pour ce qui est de la promenade, je l’accepte volontiers, Miss. Dis-je en secouant la tête. Et rassurez-vous, j’ai tendance à rester en chien de garde, l’on ne sait jamais qui pourrait s’en prendre à vous, autant que je sois là pour montrer les crocs, n’est-ce pas ?

Un nouveau sourire et je bus mon thé en observant la vampire. Au moins étais-je réellement rassuré quant à son état. Elle était en pleine forme et pas seulement physiquement. Tant mieux.

- Mais dites-moi, finis-je alors par dire. Nous nous rencontrons bien trop souvent pour vous soigner, mais j’aimerais en connaître plus sur vous. Qui êtes-vous donc, chère patiente ? M’amusai-je.


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Katyusha Orlov
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#6821 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Lun 15 Juin - 0:54
Elle esquissa un léger sourire à sa remarque sur l'animosité que pouvaient avoir les chevaux vis-à-vis de certaines personnes.

Vous auriez été une femme cela aurait été plus simple pour vous. Pour peu que la stature de ces animaux ne vous mette pas en confiance, ils sont très sensibles aux émotions. Si un humain est stressé, anxieux ou d'un naturel dominant, il vont très vite se montrer peut coopératif. Malheureusement les hommes sont parfois bourrus dans leur approche et leur manière d'être, ce qui rend souvent les animaux nerveux. Si d'aventure vous vous sentiez l'envie de retenter l'expérience, j'ai à dispositions un ranch en bordure de ville qui pourra nous accueillir quand bon vous semblera.

Elle se garda bien de lui dire qu'elle avait une préférence pour les étalons caractériels, qu'elle ne soumettait jamais cela dit. Elle respectait la personnalité des chevaux, et prenait le temps qu'il fallait pour qu'ils l'acceptent. Ce qui les rendait souvent impossible à monter pour tout autre personne. Néanmoins, et même si l'idée avait quelque chose d'amusant à imaginer, elle avait également quelques colosses aussi grands qu'ils étaient doux et adorables. C'était là une idée à creuser. Réconcilier ce cher Docteur avec l'équitation et les chevaux ! Après tout, s'il acceptait l'idée, cela leur promettait quelques balades agréables en forêt et dans les marais. Sur ce qui n'était pour l'heure qu'une hypothèse, elle acquiesça aux propos de son interlocuteur.

Pour être honnête c'est surtout la coordination internationale qui me donne du travail, que ma boutique ici. J'apprécie de pouvoir surveiller les agrandissements tout en aidant les musées locaux à la restauration de leur pièce, mais cela relève plus du passe temps que d'une fonction indispensable.

Ce fut à son tour de se ravir de la réussite de son effet de surprise. Elle était une épouvantable petite peste qui ne manquait pas de malice ni d'audace. Mais une peste qui réfléchissait et préparait ses mauvais coups avec un certain soin et souci du détails. Elle se laissa aller à rire doucement à se remarque sur l'élargissement de ses compétences, en profitant pour enfoncer le clou, et pousser toujours plus loin ses facéties.

Ho ? Vraiment ? Mais dites-moi Docteur, qu'auriez-vous donc fait face à une vampire qui déraisonnerait ? Et qui à défaut d'avoir tous ses esprits, serait en pleine possession de ses capacités physiques ? Soyez sûr qu'ici vos chaînes n'auraient pas suffit à me contenir.... Vraiment je suis curieuse de connaître comment vous auriez réagi....

Maîtriser une vampiresse de son âge n'était déjà pas chose aisée. Mais alors une vampiresse qui aurait cédé à la folie, elle n'osait même pas l'imaginer. Bien qu'ici, la folie rapportée par ses employés serait restée une folie douce. Cela dit, cela n'aurait pas rendue la noble rousse plus facile à raisonner. La scène était assez comique à s'imaginer en tout cas ! Et parlant de comique, le lycan finit par céder et se laisser aller à rire de bon cœur aux pitreries verbales de son hôtesse. Un rire qui arracha un sourire à la fois doux et satisfait à la vampiresse, qui était particulièrement heureuse d'avoir réussi à faire rire son invité avec ses bêtises. Elle voulait qu'il passe un bon moment, une petite bouffée d'oxygène et de rire dans ses journées bien trop remplies. Contre toute attente, il vint même à lui répondre, ce qui surpris la vampiresse autant qu'elle nota précieusement l'information dans un coin de sa tête.

Vraiment ? Je serais curieuse de vous observer à l’œuvre ! Je ne suis pas experte en chasse, mais je sais apprécier la qualité des techniques de chasseur.

Elle se garda bien de dire qu'elle était experte en chasse, certes, mais en chasse à l'homme ! Elle savait bien poser quelques pièges, des collets, et ses capacités en tirs lui permettaient également de pouvoir se débrouiller. Mais n'ayant pas d'utilité à chasser les animaux hors période de crise alimentaire, elle ne s'adonnait pas à l'exercice. En dehors de cela, elle restait une prédatrice qui était en parfaite harmonie avec son statut, et une rouquine curieuse. Si elle pouvait être une juge impitoyable, elle savait aussi se montrer très ouverte. Et elle n'était pas la seule, Victor se montrant particulièrement bienveillant à ses jeux de mots, y répondant même ! Pour le plus grand plaisir de l'éternelle demoiselle qui aimait de le voir entrer dans son jeu. Elle retint un léger rire avant de répondre.

Loin de moi l'idée de vouloir vous rendre diabétique, et encore moins aveugle. Mais je doute qu'il y ait quiconque qui ose vous offrir des friandises, aussi cet écart exceptionnel ne saurait vous nuire.


En amoureuse du monde animalier, elle connaissait quelques principes vétérinaires, dont certaines choses à éviter avec les canins. Elle doutait que cela soit valable pour les lycan sous forme humaine, mais rien que pour le plaisir de leur petit jeu, elle prenait volontiers le postulat. Elle esquissa un sourire un peu plus nostalgique alors qu'il lui parlait du thé et de la tradition liée à ses origines à ce sujet. Perdu dans ses souvenirs, elle lâcha.

Je me souviens.... Que dans ma culture..... On utilisait un pendule pour tasser le thé fond de la tasse, et en même temps lui faire relâcher ses arômes. C'était un geste aussi mécanique et réconfortant que de remuer lentement le thé avec une cuillère pour homogénéiser la température du thé.

La Russie avait ses propres traditions autour du thé, de même que ses propres préférences en terme gustatif. Le pays n'était pas aussi réputé que la chine et l’Angleterre pour son affection dédié au thé, et pourtant cette boisson avait eu droit à son cérémonial dédié. Mais il n'était pas l'heure à la mélancolie ! Se ressaisissant, elle rajouta goguenarde.

Vous ? Anglais ? Avec votre accent écossais ? Une chance pour vous que les fantômes de vos aïeuls ne puissent traverser les océans, sans quoi vous vous seriez sûrement fait sévèrement tirer les oreilles !

A vrai dire c'était davantage une intonation légère et subtile qu'un accent tranché pur et dur. Mais la mère de Kat étant irlandaise, elle avait été sensibilisée très jeune aux différents dialectes anglophones, et même quelques patois. Et au cours de ses voyages elle avait également pu vérifier les fortes revendications indépendantistes desdites peuplades ! Une fierté chauvine à toute épreuve qui dégénérait souvent en bagarre et en dispute mais qui donnait également son charme à ces autochtones. Digressions faites, elle en revint à son loup et son thé.

Certes vous vous êtes gardés de susucrer votre thé, mais les vôtres ont trouvé le moyen de l'agrémenter de lait.... Quelle pratique curieuse !

Elle acquiesça à l'acceptation de sa proposition de balade, non sans rire doucement de sa description comme chien de garde.

Rassurez-vous, mes crocs sont tout autant dissuasifs. Et étant mon invité c'est à moi d'assurer votre protection. Mais j'ai confiance en mes murs, et en ma capacité à ce sujet. Aucun oiseau n'osera vous picorer le crâne en ma présence, et les escargots s'abstiendront de venir glisser sur vos chaussures !


Malice d'un jour, malice de toujours.... Mais alors qu'il finissait tranquillement son thé, il en vint à la questionner un peu plus sur elle. Ce qui était à la fois tout à fait normal, mais également un peu délicat pour elle. Parfois elle se surprenait à vouloir se confier et se défaire de son secret.... Mais ce n'était là qu'une envie chimérique qui lui était interdite. Elle se prépara donc à lui sortir l'histoire cousue de fils blancs habituelle.

A en juger par la fréquentation de ma maison par un certain médecin, je dirais une épouvantable poissarde, qui a le don de s'attirer les ennuis les plus incongrus !

Ce qui en un sens était tout à fait vrai. Elle poursuivit plus sérieusement.

Sinon je crains de n'avoir une histoire bien passionnante. Une héritière parmi tant d'autres, qui a eu la chance de réussir à faire fructifier l'affaire familiale au-delà de toute espérance.... Mais peut-être pourriez-vous me dire les points qui vous intéresseraient de connaître plus en détails ? Que souhaitez-vous savoir exactement ?

La discussion faisant, le thé fut terminée, et la vampiresse proposa de continuer cette conversation pendant leur promenade dans les jardins. Il fallait être convaincante, mêler le vrai au faux pour que l'illusion soit parfaite. Et également lui retourner la politesse, une fois que sa curiosité fut rassasiée.

Mais dites-moi, faux anglais que vous êtes, qu'en est-il de vous ? Racontez-moi comment cette terre en est venu à porter un médecin si atypique ? Et comment votre famille a t-elle vécue cela ? Comment en êtes-vous venu à devenir médecin ?

Chemin faisant, la vampiresse avait gardé au lèvres un sourire.... Légèrement moqueur et malicieux. Et pour cause.... Ici et là, elle avait placé des éléments.... De parcours canins.... Rien.... Elle ne lui avait rien épargné. De la passerelle à la balançoire, il y avait même une haie et une palissade. N'était-ce pas un tunelle qui se cachait derrière une haie ? Un emprunt à un parc à chien dont elle avait aidé au financement pour son agrandissement.... Encore une fois, elle était silencieusement très fière de sa bêtise.
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#6845 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mer 17 Juin - 21:15
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

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A nouveau j’esquissai un sourire, hochant la tête, l’air particulièrement convaincu.

- Oh je ne peux que vous approuver, Miss. Ma fille était bien plus douée que je ne l’étais avec les chevaux. A ce souvenir j’eus un léger rire. Je la revois encore galoper à travers la lande, sans aucune permission évidemment, libre comme l’air. Je plissai néanmoins quelque peu les yeux. Pour autant… Je doute que faire de nouvelles tentatives soit judicieux. J’ai bien peur d’être seulement bien trop stressé pour ces bêtes-là. Malheureusement. Et je ne voudrais en aucun cas leur transmettre la moindre nervosité et je doute que vous ne soyez capable de me faire apprécier d’elle. Secouant brusquement la tête, je me repris tout aussi vite. Non que je n’aie confiance en vos capacités de dresseuse, mais… Notre inimitié est très profondément ancrée.

J’esquissai alors un sourire lorsqu’elle me parla de ses affaires. Voilà une chose dont j’avais rarement l’occasion de discuter. Enfin. Il était vrai que je ne voyais que peu de monde en dehors de mon emploi et les loups qui composaient ma meute n’étaient que peu enclin à parler de ce genre de chose. Alexander peut être. Et encore, il ne parlait guère de son travail. Elle, au contraire, semblait tout à fait capable d’en parler, ce qui me ravissait, peut être pourrions-nous, d’ailleurs, avoir quelques autres discussions à ce sujet. Un sujet fort intéressant, à mon avis, tant son domaine devait être important.
A sa question, je me mis à réfléchir sérieusement avant de me mettre à sourire de manière plus amusée.

- Voyez-vous… Les lycans n’ont certes pas la vitesse des vampires, mais ils ont une force plus importante. Une force que j’ai réussis à maîtriser avec le temps. De fait… Je suppose que j’aurais usé de cette force, avec certaine parcimonie, pour vous contraindre.

Arquant un sourcil, je me mis de nouveau à rire.

- Allons Miss, pensez-vous donc que c’est là la place d’une femme telle que vous ? En compagnie d’un loup chassant le lapin à pleine dent pour se nourrir ? Je ne voudrais pas vous effrayer et… Encore moins vous dégoûter.

A vrai dire, et étrangement, j’imaginais bien mal la vampire s’effrayer d’une simple chasse. Elle me semblait bien plus… Forte que cela. Une idée bien plaisante, il allait sans dire, mais que je préférai prendre avec des pincettes. Après tout mon intuition pouvait-elle me tromper.
D’ailleurs me mis-je de nouveau à rire à sa remarque. Au moins avait-elle des connaissances vétérinaires de base. Bien que le sucre ne m’aurait jamais rien fait, j’aimais la nature et je devais avouer que cela me plaisait davantage. A cette idée, je fronçai les sourcils. Que racontai-je donc là ? Secouant imperceptiblement la tête, je l’écoutais, esquissant un sourire.

- Arrêtez moi si je ne m’abuse, Miss. N’est-ce pas dans votre pays que l’on gardait quelques brisures de sucre raffiné en bouche afin de sucrer chaque gorgée de thé avalées ? Je l’observai quelque peu. A moins que je ne me trompe de pays mais… Orlov… N’êtes-vous donc pas d’origine russe ? J’eus l’air quelque peu rêveur. Dieu que c’est un pays que j’aurais aimé visiter en son temps.

Bien moins maintenant, il allait sans dire. Et en parlant de pays, mon visage s’éclaira soudain alors qu’elle s’amusait de ma petite remarque anglaise.

- Vous avez bien l’oreille, Miss. Ma mère m’a toujours parlé écossais, comme je parlais bien souvent écossais à mes enfants, et je dois avouer que malgré les années, l’accent perdure. Peut-être devrais-je arrêter de le parler pour cesser cet accent, mais… Je suis malheureusement bien trop attaché à la terre de mes ancêtres. Ou peut-être devrais-je simplement tenter d’imiter l’accent, et Dieu m’excusera, que je trouve désagréable, des américains… Amusé, je secouai la tête. Enfin. Il existe un proverbe chez moi qui dit que « Tha an leabhar de dh ’fhaodadh a bhith gu math mòr ». Le livre des peut êtres est un fort gros volume, dans notre langue commune. Inutile, donc, que je fasse la liste de ce que j’aurais peut-être pu faire pour vous éviter cet accent qui, je ne le sais que trop, est bien souvent trop peu agréable aux oreilles des anglais. Quant au lait… J’hochai la tête. Je dois avouer que c’est une chose forte agréable. Une chose dont j’ai perdu l’habitude aux Etats-Unis, à croire qu’ils ne connaissent pas le lait !

J’esquissai un sourire à sa réponse. Cela, je ne pouvais visiblement le contredire, la soigner allait devenir un passetemps, à force de venir. Quoique j’espérai sincèrement que cela n’arrive pas si souvent. Non que je préférasse ne pas la voir mais… La voir en bonne santé me semblait bien plus agréable. Je secouai néanmoins la tête.

- Allons, Miss. Ne dites jamais que votre histoire n’est pas passionnante. Toutes les histoires le sont, à mon sens. Et c’est votre histoire qui fait ce que vous êtes aujourd’hui. Réfléchissant, je l’observai quelque peu en terminant la dernière gorgée de mon thé. Commençons par quelque chose de facile. Vous savez que je suis né d’une mère écossaise, alors où êtes-vous née et qui étaient vos parents ? Quoique j’imagine que ces derniers étaient sûrement russes.

Acceptant de la suivre dans les jardins, je profitai qu'elle ait le dos tourner pour ouvrir mon sac, posé à terre et en sortir un objet, rapidement caché alors que je remettais ma veste. Je lui présentai alors mon bras galamment pour nous promener, comme aurait pu le faire n’importe quel gentilhomme de l’époque, sommes toutes. Sa question me fit quelque peu froncer les sourcils. Je ne pouvais décemment pas lui raconter ma vie de la sorte. Non. J’avais bien trop honte de moi pour cela et je ne la connaissais que trop peu. Impossible, donc. Enfin… Il me fallut quelques instants, alors pour reprendre parole, mais alors même que j’ouvrais la bouche, ce sont les objets disséminés dans le jardin que j’apercevais. Elle avait osé… Un instant, malgré moi, je me stoppai dans mon élan, observant tout ça avant de me mettre à rire, tournant le visage vers elle.

- Miss… Il va sans dire que jamais encore je n’avais eu l’occasion de voir pareille chose lors d’une invitation ! Je m’excuse d'ailleurs de devoir décliner votre offre mais je n’ai que peu l’habitude du canicross ! D'autant que je ne fais cela qu’en présence de ma plus proche famille ! Je n’oserais pas vous montrer mes compétences après si peu de temps !

De l’autodérision ? Oh j’en avais. Beaucoup, d’ailleurs. Et j’aimais à réenchérir à ce genre de plaisanterie enfantine. Cela, à vrai dire, me changeait du sérieux qui me caractérisait, une bouffée d’air frais dans une vie malgré tout bien morne.

- Pour en revenir à votre question, avant que je ne l’oublie. Mon histoire n’est que peu intéressante pour que je la conte. Mais j’avais alors perdu… Contact avec ma fille, du moins celle que vous avez pu rencontrer au bal, comme avec mes fils. Ne me restait plus qu’une enfant qui fut celle qui m’a transformé. Autant dire que ma famille était bien ravie de cette transformation. Et nous sommes ensemble partis à la conquête de l’Amérique. Quant au fait d’être médecin, cela a toujours été mon rêve. Aider les autres. Mon père était avocat, il m’a transmis l’envie de faire quelque chose pour les populations mais malheureusement… Je dois vous avouer que les lois n’ont jamais été mes grandes amies. C’est tout simplement pourquoi je suis devenu médecin.

Une explication des plus vraies, quoique j’eusse omis bien des points de cette histoire. Enfin. Ce n’était que des points annexes qui n’auraient, de toutes les manières, pas répondus à sa question. Alors après tout… Ce n’était là que quelque chose de normal.

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#6863 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 18 Juin - 23:44
La vampiresse affichait un petit sourire en coin, se gardant bien de lever les yeux au ciel face à ce père poule émotif qui se laissait aller à une douce nostalgie sur les jeunes années de sa fille. C'était attendrissant et amusant, même si pour une fois elle s'abstint de le taquiner à ce sujet. Elle rebondit plutôt à ses arguments.

Dans ce genre de cas, je ne préconise pas de monter le cheval immédiatement. Je propose d'abord une phase de "réconciliation". La personne angoissée va s'occuper du cheval de manière progressive. Il faut commencer doucement avec des ballades à côté du cheval. Puis la personne tient les rennes du cheval tout en continuant de marcher à ses côtés.... une fois plus à l'aise, on passe aux soins basiques, brosser le cheval, le nourrir, etc. Non seulement en procédant ainsi on habitue la personne au contact des équidés, mais en plus le cheval aussi s'habitue à la présence de la personne angoissée, et elle va l'associer à sa routine et même à des éléments positifs comme le fait d'être promené et nourri. Généralement il suffit de plusieurs mois pour qu'on assiste à un désir de monter le cheval dont la personne s'est occupée. Bien entendu, il faut choisir un cheval qui ne soit pas trop haut et d'une nature paisible. Mais vous seriez surpris des miracles que l'on peut faire en la matière.... Qui sait. Peut-être qu'un jour vous oserez relever ce défi ?


Il n'était pas question d'insister indéfiniment à ce sujet. Le loup était encore libre de vouloir ou non essayer la chose, surtout qu'il semblait déjà avoir une vie bien remplie. Mais au moins, elle lui aurait proposé la possibilité. Elle afficha un léger sourire mutin à sa réponse sur la force des lycans, avant de répliquer avec une fausse innocence qui ne trompait personne.

Mais dites-moi Docteur, est-il bien indiqué de revêtir une forme lupine pour essayer de contenir une vampiresse qui n'aurait déjà plus toute sa tête ? Dieu seul sait ce que pourrait faire un esprit aussi instable face à un loup aussi terrifiant que puissant ! Et quand bien même, admettons.... Que feriez vous une fois cette pauvre patiente sous votre solide poigne ?

Katyusha ? Taquiner ? C'était un pléonasme. Mais si la demoiselle semblait davantage s'illustrer par sa finesse d'esprit et son élégance, il s'avéra que cela lui collait peut-être un peu trop à la peau. Sa place ? Du dégoût ? L'effrayer ?! L'espace d'un instant elle se demanda s'il n'aurait pas oublié qu'il parlait à une vampiresse.... Qui buvait du sang et qui avait déjà vu passer plusieurs guerres. Alors un gros loup qui croquait un lapin, c'était encore parfaitement acceptable à ses yeux. Et pourtant.... C'était aussi là le prix à payer, celui de l'image qu'elle renvoyait, et qu'elle s'attachait à véhiculer. Une femme distinguée et raffinée. Il était parfois si délicat de ménager la chèvre et le chou....

J'ai eu la chance d'avoir une éducation qui m'a laissé apprécier les éléments les plus simples de la nature. Certes, je doute avoir une quelconque fascination pour le spectacle d'un prédateur boulotant un lapin, mais pour ce qui est de sa capacité à se fondre dans son environnement, débusquer et traquer sa proie.... Ce sont là des savoirs qui ne me sont pas inconnus, et dont j'apprécie les nuances et les différentes expressions chez autrui..... Mais rassurez-moi, vous n'éprouvez aucune gêne à l'idée de vous représentez dans un milieu naturel ?

Peut-être que l'idée d'être vu entrain de dévorer goulument un lapin mettait mal à l'aise le médecin ? Ce serait curieux pour un lycan, mais après tout, pourquoi pas ? Elle était bien une vampiresse qui avait un blocage avec l'idée de mordre.... A défaut de connaître ce petit secret honteux, Victor se révéla fin connaisseur des traditions russes quant à la dégustation du thé. La vampiresse esquissa un sourire nostalgique, son esprit se perdant dans quelques doux souvenirs.

Il me serait bien difficile de nier mes origines avec mon nom. Vous êtes fins connaisseurs.... Effectivement, le morceau de sucre en bouche était autant traditionnel que de préparer le thé dans un samovar.... Ainsi que la multitude d'accompagnements qui agrémentait autant le thé que les conversations autour. La Russie était un pays magnifique à l'époque.... Je mentirais si je disais qu'aujourd'hui il ne l'est plus mais..... Il faut retourner dans certains villages et certaines campagnes pour retrouver le charme d'antan....

Et les conditions politiques ne se prêtaient pas forcément à des vacances en toute quiétude.... Mais tout de même.

Si jamais un jour le cœur vous en dit, je vous conseille de visiter le pays à bord d'une croisière, en remontant ses fleuves. C'est là l'une des plus belle méthode pour faire sa connaissance. Je pourrais également vous conseiller tout un panel de destinations qui pourraient vous enchanter, et vous donner un aperçu de la splendeur d'antan.

Et puisqu'ils en étaient à leurs origines, Victor lui conta une partie des siennes. Il avait donc de puissantes souches écossaises. Elle l'écoutais parler un sourire à la fois doux et amusé, avant de finalement répondre.

Gardez précieusement votre accent au contraire. Il égaie à merveille ce quotidien de mots mâchés et mal articulés des américains. Quelle honte de massacrer ainsi une langue pourtant si mélodieuse.... Gu sònraichte leis gu bheil fios agam mar a làimhsicheas mi e gu foirfe*.

La conversation se poursuivit dans les jardins, Victor venant à lui demander ses origines. Un sourire malicieux aux lèvres, elle lui répondit.

Je suis effectivement née en Russie. Mon père était un politicien russe, et ma mère.... Était une héritière d'une exploitation de pierres précieuses.... Et elle était aussi irlandaise. J'ai hérité de sa chevelure rousse, et de son visage. Mais la couleur de mes yeux appartient à mon père. Malgré leurs différences,  mon père était tombé fou amoureux de ma mère au premier regard. Et il a refusé de la quitter dès lors, la ramenant avec lui en Russie. Tha fios agad a-nis cò às a thàinig mo mhaighstireachd air na diofar dhual-chainntean Beurla*.


Et pour cause, le gaélique écossais descendait ni plus ni moins que de l'irlandais ancien. Néanmoins, ce ne furent guère les parents de Katyusha qui lui apprirent toutes les subtilités de ces dialectes. Mais ses nombreux voyages en Angleterre et en Irlande, quelques années à peine après sa transformation. Mais voilà qu'il venait de réaliser l'aménagement de terrain fait spécifiquement pour sa venue, et que la demoiselle parvint à lui arracher de nouveau un rire franc et sincère. Ce qui semblait la ravir au plus haut point. Elle retint de justesse un petit rire, répliquant complice.

Quel dommage ! J'espère bien pouvoir un jour admirer vos prouesses lupines en la matière !

Et il fallait profiter de cet instant, car elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui raconte une histoire aussi sérieuse et grave comme il venait de le faire. Elle pensait qu'il allait lui conter quelques anecdotes mignonnettes. Et non une histoire de famille qui avait l'air particulièrement complexe, et qui surtout respirait des secrets bien enfouis à la pelle. La vampiresse se pinça les lèvres. Elle n'avait pas prévu de le mettre en position inconfortable ! Et en même temps, elle n'avait pas pu s'empêcher de tiquer au fait que ce fut sa seconde fille qui l'avait transformé. Comment un enfant en venait à transformer son père en lycan ? Comment était-elle elle-même devenue lycanne ? Des questions qui lui brûlaient les lèvres mais qu'elle ravala aussitôt. Car elle n'avait pas du tout envie qu'il en vienne à la questionner sur sa propre transformation ! Elle préféra donc enchaîner sur un sujet peut-être moins malaisant.

Vous avez l'air d'avoir eu beaucoup d'enfants, vous avez donc eu deux filles, mais combien avez vous eu de fils ? En auriez-vous eu quatre ? Il me semble vous avoir entendu dire que vous aviez eu six enfants lors de notre promenade au bal....

Tout en posant la question, la vampiresse les guida vers la balancelle qu'elle affectionnait particulièrement, et l'invita à s'y assoir. Elle jeta un coup d’œil rapide au ciel nocturne. Aucune étoile, et la lune était voilée.... Elle redoutait un orage, ou au moins une bonne averse d'ici peu.... Il leur faudrait bientôt rentrer pour ne pas être sous l'averse quand elle tomberait.


*On offre les traductions tout de même:
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#7014 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mar 7 Juil - 9:36
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

Ft. Katy & Victor

J’esquissai un léger sourire en hochant la tête, preuve de mon acquiescement. Peut-être, oui, oserais-je de nouveau un jour m’approcher des chevaux. Mais l’heure n’y était, pour le moment, pas. Bien au contraire. Je préférais de loin mon cheval mécanique à ces animaux trop peu prévisibles pour mes nerfs. J’étais d’ailleurs bien heureux de ces avancées technologiques. Plus de carioles inconfortables, et plus de chevaux à dresser. Voilà deux choses qui me convenaient. Enfin… J’allais malgré tout penser à cette proposition. Un jour où j’aurais un peu plus de temps pour moi, car si j’avais effectivement trouvé du temps pour la jeune femme, je doutais pouvoir me libérer pour telle chose. Au moins que… Je secouai intérieurement la tête. Non. Sa présence n’avait en rien avoir avec le fait de me libérer, ou non, de mes obligations. Mieux valait rester sérieux et ne pas laisser mon esprit vagabonder dans de pareilles histoires.
Réfléchissant, je retins un petit rire à sa réflexion.

- Aux grands maux les grands remèdes, Miss. Dis-je, sûr de moi. Je ne peux qu’avouer que je n’apprécierais pas en arriver à de tels extrêmes, mais si le choix ne m’est pas donné… Pour ce qui est de la suite des événements, croyez bien qu’une gueule de lycan est plus puissante que des mains humaines. Il ne me sera pas difficile d’attacher la pauvre bougresse que je tiendrais sous mes pattes.

A sa question, je secouai naturellement la tête de gauche à droite. Ce n’était pas réellement de la gêne. A vrai dire, j’étais fier de ma nature et avais appris à l’accepter, à la dompter et à l’apprécier à sa juste valeur. Pour autant, je savais de source sûre que bien des créatures, et notamment des vampires, ne nous voyaient alors que comme des monstres et si cela n’était pas le cas, bien des gens pourraient changer d’avis en nous voyant nous comporter comme des loups, des animaux. Or, si cela était naturel pour moi et pour les miens, je savais qu’il ne valait mieux pas chercher la petite bête chez les autres.

- Le milieu naturel est, pour moi, comme pour ma meute, un milieu qui nous est familier. Néanmoins voir une personne se transformer en lycan et se comporter comme tel peut être perturbant, à défaut d’être choquant. Et je ne voudrais vous imposer cela. Dis-je ainsi poliment.

Peut-être, bien sûr, n’était-elle pas de ceux qui s’offusquaient de telle bestialité, mais mieux valait ne prendre aucun risque. Du moins était-ce ma façon de penser.
Fin connaisseur… Je ne me risquerais là encore pas non plus à m’accorder ce titre.

- Mon épouse était originaire de Bavière et connaissait bien des choses. C’est elle qui m’a appris certaines coutumes des pays qu’elle connaissait. M’expliquai-je. Mais j’espère que vous pourrez m’indiquer les villages les plus pittoresques. L’on ne sait jamais que l’idée me vienne de prendre quelques vacances.

Douce illusion, il allait sans dire. Je ne comptais pas prendre de vacances avant… A vrai dire je n’en savais rien. Mais après tout, pourquoi pas. Un jour.

- Je prends votre conseil avec grand plaisir et n’hésiterez pas à l’appliquer lorsque je me rendrais dans votre pays !

D’autant qu’une croisière serait particulièrement agréable et reposante…
Esquissant un sourire à son compliment, j’hochai malgré moi la tête. La langue américaine était spéciale pour tous les anglais, moi compris. Moi encore plus, devrais-je dire, car, en tant que gallo-écossais, j’avais une façon bien à moi de voir les choses. Et un régionalisme particulièrement ancré qui accentuait cela. Ce fut avec une surprise considérable que j’entendis alors ma langue maternelle sortir d’entre ses lèvres, accentuant alors mon sourire, ravi. Voilà bien longtemps que cette langue n’avait pas resonnait autour de moi et il serait mentir de dire que cela ne me faisait pas plaisir. Bien au contraire.

Malgré moi, ce fut néanmoins un sourire légèrement plus triste qui se dessina sur mes lèvres. Son histoire… Son histoire faisait écho à la mienne. Ou du moins, l’histoire de ses parents ressemblait trait pour trait à ce que j’avais alors fait avec Ludovika.

- Feumaidh mi aideachadh gu bheil thu a ’bruidhinn Alba gu foirfe. Agus gu bheil e gam fhàgail toilichte a chluinntinn.* Malheureusement, continuai-je en anglais, je suis bien incapable de vous parler russe. A part peut être une phrase que ma défunte épouse m’a appris en son temps, snas compter quelques mots par ci par là.… Для меня большая счастье познакомиться с вами. Je crois que cela signifie « C’est un honneur de vous rencontrer ». Nous devions accueillir quelques russes et ce fut bien la seule chose que je fus capable de leur dire de leur séjour.

La vérité était toute autre. Cela avait été la seule fois où j’avais fait face à mes beaux-parents, en Bavière. Fois où, malheureusement, une délégation russe s’était invitée au dernier moment. C’est ainsi pour faire bonne impression que j’avais demandé à apprendre quelques mots. Rien d’extravagant car c’est Ludovika qui s’était chargée de parler à ma place, excusant mon manque de vocabulaire. Ainsi cette simple rencontre s’était-elle muée en quelque repas diplomatique bien hors de mes capacités. Outre cela, nous n’avions eu le temps que d’accepter le contrat demandé par le roi et la reine de Bavière concernant leurs petits-enfants. Rien d’autre. A mon grand regret. Enfin… Le passé était le passé. Revenant au présent, je me mis à rire en voyant le parcours canin.

- Je ne vous ferais aucune promesse dans ce sens, mais laisse la porte ouverte au jour où je me sentirais capable de vous montrer mes prouesses. En attendant, je m’entraînerais dur pour ne pas vous décevoir.
M’amusai-je.

J’esquissai un nouveau sourire à sa question.

- C’est cela. Six enfants. Quatre garçons puis deux filles : Gustav, qui est devenu avocat, Georges, que nous appelions tous Matthew du fait de son prénom identique au mien, qui est devenu prêtre, Louis, militaire, Jonathan, médecin, puis Elizabeth et enfin Adelaïde. Mon épouse est décédée lorsque l’aîné n’avait que cinq ans à peine. Mais je dois avouer avoir eu bien de la chance. Mes enfants étaient particulièrement soudés et jamais les derniers ne se sont retrouvés seuls, toujours aidés de leurs aînés, même lorsque ces derniers avaient quitté la maison.

Dans ma voix, il y avait de la tendresse, certes, mais aussi une fierté absolue. Car si aujourd’hui mes fils étaient tous décédés, j’avais été fier et j’étais toujours fier d’eux et de ce qu’ils avaient fait, tant pour leur famille que pour leur pays, leur paroisse, leur patient ou même leur simple client. Tous étaient devenus des hommes droits et honorables comme je l’avais souhaité, mais aussi aimant et plus proche de leur famille que je n’avais su l’être. Bien sûr taisais-je la vérité sur Adelaïde mais mieux valait ne pas ébruiter ce secret après tout, aujourd’hui, était-elle ma fille à part entière. Et vous donc ? M’enquis-je. Avez-vous donc des enfants ?

Sans me faire prier, je suivis ainsi la vampire jusqu’à la balancelle pour m’y installer non loin de la jeune femme. J’aimais à me retrouver dehors, la nuit. L’air était plus respirable, les bruits plus sourds et l’ambiance bien plus calme. Tout ce qu’il fallait pour apprécier le moment. Le temps ? Je m’en moquais bien. A vrai dire, j’appréciais la pluie tout comme l’orage. Un reste écossais, sans nul doute, le pays étant connu pour sa météo plutôt capricieuse.

La traduction:


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Katyusha Orlov
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#7020 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mar 7 Juil - 20:08
La malice dans l’œil et le sourire en coin, la jolie rousse ne se laissait nullement impressionner, et renchaina.

Ho ce n'est pas des mains d'un vampire dont il faut se méfier, mais ce qu'il en fait, et plus généralement de sa ruse.... Certains débordent d'imagination pour inventer les solutions les plus inattendues.

Chose que le pauvre homme pouvait confirmer, au vue des coups fourrés saugrenus qu'elle avait déjà pu lui offrir !

Décidément votre passion singulière pour attacher vos patientes est sans limite ! Cela dit.... Si attacher une vampiresse folle évite des incommodités, j'émets quelques doutes quant à l'efficacité de la pratique vis-a-vis du rétablissement de sa santé mentale.... Et aucune forme lupine ne pourra vous être d'un quelconque secours ici. Alors, que préconisez-vous docteur ?

Elle comptait bien le pousser jusqu'au bout de sa pensée, curieuse de voir comment le pauvre hère se sortirait d'une situation pareille. En attendant, elle l'écouta lui parler de sa vision de la transformation et de la vie sous forme animal. Elle arqua un sourcil à sa réponse, à la fois surprise par sa réticence, mais reconnaissant bien là les résultats de l'intolérance humaine habituelle. Réprimant un soupire, elle répliqua.

Si cela peut vous conforter, je trouve bien plus choquant de faire défiler des humaines anorexiques vêtues de toilettes plus improbables les unes que les autres, que de voir le spectacle naturel d'un prédateur dans son environnement. L'humain se permet bien trop de facéties absurdes et autres comportements extrêmes pour que l'on puisse trouver à redire sur vos mœurs.... Qui sommes toutes, sont naturelles, elles. Je préfère voir un lycan se transformer en loup qu'un homme se changer en hooligan....

Quand elle voyait certains supporters sombrer complètement dans la violence et le chaos pour des histoires d'homme courant après un ballon, elle avait depuis longtemps conclu que les sociétés humaines étaient bien trop absurdes, et parfois même dérangées, pour se permettre de juger quiconque. L'être humain était bête..... Mais d'une bêtise qui semblait ne jamais avoir de fin ni de limite, et qui était à pleurer. Malheureusement, l'être humain était aussi à l'origine des autres races, et de toutes manières ces dernières évoluaient dans des sociétés humaines. La boucle était bouclée. Tout le monde avait un potentiel de bêtise plus ou moins vaste. Mais certains prenait cette possibilité un peu trop à cœur, et prenait cela pour un défi à dépasser.

Elle acquiesça à ses déclarations en terme de voyages et de vacances, satisfaite de pouvoir lui être utile à ce sujet, avant de préciser.

Fort bien, n'hésitez pas à me contacter lorsque vous aurez arrêté une date pour vos congés, je pourrais alors vous conseiller les meilleurs lieux en fonction de la saison.

Les reproches sur la maltraitance dont les américains faisaient preuve à l'égard de leur langue maternelle faite, les tendances puristes et chauvines des deux créatures étant suffisamment flattées, Katyusha tiqua sur le sourire triste du médecin. Avait-elle dit quelque chose d'indélicat dans son histoire personnelle ? Mais ses questions furent balayées par l'entente de la langue russe. Elle fut impressionnée de constater qu'un homme qui n'avait jamais appris la langue ait réussi à retenir ce genre de phrase après tant d'années.... Même si elle se pinça les lèvres pour ne pas sourire, remarquant une petite erreur dans ses propos. Elle se permit alors de le corriger.

Gur math leat e*. Il est remarquable que vous soyez parvenu à vous souvenir de tout cela après tant d'années, et avec un accent aussi soigné. Cela dit... Votre traduction n'est pas tout à fait exacte. счастье signifie bonheur, honneur se prononce честь .... Néanmoins, je ne doute pas un seul instant que vos visiteurs russes se soient sentis bien accueillis avec des propos aussi avenants.

Elle se pinça de nouveau les lèvres pour ne pas rire cette fois, imaginant les regard étonnés des voyageurs russes se faisant accueillir aussi chaleureusement. En revanche, elle fut surprise de l'entendre dire qu'il ne balayait pas définitivement l'option du canicross du tableau. Elle laissa échapper un léger rire, avant de commenter.

Voyons Victor, vous êtes trop modeste, et je suis absolument certaine que vous vous sous-estimez. Un lycan qui saute d'un étage pour prendre en chasse une vampiresse en fuite, et qui parvient à l'attraper, n'a rien à craindre d'un parcours canin.... Je suis absolument convaincue que vous ne pourriez pas me décevoir. Mais je suis prête à attendre que vous vous soyez entrainé pour vous voir à l’œuvre. Après tout, si cela peut vous permettre de vous mettre en confiance....


La suite de la conversation fut plus légère, pour le plus grand plaisir de la noble rousse, qui s'était inquiétée de le voir s'assombrir par moment. Elle eut tout loisir de découvrir un père visiblement très soucieux et surtout très fier de ses enfants. Elle se laissa aller à imaginer cette fratrie soudée, et les moments heureux qu'ils avaient pu vivre. Un doux sourire aux lèvres, quelques divagations lui échappèrent.

Cela doit être agréable d'avoir des frères et sœurs sur qui l'on peut compter.... Je n'ai pas eu cette chance, étant fille unique. J'avais bien eu des cousins et cousines, mais je n'avais que très peu d'occasions de les voir.


Son sourire s'estompa progressivement alors qu'elle se souvenait de la solitude qui avait rythmé son enfance. Il avait fallut qu'elle renaisse en vampire pour se trouver affubler d'un "grand frère" en la personne de Gerald. Les deux s'étaient offerts mutuellement une seconde jeunesse, donnant autant de cheveux blancs à Tybalt que de fous rires. Aujourd'hui.... Même si elle restait viscéralement attachée à lui, ils étaient toujours en froid, leurs fichus caractères respectifs ne s'étant pas arrangés avec le temps. Et surtout, Gerald n'ayant pas eu le temps d'assister à la transformation de Katyusha suite à la mort de Tybalt. Lorsqu'il l'avait retrouvée, le changement avait été trop radical pour qu'il l'accepte sans broncher. Et Katyusha était alors bien trop à vif pour accepter sa désapprobation, alors qu'elle devait se résoudre à avoir perdu son âme sœur. La seule personne qu'il lui restait alors, et qu'elle considérait toujours comme son frère rejetant ce qu'elle était devenue.... Cela avait été trop pour elle. Elle chassa ses souvenirs douloureux de son esprit, la situation avec Gerald lui laissant toujours un goût amer en bouche. Elle préféra se concentrer sur l'instant présent, définitivement plus agréable à savourer.

La nuit était fraîche, le vent soufflait à travers les feuillages du saule pleureur bien fourni, non loin d'eux. Les jardins étaient à l'opposée des routes et avenues, les murs et la végétations s'occupant d'offrir à la fois une bonne isolation phonique et l'intimité. Tout était calme, reposant. Comme si le monde bourdonnant et agressif des humains n'existait plus en ces lieux. Plus de brouhaha urbain, de voitures, de motos, de sirènes. Mais la mélodie du vent dans les branchages, et le chant de quelques insectes et oiseaux nocturnes. Plus d'odeurs oppressantes de pollution, autres odeurs synthétiques omniprésente. Juste le parfum de la verdure, frais et léger.... Auquel vint soudain s'ajouter une forte odeur de pluie. Et avant que le duo n'ait le temps de dire ouf, un coup de tonnerre sourd retentit, le sol vibrant légèrement sous la foudre qui avait dû tomber non loin. La pluie se mit alors à tomber à flot, surprenant le couple dans leur promenade. Il tombait si fort et si dru, qu'il devenait difficile de voir à plus de deux mètres devant soit, et que le fracas de l'eau qui chutait couvrait tous les autres sons. Les malheureux se retrouvèrent complètement trempés en moins d'une minute. Surprise par la violence de l'orage, et la rapidité avec laquelle ils eurent droit à une douche bien fraîche, la noble rousse leva la voix pour se faire entendre de son invité.

Je suggère un repli vers le manoir et des serviettes, avant qu'il nous faille une barque pour rentrer.

Surprise oui, mais pas démontée pour autant. Avec un flegme digne de la plus pure tradition britannique, elle invita sans la moindre précipitation le lycan à rentrer se sécher. Elle oublia seulement un léger détail. Si sa robé était déjà près du corps, surtout pour la partie supérieure..... Avec la plus elle était devenu à présent complètement moulante. Une chance encore qu'elle fusse d'un rouge bordeaux car l'effet de transparence menaçait déjà !



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Dernière édition par Katyusha Orlov le Ven 10 Juil - 14:56, édité 1 fois
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Victor Rosenbach
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#7025 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Jeu 9 Juil - 19:03
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Ft. Katy & Victor

Je ne pus m’empêcher d’hocher la tête à ses paroles. Dieu seul savait qu’elle était douée pour inventer des solutions plus inattendue et inventive que ce que j’aurais pu imaginer. C’était peut-être là ce qui faisait une partie de son charme… Je fronçai imperceptiblement les sourcils. Son charme ? Que racontai-je là. Allons bon. Toussant pour me raccrocher à la réalité, je me mis à rire à sa remarque. Il est vrai que l’on pouvait croire à une pratique habituelle chez moi. Je réfléchissais alors quelque peu.

- Hé bien… Selon le degré d’atteinte mentale de ma patience, je préconiserais plusieurs traitements. Le premier serait le temps, une réadaptation lente mais certaine à la société dans un institut de soin. Le second serait à base de médicament régulateur, selon l’atteinte de cette dernière. Malheureusement je ne peux vous donner plus de détails, il s’agit là du secret professionnel et nous allons donc respecter la santé de cette pauvre patiente !

A nouveau, je me mis à rire. Ce n’était peut-être pas la réponse que pouvait attendre la vampire, mais j’avais parlé là en bon médecin que j’étais : factuel.
J’esquissai un sourire, hochant la tête à sa prochaine remarque. Ce genre de chose m’était, pour ainsi dire, incompréhensible. J’avais vu le monde changeait, tout comme elle, d’ailleurs, et malheureusement pas forcément en bien. Mettre la santé en jeu pour une affaire de mode… Non. Je ne pouvais ni le comprendre ni même le concevoir. Tout comme la passion trop « dévorante » de certains pour un sport. Ceci étant bien sûr un euphémisme.

Je retins un rire à son acquiescement.

- Rassurez-vous, nous aurons le temps. Je dois avouer que les congés et moi ne sommes pas les meilleurs amis du monde.

Et pour cause. Malgré les interjections des Ressources Humaines de l’hôpital, je peinais à prendre plus de trois jours de congés par an. Et encore. Seulement parce que l’on me forçait à cela, et Dieu seul savait que certains de mes collègues redoublaient d’idées pour ne pas me faire venir au travail. Surmenage ? Non. Je ne le prenais pas comme ça. J’aimais mon emploi. J’aimais aider mes patients, et j’allais toujours à l’hôpital avec enthousiasme. Mais cela ne plaisait, visiblement, pas à tout le monde.

Rapidement, je me sentis gêné quant à ma propre erreur malgré le compliment de ma compagne de ce soir.

- Excusez cette lamentable erreur, me grondai-je presque. Comme vous pouvez donc le constater, cela illustre magnifiquement bien mes propos : je ne parle pas le russe, à mon grand regret. Esquissant malgré tout un sourire, j’hochai la tête. Je l’espère bien. Enfin. Depuis le temps, sûrement, auront-ils oublié mes erreurs de langage.

Et j’espérais sincèrement ne pas en avoir fait à cette époque. A vrai dire, je n’arrivais plus à m’en souvenir. Sûrement Ludovika m’aurait-elle corrigée si je l’avais fait. L’avait-elle fait ? Non. Ma mémoire semblait avoir éludé tout ce passage de ma vie car outre les tête-à-tête avec mes beaux-parents, rien ne me revenait.
Son rire, lui, me fit afficher un sourire amusé. C’était agréable de l’entendre rire, à vrai dire. Etrangement, d’ailleurs, car si j’appréciais la bonne humeur dans mon entourage, je ne m’attardais que rarement sur le rire de chacun, aussi léger soit-il.

Puis vint la présentation des membres de ma famille, ou tout du moins de mes six enfants. Un total assez conséquent aujourd’hui quoique normal, à l’époque.

- Rassurez-vous, m’amusai-je. Je n’ai eu moi-même qu’un frère et nous n’étions pas proche, loin de là. Si j’ai apprécié l’Angleterre qui m’était offerte tout autant que mes origines, mon frère a bien plus pris de notre mère et est devenu écossais pure souche. Il n’a jamais compris ni le fait que j’appréciasse le Pays de Galles, ni le fait que j’aille me marier avec une bavaroise.

Mais nul temps de continuer dans cette discussion qu’un coup de tonnerre vint interrompre la promenade, faisant tomber presque instantanément la pluie. Le visage vers le ciel, j’esquissai un léger sourire. Les pluies tropicales étaient toujours surprenantes, et nul doute que cela n’allait pas durer, mais j’hochai néanmoins la tête, proposant mon bras à la vampire pour nous rendre jusqu’à l’intérieur de la maisonnée.
La veste, la chemise et le pantalon imbibés d’eau les rendant parfaitement imprimés sur mon corps entier mais désormais avec un toit au-dessus de la tête, je me tournai alors vers la vampire, le sourire aux lèvres. Sourire qui se figea alors quelque peu tandis que mon regard se trouvait attirer, comme tout homme, malheureusement, vers le corps désormais un peu trop dévoilé du fait du moulant de la robe, de la jeune femme.

- Hum… Soufflai-je. Je… Détournant le regard, les joues légèrement rosées de gêne, je secouai la tête. Vous… Vous devriez peut-être vous changer, Miss. Continuai-je. Votre robe est… Enfin… Vous êtes… Du moins… La pluie a….

Voilà que je n’arrivais plus à terminer mes phrases, gêné comme j’étais. J’espérai simplement ne pas la vexer avec cela… Soudain, un éclair. J’avais oublié ! Rapidement, je sortis alors un présent de la poche intérieure de ma veste pour le tendre à la vampire, ignorant, presque, sa tenue. Presque, car mon regard semblait pourtant l’esquiver malgré tout.

- Je… Je vous ai acheté cela. Une rose éternelle. Tout comme vous…

Un clin d’œil qui m’avait paru intelligente… Lorsque je l’avais acheté. Et beaucoup moins maintenant. Surtout à cet instant bien mal choisi pour un présent.

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Katyusha Orlov
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Katyusha Orlov
Vampire Neutre
#7053 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mar 14 Juil - 20:17
La vampiresse esquissa un sourire carnassier en coin, suite aux propos du docteur. Elle n’attendait pas de réponse spécifique en particulier, aussi n’était-elle pas déçue. Cela dit, un de ses sports préférés étant de chercher en toute occasion la petite bête, elle ne se priva pas d’ajouter de nouvelles problématiques à son cher Docteur.

Ma foi, cela me semble une thérapie tout à fait correcte et sensée…. Pour une humaine. Car ici, le challenge sera de réintroduire une vampiresse dans une société d’humains, aux normes plus ou moins adaptées à ces derniers…. Sans oublier le cas des médicaments régulateurs. Auront-ils toujours les mêmes effets sur un chimie vampirique ? Et pourquoi ne pas étendre le principe à la psychothérapie en elle-même ? La psychiatrie peine déjà à aider les humains qu’elle étudie depuis ses débuts…. Que peut-elle faire pour une créature éternelle, qui assiste figée à un monde qui ne cesse de boucler sur des évolutions qui suivent inlassablement les mêmes schémas ? A bien y réfléchir cher Docteur…. Ce serait là le sujet d’une thèse passionnante. Mais…. Je crains qu’à termes, ce ne soient les thérapeutes et médecins qui y perdent leur santé mentale.

Le domaine de la psychiatrie était une science si jeune, et si complexe…. Aujourd’hui encore, elle demeurait à la fois absconse et passionnante dans le milieu des humains. Mais…. Si l’on dépassait le cadre humain pour y mêler les témoignages et observations de créature à la fois externes et concernées…. De témoins plus ou moins vivants de l’évolution, de l’histoire et des Hommes…. La noble rousse était persuadée qu’il y avait là une clef de compréhension et d’avancement capital à l’évolution de la discipline. Mais les mentalités étaient encore trop fermées pour permettre cette avancée. Pour l’heure, il était question de sujet plus concrets, à savoir les congés délaissés d’un médecin. Katyusha secoua doucement la tête.

Hé bien Docteur ? Est-il bien pertinent qu’un homme de votre profession néglige de la sorte son propre repos et son propre bien être ? Quelque chose me dit que vous êtes davantage homme à vous surmener…. Voilà bien un comble, vous devriez montrer l’exemple et prendre soin de vous !

Dire qu’elle avait adopté un ton à la fois insolent et moqueur dans sa remarque était l’illustration même de l’euphémisme. Cela dit, elle se montra beaucoup plus conciliante vis-à-vis de ses bévues linguistiques. Elle ferma doucement les yeux, répliquant doucement.

Ne soyez pas injuste envers vous-même. Ce n’est pas comme si vous aviez appris cette langue au cours de votre vie. Il est bien délicat de se souvenir d’un dialecte que l’on n’utilise jamais, surtout après tant d’années.

Elle fut néanmoins surprise que Victor n’ait pas été plus proche de son frère, bien que les deux semblaient très différent en termes de caractère. Il semblait que les choix du lycan furent particulièrement incompris par sa fratrie…. Dommage, même si l’important était que Victor ne paraissait pas en souffrir aujourd’hui. A vrai dire la pluie battante était plus importune que cette vieille anecdote, si tenté était qu’elle fût réellement ennuyante pour le loup. Une fois à l’abris, la vampiresse tira sur une corde pour appeler un de ses employés. Mais en attendant l’arrivée des renforts, elle remarqua un air étrange sur le visage de son invité, qui semblait particulièrement…. Embarrassé ? Alors qu’il lui parlait de sa tenue, l’éternelle demoiselle, surprise, investigua cette dernière.... Constatant une certaine forme de trahison de la part de sa toilette ! Rougissant à son tour, elle rabattit ses bras sur sa poitrine, en lâchant explicitement gênée.

Juste ciel !

Alors qu’elle cherchait du regard en endroit ou se cacher, voilà que soudainement, une rose apparut devant elle. L’effet de surprise était particulièrement réussi, la vampiresse ne s’étant absolument pas douté de cela. Elle resta quelques instants ébaubie devant la fleur, l’observant interdite avec de grands yeux ronds. Finalement elle sortie de sa torpeur, la prenant délicatement, toujours incrédule. Une rose rouge, éternelle « comme elle ». L’attention était définitivement touchante et même adorable à son sens mais….

Victor…. Vous n’êtes absolument pas versé dans le langage des fleurs, n’est-ce pas ?

Une rose rouge éternelle était un gage d’amour et de passion éternels…. Mais elle commençait à connaître Victor. Peu d’hommes connaissaient le langage des fleurs aujourd’hui, même si Victor aurait pu y être plus sensible. Il appartenait lui aussi à une autre époque, où cela avait encore une symbolique profonde, et où les fleurs aidaient à exprimer ce que l’on osait dire. Pourtant…. Dans le cas présent, Katyusha ne se fit guère d’illusions. A vrai dire, cela ressemblait même bien au lycan de faire ce genre de maladresse. Elle ferma les yeux, un sourire étrange sur les lèvres, alors qu’elle tenait toujours précieusement la fleur. Elle les rouvrit, observant de nouveau ce charmant présent.

Elle est vraiment magnifique…. Merci beaucoup. Ho mais, elle a pris l’eau ! Les roses éternelles ne doivent pas être exposée à l’humidité, cela les tue !


Heureusement Maxwell arriva au même instant, et la vampiresse s’empressa d’aller à son encontre.

Ha Maxwell ! Pas une seconde à perdre, allez vite sécher cette malheureuse avec un tissu doux et sec, et soyez particulièrement précautionneux avec les pétales. Assurez-vous qu’il ne reste absolument aucune trace d’humidité, j’insiste ! Sans quoi elle est perdue.

T-tout de suite Mademoiselle….

Le pauvre homme en voyant sa maîtresse arrivée dans une tenue devenue soudainement très osée, avait immédiatement levé les yeux au ciel, ravalant sa gêne malgré la couleur de ses joues.

Voulez-vous demander à Flavie d’apporter des serviettes et une tenue de rechange à notre invité, le malheureux va finir par attraper froid.

Bien mademoiselle. Si Monsieur veut bien me suivre ?

Nous nous retrouverons au salon Victor.


L’impératrice déchue se retira elle-même dans ses quartiers, pour enfiler une tenue plus sèche et correcte ! Elle en profita également pour sécher ses cheveux et y remettre bon ordre. Elle arriva la première au salon, suspectant Flavie de s’amuser avec ce pauvre Victor à lui faire essayer toutes les tenues qu’elle avait sous la main…. Elle retint un soupire, secouant doucement la tête, alors que son regard se porta sur la sacoche, restée entrouverte, du médecin. Il avait sûrement dû l’ouvrir à la hâte pour en sortir sa rose…. Mais de larges documents dépassaient du sac. En y regardant de plus près, la vampiresse commença à distinguer des plans. Un coup d’œil rapide pour vérifier que personne n’arrivait, et la curiosité fut la plus forte. Elle sortit ce qui se confirma être des plans…. D’un manoir de la région ! Un large sourire aux lèvres suite à cette découverte, elle parcourut rapidement sa trouvaille tout en refermant le sac. Son cerveau s’activant bien trop rapidement. Elle avait une très vilaine idée en tête ! Mais elle entendit des pas, on venait ! Elle se précipita vers une armoire, pour glisser les plans entre cette dernière et le mur, avant de retourner prestement à sa place. Juste à temps pour l’arrivée de Victor qu’elle accueillit.

Voyez comme elle est belle….

Dit-elle en désignant la rose, que Maxwell avait séché avec toute la délicatesse et la minutie du monde. Il l’avait d’ailleurs placé sous un petit dôme de verre, afin de la protéger de la poussière. Ce n’était pas sans rappeler une certaine rose enchantée dans un vieux conte pour enfant…. Trésor d’une bête…. Agissant le plus naturellement du monde, Katyusha enchaîna.

J’hésite à la rapatrier dans mes quartiers…. Elle donnerait un peu de vie aux lieux.

Il n’y avait plus qu’à espérer que Victor n’ouvre plus sa sacoche avant de rentrer chez lui !
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Victor Rosenbach
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Victor Rosenbach
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#7129 : Re: "Don't you dare ?!" "Of course I dare." [PV Victor]
Mer 22 Juil - 21:05
"Don't you dare ?!"
"Of course I dare."

Ft. Katy & Victor

Je me mis à rire, secouant la tête à la suite des paroles de la vampire. Mieux valait ne pas me montrer plus intelligent que je ne l’étais, la pauvresse en serait rapidement déçue. Ainsi acquiesçai-je alors.

- Malheureusement, dis-je alors, je ne suis qu’un pauvre médecin généraliste et je n’ai que très peu d’expérience dans le domaine de la psychiatrie. Je pense que le mieux serait alors de demander de l’aide à des spécialistes car j’aurais bien peur de ne faire qu’aggraver les choses.

Mais pour l’heure… Il sembla que ma santé et mes congés se mettaient sur le tapis. Un rire et je secouai la tête. Prendre soin de moi… Je devais avouer que cela était quelque chose dont je n’avais plus réellement l’habitude, ayant pris pour coutume d’aider les autres avant moi. Or… Il y avait tant de gens à aider que l’on finissait très souvent par s’oublier.

- Rassurez-vous, dis-je néanmoins. Je suis bien loin du surmenage. J’ai assez de réserve pour soigner toute la population néo-orléanaise !

Cela n’était pas réellement vrai… je devais en convenir. Je me sentais bien souvent exténué. Les nuits courtes et le stress n’aidaient en rien à la santé psychologique et j’étais trop souvent le premier à en pâtir, mais la vampire l’avait elle-même dit. Je devais montrer l’exemple, et je le montrais, en me présentant sous le meilleur jour bien que cela ne puisse qu’être qu’un demi mensonge. Bien sûr mon visage avait-il des traits tirés mais après tout… Les cicatrices n’aidaient pas à lisser mes traits alors… Cela était normal, ou pouvait passer pour, et c’était l’important, à mes yeux. Que personne ne sache et que je puisse continuer de faire ce que j’avais toujours fait.

- Mon bien être passe par celui de mes patients, rassurez-vous. Répondis-je en souriant, parfaitement sûr de moi et de ce que j’avançai.

La pluie vint alors, malgré nous, interrompre notre si agréable discussion, nous obligeant à rentrer à l’abri de celle-ci. Rapidement, à mon grand soulagement, la vampire comprit la raison de ma gêne. Peut être trop rapidement, d’ailleurs, car mon présent n’en fut alors que plus gênant.
A sa question, j’arquai un sourcil, tentant de me remémorer ce que l’on pouvait m’avoir appris il y a fort longtemps. Je me souvenais de certaines choses mais les roses rouges… Fronçant les sourcils, plongés dans mes pensées, je soupirai alors, secouant négativement la tête sans lui jeter un seul regard.

- Je… Je n’ai plus vraiment de souvenir. Avouai-je, gêné. Je n’y prêtais guère attention à l’époque, et après tout ce temps, je dois avouer que… Je ne suis pas le meilleur pour retenir ce genre de chose.

Mais que diable voulait donc dire les roses rouges ? Intérieurement, j’espérais sincèrement que cela ne soit pas quelque chose tel qu’un souhait de mort, de tristesse ou… De n’importe quelle chose négative. Mais une rose tout de même… Non. Cela devait forcément être positif après tout. Les roses n’étaient-elles pas belles ? Rapidement mon regard se posa sur la vampire. Aussi belles qu’elle… Toussant, je détournai de nouveau les yeux. Au moins semblait-elle ravie de son présent. C’était bien là le plus important. Et voilà, d’ailleurs, qu’elle en prenait déjà soin. Un sourire étira doucement mes lèvres alors que le domestique m’intimait de le suivre. Doucement, j’hochai la tête, sans pour autant observer la femme à mes côtés. Je l’avais, après tout, bien trop vu dans cette tenue et je ne désirais pas paraître pour un indécent ou pire, un pervers.

Chose à laquelle je ne pouvais m’attendre… Flavie sembla ravie de me rhabiller et je n’essayai pas moins de sept tenues différentes, mixant ensuite les pièces et les styles. Bien sûr aurais-je pu perdre patience, mais la jeune femme semblait alors tellement ravie que je n’avais cœur de la couper dans son élan. Je ne pus dire combien de temps cela nous avait pris, mais enfin, elle sembla satisfaite de la tenue, m’autorisant à sortir de la pièce pour me raccompagner au salon, l’air visiblement plus que ravie. Un sourire envers elle, et je secouai la tête, amusé, en ouvrant la porte.
Et mon sourire s’accentua à sa remarque alors que j’acquiesçai. Oui. Elle était magnifique. Parfaite.

- Tout comme vous… Avais-je soufflé.

Mes mots avaient, cette fois, dépassé ma pensée sans que je ne m’en rende réellement compte, perdu dans mes songes. Je secouai alors vivement la tête, la joue exempt de cicatrices devenant alors légèrement plus rose.

- Enfin… ce n’est pas ce que je voulais dire… Du moins. Bien sûr, si mais…

Je soupirai profondément pour tenter de retrouver mes esprits. Idiot que j’étais à ne pas savoir parler aux femmes dès lors que la conversation n’était plus centrée sur mon travail de médecin. Croisant les mains derrière moi, j’hochai alors la tête.

- Je suis sûr que vos quartiers sont déjà bien assez vivants puisque vous y êtes. Dis-je alors très sérieusement.

Et j’étais convaincu de cela puisqu’à mes yeux… Elle était vivante.


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